Chords for Dominique Zorobabel - Interview Maldon
Tempo:
108.05 bpm
Chords used:
Ab
C
E
A
Db
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[Am] [E]
[Em] [F]
[C]
[D]
Bonsoir à tous et bienvenue dans Destin d'Outre-mer.
Elle a été l'une des plus grandes stars du zouk au niveau national avec Zouk Machine.
Deux fois disque d'or, une fois disque de platine avec plus d'un million d'albums vendus.
Dominique Zorro-Babel se confie sur cette période hors normes
durant laquelle elle a côtoyé les plus grandes scènes et les plus grands artistes.
Mais elle revient aussi avec pudeur sur ces périodes plus sombres.
Ma chanson a fait le tour du monde, c'est votre destin de la [Ab] semaine.
[C]
[A]
[Ab]
[C]
[A]
[Ab]
[Cm]
Comment a démarré Zouk Machine ?
Comment a démarré Zouk Machine ?
Un beau jour, Guy Houlier et Yves Honoré sont venus me [Eb] voir à mon domicile.
A l'époque j'étais encore chez mes parents.
Ils sont venus me faire cette proposition de faire partie du groupe Zouk Machine.
Eux, ils avaient déjà quelque chose de bien ciblé.
Ils savaient [Ab] vraiment ce qu'ils voulaient.
D [N]'ailleurs, Maldon a été un tube.
Mais c'est vrai, au début, ils voulaient vraiment faire quelque chose de différent
de ce qu'on avait l'habitude de voir.
Un groupe féminin, trois filles au devant de la scène, qui chante et qui danse.
Et donc là, vous démarrez.
A quel moment arrive Maldon ?
A quel moment arrive le succès ?
Alors, à quel moment arrive Maldon ?
Maldon arrive bien, bien après.
C'est-à-dire qu'il y a eu vraiment ce titre phare qui nous a propulsés,
Sauvez l'amour.
Et puis là, effectivement, on a été sollicité de part et d'autre,
puisque c'était [Db] un titre qui avait plu à un grand nombre.
Vous commencez à vous faire connaître sous le nom de Zouk Machine.
Et en 1990, il vous arrive le rêve de tout chanteur.
Votre titre Maldon est numéro 1 en France pendant 9 semaines.
9 semaines, oui.
Comment vous vous sentez à ce moment-là ?
Qu'est-ce que vous dites ?
Je crois que c'est un rêve de petit tri.
C'est vrai que quand j'étais plus jeune, j'avais toujours envie de chanter.
Mais là, c'est vraiment la concrétisation des choses.
Je réalise vraiment que je suis rentrée dans le moule [N] des grands,
dans la cour des grands, dans le milieu du showbiz.
Mais là, il faut faire très attention, parce qu'on réalise vite qu'il y a le succès.
Ça cartonne, ça fonctionne.
On est demandé de part et d'autre.
Mais il faut quand même savoir garder les pieds sur terre.
On a quand même envie de savoir un petit peu, c'était quoi votre quotidien à l'époque de Zouk Machine ?
Vous viviez comment ?
C'était quoi vos journées ?
C'était quoi ?
Donc, plateau de télé.
Après, des concerts.
On a fait beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de presse, presse écrite.
Et puis, ça a été vraiment des moments intenses pour que la machine continue à exister.
Vous vous rappelez justement de concerts ou de moments d'émotions importants, de stress, d'adrénaline ?
Des moments qui vous ont marqué ?
Alors, il y a un moment qui m'a marquée particulièrement.
Ça a été lors du festival du Fespaco.
Ça a été en Afrique, à Ouagadougou.
Et là, c'est vrai que c'était la première fois que Zouk Machine se produisait dans un grand stade, plus de 80 000 personnes.
[Db] Et que je posais aussi mon pied sur le sol africain.
J'imagine que vous avez dû côtoyer, rencontrer un certain nombre de stars.
Oui.
Quelles sont-elles ?
Alors, j'ai rencontré Sheila, Charles Aznavour, Dorothée, Vincent Lagaffe.
Vraiment, toutes ces stars de la télé, c'était un [E] plaisir de les rencontrer et d'être vraiment à proximité d'eux.
Justement, ce que j'allais te dire, rencontrer des stars vocalement plus connues.
Maria Carey.
Rencontrer Maria Carey, par exemple, ça fait quoi ?
Ça fait « waouh » !
Parce qu'on se dit « je ne la voyais qu'à la télé ».
Et puis, il a fallu qu'un jour, on se retrouve sur le même plateau de télé qu 'avec Foucault.
Et lors de la répétition, on se croise, elle avait ses petits chiens, elle avait toute sa clique derrière.
Mais d'une simplicité, en fin de compte, elle n'a pas hésité à venir vers nous et à nous dire bonjour.
Donc, voilà, ça pétillait dans tous les sens du terme.
J'étais super contente.
Un rêve qui finissait par se réaliser vraiment.
Et vous réalisez à ce moment-là que c'est une vie hors norme ?
Complètement.
C'est vrai que quand on regarde comme ça, on se dit « waouh ».
Les gens ne s'imaginent pas qu'en tant qu'artiste, une célébrité, on peut rencontrer énormément de contraintes.
Et puis, il y a aussi les gens qui sont autour qui, des fois, ont une espèce d'emprise.
Et il y a toute cette tension qu'on peut rencontrer qui, des fois, peut nous faire basculer très vite.
Il y a eu des moments difficiles ?
Mais c'est vrai qu'à un moment de ma vie, tout en étant dans « The Machine », j'ai eu cette période noire où je…
Je ne sais pas, une espèce de mal-être où j'avais envie de mettre fin à mes jours.
Voilà, c'est pas que j'avais envie, j'ai essayé de mettre fin à mes jours.
Je me suis rendue compte vite que « strass paillettes », ce n'était pas ce qui me suffisait.
Et que j'avais vraiment envie de quelque chose qui me permette de vivre, de m'épanouir différemment.
Et c'est vrai que j'ai fait cette rencontre avec Dieu.
Et j'ai décidé vraiment de cheminer.
Donc, quand j'ai annoncé que je quittais « The Machine », ça a été vraiment, je dirais, un moment de…
Un moment très douloureux et difficile pour Christiane et le manager qui n'en croyait pas.
Parce qu'ils se sont dit « mais qu'est-ce qu'elle raconte ?
»
Et de ce fait, j 'ai vraiment décidé de quitter le groupe après 20 ans.
Je ne vais pas vous prendre en jouquette ni mal d'homme.
Nettoyer, balayer, astiquer, car c'est toujours pas bon.
Manger, parler, épouvoir en café et en chantant.
Vous pouvez retrouver les morceaux de Dominique Zorro-Babel sur cet album gospel intitulé « Que la ya ?
[G] »
C'est la fin de ce numéro de Destin d'Outre-mer.
Mais on se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau portrait.
Bonne soirée à tous sur ATV.
[Em] [F]
[C]
[D]
Bonsoir à tous et bienvenue dans Destin d'Outre-mer.
Elle a été l'une des plus grandes stars du zouk au niveau national avec Zouk Machine.
Deux fois disque d'or, une fois disque de platine avec plus d'un million d'albums vendus.
Dominique Zorro-Babel se confie sur cette période hors normes
durant laquelle elle a côtoyé les plus grandes scènes et les plus grands artistes.
Mais elle revient aussi avec pudeur sur ces périodes plus sombres.
Ma chanson a fait le tour du monde, c'est votre destin de la [Ab] semaine.
[C]
[A]
[Ab]
[C]
[A]
[Ab]
[Cm]
Comment a démarré Zouk Machine ?
Comment a démarré Zouk Machine ?
Un beau jour, Guy Houlier et Yves Honoré sont venus me [Eb] voir à mon domicile.
A l'époque j'étais encore chez mes parents.
Ils sont venus me faire cette proposition de faire partie du groupe Zouk Machine.
Eux, ils avaient déjà quelque chose de bien ciblé.
Ils savaient [Ab] vraiment ce qu'ils voulaient.
D [N]'ailleurs, Maldon a été un tube.
Mais c'est vrai, au début, ils voulaient vraiment faire quelque chose de différent
de ce qu'on avait l'habitude de voir.
Un groupe féminin, trois filles au devant de la scène, qui chante et qui danse.
Et donc là, vous démarrez.
A quel moment arrive Maldon ?
A quel moment arrive le succès ?
Alors, à quel moment arrive Maldon ?
Maldon arrive bien, bien après.
C'est-à-dire qu'il y a eu vraiment ce titre phare qui nous a propulsés,
Sauvez l'amour.
Et puis là, effectivement, on a été sollicité de part et d'autre,
puisque c'était [Db] un titre qui avait plu à un grand nombre.
Vous commencez à vous faire connaître sous le nom de Zouk Machine.
Et en 1990, il vous arrive le rêve de tout chanteur.
Votre titre Maldon est numéro 1 en France pendant 9 semaines.
9 semaines, oui.
Comment vous vous sentez à ce moment-là ?
Qu'est-ce que vous dites ?
Je crois que c'est un rêve de petit tri.
C'est vrai que quand j'étais plus jeune, j'avais toujours envie de chanter.
Mais là, c'est vraiment la concrétisation des choses.
Je réalise vraiment que je suis rentrée dans le moule [N] des grands,
dans la cour des grands, dans le milieu du showbiz.
Mais là, il faut faire très attention, parce qu'on réalise vite qu'il y a le succès.
Ça cartonne, ça fonctionne.
On est demandé de part et d'autre.
Mais il faut quand même savoir garder les pieds sur terre.
On a quand même envie de savoir un petit peu, c'était quoi votre quotidien à l'époque de Zouk Machine ?
Vous viviez comment ?
C'était quoi vos journées ?
C'était quoi ?
Donc, plateau de télé.
Après, des concerts.
On a fait beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de presse, presse écrite.
Et puis, ça a été vraiment des moments intenses pour que la machine continue à exister.
Vous vous rappelez justement de concerts ou de moments d'émotions importants, de stress, d'adrénaline ?
Des moments qui vous ont marqué ?
Alors, il y a un moment qui m'a marquée particulièrement.
Ça a été lors du festival du Fespaco.
Ça a été en Afrique, à Ouagadougou.
Et là, c'est vrai que c'était la première fois que Zouk Machine se produisait dans un grand stade, plus de 80 000 personnes.
[Db] Et que je posais aussi mon pied sur le sol africain.
J'imagine que vous avez dû côtoyer, rencontrer un certain nombre de stars.
Oui.
Quelles sont-elles ?
Alors, j'ai rencontré Sheila, Charles Aznavour, Dorothée, Vincent Lagaffe.
Vraiment, toutes ces stars de la télé, c'était un [E] plaisir de les rencontrer et d'être vraiment à proximité d'eux.
Justement, ce que j'allais te dire, rencontrer des stars vocalement plus connues.
Maria Carey.
Rencontrer Maria Carey, par exemple, ça fait quoi ?
Ça fait « waouh » !
Parce qu'on se dit « je ne la voyais qu'à la télé ».
Et puis, il a fallu qu'un jour, on se retrouve sur le même plateau de télé qu 'avec Foucault.
Et lors de la répétition, on se croise, elle avait ses petits chiens, elle avait toute sa clique derrière.
Mais d'une simplicité, en fin de compte, elle n'a pas hésité à venir vers nous et à nous dire bonjour.
Donc, voilà, ça pétillait dans tous les sens du terme.
J'étais super contente.
Un rêve qui finissait par se réaliser vraiment.
Et vous réalisez à ce moment-là que c'est une vie hors norme ?
Complètement.
C'est vrai que quand on regarde comme ça, on se dit « waouh ».
Les gens ne s'imaginent pas qu'en tant qu'artiste, une célébrité, on peut rencontrer énormément de contraintes.
Et puis, il y a aussi les gens qui sont autour qui, des fois, ont une espèce d'emprise.
Et il y a toute cette tension qu'on peut rencontrer qui, des fois, peut nous faire basculer très vite.
Il y a eu des moments difficiles ?
Mais c'est vrai qu'à un moment de ma vie, tout en étant dans « The Machine », j'ai eu cette période noire où je…
Je ne sais pas, une espèce de mal-être où j'avais envie de mettre fin à mes jours.
Voilà, c'est pas que j'avais envie, j'ai essayé de mettre fin à mes jours.
Je me suis rendue compte vite que « strass paillettes », ce n'était pas ce qui me suffisait.
Et que j'avais vraiment envie de quelque chose qui me permette de vivre, de m'épanouir différemment.
Et c'est vrai que j'ai fait cette rencontre avec Dieu.
Et j'ai décidé vraiment de cheminer.
Donc, quand j'ai annoncé que je quittais « The Machine », ça a été vraiment, je dirais, un moment de…
Un moment très douloureux et difficile pour Christiane et le manager qui n'en croyait pas.
Parce qu'ils se sont dit « mais qu'est-ce qu'elle raconte ?
»
Et de ce fait, j 'ai vraiment décidé de quitter le groupe après 20 ans.
Je ne vais pas vous prendre en jouquette ni mal d'homme.
Nettoyer, balayer, astiquer, car c'est toujours pas bon.
Manger, parler, épouvoir en café et en chantant.
Vous pouvez retrouver les morceaux de Dominique Zorro-Babel sur cet album gospel intitulé « Que la ya ?
[G] »
C'est la fin de ce numéro de Destin d'Outre-mer.
Mais on se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau portrait.
Bonne soirée à tous sur ATV.
Key:
Ab
C
E
A
Db
Ab
C
E
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_ _ _ _ [Em] _ _ [F] _ _
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Bonsoir à tous et bienvenue dans Destin d'Outre-mer.
Elle a été l'une des plus grandes stars du zouk au niveau national avec Zouk Machine.
Deux fois disque d'or, une fois disque de platine avec plus d'un million d'albums vendus.
Dominique Zorro-Babel se confie sur cette période hors normes
durant laquelle elle a côtoyé les plus grandes scènes et les plus grands artistes.
Mais elle revient aussi avec pudeur sur ces périodes plus sombres.
Ma chanson a fait le tour du monde, c'est votre destin de la [Ab] semaine. _ _ _
_ _ _ _ [C] _ _ _ _
_ _ _ _ [A] _ _ _ _
_ _ _ _ [Ab] _ _ _ _
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_ _ _ _ [A] _ _ _ _
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_ _ _ _ _ Comment a démarré Zouk Machine ?
Comment a démarré Zouk Machine ?
Un beau jour, Guy Houlier et Yves Honoré sont venus me [Eb] voir à mon domicile.
A l'époque j'étais encore chez mes parents.
_ _ _ _ Ils sont venus me faire cette proposition de faire partie du groupe Zouk Machine.
Eux, ils avaient déjà quelque chose de bien ciblé.
Ils savaient [Ab] vraiment ce qu'ils voulaient.
D [N]'ailleurs, Maldon a été un tube.
_ _ Mais c'est vrai, au début, ils voulaient vraiment faire quelque chose de différent
de ce qu'on avait l'habitude de voir.
Un groupe féminin, trois filles au devant de la scène, qui chante et qui danse.
Et donc là, vous démarrez.
A quel moment arrive Maldon ?
A quel moment arrive le succès ?
Alors, à quel moment arrive Maldon ?
Maldon arrive bien, bien après.
C'est-à-dire qu'il y a eu vraiment ce titre phare qui nous a propulsés,
Sauvez l'amour. _ _
Et puis là, effectivement, on a été sollicité de part et d'autre,
puisque c'était [Db] un titre qui avait _ plu à un grand nombre.
Vous commencez à vous faire connaître sous le nom de Zouk Machine.
Et en 1990, il vous arrive le rêve de tout chanteur.
Votre titre Maldon est numéro 1 en France pendant 9 semaines.
9 semaines, oui.
Comment vous vous sentez à ce moment-là ?
Qu'est-ce que vous dites ?
_ Je crois que c'est un rêve de petit tri.
C'est vrai que quand j'étais plus jeune, j'avais toujours envie de chanter.
Mais là, c'est vraiment la concrétisation des choses.
Je réalise vraiment que je suis rentrée dans le moule _ [N] des grands,
dans la cour des grands, dans le milieu du showbiz.
_ Mais là, il faut faire très attention, parce qu'on réalise vite qu'il y a le succès. _
Ça cartonne, ça fonctionne.
On est demandé de part et d'autre.
Mais il faut quand même savoir garder les pieds sur terre.
On a quand même envie de savoir un petit peu, c'était quoi votre quotidien à l'époque de Zouk Machine ?
Vous viviez comment ?
C'était quoi vos journées ?
_ _ C'était quoi ?
Donc, plateau de télé.
_ Après, des concerts.
On a fait beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de presse, presse écrite.
Et puis, _ _ ça a été vraiment des moments intenses pour que la machine continue à exister.
Vous vous rappelez justement de concerts ou de moments d'émotions importants, de stress, d'adrénaline ?
Des moments qui vous ont marqué ?
Alors, il y a un moment qui m'a marquée _ particulièrement.
Ça a été _ lors du festival du Fespaco.
Ça a été en Afrique, à Ouagadougou.
Et là, c'est vrai que _ c'était la première fois que Zouk Machine se produisait dans un grand stade, plus de 80 000 personnes. _ _
_ [Db] Et que je posais aussi mon pied sur le sol africain.
J'imagine que vous avez dû côtoyer, rencontrer un certain nombre de stars.
Oui.
Quelles sont-elles ?
Alors, j'ai rencontré Sheila, Charles Aznavour, _ Dorothée, _ Vincent Lagaffe.
Vraiment, toutes ces stars de la télé, c'était un [E] plaisir de les rencontrer et d'être vraiment à proximité d'eux.
Justement, ce que j'allais te dire, rencontrer des stars _ vocalement plus connues.
Maria Carey.
_ Rencontrer Maria Carey, par exemple, ça fait quoi ?
Ça fait « waouh » !
Parce qu'on se dit « _ je ne la voyais qu'à la télé ».
Et puis, il a fallu qu'un jour, on se retrouve sur le même plateau de télé qu _ _ 'avec Foucault.
_ _ Et lors de la répétition, on se croise, elle avait ses petits chiens, elle avait toute sa clique derrière.
Mais d'une simplicité, en fin de compte, elle n'a pas hésité à venir vers nous et à nous dire bonjour.
Donc, voilà, ça pétillait dans tous les sens du terme.
J'étais super contente.
_ Un rêve qui finissait par se réaliser vraiment.
Et vous réalisez à ce moment-là que c'est une vie hors norme ?
Complètement.
C'est vrai que quand _ on regarde comme ça, on se dit « waouh ».
Les gens ne s'imaginent pas qu'en tant qu'artiste, une célébrité, on peut rencontrer énormément de contraintes.
Et puis, il y a aussi les gens qui sont autour qui, des fois, ont une espèce d'emprise.
Et il y a toute cette tension qu'on peut rencontrer qui, des fois, peut nous faire _ basculer très vite.
Il y a eu des moments difficiles ?
Mais c'est vrai qu'à un moment de ma vie, tout en étant dans « The Machine », j'ai eu cette période noire où je…
Je ne sais pas, une espèce de mal-être où j'avais envie de mettre fin à mes jours.
Voilà, c'est pas que j'avais envie, j'ai essayé de mettre fin à mes jours.
Je me suis rendue compte vite que « strass paillettes », ce n'était pas ce qui me suffisait.
Et que j'avais vraiment envie de quelque chose qui me permette de vivre, de m'épanouir différemment.
Et c'est vrai que j'ai fait cette rencontre avec Dieu.
Et j'ai décidé vraiment de cheminer.
Donc, quand j'ai annoncé que je quittais « The Machine », ça a été vraiment, _ je dirais, un moment de…
Un moment très douloureux et difficile pour Christiane et le manager qui n'en croyait pas.
Parce qu'ils se sont dit « mais qu'est-ce qu'elle raconte ?
»
Et de ce fait, _ j _ 'ai vraiment décidé de quitter le groupe après 20 ans. _ _ _ _ _ _ _
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_ _ _ _ _ Je ne vais pas vous prendre en jouquette ni mal d'homme. _ _ _
Nettoyer, balayer, _ _ astiquer, car c'est toujours pas bon.
_ Manger, _ parler, _ _ épouvoir en café et en chantant.
_ _ Vous pouvez retrouver les morceaux de Dominique Zorro-Babel sur cet album gospel intitulé « Que la ya ?
[G] »
C'est la fin de ce numéro de Destin d'Outre-mer.
Mais on se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau portrait.
Bonne soirée à tous sur ATV. _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ [Em] _ _ [F] _ _
_ _ _ _ _ _ [C] _ _
_ _ _ _ [D] _ _ _ _
Bonsoir à tous et bienvenue dans Destin d'Outre-mer.
Elle a été l'une des plus grandes stars du zouk au niveau national avec Zouk Machine.
Deux fois disque d'or, une fois disque de platine avec plus d'un million d'albums vendus.
Dominique Zorro-Babel se confie sur cette période hors normes
durant laquelle elle a côtoyé les plus grandes scènes et les plus grands artistes.
Mais elle revient aussi avec pudeur sur ces périodes plus sombres.
Ma chanson a fait le tour du monde, c'est votre destin de la [Ab] semaine. _ _ _
_ _ _ _ [C] _ _ _ _
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_ [Cm] _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ Comment a démarré Zouk Machine ?
Comment a démarré Zouk Machine ?
Un beau jour, Guy Houlier et Yves Honoré sont venus me [Eb] voir à mon domicile.
A l'époque j'étais encore chez mes parents.
_ _ _ _ Ils sont venus me faire cette proposition de faire partie du groupe Zouk Machine.
Eux, ils avaient déjà quelque chose de bien ciblé.
Ils savaient [Ab] vraiment ce qu'ils voulaient.
D [N]'ailleurs, Maldon a été un tube.
_ _ Mais c'est vrai, au début, ils voulaient vraiment faire quelque chose de différent
de ce qu'on avait l'habitude de voir.
Un groupe féminin, trois filles au devant de la scène, qui chante et qui danse.
Et donc là, vous démarrez.
A quel moment arrive Maldon ?
A quel moment arrive le succès ?
Alors, à quel moment arrive Maldon ?
Maldon arrive bien, bien après.
C'est-à-dire qu'il y a eu vraiment ce titre phare qui nous a propulsés,
Sauvez l'amour. _ _
Et puis là, effectivement, on a été sollicité de part et d'autre,
puisque c'était [Db] un titre qui avait _ plu à un grand nombre.
Vous commencez à vous faire connaître sous le nom de Zouk Machine.
Et en 1990, il vous arrive le rêve de tout chanteur.
Votre titre Maldon est numéro 1 en France pendant 9 semaines.
9 semaines, oui.
Comment vous vous sentez à ce moment-là ?
Qu'est-ce que vous dites ?
_ Je crois que c'est un rêve de petit tri.
C'est vrai que quand j'étais plus jeune, j'avais toujours envie de chanter.
Mais là, c'est vraiment la concrétisation des choses.
Je réalise vraiment que je suis rentrée dans le moule _ [N] des grands,
dans la cour des grands, dans le milieu du showbiz.
_ Mais là, il faut faire très attention, parce qu'on réalise vite qu'il y a le succès. _
Ça cartonne, ça fonctionne.
On est demandé de part et d'autre.
Mais il faut quand même savoir garder les pieds sur terre.
On a quand même envie de savoir un petit peu, c'était quoi votre quotidien à l'époque de Zouk Machine ?
Vous viviez comment ?
C'était quoi vos journées ?
_ _ C'était quoi ?
Donc, plateau de télé.
_ Après, des concerts.
On a fait beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de presse, presse écrite.
Et puis, _ _ ça a été vraiment des moments intenses pour que la machine continue à exister.
Vous vous rappelez justement de concerts ou de moments d'émotions importants, de stress, d'adrénaline ?
Des moments qui vous ont marqué ?
Alors, il y a un moment qui m'a marquée _ particulièrement.
Ça a été _ lors du festival du Fespaco.
Ça a été en Afrique, à Ouagadougou.
Et là, c'est vrai que _ c'était la première fois que Zouk Machine se produisait dans un grand stade, plus de 80 000 personnes. _ _
_ [Db] Et que je posais aussi mon pied sur le sol africain.
J'imagine que vous avez dû côtoyer, rencontrer un certain nombre de stars.
Oui.
Quelles sont-elles ?
Alors, j'ai rencontré Sheila, Charles Aznavour, _ Dorothée, _ Vincent Lagaffe.
Vraiment, toutes ces stars de la télé, c'était un [E] plaisir de les rencontrer et d'être vraiment à proximité d'eux.
Justement, ce que j'allais te dire, rencontrer des stars _ vocalement plus connues.
Maria Carey.
_ Rencontrer Maria Carey, par exemple, ça fait quoi ?
Ça fait « waouh » !
Parce qu'on se dit « _ je ne la voyais qu'à la télé ».
Et puis, il a fallu qu'un jour, on se retrouve sur le même plateau de télé qu _ _ 'avec Foucault.
_ _ Et lors de la répétition, on se croise, elle avait ses petits chiens, elle avait toute sa clique derrière.
Mais d'une simplicité, en fin de compte, elle n'a pas hésité à venir vers nous et à nous dire bonjour.
Donc, voilà, ça pétillait dans tous les sens du terme.
J'étais super contente.
_ Un rêve qui finissait par se réaliser vraiment.
Et vous réalisez à ce moment-là que c'est une vie hors norme ?
Complètement.
C'est vrai que quand _ on regarde comme ça, on se dit « waouh ».
Les gens ne s'imaginent pas qu'en tant qu'artiste, une célébrité, on peut rencontrer énormément de contraintes.
Et puis, il y a aussi les gens qui sont autour qui, des fois, ont une espèce d'emprise.
Et il y a toute cette tension qu'on peut rencontrer qui, des fois, peut nous faire _ basculer très vite.
Il y a eu des moments difficiles ?
Mais c'est vrai qu'à un moment de ma vie, tout en étant dans « The Machine », j'ai eu cette période noire où je…
Je ne sais pas, une espèce de mal-être où j'avais envie de mettre fin à mes jours.
Voilà, c'est pas que j'avais envie, j'ai essayé de mettre fin à mes jours.
Je me suis rendue compte vite que « strass paillettes », ce n'était pas ce qui me suffisait.
Et que j'avais vraiment envie de quelque chose qui me permette de vivre, de m'épanouir différemment.
Et c'est vrai que j'ai fait cette rencontre avec Dieu.
Et j'ai décidé vraiment de cheminer.
Donc, quand j'ai annoncé que je quittais « The Machine », ça a été vraiment, _ je dirais, un moment de…
Un moment très douloureux et difficile pour Christiane et le manager qui n'en croyait pas.
Parce qu'ils se sont dit « mais qu'est-ce qu'elle raconte ?
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Et de ce fait, _ j _ 'ai vraiment décidé de quitter le groupe après 20 ans. _ _ _ _ _ _ _
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Nettoyer, balayer, _ _ astiquer, car c'est toujours pas bon.
_ Manger, _ parler, _ _ épouvoir en café et en chantant.
_ _ Vous pouvez retrouver les morceaux de Dominique Zorro-Babel sur cet album gospel intitulé « Que la ya ?
[G] »
C'est la fin de ce numéro de Destin d'Outre-mer.
Mais on se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau portrait.
Bonne soirée à tous sur ATV. _ _ _ _
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