Chords for Cécile Corbel. « La scène est mon moteur »
Tempo:
115.45 bpm
Chords used:
Dm
Eb
Gm
Cm
Bb
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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L'univers de Cécile Corbel est peuplé de fées et de sorcières.
Cette young-harpiste bretonne a déjà six albums à son actif.
A l'adolescence, lorsqu'elle a commencé à côtoyer la harpe celtique, elle n'avait
pourtant pas l'ambition de devenir musicienne.
Jamais j'aurais imaginé être sur une scène en tout cas.
Quand j'ai commencé la musique, j'étais enfant, je jouais de la guitare avant de jouer
de la harpe.
Et la harpe c'est arrivé comme un coup de foudre et un peu par hasard et sans ambition aucune.
Je crois que j'ai laissé faire la vie et les rencontres et les chemins hasardeux de la vie.
Et petit à petit ça a abouti à des disques, des scènes, des concerts, des festivals.
Et puis aujourd'hui, quelques albums et quelques centaines de concerts après.
Je trouve ça amusant comme chemin.
Moi [N] je compose avec la harpe et c'est vraiment la mélodie qui est pour moi le fil directeur
puisque ce que je recherche, je pense, parce que comme l'auditrice c'est ça que j'aime
aussi, c'est l'émotion.
Je crois que l'émotion ça passe dans la mélodie.
Et le texte vient après, il vient assez naturellement d'ailleurs, puisque la mélodie déclenche
des images et le texte [G] arrive assez vite derrière.
[Dm] [Cm] [Bb]
[Eb] [F] [Cm]
[Dm] [Eb]
[C] [Cm] Alors en 2010, vous avez signé cette [Eb] bande originale du film Arieti.
Racontez-nous comment vous avez réussi à séduire les [Fm] japonais.
Comment j'y suis [N] arrivée ?
C'est un grand mystère puisque j'étais la première surprise
que tout ça arrive.
Au départ c'est un geste de fan, fan absolu que je suis des films du studio Ghibli, de
Miyazaki, de Takahata.
Et j'avais envoyé il y a fort longtemps un album qui était mon troisième album qui
s'appelle Songbook Volume 2.
Je l'avais envoyé un peu par hasard et dans un geste de fan, un cadeau en fait.
Et il est arrivé jusque dans les oreilles du producteur en chef qui s'appelle Toshio
Suzuki [Ab] et par chance pour moi, par miracle, ça lui a plu au point de lui donner cette
idée folle de faire appel à une petite française pour composer la BO.
Donc ça a commencé comme ça, contre [N] toute attente.
Et je crois qu'on vous a envoyé des petits poèmes japonais, c'est ça ?
Des haïkus
pour vous aider à composer cette bande originale ?
Oui parce qu'en fait quand je suis arrivée sur le projet, le film il n'existe pas, il
est en train de se faire, donc il n'y a pas beaucoup d'éléments, il y a quelques dessins,
il y a le scénario.
Et la façon de s'inspirer qu'on avait trouvé avec le réalisateur, c'est qu'il m'envoie
des petits textes.
Effectivement c'est un peu des formes de haïkus, de poèmes courts qui donnent les
sentiments, les émotions, qui guident la création en fait des musiques.
[Abm] Je crois que la vraie star en fait c'est Ariety et les films de Ghibli.
Moi j'ai été [N] associée à tout ça le temps d'un film.
Donc c'est vrai que tous les japonais ont eu ma chanson dans les oreilles, tous les
japonais m'ont vu dans les télés, c'était un peu déstabilisant.
Après c'est devenu amusant, mais je ne crois pas que je sois une star au Japon.
C'est vraiment le film qui a porté mon travail, qui a fait que les japonais m'ont découverte.
Mais du coup, revenu en France, je vis tout ça avec grande sérénité et simplicité.
Est-ce que les studios Ghibli sont revenus vers vous depuis, vous ont proposé d'autres choses ?
Ah, ce serait trop beau !
On a gardé des liens forts parce que c'est des gens avec
qui [Gb] on a passé plein de temps, [Ab] on a vécu plein de choses ensemble, donc on se voit
encore, on se donne des nouvelles.
Pour l'instant, à ce que je sache, ils sont sur de nouvelles productions et ce sont des
compositeurs japonais qui sont aux commandes.
Donc voilà, peut-être un jour, j'oserais jamais leur demander en tout cas.
Ariedi, c'est une chose, il y a eu en mai 2011 la troisième version de Songbook, c'est bien ça.
Il y a un nouvel album.
Oui, en tout il y a six albums.
Au total.
Il faut compter, oui, il y a trois albums Songbook, deux et trois.
Il y a un premier, premier album qui était un peu ma petite carte de visite, qui était
au départ une maquette et qui est sortie en CD, mais c'est tellement vieux que moi
je n'aurais plus à réécouter ça.
Ça s'appelle Herbseltik et je chante du [N] monde.
Et puis il y a les deux albums d'Ariéty, donc oui, vous avez raison, ça fait six.
Oui.
Quand vous dites que c'est tellement vieux, vous ne voulez pas écouter ça, vous n'êtes
pas nostalgique ?
Non, autant j'aime me plonger dans le passé pour m'inspirer de contes anciens, de légendes,
autant pour ma propre vie.
Je vis un peu au temps présent, voire même à penser plutôt à ce qui va se passer demain.
C'est ce qui m'intéresse plus et réécouter mes anciens albums par nostalgie, peut-être
ça viendra plus tard.
Ce troisième volet de Songbook, vous le disiez, s'appelait Renaissance.
C'est un retour aux racines, on peut dire, après l'effervescence japonaise ?
C'était un des sens qu'il y avait dans ce titre, Renaissance, de revenir un peu à
mon [Bb] échelle artisanale, quand je crée mes chansons pour moi.
Renaissance aussi, parce que c'était un clin d'œil à un album d'Alan Stievel que
j'avais adoré qui s'appelait Renaissance de l'art celtique et qui a marqué justement
la renaissance de l'instrument et de la musique celtique.
C'est un album important, donc je voulais faire un clin d [Dm]'œil à tout ça.
[Gm]
[Dm]
[Gm] [Dm]
[Gm] Je me remonte [Dm] au creux des [Gm] anges, [D] et miroir [Dm] après miroir, tu sais les souvenirs [Bb] se [C] meurent,
et je cherche dans un broc qui
[D] La suite maintenant pour vous c'est ?
Des concerts, [E] parce que c'est finalement, même si j'ai jamais choisi d'être musicienne
[Abm] un beau matin en me levant, finalement c'est la scène qui est mon moteur, c'est pour
ça que je fais [Db] ça.
Vous diriez que la scène c'est l'essence même de votre métier ?
C'est ce qui donne les meilleures sensations, les meilleurs moments, les meilleurs rencontres.
Faire des CD c'est un exercice que j'aime bien parce qu'on est dans le studio, on crée
quelque chose, on crée un objet, quelque chose de très soigné, mais chaque [Eb] concert
est différent, chaque personne qui vient [N] nous écouter est différente et ça apporte beaucoup.
Et puis grâce à la musique, [G] on a pu, avec les musiciens, on a pu voyager vraiment dans
beaucoup de pays.
Grâce à nos notes de musique c [Ab]'est assez fascinant finalement, donc je ne me lasse
pas de ça.
Cette young-harpiste bretonne a déjà six albums à son actif.
A l'adolescence, lorsqu'elle a commencé à côtoyer la harpe celtique, elle n'avait
pourtant pas l'ambition de devenir musicienne.
Jamais j'aurais imaginé être sur une scène en tout cas.
Quand j'ai commencé la musique, j'étais enfant, je jouais de la guitare avant de jouer
de la harpe.
Et la harpe c'est arrivé comme un coup de foudre et un peu par hasard et sans ambition aucune.
Je crois que j'ai laissé faire la vie et les rencontres et les chemins hasardeux de la vie.
Et petit à petit ça a abouti à des disques, des scènes, des concerts, des festivals.
Et puis aujourd'hui, quelques albums et quelques centaines de concerts après.
Je trouve ça amusant comme chemin.
Moi [N] je compose avec la harpe et c'est vraiment la mélodie qui est pour moi le fil directeur
puisque ce que je recherche, je pense, parce que comme l'auditrice c'est ça que j'aime
aussi, c'est l'émotion.
Je crois que l'émotion ça passe dans la mélodie.
Et le texte vient après, il vient assez naturellement d'ailleurs, puisque la mélodie déclenche
des images et le texte [G] arrive assez vite derrière.
[Dm] [Cm] [Bb]
[Eb] [F] [Cm]
[Dm] [Eb]
[C] [Cm] Alors en 2010, vous avez signé cette [Eb] bande originale du film Arieti.
Racontez-nous comment vous avez réussi à séduire les [Fm] japonais.
Comment j'y suis [N] arrivée ?
C'est un grand mystère puisque j'étais la première surprise
que tout ça arrive.
Au départ c'est un geste de fan, fan absolu que je suis des films du studio Ghibli, de
Miyazaki, de Takahata.
Et j'avais envoyé il y a fort longtemps un album qui était mon troisième album qui
s'appelle Songbook Volume 2.
Je l'avais envoyé un peu par hasard et dans un geste de fan, un cadeau en fait.
Et il est arrivé jusque dans les oreilles du producteur en chef qui s'appelle Toshio
Suzuki [Ab] et par chance pour moi, par miracle, ça lui a plu au point de lui donner cette
idée folle de faire appel à une petite française pour composer la BO.
Donc ça a commencé comme ça, contre [N] toute attente.
Et je crois qu'on vous a envoyé des petits poèmes japonais, c'est ça ?
Des haïkus
pour vous aider à composer cette bande originale ?
Oui parce qu'en fait quand je suis arrivée sur le projet, le film il n'existe pas, il
est en train de se faire, donc il n'y a pas beaucoup d'éléments, il y a quelques dessins,
il y a le scénario.
Et la façon de s'inspirer qu'on avait trouvé avec le réalisateur, c'est qu'il m'envoie
des petits textes.
Effectivement c'est un peu des formes de haïkus, de poèmes courts qui donnent les
sentiments, les émotions, qui guident la création en fait des musiques.
[Abm] Je crois que la vraie star en fait c'est Ariety et les films de Ghibli.
Moi j'ai été [N] associée à tout ça le temps d'un film.
Donc c'est vrai que tous les japonais ont eu ma chanson dans les oreilles, tous les
japonais m'ont vu dans les télés, c'était un peu déstabilisant.
Après c'est devenu amusant, mais je ne crois pas que je sois une star au Japon.
C'est vraiment le film qui a porté mon travail, qui a fait que les japonais m'ont découverte.
Mais du coup, revenu en France, je vis tout ça avec grande sérénité et simplicité.
Est-ce que les studios Ghibli sont revenus vers vous depuis, vous ont proposé d'autres choses ?
Ah, ce serait trop beau !
On a gardé des liens forts parce que c'est des gens avec
qui [Gb] on a passé plein de temps, [Ab] on a vécu plein de choses ensemble, donc on se voit
encore, on se donne des nouvelles.
Pour l'instant, à ce que je sache, ils sont sur de nouvelles productions et ce sont des
compositeurs japonais qui sont aux commandes.
Donc voilà, peut-être un jour, j'oserais jamais leur demander en tout cas.
Ariedi, c'est une chose, il y a eu en mai 2011 la troisième version de Songbook, c'est bien ça.
Il y a un nouvel album.
Oui, en tout il y a six albums.
Au total.
Il faut compter, oui, il y a trois albums Songbook, deux et trois.
Il y a un premier, premier album qui était un peu ma petite carte de visite, qui était
au départ une maquette et qui est sortie en CD, mais c'est tellement vieux que moi
je n'aurais plus à réécouter ça.
Ça s'appelle Herbseltik et je chante du [N] monde.
Et puis il y a les deux albums d'Ariéty, donc oui, vous avez raison, ça fait six.
Oui.
Quand vous dites que c'est tellement vieux, vous ne voulez pas écouter ça, vous n'êtes
pas nostalgique ?
Non, autant j'aime me plonger dans le passé pour m'inspirer de contes anciens, de légendes,
autant pour ma propre vie.
Je vis un peu au temps présent, voire même à penser plutôt à ce qui va se passer demain.
C'est ce qui m'intéresse plus et réécouter mes anciens albums par nostalgie, peut-être
ça viendra plus tard.
Ce troisième volet de Songbook, vous le disiez, s'appelait Renaissance.
C'est un retour aux racines, on peut dire, après l'effervescence japonaise ?
C'était un des sens qu'il y avait dans ce titre, Renaissance, de revenir un peu à
mon [Bb] échelle artisanale, quand je crée mes chansons pour moi.
Renaissance aussi, parce que c'était un clin d'œil à un album d'Alan Stievel que
j'avais adoré qui s'appelait Renaissance de l'art celtique et qui a marqué justement
la renaissance de l'instrument et de la musique celtique.
C'est un album important, donc je voulais faire un clin d [Dm]'œil à tout ça.
[Gm]
[Dm]
[Gm] [Dm]
[Gm] Je me remonte [Dm] au creux des [Gm] anges, [D] et miroir [Dm] après miroir, tu sais les souvenirs [Bb] se [C] meurent,
et je cherche dans un broc qui
[D] La suite maintenant pour vous c'est ?
Des concerts, [E] parce que c'est finalement, même si j'ai jamais choisi d'être musicienne
[Abm] un beau matin en me levant, finalement c'est la scène qui est mon moteur, c'est pour
ça que je fais [Db] ça.
Vous diriez que la scène c'est l'essence même de votre métier ?
C'est ce qui donne les meilleures sensations, les meilleurs moments, les meilleurs rencontres.
Faire des CD c'est un exercice que j'aime bien parce qu'on est dans le studio, on crée
quelque chose, on crée un objet, quelque chose de très soigné, mais chaque [Eb] concert
est différent, chaque personne qui vient [N] nous écouter est différente et ça apporte beaucoup.
Et puis grâce à la musique, [G] on a pu, avec les musiciens, on a pu voyager vraiment dans
beaucoup de pays.
Grâce à nos notes de musique c [Ab]'est assez fascinant finalement, donc je ne me lasse
pas de ça.
Key:
Dm
Eb
Gm
Cm
Bb
Dm
Eb
Gm
L'univers de Cécile Corbel est peuplé de fées et de sorcières.
Cette young-harpiste bretonne a déjà six albums à son actif.
A l'adolescence, lorsqu'elle a commencé à côtoyer la harpe celtique, elle n'avait
pourtant pas l'ambition de devenir musicienne.
Jamais j'aurais imaginé être sur une scène en tout cas.
Quand j'ai commencé la musique, j'étais enfant, je jouais de la guitare avant de jouer
de la harpe.
Et la harpe c'est arrivé comme un coup de foudre et un peu par hasard et sans ambition aucune.
Je crois que j'ai laissé faire la vie et les rencontres et les chemins hasardeux de la vie.
Et petit à petit ça a abouti à des disques, des scènes, des concerts, des festivals.
Et puis aujourd'hui, _ quelques albums et quelques centaines de concerts après.
_ Je trouve ça amusant comme chemin.
Moi [N] je compose avec la harpe et c'est vraiment la mélodie qui est pour moi le fil directeur
puisque ce que je recherche, je pense, parce que comme l'auditrice c'est ça que j'aime
aussi, c'est l'émotion.
Je crois que l'émotion ça passe dans la mélodie.
Et le texte vient après, il vient assez naturellement d'ailleurs, puisque la mélodie déclenche
des images et le texte [G] arrive assez vite derrière. _
_ [Dm] _ _ [Cm] _ _ [Bb] _ _ _
_ [Eb] _ _ _ [F] _ _ [Cm] _ _
_ _ [Dm] _ _ [Eb] _ _ _ _
[C] [Cm] Alors en 2010, vous avez signé cette [Eb] bande originale du film Arieti.
Racontez-nous comment vous avez réussi à séduire les [Fm] japonais.
Comment j'y suis [N] arrivée ?
C'est un grand mystère puisque j'étais la première surprise
que tout ça arrive.
Au départ c'est un geste de fan, fan absolu que je suis des films du studio Ghibli, de
Miyazaki, de Takahata.
Et j'avais envoyé il y a fort longtemps un album qui était mon troisième album qui
s'appelle Songbook Volume 2.
Je l'avais envoyé un peu par hasard et dans un geste de fan, un cadeau en fait.
Et il est arrivé jusque dans les oreilles du producteur en chef qui s'appelle Toshio
Suzuki [Ab] et par chance pour moi, par miracle, ça lui a plu au point de lui donner cette
idée folle de faire appel à une petite française pour composer la BO.
Donc ça a commencé comme ça, contre [N] toute attente.
Et je crois qu'on vous a envoyé des petits poèmes japonais, c'est ça ?
Des haïkus
pour vous aider à composer cette bande originale ?
Oui parce qu'en fait quand je suis arrivée sur le projet, le film il n'existe pas, il
est en train de se faire, donc il n'y a pas beaucoup d'éléments, il y a quelques dessins,
il y a le scénario.
Et la façon de s'inspirer qu'on avait trouvé avec le réalisateur, c'est qu'il m'envoie
des petits textes.
Effectivement c'est un peu des formes de haïkus, de poèmes courts qui donnent les
sentiments, les émotions, qui guident la création en fait des musiques.
[Abm] Je crois que la vraie star en fait c'est Ariety et les films de Ghibli.
Moi j'ai été [N] associée à tout ça le temps d'un film.
Donc c'est vrai que tous les japonais ont eu ma chanson dans les oreilles, tous les
japonais m'ont vu dans les télés, c'était un peu _ _ déstabilisant.
Après c'est devenu amusant, mais je ne crois pas que je sois une star au Japon.
C'est vraiment le film qui a porté mon travail, qui a fait que les japonais m'ont découverte.
Mais du coup, revenu en France, je vis tout ça avec grande sérénité et simplicité.
Est-ce que les studios Ghibli sont revenus vers vous depuis, vous ont proposé d'autres choses ?
Ah, ce serait trop beau !
On a gardé des liens forts parce que c'est des gens avec
qui [Gb] on a passé plein de temps, [Ab] on a vécu plein de choses ensemble, donc on se voit
encore, on se donne des nouvelles.
Pour l'instant, à ce que je sache, ils sont sur de nouvelles productions et ce sont des
compositeurs japonais qui sont aux commandes.
Donc voilà, peut-être un jour, j'oserais jamais leur demander en tout cas. _
Ariedi, c'est une chose, il y a eu en mai 2011 la troisième version de Songbook, c'est bien ça.
Il y a un nouvel album.
Oui, en tout il y a six albums.
_ Au total.
Il faut compter, oui, il y a trois albums Songbook, deux et trois.
Il y a un premier, premier album qui était un peu ma petite carte de visite, qui était
au départ une maquette et qui est sortie en CD, mais c'est tellement vieux que moi
je n'aurais plus à réécouter ça.
Ça s'appelle Herbseltik et je chante du [N] monde.
Et puis il y a les deux albums d'Ariéty, donc oui, vous avez raison, ça fait six.
Oui.
Quand vous dites que c'est tellement vieux, vous ne voulez pas écouter ça, vous n'êtes
pas nostalgique ?
_ Non, autant j'aime me plonger dans le passé pour m'inspirer de contes anciens, de légendes,
autant pour ma propre vie.
Je vis un peu au temps présent, voire même à penser plutôt à ce qui va se passer demain.
C'est ce qui m'intéresse plus et réécouter mes anciens albums par nostalgie, peut-être
ça viendra plus tard.
Ce troisième volet de Songbook, vous le disiez, s'appelait Renaissance.
C'est un retour aux racines, on peut dire, après l'effervescence japonaise ?
C'était un des sens qu'il y avait dans ce titre, Renaissance, de revenir un peu à
mon [Bb] échelle artisanale, quand je crée mes chansons pour moi.
_ Renaissance aussi, parce que c'était un clin d'œil à un album d'Alan Stievel que
j'avais adoré qui s'appelait Renaissance de l'art celtique et qui a marqué justement
la renaissance de l'instrument et de la musique celtique.
C'est un album important, donc je voulais faire un clin d [Dm]'œil à tout ça. _ _ _ _
_ _ _ _ _ [Gm] _ _ _
_ _ _ _ [Dm] _ _ _ _
[Gm] _ _ _ _ _ _ _ [Dm] _
_ _ _ _ [Gm] _ _ Je me remonte [Dm] au creux des [Gm] anges, _ _ _ [D] et miroir [Dm] après _ miroir, _ _ _ tu sais les souvenirs [Bb] se [C] meurent, _ _
et je cherche dans un broc qui_
[D] La suite maintenant pour vous c'est ?
Des concerts, [E] parce que c'est finalement, même si j'ai jamais choisi d'être musicienne
[Abm] un beau matin en me levant, finalement c'est la scène qui est mon moteur, c'est pour
ça que je fais [Db] ça.
Vous diriez que la scène c'est l'essence même de votre métier ?
C'est ce qui donne les meilleures sensations, les meilleurs moments, les meilleurs rencontres.
Faire des CD c'est un exercice que j'aime bien parce qu'on est dans le studio, on crée
quelque chose, on crée un objet, quelque chose de très soigné, mais chaque [Eb] concert
est différent, chaque personne qui vient [N] nous écouter est différente et ça apporte beaucoup.
Et puis grâce à la musique, [G] on a pu, avec les musiciens, on a pu voyager vraiment dans
beaucoup de pays.
Grâce à nos notes de musique c [Ab]'est assez _ _ fascinant finalement, donc je ne me lasse
pas de ça. _ _
Cette young-harpiste bretonne a déjà six albums à son actif.
A l'adolescence, lorsqu'elle a commencé à côtoyer la harpe celtique, elle n'avait
pourtant pas l'ambition de devenir musicienne.
Jamais j'aurais imaginé être sur une scène en tout cas.
Quand j'ai commencé la musique, j'étais enfant, je jouais de la guitare avant de jouer
de la harpe.
Et la harpe c'est arrivé comme un coup de foudre et un peu par hasard et sans ambition aucune.
Je crois que j'ai laissé faire la vie et les rencontres et les chemins hasardeux de la vie.
Et petit à petit ça a abouti à des disques, des scènes, des concerts, des festivals.
Et puis aujourd'hui, _ quelques albums et quelques centaines de concerts après.
_ Je trouve ça amusant comme chemin.
Moi [N] je compose avec la harpe et c'est vraiment la mélodie qui est pour moi le fil directeur
puisque ce que je recherche, je pense, parce que comme l'auditrice c'est ça que j'aime
aussi, c'est l'émotion.
Je crois que l'émotion ça passe dans la mélodie.
Et le texte vient après, il vient assez naturellement d'ailleurs, puisque la mélodie déclenche
des images et le texte [G] arrive assez vite derrière. _
_ [Dm] _ _ [Cm] _ _ [Bb] _ _ _
_ [Eb] _ _ _ [F] _ _ [Cm] _ _
_ _ [Dm] _ _ [Eb] _ _ _ _
[C] [Cm] Alors en 2010, vous avez signé cette [Eb] bande originale du film Arieti.
Racontez-nous comment vous avez réussi à séduire les [Fm] japonais.
Comment j'y suis [N] arrivée ?
C'est un grand mystère puisque j'étais la première surprise
que tout ça arrive.
Au départ c'est un geste de fan, fan absolu que je suis des films du studio Ghibli, de
Miyazaki, de Takahata.
Et j'avais envoyé il y a fort longtemps un album qui était mon troisième album qui
s'appelle Songbook Volume 2.
Je l'avais envoyé un peu par hasard et dans un geste de fan, un cadeau en fait.
Et il est arrivé jusque dans les oreilles du producteur en chef qui s'appelle Toshio
Suzuki [Ab] et par chance pour moi, par miracle, ça lui a plu au point de lui donner cette
idée folle de faire appel à une petite française pour composer la BO.
Donc ça a commencé comme ça, contre [N] toute attente.
Et je crois qu'on vous a envoyé des petits poèmes japonais, c'est ça ?
Des haïkus
pour vous aider à composer cette bande originale ?
Oui parce qu'en fait quand je suis arrivée sur le projet, le film il n'existe pas, il
est en train de se faire, donc il n'y a pas beaucoup d'éléments, il y a quelques dessins,
il y a le scénario.
Et la façon de s'inspirer qu'on avait trouvé avec le réalisateur, c'est qu'il m'envoie
des petits textes.
Effectivement c'est un peu des formes de haïkus, de poèmes courts qui donnent les
sentiments, les émotions, qui guident la création en fait des musiques.
[Abm] Je crois que la vraie star en fait c'est Ariety et les films de Ghibli.
Moi j'ai été [N] associée à tout ça le temps d'un film.
Donc c'est vrai que tous les japonais ont eu ma chanson dans les oreilles, tous les
japonais m'ont vu dans les télés, c'était un peu _ _ déstabilisant.
Après c'est devenu amusant, mais je ne crois pas que je sois une star au Japon.
C'est vraiment le film qui a porté mon travail, qui a fait que les japonais m'ont découverte.
Mais du coup, revenu en France, je vis tout ça avec grande sérénité et simplicité.
Est-ce que les studios Ghibli sont revenus vers vous depuis, vous ont proposé d'autres choses ?
Ah, ce serait trop beau !
On a gardé des liens forts parce que c'est des gens avec
qui [Gb] on a passé plein de temps, [Ab] on a vécu plein de choses ensemble, donc on se voit
encore, on se donne des nouvelles.
Pour l'instant, à ce que je sache, ils sont sur de nouvelles productions et ce sont des
compositeurs japonais qui sont aux commandes.
Donc voilà, peut-être un jour, j'oserais jamais leur demander en tout cas. _
Ariedi, c'est une chose, il y a eu en mai 2011 la troisième version de Songbook, c'est bien ça.
Il y a un nouvel album.
Oui, en tout il y a six albums.
_ Au total.
Il faut compter, oui, il y a trois albums Songbook, deux et trois.
Il y a un premier, premier album qui était un peu ma petite carte de visite, qui était
au départ une maquette et qui est sortie en CD, mais c'est tellement vieux que moi
je n'aurais plus à réécouter ça.
Ça s'appelle Herbseltik et je chante du [N] monde.
Et puis il y a les deux albums d'Ariéty, donc oui, vous avez raison, ça fait six.
Oui.
Quand vous dites que c'est tellement vieux, vous ne voulez pas écouter ça, vous n'êtes
pas nostalgique ?
_ Non, autant j'aime me plonger dans le passé pour m'inspirer de contes anciens, de légendes,
autant pour ma propre vie.
Je vis un peu au temps présent, voire même à penser plutôt à ce qui va se passer demain.
C'est ce qui m'intéresse plus et réécouter mes anciens albums par nostalgie, peut-être
ça viendra plus tard.
Ce troisième volet de Songbook, vous le disiez, s'appelait Renaissance.
C'est un retour aux racines, on peut dire, après l'effervescence japonaise ?
C'était un des sens qu'il y avait dans ce titre, Renaissance, de revenir un peu à
mon [Bb] échelle artisanale, quand je crée mes chansons pour moi.
_ Renaissance aussi, parce que c'était un clin d'œil à un album d'Alan Stievel que
j'avais adoré qui s'appelait Renaissance de l'art celtique et qui a marqué justement
la renaissance de l'instrument et de la musique celtique.
C'est un album important, donc je voulais faire un clin d [Dm]'œil à tout ça. _ _ _ _
_ _ _ _ _ [Gm] _ _ _
_ _ _ _ [Dm] _ _ _ _
[Gm] _ _ _ _ _ _ _ [Dm] _
_ _ _ _ [Gm] _ _ Je me remonte [Dm] au creux des [Gm] anges, _ _ _ [D] et miroir [Dm] après _ miroir, _ _ _ tu sais les souvenirs [Bb] se [C] meurent, _ _
et je cherche dans un broc qui_
[D] La suite maintenant pour vous c'est ?
Des concerts, [E] parce que c'est finalement, même si j'ai jamais choisi d'être musicienne
[Abm] un beau matin en me levant, finalement c'est la scène qui est mon moteur, c'est pour
ça que je fais [Db] ça.
Vous diriez que la scène c'est l'essence même de votre métier ?
C'est ce qui donne les meilleures sensations, les meilleurs moments, les meilleurs rencontres.
Faire des CD c'est un exercice que j'aime bien parce qu'on est dans le studio, on crée
quelque chose, on crée un objet, quelque chose de très soigné, mais chaque [Eb] concert
est différent, chaque personne qui vient [N] nous écouter est différente et ça apporte beaucoup.
Et puis grâce à la musique, [G] on a pu, avec les musiciens, on a pu voyager vraiment dans
beaucoup de pays.
Grâce à nos notes de musique c [Ab]'est assez _ _ fascinant finalement, donc je ne me lasse
pas de ça. _ _