Le Plus Grand Des Assassins Chords by Alexandre Poulin
Tempo:
64.65 bpm
Chords used:
B
C#
D#m
F
D#
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[B]
[C#] [B] [D#m]
[B] [C#]
[B] [D#m] On le dit magicien lorsque l'on vient au monde.
[B] Il m'a pris par la main, je n'avais qu'une seconde.
Je [C#] pleurais comme un fou, surpris d'être en vie.
Lui [B] déjà le loup, et moi la brebis.
[D#m] Je l'ignorais toujours, faisant mes premiers pas.
Lui faisait son tour, apprenant tout de moi.
[C#] Il était infini et moi j'avais quatre ans.
[B] Comment croire qu'aujourd'hui c'est déjà le moment.
[D#m]
[B] [C#]
[B] [D#m] Bien sûr il était là, au premier jour d'école.
[B] Accroché à mon bras, comme une étrange boussole.
[C#] Je connaissais ses quarts, sa forme, ses demis.
Mais [B] sans savoir les quarts qu'ils font quand on grandit.
Dieu [C#] de mes dix ans, j'étais le roi du [D#m] quartier.
Et lui, évanescent, chouette à s'étirer.
Je rêvais d'être grand, qu'il défile en vitesse.
[C#] Lui truquait le présent, en riant dans sa veste.
Ce [D#m] fut le seul témoin de mon premier amour.
La [B] cousine d'un copain qui venait d'Edimbourg.
Je l'ai [C#] senti s'arrêter quand j'ai posé ma main.
[B] Sur son sein débordant de lingerie de [D#m] satin.
Soudain j'avais vingt ans, j'étais l'homme invincible.
[B] Je faisais face au vent, lui me prenait pour cible.
[C#] J'ai ri sous son nez, je l'ai pointé du doigt.
[B] Il rirait le dernier en fuyant sous mes portes.
[C#] Il me prit de vitesse, me présentant ma femme.
[D#m] Comme une partie d'échec, dont il manie la trame.
[B] Soudainement j'ai trente ans, j'ai rien vu aller.
Je sais [C#] seulement que le présent est très vite passé.
[C#]
[D#m] Il pleurait avec moi, ma fille venant au monde.
[B] Il devenait mon roi, je vénérais ses secondes.
[C#] Mon vieux prof de philo, dit qu'il n'existe pas.
[B] Que c'est l'oeuvre des idiots pour mieux compter [D#m] leur part.
Rendu à quarante ans, j'y pense un peu [B] plus.
Lui subtil comme le vent, intangible comme [C#] Vénus.
Tout ce grand qui s'enfuit au bout de l'entenoir.
[B] Est-ce un monstre, un ami?
À quoi bon le savoir?
[C#] Ensemblons notre inquiet à mes anniversaires.
[D#m] Puis j'éteins mes cheveux pour tenter de le faire taire.
[B] Je me suis mis à la course pour ralentir la sienne.
[C#] Comme tu sens dans ma bouche de la pluie dans la plaine.
[D#m] Il s'est mis à filer et les années à fondre.
[B] J'ai voulu l'oublier pour profiter du nombre.
[C#] J'ai déjà cinquante ans, je pense à lui tous les jours.
[B] Lui le sale chien savant continue de faire son tour.
[D#m] Puis je l'ai vu partir en emportant mon père.
Et [B] soudain revenir pour amener ma mère.
On [C#] a beau raconter que c'est l'ordre des [B] choses.
Il nous blesse comme nous blesse le piquant de la [C#] rose.
Rendu à soixante ans, il fait juste [D#m] ralentir.
Et tirant les moments, je préférais fuir.
[B] Lui qui filait pourtant comme un train grande vitesse.
[C#] Là s'écoule si lentement qu'on dirait qu'il me puisse.
[D#m] [B]
[C#] [B]
[D#m] Jusqu'au début de quatre-vingt, je n'ai rien oublié.
[B] Mais entre deux matins, on dirait une année.
[C#] Je l'ai tant ignoré, il m'a laissé [B] faire.
À quoi bon regretter?
Je suis trois fois [D#m] grand-père.
Les années sont passées et en sortant du train.
Aujourd [B]'hui, il m'amène où on ne va pas plus loin.
Ce soir, je lui parle [C#] comme à un frère.
[B] C'est fou comme il me tarde d'entrer dans la lumière.
[D#m] Alors qu'il me raconte ce que je sais déjà.
[B] Qu'il n'y a rien qu'on emporte là où on s'en va.
[C#] Ses aiguilles ralentissent sur le mur de la chambre.
Je [B] sens bien que je glisse dans la lumière qui danse.
Alors [C#] je ferme les yeux, je respire la nuit.
Il est [D#m] temps maintenant, me chuchote mon ami.
[B] C'est lui mon assassin depuis le tout début.
[C#] À la fin, à la fin, c'est le temps qui oublie.
[D#m] [B]
[C#] [B] [D#m]
[B] [C#]
[B] [D#m]
[D#]
[D#m]
[B] [C#]
[B] [D#m] [B]
[C#]
[B] [D#m] [F]
[G]
[F]
[C]
[N]
[C#] [B] [D#m]
[B] [C#]
[B] [D#m] On le dit magicien lorsque l'on vient au monde.
[B] Il m'a pris par la main, je n'avais qu'une seconde.
Je [C#] pleurais comme un fou, surpris d'être en vie.
Lui [B] déjà le loup, et moi la brebis.
[D#m] Je l'ignorais toujours, faisant mes premiers pas.
Lui faisait son tour, apprenant tout de moi.
[C#] Il était infini et moi j'avais quatre ans.
[B] Comment croire qu'aujourd'hui c'est déjà le moment.
[D#m]
[B] [C#]
[B] [D#m] Bien sûr il était là, au premier jour d'école.
[B] Accroché à mon bras, comme une étrange boussole.
[C#] Je connaissais ses quarts, sa forme, ses demis.
Mais [B] sans savoir les quarts qu'ils font quand on grandit.
Dieu [C#] de mes dix ans, j'étais le roi du [D#m] quartier.
Et lui, évanescent, chouette à s'étirer.
Je rêvais d'être grand, qu'il défile en vitesse.
[C#] Lui truquait le présent, en riant dans sa veste.
Ce [D#m] fut le seul témoin de mon premier amour.
La [B] cousine d'un copain qui venait d'Edimbourg.
Je l'ai [C#] senti s'arrêter quand j'ai posé ma main.
[B] Sur son sein débordant de lingerie de [D#m] satin.
Soudain j'avais vingt ans, j'étais l'homme invincible.
[B] Je faisais face au vent, lui me prenait pour cible.
[C#] J'ai ri sous son nez, je l'ai pointé du doigt.
[B] Il rirait le dernier en fuyant sous mes portes.
[C#] Il me prit de vitesse, me présentant ma femme.
[D#m] Comme une partie d'échec, dont il manie la trame.
[B] Soudainement j'ai trente ans, j'ai rien vu aller.
Je sais [C#] seulement que le présent est très vite passé.
[C#]
[D#m] Il pleurait avec moi, ma fille venant au monde.
[B] Il devenait mon roi, je vénérais ses secondes.
[C#] Mon vieux prof de philo, dit qu'il n'existe pas.
[B] Que c'est l'oeuvre des idiots pour mieux compter [D#m] leur part.
Rendu à quarante ans, j'y pense un peu [B] plus.
Lui subtil comme le vent, intangible comme [C#] Vénus.
Tout ce grand qui s'enfuit au bout de l'entenoir.
[B] Est-ce un monstre, un ami?
À quoi bon le savoir?
[C#] Ensemblons notre inquiet à mes anniversaires.
[D#m] Puis j'éteins mes cheveux pour tenter de le faire taire.
[B] Je me suis mis à la course pour ralentir la sienne.
[C#] Comme tu sens dans ma bouche de la pluie dans la plaine.
[D#m] Il s'est mis à filer et les années à fondre.
[B] J'ai voulu l'oublier pour profiter du nombre.
[C#] J'ai déjà cinquante ans, je pense à lui tous les jours.
[B] Lui le sale chien savant continue de faire son tour.
[D#m] Puis je l'ai vu partir en emportant mon père.
Et [B] soudain revenir pour amener ma mère.
On [C#] a beau raconter que c'est l'ordre des [B] choses.
Il nous blesse comme nous blesse le piquant de la [C#] rose.
Rendu à soixante ans, il fait juste [D#m] ralentir.
Et tirant les moments, je préférais fuir.
[B] Lui qui filait pourtant comme un train grande vitesse.
[C#] Là s'écoule si lentement qu'on dirait qu'il me puisse.
[D#m] [B]
[C#] [B]
[D#m] Jusqu'au début de quatre-vingt, je n'ai rien oublié.
[B] Mais entre deux matins, on dirait une année.
[C#] Je l'ai tant ignoré, il m'a laissé [B] faire.
À quoi bon regretter?
Je suis trois fois [D#m] grand-père.
Les années sont passées et en sortant du train.
Aujourd [B]'hui, il m'amène où on ne va pas plus loin.
Ce soir, je lui parle [C#] comme à un frère.
[B] C'est fou comme il me tarde d'entrer dans la lumière.
[D#m] Alors qu'il me raconte ce que je sais déjà.
[B] Qu'il n'y a rien qu'on emporte là où on s'en va.
[C#] Ses aiguilles ralentissent sur le mur de la chambre.
Je [B] sens bien que je glisse dans la lumière qui danse.
Alors [C#] je ferme les yeux, je respire la nuit.
Il est [D#m] temps maintenant, me chuchote mon ami.
[B] C'est lui mon assassin depuis le tout début.
[C#] À la fin, à la fin, c'est le temps qui oublie.
[D#m] [B]
[C#] [B] [D#m]
[B] [C#]
[B] [D#m]
[D#]
[D#m]
[B] [C#]
[B] [D#m] [B]
[C#]
[B] [D#m] [F]
[G]
[F]
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Key:
B
C#
D#m
F
D#
B
C#
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[C#] _ _ _ [B] _ _ _ _ [D#m] _
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_ _ _ [B] _ _ _ [D#m] On le dit magicien lorsque l'on vient au monde.
[B] Il m'a pris par la main, je n'avais qu'une seconde.
Je [C#] pleurais comme un fou, surpris d'être en vie.
Lui [B] déjà le loup, et moi la brebis.
[D#m] Je l'ignorais toujours, faisant mes premiers pas.
Lui faisait son tour, apprenant tout de moi.
[C#] Il était infini et moi j'avais quatre ans.
[B] Comment croire qu'aujourd'hui c'est déjà le moment.
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_ _ _ [B] _ _ _ [D#m] Bien sûr il était là, au premier jour d'école.
[B] Accroché à mon bras, comme une étrange boussole.
[C#] Je connaissais ses quarts, sa forme, ses demis.
Mais [B] sans savoir les quarts qu'ils font quand on grandit.
Dieu [C#] de mes dix ans, j'étais le roi du [D#m] quartier.
Et lui, évanescent, chouette à s'étirer.
Je rêvais d'être grand, qu'il défile en vitesse.
[C#] Lui truquait le présent, en riant dans sa veste.
Ce [D#m] fut le seul témoin de mon premier amour.
La [B] cousine d'un copain qui venait d'Edimbourg.
Je l'ai [C#] senti s'arrêter quand j'ai posé ma main.
[B] Sur son sein débordant de lingerie de [D#m] satin.
Soudain j'avais vingt ans, j'étais l'homme invincible.
[B] Je faisais face au vent, lui me prenait pour cible.
[C#] J'ai ri sous son nez, je l'ai pointé du doigt.
[B] Il rirait le dernier en fuyant sous mes portes.
[C#] Il me prit de vitesse, me présentant ma femme.
[D#m] Comme une partie d'échec, dont il manie la trame.
[B] Soudainement j'ai trente ans, j'ai rien vu aller.
Je sais [C#] seulement que le présent est très vite passé.
[C#]
[D#m] Il pleurait avec moi, ma fille venant au monde.
[B] Il devenait mon roi, je vénérais ses secondes.
[C#] Mon vieux prof de philo, dit qu'il n'existe pas.
[B] Que c'est l'oeuvre des idiots pour mieux compter [D#m] leur part.
Rendu à quarante ans, j'y pense un peu [B] plus.
Lui subtil comme le vent, intangible comme [C#] Vénus.
Tout ce grand qui s'enfuit au bout de l'entenoir.
[B] Est-ce un monstre, un ami?
À quoi bon le savoir?
[C#] Ensemblons notre inquiet à mes anniversaires.
[D#m] Puis j'éteins mes cheveux pour tenter de le faire taire.
[B] Je me suis mis à la course pour ralentir la sienne.
[C#] Comme tu sens dans ma bouche de la pluie dans la plaine.
[D#m] Il s'est mis à filer et les années à fondre.
[B] J'ai voulu l'oublier pour profiter du nombre.
[C#] J'ai déjà cinquante ans, je pense à lui tous les jours.
[B] Lui le sale chien savant continue de faire son tour.
[D#m] Puis je l'ai vu partir en emportant mon père.
Et [B] soudain revenir pour amener ma mère.
On [C#] a beau raconter que c'est l'ordre des [B] choses.
Il nous blesse comme nous blesse le piquant de la [C#] rose.
Rendu à soixante ans, il fait juste [D#m] ralentir.
Et tirant les moments, je préférais fuir.
[B] Lui qui filait pourtant comme un train grande vitesse.
[C#] Là s'écoule si lentement qu'on dirait qu'il me puisse.
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[D#m] Jusqu'au début de quatre-vingt, je n'ai rien oublié.
[B] Mais entre deux matins, on dirait une année.
[C#] Je l'ai tant ignoré, il m'a laissé [B] faire.
À quoi bon regretter?
Je suis trois fois [D#m] grand-père.
Les années sont passées et en sortant du train.
Aujourd [B]'hui, il m'amène où on ne va pas plus loin.
Ce soir, je lui parle [C#] comme à un frère.
[B] C'est fou comme il me tarde d'entrer dans la lumière.
[D#m] Alors qu'il me raconte ce que je sais déjà.
[B] Qu'il n'y a rien qu'on emporte là où on s'en va.
[C#] Ses aiguilles ralentissent sur le mur de la chambre.
Je [B] sens bien que je glisse dans la lumière qui danse.
Alors [C#] je ferme les yeux, je respire la nuit.
Il est [D#m] temps maintenant, me chuchote mon ami.
[B] C'est lui mon assassin depuis le tout début.
[C#] À la fin, à la fin, c'est le temps qui oublie. _ _
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[B] Il m'a pris par la main, je n'avais qu'une seconde.
Je [C#] pleurais comme un fou, surpris d'être en vie.
Lui [B] déjà le loup, et moi la brebis.
[D#m] Je l'ignorais toujours, faisant mes premiers pas.
Lui faisait son tour, apprenant tout de moi.
[C#] Il était infini et moi j'avais quatre ans.
[B] Comment croire qu'aujourd'hui c'est déjà le moment.
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_ _ _ [B] _ _ _ [D#m] Bien sûr il était là, au premier jour d'école.
[B] Accroché à mon bras, comme une étrange boussole.
[C#] Je connaissais ses quarts, sa forme, ses demis.
Mais [B] sans savoir les quarts qu'ils font quand on grandit.
Dieu [C#] de mes dix ans, j'étais le roi du [D#m] quartier.
Et lui, évanescent, chouette à s'étirer.
Je rêvais d'être grand, qu'il défile en vitesse.
[C#] Lui truquait le présent, en riant dans sa veste.
Ce [D#m] fut le seul témoin de mon premier amour.
La [B] cousine d'un copain qui venait d'Edimbourg.
Je l'ai [C#] senti s'arrêter quand j'ai posé ma main.
[B] Sur son sein débordant de lingerie de [D#m] satin.
Soudain j'avais vingt ans, j'étais l'homme invincible.
[B] Je faisais face au vent, lui me prenait pour cible.
[C#] J'ai ri sous son nez, je l'ai pointé du doigt.
[B] Il rirait le dernier en fuyant sous mes portes.
[C#] Il me prit de vitesse, me présentant ma femme.
[D#m] Comme une partie d'échec, dont il manie la trame.
[B] Soudainement j'ai trente ans, j'ai rien vu aller.
Je sais [C#] seulement que le présent est très vite passé.
[C#]
[D#m] Il pleurait avec moi, ma fille venant au monde.
[B] Il devenait mon roi, je vénérais ses secondes.
[C#] Mon vieux prof de philo, dit qu'il n'existe pas.
[B] Que c'est l'oeuvre des idiots pour mieux compter [D#m] leur part.
Rendu à quarante ans, j'y pense un peu [B] plus.
Lui subtil comme le vent, intangible comme [C#] Vénus.
Tout ce grand qui s'enfuit au bout de l'entenoir.
[B] Est-ce un monstre, un ami?
À quoi bon le savoir?
[C#] Ensemblons notre inquiet à mes anniversaires.
[D#m] Puis j'éteins mes cheveux pour tenter de le faire taire.
[B] Je me suis mis à la course pour ralentir la sienne.
[C#] Comme tu sens dans ma bouche de la pluie dans la plaine.
[D#m] Il s'est mis à filer et les années à fondre.
[B] J'ai voulu l'oublier pour profiter du nombre.
[C#] J'ai déjà cinquante ans, je pense à lui tous les jours.
[B] Lui le sale chien savant continue de faire son tour.
[D#m] Puis je l'ai vu partir en emportant mon père.
Et [B] soudain revenir pour amener ma mère.
On [C#] a beau raconter que c'est l'ordre des [B] choses.
Il nous blesse comme nous blesse le piquant de la [C#] rose.
Rendu à soixante ans, il fait juste [D#m] ralentir.
Et tirant les moments, je préférais fuir.
[B] Lui qui filait pourtant comme un train grande vitesse.
[C#] Là s'écoule si lentement qu'on dirait qu'il me puisse.
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[D#m] Jusqu'au début de quatre-vingt, je n'ai rien oublié.
[B] Mais entre deux matins, on dirait une année.
[C#] Je l'ai tant ignoré, il m'a laissé [B] faire.
À quoi bon regretter?
Je suis trois fois [D#m] grand-père.
Les années sont passées et en sortant du train.
Aujourd [B]'hui, il m'amène où on ne va pas plus loin.
Ce soir, je lui parle [C#] comme à un frère.
[B] C'est fou comme il me tarde d'entrer dans la lumière.
[D#m] Alors qu'il me raconte ce que je sais déjà.
[B] Qu'il n'y a rien qu'on emporte là où on s'en va.
[C#] Ses aiguilles ralentissent sur le mur de la chambre.
Je [B] sens bien que je glisse dans la lumière qui danse.
Alors [C#] je ferme les yeux, je respire la nuit.
Il est [D#m] temps maintenant, me chuchote mon ami.
[B] C'est lui mon assassin depuis le tout début.
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