Chords for "Monsieur le Président" : Gauvain Sers, carte blanche inédite
Tempo:
143.85 bpm
Chords used:
Gm
Bb
Eb
Ab
G
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[Eb]
Monsieur le Président, je prends [Gm] la plume aujourd'hui,
Comme l'ont fait Boris Vian et Renaud après [Ab] lui.
J'ai l'espoir qu'une lettre sera [Bb] peut-être lue,
Quand le bruit est sous vos fenêtres, vous ne l [Eb]
'entendez plus.
Monsieur le Président, seriez [Bb]-vous dur d'oreille,
Pour bafouer si longtemps un boucan [Gm] sans [Ab] pareil ?
C'est le peuple qui gronde, qui [Bb] occupe vos boulevards,
Pendant que la bête immonde [Gm] se rapproche du [Ab] pouvoir.
Monsieur le Président, je ne [Eb] viens pas en guerre,
Déserteur [G] également, mais [Gm] surtout [Cm] en colère,
Quand fleurit l'injustice et [Gm] propose un dessein,
[Bb] Quand on voit la police [Gm] cogner des [Eb] innocents.
Monsieur le Président, [Gm] refusez-vous de voir,
Ceux qui vous ont un temps choisis dans l [Ab]
'isoloir ?
C'est l'infirmière de garde qui [Gm] ne compte plus ses pleurs,
Chaque nuit quand elle regarde l'hôpital qui [Eb] se meurt.
Monsieur le Président, [Gm] admirez les banderoles,
Au bras des enseignants qui se saignent [Ab] à l'école.
Qu'y a-t-il de plus beau qu'un gamin [Bb] qui apprend,
Qui [Gm] monte sur l'escabeau pour devenir [Ab] plus grand ?
Monsieur le Président, si j'ose [Eb] ces quelques vers,
Peut [Gm]-être impertinent, [G] c'est qu'on [Gm] marche [Cm] de travers.
[Ab] Oubliez l'arrogance au fond de [Eb] votre planque,
On [Gm] ne dirige pas la [Bb] France [Gm] comme on dirige une [Eb] banque.
Monsieur le Président, [Gm] remarquez ceux qui [Bb] plongent,
Ouvriers, artisans, tour à tour jettent l [Cm]'éponge.
Et les rires en pagaille, ils ne [Gm]
[Bb] résonnent plus,
Quand une usine [Gm] se taille, quand un père [Eb] s'est pendu.
Monsieur le Président, notre belle [Bb] maison brûle,
Il est fini le temps des [Gm] magouilles, des [Ab] calculs.
Admirez nos montagnes, l [Bb]'océan, les oiseaux,
Il est temps [Gm] que l'on soigne la terre de nos [Ab] marmots.
Monsieur le Président, et sauf [Eb] votre respect,
Vous [G] offensez grandement votre [Ab] poste au sommet.
Faut être à la hauteur du [Gm] berceau des lumières,
Des poètes, des [Bb] auteurs, des femmes [Eb] qui se libèrent.
Monsieur le Président, tout en [Bb] haut de l'échelle,
Je vous l'accorde pourtant, la [Gm] vue doit être [Ab]
belle,
Mais descendez d'un cran et [Bb] mesurez la peine
De millions de braves gens que vos lois ne [Eb]
comprennent.
Monsieur le Président, [Gm] passez-moi les [Bb]
menottes,
Faites-moi taire sur le champ, [Gm] interrogez mes [Ab]
potes.
Je ne fais que chanter la [Gm] résistance, [Bb] la vie,
L'amour, la liberté que le monde [Ab] nous envie.
Monsieur le Président, peut-être m'avez [Eb] voulu,
Vous n'avez guère [G] le temps, et d'ailleurs moi non [Cm] plus.
J'ai le cœur à [Ab] combattre l [Eb]'absurdité humaine,
Armé [Gm] d'une feuille [Bb] à quatre, alors [Gm] à une [Eb] prochaine.
[B]
[G]
[D] [C]
Monsieur le Président, je prends [Gm] la plume aujourd'hui,
Comme l'ont fait Boris Vian et Renaud après [Ab] lui.
J'ai l'espoir qu'une lettre sera [Bb] peut-être lue,
Quand le bruit est sous vos fenêtres, vous ne l [Eb]
'entendez plus.
Monsieur le Président, seriez [Bb]-vous dur d'oreille,
Pour bafouer si longtemps un boucan [Gm] sans [Ab] pareil ?
C'est le peuple qui gronde, qui [Bb] occupe vos boulevards,
Pendant que la bête immonde [Gm] se rapproche du [Ab] pouvoir.
Monsieur le Président, je ne [Eb] viens pas en guerre,
Déserteur [G] également, mais [Gm] surtout [Cm] en colère,
Quand fleurit l'injustice et [Gm] propose un dessein,
[Bb] Quand on voit la police [Gm] cogner des [Eb] innocents.
Monsieur le Président, [Gm] refusez-vous de voir,
Ceux qui vous ont un temps choisis dans l [Ab]
'isoloir ?
C'est l'infirmière de garde qui [Gm] ne compte plus ses pleurs,
Chaque nuit quand elle regarde l'hôpital qui [Eb] se meurt.
Monsieur le Président, [Gm] admirez les banderoles,
Au bras des enseignants qui se saignent [Ab] à l'école.
Qu'y a-t-il de plus beau qu'un gamin [Bb] qui apprend,
Qui [Gm] monte sur l'escabeau pour devenir [Ab] plus grand ?
Monsieur le Président, si j'ose [Eb] ces quelques vers,
Peut [Gm]-être impertinent, [G] c'est qu'on [Gm] marche [Cm] de travers.
[Ab] Oubliez l'arrogance au fond de [Eb] votre planque,
On [Gm] ne dirige pas la [Bb] France [Gm] comme on dirige une [Eb] banque.
Monsieur le Président, [Gm] remarquez ceux qui [Bb] plongent,
Ouvriers, artisans, tour à tour jettent l [Cm]'éponge.
Et les rires en pagaille, ils ne [Gm]
[Bb] résonnent plus,
Quand une usine [Gm] se taille, quand un père [Eb] s'est pendu.
Monsieur le Président, notre belle [Bb] maison brûle,
Il est fini le temps des [Gm] magouilles, des [Ab] calculs.
Admirez nos montagnes, l [Bb]'océan, les oiseaux,
Il est temps [Gm] que l'on soigne la terre de nos [Ab] marmots.
Monsieur le Président, et sauf [Eb] votre respect,
Vous [G] offensez grandement votre [Ab] poste au sommet.
Faut être à la hauteur du [Gm] berceau des lumières,
Des poètes, des [Bb] auteurs, des femmes [Eb] qui se libèrent.
Monsieur le Président, tout en [Bb] haut de l'échelle,
Je vous l'accorde pourtant, la [Gm] vue doit être [Ab]
belle,
Mais descendez d'un cran et [Bb] mesurez la peine
De millions de braves gens que vos lois ne [Eb]
comprennent.
Monsieur le Président, [Gm] passez-moi les [Bb]
menottes,
Faites-moi taire sur le champ, [Gm] interrogez mes [Ab]
potes.
Je ne fais que chanter la [Gm] résistance, [Bb] la vie,
L'amour, la liberté que le monde [Ab] nous envie.
Monsieur le Président, peut-être m'avez [Eb] voulu,
Vous n'avez guère [G] le temps, et d'ailleurs moi non [Cm] plus.
J'ai le cœur à [Ab] combattre l [Eb]'absurdité humaine,
Armé [Gm] d'une feuille [Bb] à quatre, alors [Gm] à une [Eb] prochaine.
[B]
[G]
[D] [C]
Key:
Gm
Bb
Eb
Ab
G
Gm
Bb
Eb
[Eb] _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
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_ Monsieur le Président, je prends [Gm] la plume aujourd'hui,
Comme l'ont fait Boris Vian et Renaud après [Ab] lui.
J'ai l'espoir qu'une lettre sera [Bb] peut-être lue,
Quand le bruit est sous vos fenêtres, vous ne l [Eb]
'entendez plus.
Monsieur le Président, seriez [Bb]-vous dur d'oreille,
Pour bafouer si longtemps un boucan [Gm] sans [Ab] pareil ?
C'est le peuple qui gronde, qui [Bb] occupe vos boulevards,
Pendant que la bête immonde [Gm] se rapproche du [Ab] pouvoir.
Monsieur le Président, je ne [Eb] viens pas en guerre,
Déserteur [G] également, mais [Gm] surtout [Cm] en colère,
Quand fleurit l'injustice et [Gm] propose un dessein,
[Bb] Quand on voit la police [Gm] cogner des [Eb] innocents. _ _ _ _ _ _
Monsieur le Président, _ [Gm] refusez-vous de voir,
Ceux qui vous ont un temps choisis dans l [Ab]
'isoloir ?
C'est l'infirmière de garde qui [Gm] ne compte plus ses pleurs,
Chaque nuit quand elle regarde l'hôpital qui [Eb] se meurt.
Monsieur le Président, _ [Gm] admirez les banderoles,
Au bras des enseignants qui se saignent [Ab] à l'école.
Qu'y a-t-il de plus beau qu'un gamin [Bb] qui apprend,
Qui [Gm] monte sur l'escabeau pour devenir [Ab] plus grand ?
Monsieur le Président, si j'ose [Eb] ces quelques vers,
Peut [Gm]-être impertinent, [G] c'est qu'on [Gm] marche [Cm] de travers.
_ [Ab] Oubliez l'arrogance au fond de [Eb] votre planque,
On [Gm] ne dirige pas la [Bb] France [Gm] comme on dirige une [Eb] banque. _ _ _ _
_ Monsieur le Président, _ [Gm] remarquez ceux qui [Bb] plongent,
Ouvriers, artisans, tour à tour jettent l [Cm]'éponge.
Et les rires en pagaille, ils ne [Gm]
[Bb] résonnent plus,
Quand une usine [Gm] se taille, quand un père [Eb] s'est pendu.
Monsieur le Président, notre belle [Bb] maison brûle,
Il est fini le temps des [Gm] magouilles, des [Ab] calculs.
Admirez nos montagnes, l [Bb]'océan, les oiseaux,
Il est temps [Gm] que l'on soigne la terre de nos [Ab] marmots.
Monsieur le Président, et sauf [Eb] votre respect,
Vous [G] offensez grandement votre [Ab] poste au sommet.
Faut être à la hauteur du [Gm] berceau des lumières,
Des poètes, des [Bb] auteurs, des femmes [Eb] qui se _ libèrent. _ _ _ _
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Monsieur le Président, tout en [Bb] haut de l'échelle,
Je vous l'accorde pourtant, la [Gm] vue doit être [Ab]
belle,
Mais descendez d'un cran et [Bb] mesurez la peine
De millions de braves gens que vos lois ne [Eb]
comprennent.
Monsieur le Président, [Gm] passez-moi les [Bb]
menottes,
Faites-moi taire sur le champ, _ [Gm] interrogez mes [Ab]
potes.
Je ne fais que chanter la [Gm] résistance, [Bb] la vie,
L'amour, la liberté que le monde [Ab] nous envie.
Monsieur le Président, peut-être m'avez [Eb] voulu,
Vous n'avez guère [G] le temps, et d'ailleurs moi non [Cm] plus.
J'ai le cœur à [Ab] combattre l [Eb]'absurdité humaine,
Armé [Gm] d'une feuille [Bb] à quatre, alors [Gm] à une [Eb] prochaine.
_ _ _ _ _ [B] _ _ _
_ [G] _ _ _ _ _ _ _
_ [D] _ _ _ _ [C] _ _ _
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_ Monsieur le Président, je prends [Gm] la plume aujourd'hui,
Comme l'ont fait Boris Vian et Renaud après [Ab] lui.
J'ai l'espoir qu'une lettre sera [Bb] peut-être lue,
Quand le bruit est sous vos fenêtres, vous ne l [Eb]
'entendez plus.
Monsieur le Président, seriez [Bb]-vous dur d'oreille,
Pour bafouer si longtemps un boucan [Gm] sans [Ab] pareil ?
C'est le peuple qui gronde, qui [Bb] occupe vos boulevards,
Pendant que la bête immonde [Gm] se rapproche du [Ab] pouvoir.
Monsieur le Président, je ne [Eb] viens pas en guerre,
Déserteur [G] également, mais [Gm] surtout [Cm] en colère,
Quand fleurit l'injustice et [Gm] propose un dessein,
[Bb] Quand on voit la police [Gm] cogner des [Eb] innocents. _ _ _ _ _ _
Monsieur le Président, _ [Gm] refusez-vous de voir,
Ceux qui vous ont un temps choisis dans l [Ab]
'isoloir ?
C'est l'infirmière de garde qui [Gm] ne compte plus ses pleurs,
Chaque nuit quand elle regarde l'hôpital qui [Eb] se meurt.
Monsieur le Président, _ [Gm] admirez les banderoles,
Au bras des enseignants qui se saignent [Ab] à l'école.
Qu'y a-t-il de plus beau qu'un gamin [Bb] qui apprend,
Qui [Gm] monte sur l'escabeau pour devenir [Ab] plus grand ?
Monsieur le Président, si j'ose [Eb] ces quelques vers,
Peut [Gm]-être impertinent, [G] c'est qu'on [Gm] marche [Cm] de travers.
_ [Ab] Oubliez l'arrogance au fond de [Eb] votre planque,
On [Gm] ne dirige pas la [Bb] France [Gm] comme on dirige une [Eb] banque. _ _ _ _
_ Monsieur le Président, _ [Gm] remarquez ceux qui [Bb] plongent,
Ouvriers, artisans, tour à tour jettent l [Cm]'éponge.
Et les rires en pagaille, ils ne [Gm]
[Bb] résonnent plus,
Quand une usine [Gm] se taille, quand un père [Eb] s'est pendu.
Monsieur le Président, notre belle [Bb] maison brûle,
Il est fini le temps des [Gm] magouilles, des [Ab] calculs.
Admirez nos montagnes, l [Bb]'océan, les oiseaux,
Il est temps [Gm] que l'on soigne la terre de nos [Ab] marmots.
Monsieur le Président, et sauf [Eb] votre respect,
Vous [G] offensez grandement votre [Ab] poste au sommet.
Faut être à la hauteur du [Gm] berceau des lumières,
Des poètes, des [Bb] auteurs, des femmes [Eb] qui se _ libèrent. _ _ _ _
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Monsieur le Président, tout en [Bb] haut de l'échelle,
Je vous l'accorde pourtant, la [Gm] vue doit être [Ab]
belle,
Mais descendez d'un cran et [Bb] mesurez la peine
De millions de braves gens que vos lois ne [Eb]
comprennent.
Monsieur le Président, [Gm] passez-moi les [Bb]
menottes,
Faites-moi taire sur le champ, _ [Gm] interrogez mes [Ab]
potes.
Je ne fais que chanter la [Gm] résistance, [Bb] la vie,
L'amour, la liberté que le monde [Ab] nous envie.
Monsieur le Président, peut-être m'avez [Eb] voulu,
Vous n'avez guère [G] le temps, et d'ailleurs moi non [Cm] plus.
J'ai le cœur à [Ab] combattre l [Eb]'absurdité humaine,
Armé [Gm] d'une feuille [Bb] à quatre, alors [Gm] à une [Eb] prochaine.
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