Chords for FAUVE ≠ VOYOUS feat. Georgio (live 2015)
Tempo:
110.05 bpm
Chords used:
Ebm
Abm
Gb
Eb
Bb
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret

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[Eb] [Ebm] [Bb]
[Ebm] Tu es un voyou, tu es un voyou !
Un voyou ça [Abm] trahit, ça n'existe pas la noblesse du voyou !
Et les parents du voyou ils meurent [A] de chagrin !
[Ebm]
Tu es un voyou, tu es un voyou !
Un voyou ça trahit, ça n'existe pas la noblesse du voyou !
Et les parents du voyou ils meurent de chagrin !
[Eb] Barre-toi, casse-toi, je t'ai dit que si tu [Abm] veux de plus, t'en as pas eu assez !
Et arrête de me regarder [Ebm] comme ça, t'as rien écouté, t'as rien compris !
Comment je dois te le dire pour que ça imprime ?
Écoute, pop-con, je suis pas quelqu'un de bien, je suis pas une belle personne, [Abm] je suis une sale bête !
Une bouteille te caresse dans une [Ebm] cheminée, et je vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop, comme ça fait avec les autres !
Mais tu sais pas à quoi tu parles, t'essayer ça sert à rien, [Abm] on change pas, on change jamais !
Et quand bien même de toute façon [Ebm] ici y'a pas de suisses, y'a pas de poils, y'a pas d'arboises, faut dire pas que t'es pas au courant !
T'as pas vu ?
C'est imprimé partout, dans les journaux, sur les [B] écrans, dans le regard des gens !
C'est même écrit en grand sur les immeubles la nuit, quand les gens viennent comme toi, ils sont tant dormis !
[Eb] C'est marqué en [Eb] rouge, tu nais comme ça, tu vis comme ça, tu [B] cannes comme ça !
Tu te lavoies la face à ton reflet, [Ebm] avec ton écoute toi-même, ta culpabilité, et ton désespoir comme seul témoin !
[Eb] Alors non, crois-moi, tu veux vraiment pas que j'arrive plus loin, parce qu'au mieux [Abm] ça t'empêchera de dormir !
Au pire, ça donnera envie de me cracher à la gueule, alors avant que je me transforme encore une fois, pars au courant !
Puis moi comme le choléra !
Non, je ne braquais personne, ne plantais personne, ne [Gb] butais personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on joue tout [Ebm] simplement !
J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour me penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue [Gb] au pilori !
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains sur la tête, sans faire d'ennui [Gb] !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, [Db] si on a tout sache, que j'ai compris que [Gb] je passe mes nuits entre Cache-toi-Rue et Samedi !
Et que je vais me voir tout reconstruire, un apprenti, une replantine, et tant pis !
Si ça me prend toute une vie [Ebm] !
Pardon, que je parle un peu moins fort, [Abm] hein, on vous dérange en fait, merde !
Bah sinon on te dérange, tu te casses, sinon [Bb] tu fermes ta gueule, tu regardes [Ebm] ton assiette, et tu nous fous la paix !
5 minutes, le temps que je termine, tu peux faire ça ?
Mais quoi, qu'est-ce qu'il y a, ça te gêne de te [Abm] coincer comme ça devant tout le monde ?
Bah ouais, je comprends, c'est [Ebm] chiant mon gars, mais dis-moi que t'as la chance toi, t'es bien comme il faut, t'es solide, t'es cohérent,
tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants, tu dors bien, dans tes deux oreilles, t'es un bon petit frangin, [Abm] t'es beau, t'es bien !
Dans un magazine de déco, comme une [Ebm] maison de témoins, ça t'arrive pas ces choses-là, hein !
Non, tu vois absolument pas de quoi je parle !
Et bah ouvres-toi con la porte de ton placard, alors tu pourrais être [Abm] surpris !
Ça va te faire tout drôle le soir, ou les choses que tu [Ebm] pensais avoir enfouies,
ils [Bb] vont savoir qu'en fait elles étaient là, [Ebm] juste là, plantées sous le tapis !
Elles sortent une main, plus de mort d'une seringue dans le pied avant de n'y [Abm] paraître,
et alors là, ça te prend la gorge comme des odeurs d [Ebm]'ammoniaque, ça te colle des chiots en froide, t'as les lentilles claques !
Mais non, je me calme pas, je me calme pas, il sait pas ce que c'est lui [B] !
Il sait pas ce que c'est d'être un crevard, d'être mal fou, d'être une [Ebm] crasse, n'importe un !
Il sait [Bb] que le terrain où il vient est mal [Ebm] saffronté, il sait pas ce que c'est [A] !
Non, [Ebm] j'ai braqué personne, planté personne, buvé [Gb] personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit tout simplement [Ebm] !
J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m'attrape, [Gb] qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori !
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les [Gb] mains sur la tête sans faire d'ennuis !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, faudrait que tu saches que j'ai compris [Gb] que je passe mes nuits en truc à cheton et insomnie !
Et que je viens de va te reconstruire un apprenti, reparti, et tant pis !
Si ça me grogne toute une vie [Ebm] !
Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si [Abm] moi-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m [Bb]'aimes alors que moi-même je me [Eb] déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes [Ebm] ?
Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si [Abm] moi-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m'aimes [Bb] alors que moi-même je me [Ebm] déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes ?
Viens, viens un peu [Abm] ce soir, laisse-moi te couper !
Non, [Ebm] je veux pas y aller, je veux pas rentrer, je veux pas dormir !
Et surtout, surtout, je veux pas parler !
Ce soir, je veux juste hurler !
J'ai besoin d [Abm]'ouvrir les vannes, tu comprends, de me lâcher comme un pisseau de [Ebm] chemin !
De hurler mes [Bb] mots pesants avec ma [Ebm] voix d'adolescent qui a jamais bué !
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche frénétique d'attention,
[Abm] mon besoin de reconnaissance en permanence comme un chien des [Ebm] caresses,
mes tentatives désespérées de me faire passer pour un mec que je suis pas et que je rêve probablement jamais [Eb] !
De hurler mon absence de courage, ma triotée, ma politesse [Abm] maladieuse, mon optimisme,
les buts, mes réflexes à la con, [Ebm] mon zélandre, ma culpabilité bidon,
ma sexualité en trac, mes fantasmes, une tornue [Eb] !
De hurler ma peur panique des autres, ma mesquinerie sonnoie,
[B] mes regrets, mes erreurs, mes négros, mes obsessions, mes méta-obsessions,
[Ebm] ma fome, la douleur de la perte, de la malade, du suicide, [Eb] de la dépression !
Non j'ai braqué personne, planté personne, [Abm] buté personne !
[Ebm] Ça dit quoi Georges ?
J'suis là frérot !
Une tête de déporté, dans ma bouche comme un goût de sang,
et [Abm] des murs sales autour de moi !
J'ai l'impression d'être en HP !
Je peux faire [Ebm] que nul par Mercréma !
Sans des motards de fée des noix !
Il faut que je sorte des dégrissements, que je récupère ma vie d'avant !
Pas à quoi vous me prendre un ticket !
C'est pour se faire [Ebm] croncer par des connasses sans [Gb] armes et sans valeur !
À quand vous [Ebm] vous foncez à pricher !
J'appréhende encore comme ma mère le regard intrépide de mon frère !
J'ai le droit [Abm] de personne pour l'épauler, à part sur un de les [Ebm] pisseniers,
lui acheter deux-trois bières, avant de passer la nuit dehors !
Avec une rage et un remord, elle t'inquiète pas, je perds pas le nord !
Même si l'autre crie partout que je [Abm] parle mieux qu'un voyou,
elle a sorti les vieux dossiers, [Ebm] elle en a fout !
Je lui [Gb] répète qu'elle sait pas tout, je [Ebm] parle pas de ceux qui vont pas mieux,
c'est pour qui ça fait longtemps qu'mon nom est devenu tabou !
Et quand je suis là, ils [Abm] font son plan, alors qu'en vrai,
ils rêvent de me tordre le [Ebm] cou, faut dire que les mensonges ont pas rangé le coup !
Les langues de pute, on en fait tout autant, c'est jamais tout le temps moi, ni tout le temps pas,
en malgré ça, même si je sais [Abm] pas, c'est que je dors plus !
J'essaie de tirer nouveau [Ebm] plan, du camp de repère, [F] reprendre de l'air,
de l [Ebm]'attitude, trouver une fille bien et sortir de ma brume !
Je ferai mes [Abm] armes tout seul, je compare bien et que m'estime [Ebm] pour ce que je suis !
[Bb] Éviter à tout prix ce [Eb] modèle de défaite qu'on m'en prescrit car je suis un trio !
Mais trop boulot dodo, je veux d'un jour [Abm] penser à la fin,
mais j'accepte pas de voir le [Ebm] monde tourner sans moi !
[Bb] Même si parfois, c'est très [Eb] bien de donner pas de poids !
Y'a pas de saint ici, bah non !
J'suis ce mec comme toi et moi, qui va [B] tromper tout putain,
en sous-désapparence de voir rien après m'embrasser d'huit ans !
On fait [Bb] quoi ?
Comme ça, [Ebm] toujours comme des condamnés !
Parce qu'on a tous perdu du monde dernier !
Non, j'ai braqué personne, planté personne, buté personne,
mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit tout simplement !
J'ai fait des [Bb] choses que je craigne [Ebm] suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m [Gb]'attrape,
qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori [Ebm] !
Et si un jour on vient me chercher, [Db] je résisterai pas,
je sortirai [Gb] les mains sur la tête sans faire d'ennuis !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, il faudrait que tu saches que j'ai [Gb] compris,
que je pars plus loin, que je vais se cacher dans la famille !
Et que je vais pas te reposer, [Db] à la mort, si tu le veux,
[Gb] reposer, et être en vie !
C'est un produit de vie !
Un
[Db]
[Gb] grand merci à Giorgio et la famille !
Merci !
Merci, Pau !
On donne tout, on lâche rien !
Merci !
Merci, [Ab] Paris !
[C] [C]
[Ebm] Tu es un voyou, tu es un voyou !
Un voyou ça [Abm] trahit, ça n'existe pas la noblesse du voyou !
Et les parents du voyou ils meurent [A] de chagrin !
[Ebm]
Tu es un voyou, tu es un voyou !
Un voyou ça trahit, ça n'existe pas la noblesse du voyou !
Et les parents du voyou ils meurent de chagrin !
[Eb] Barre-toi, casse-toi, je t'ai dit que si tu [Abm] veux de plus, t'en as pas eu assez !
Et arrête de me regarder [Ebm] comme ça, t'as rien écouté, t'as rien compris !
Comment je dois te le dire pour que ça imprime ?
Écoute, pop-con, je suis pas quelqu'un de bien, je suis pas une belle personne, [Abm] je suis une sale bête !
Une bouteille te caresse dans une [Ebm] cheminée, et je vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop, comme ça fait avec les autres !
Mais tu sais pas à quoi tu parles, t'essayer ça sert à rien, [Abm] on change pas, on change jamais !
Et quand bien même de toute façon [Ebm] ici y'a pas de suisses, y'a pas de poils, y'a pas d'arboises, faut dire pas que t'es pas au courant !
T'as pas vu ?
C'est imprimé partout, dans les journaux, sur les [B] écrans, dans le regard des gens !
C'est même écrit en grand sur les immeubles la nuit, quand les gens viennent comme toi, ils sont tant dormis !
[Eb] C'est marqué en [Eb] rouge, tu nais comme ça, tu vis comme ça, tu [B] cannes comme ça !
Tu te lavoies la face à ton reflet, [Ebm] avec ton écoute toi-même, ta culpabilité, et ton désespoir comme seul témoin !
[Eb] Alors non, crois-moi, tu veux vraiment pas que j'arrive plus loin, parce qu'au mieux [Abm] ça t'empêchera de dormir !
Au pire, ça donnera envie de me cracher à la gueule, alors avant que je me transforme encore une fois, pars au courant !
Puis moi comme le choléra !
Non, je ne braquais personne, ne plantais personne, ne [Gb] butais personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on joue tout [Ebm] simplement !
J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour me penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue [Gb] au pilori !
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains sur la tête, sans faire d'ennui [Gb] !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, [Db] si on a tout sache, que j'ai compris que [Gb] je passe mes nuits entre Cache-toi-Rue et Samedi !
Et que je vais me voir tout reconstruire, un apprenti, une replantine, et tant pis !
Si ça me prend toute une vie [Ebm] !
Pardon, que je parle un peu moins fort, [Abm] hein, on vous dérange en fait, merde !
Bah sinon on te dérange, tu te casses, sinon [Bb] tu fermes ta gueule, tu regardes [Ebm] ton assiette, et tu nous fous la paix !
5 minutes, le temps que je termine, tu peux faire ça ?
Mais quoi, qu'est-ce qu'il y a, ça te gêne de te [Abm] coincer comme ça devant tout le monde ?
Bah ouais, je comprends, c'est [Ebm] chiant mon gars, mais dis-moi que t'as la chance toi, t'es bien comme il faut, t'es solide, t'es cohérent,
tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants, tu dors bien, dans tes deux oreilles, t'es un bon petit frangin, [Abm] t'es beau, t'es bien !
Dans un magazine de déco, comme une [Ebm] maison de témoins, ça t'arrive pas ces choses-là, hein !
Non, tu vois absolument pas de quoi je parle !
Et bah ouvres-toi con la porte de ton placard, alors tu pourrais être [Abm] surpris !
Ça va te faire tout drôle le soir, ou les choses que tu [Ebm] pensais avoir enfouies,
ils [Bb] vont savoir qu'en fait elles étaient là, [Ebm] juste là, plantées sous le tapis !
Elles sortent une main, plus de mort d'une seringue dans le pied avant de n'y [Abm] paraître,
et alors là, ça te prend la gorge comme des odeurs d [Ebm]'ammoniaque, ça te colle des chiots en froide, t'as les lentilles claques !
Mais non, je me calme pas, je me calme pas, il sait pas ce que c'est lui [B] !
Il sait pas ce que c'est d'être un crevard, d'être mal fou, d'être une [Ebm] crasse, n'importe un !
Il sait [Bb] que le terrain où il vient est mal [Ebm] saffronté, il sait pas ce que c'est [A] !
Non, [Ebm] j'ai braqué personne, planté personne, buvé [Gb] personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit tout simplement [Ebm] !
J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m'attrape, [Gb] qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori !
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les [Gb] mains sur la tête sans faire d'ennuis !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, faudrait que tu saches que j'ai compris [Gb] que je passe mes nuits en truc à cheton et insomnie !
Et que je viens de va te reconstruire un apprenti, reparti, et tant pis !
Si ça me grogne toute une vie [Ebm] !
Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si [Abm] moi-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m [Bb]'aimes alors que moi-même je me [Eb] déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes [Ebm] ?
Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si [Abm] moi-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m'aimes [Bb] alors que moi-même je me [Ebm] déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes ?
Viens, viens un peu [Abm] ce soir, laisse-moi te couper !
Non, [Ebm] je veux pas y aller, je veux pas rentrer, je veux pas dormir !
Et surtout, surtout, je veux pas parler !
Ce soir, je veux juste hurler !
J'ai besoin d [Abm]'ouvrir les vannes, tu comprends, de me lâcher comme un pisseau de [Ebm] chemin !
De hurler mes [Bb] mots pesants avec ma [Ebm] voix d'adolescent qui a jamais bué !
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche frénétique d'attention,
[Abm] mon besoin de reconnaissance en permanence comme un chien des [Ebm] caresses,
mes tentatives désespérées de me faire passer pour un mec que je suis pas et que je rêve probablement jamais [Eb] !
De hurler mon absence de courage, ma triotée, ma politesse [Abm] maladieuse, mon optimisme,
les buts, mes réflexes à la con, [Ebm] mon zélandre, ma culpabilité bidon,
ma sexualité en trac, mes fantasmes, une tornue [Eb] !
De hurler ma peur panique des autres, ma mesquinerie sonnoie,
[B] mes regrets, mes erreurs, mes négros, mes obsessions, mes méta-obsessions,
[Ebm] ma fome, la douleur de la perte, de la malade, du suicide, [Eb] de la dépression !
Non j'ai braqué personne, planté personne, [Abm] buté personne !
[Ebm] Ça dit quoi Georges ?
J'suis là frérot !
Une tête de déporté, dans ma bouche comme un goût de sang,
et [Abm] des murs sales autour de moi !
J'ai l'impression d'être en HP !
Je peux faire [Ebm] que nul par Mercréma !
Sans des motards de fée des noix !
Il faut que je sorte des dégrissements, que je récupère ma vie d'avant !
Pas à quoi vous me prendre un ticket !
C'est pour se faire [Ebm] croncer par des connasses sans [Gb] armes et sans valeur !
À quand vous [Ebm] vous foncez à pricher !
J'appréhende encore comme ma mère le regard intrépide de mon frère !
J'ai le droit [Abm] de personne pour l'épauler, à part sur un de les [Ebm] pisseniers,
lui acheter deux-trois bières, avant de passer la nuit dehors !
Avec une rage et un remord, elle t'inquiète pas, je perds pas le nord !
Même si l'autre crie partout que je [Abm] parle mieux qu'un voyou,
elle a sorti les vieux dossiers, [Ebm] elle en a fout !
Je lui [Gb] répète qu'elle sait pas tout, je [Ebm] parle pas de ceux qui vont pas mieux,
c'est pour qui ça fait longtemps qu'mon nom est devenu tabou !
Et quand je suis là, ils [Abm] font son plan, alors qu'en vrai,
ils rêvent de me tordre le [Ebm] cou, faut dire que les mensonges ont pas rangé le coup !
Les langues de pute, on en fait tout autant, c'est jamais tout le temps moi, ni tout le temps pas,
en malgré ça, même si je sais [Abm] pas, c'est que je dors plus !
J'essaie de tirer nouveau [Ebm] plan, du camp de repère, [F] reprendre de l'air,
de l [Ebm]'attitude, trouver une fille bien et sortir de ma brume !
Je ferai mes [Abm] armes tout seul, je compare bien et que m'estime [Ebm] pour ce que je suis !
[Bb] Éviter à tout prix ce [Eb] modèle de défaite qu'on m'en prescrit car je suis un trio !
Mais trop boulot dodo, je veux d'un jour [Abm] penser à la fin,
mais j'accepte pas de voir le [Ebm] monde tourner sans moi !
[Bb] Même si parfois, c'est très [Eb] bien de donner pas de poids !
Y'a pas de saint ici, bah non !
J'suis ce mec comme toi et moi, qui va [B] tromper tout putain,
en sous-désapparence de voir rien après m'embrasser d'huit ans !
On fait [Bb] quoi ?
Comme ça, [Ebm] toujours comme des condamnés !
Parce qu'on a tous perdu du monde dernier !
Non, j'ai braqué personne, planté personne, buté personne,
mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit tout simplement !
J'ai fait des [Bb] choses que je craigne [Ebm] suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m [Gb]'attrape,
qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori [Ebm] !
Et si un jour on vient me chercher, [Db] je résisterai pas,
je sortirai [Gb] les mains sur la tête sans faire d'ennuis !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, il faudrait que tu saches que j'ai [Gb] compris,
que je pars plus loin, que je vais se cacher dans la famille !
Et que je vais pas te reposer, [Db] à la mort, si tu le veux,
[Gb] reposer, et être en vie !
C'est un produit de vie !
Un
[Db]
[Gb] grand merci à Giorgio et la famille !
Merci !
Merci, Pau !
On donne tout, on lâche rien !
Merci !
Merci, [Ab] Paris !
[C] [C]
Key:
Ebm
Abm
Gb
Eb
Bb
Ebm
Abm
Gb
_ _ _ _ _ _ _ _
[Eb] _ _ _ _ [Ebm] _ _ [Bb] _ _
[Ebm] _ Tu es un voyou, tu es un voyou !
Un voyou ça [Abm] trahit, ça n'existe pas la noblesse du voyou !
Et les parents du voyou ils meurent [A] de chagrin !
[Ebm] _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ Tu es un voyou, tu es un voyou !
_ Un voyou ça trahit, ça n'existe pas la noblesse du voyou !
Et les parents du voyou ils meurent de chagrin !
_ [Eb] _ Barre-toi, casse-toi, je t'ai dit que si tu [Abm] veux de plus, t'en as pas eu assez !
Et arrête de me regarder [Ebm] comme ça, t'as rien écouté, t'as rien compris !
Comment je dois te le dire pour que ça imprime ?
Écoute, pop-con, je suis pas quelqu'un de bien, je suis pas une belle personne, [Abm] je suis une sale bête !
Une bouteille te caresse dans une [Ebm] cheminée, et je vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop, comme ça fait avec les autres !
Mais tu sais pas à quoi tu parles, t'essayer ça sert à rien, [Abm] on change pas, on change jamais !
Et quand bien même de toute façon [Ebm] ici y'a pas de suisses, y'a pas de poils, y'a pas d'arboises, faut dire pas que t'es pas au courant !
T'as pas vu ?
C'est imprimé partout, dans les journaux, sur les [B] écrans, dans le regard des gens !
C'est même écrit en grand sur les immeubles la nuit, quand les gens viennent comme toi, ils sont tant dormis !
[Eb] C'est marqué en [Eb] rouge, tu nais comme ça, tu vis comme ça, tu [B] cannes comme ça !
Tu te lavoies la face à ton reflet, [Ebm] avec ton écoute toi-même, ta culpabilité, et ton désespoir comme seul témoin !
[Eb] Alors non, crois-moi, tu veux vraiment pas que j'arrive plus loin, parce qu'au mieux [Abm] ça t'empêchera de dormir !
Au pire, ça donnera envie de me cracher à la gueule, alors avant que je me transforme encore une fois, pars au courant !
Puis moi comme le choléra !
Non, je ne braquais personne, ne plantais personne, ne [Gb] butais personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on joue tout [Ebm] simplement !
J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour me penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue [Gb] au pilori !
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains sur la tête, sans faire d'ennui [Gb] !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, [Db] si on a tout sache, que j'ai compris que [Gb] je passe mes nuits entre Cache-toi-Rue et Samedi !
Et que je vais me voir tout reconstruire, un apprenti, une replantine, et tant pis !
Si ça me prend toute une vie [Ebm] !
Pardon, que je parle un peu moins fort, [Abm] hein, on vous dérange en fait, merde !
Bah sinon on te dérange, tu te casses, sinon [Bb] tu fermes ta gueule, tu regardes [Ebm] ton assiette, et tu nous fous la paix !
5 minutes, le temps que je termine, tu peux faire ça ?
Mais quoi, qu'est-ce qu'il y a, ça te gêne de te [Abm] coincer comme ça devant tout le monde ?
Bah ouais, je comprends, c'est [Ebm] chiant mon gars, mais dis-moi que t'as la chance toi, t'es bien comme il faut, t'es solide, t'es cohérent,
tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants, tu dors bien, dans tes deux oreilles, t'es un bon petit frangin, [Abm] t'es beau, t'es bien !
Dans un magazine de déco, comme une [Ebm] maison de témoins, ça t'arrive pas ces choses-là, hein !
Non, tu vois absolument pas de quoi je parle !
Et bah ouvres-toi con la porte de ton placard, alors tu pourrais être [Abm] surpris !
Ça va te faire tout drôle le soir, ou les choses que tu [Ebm] pensais avoir enfouies,
ils [Bb] vont savoir qu'en fait elles étaient là, [Ebm] juste là, plantées sous le tapis !
Elles sortent une main, plus de mort d'une seringue dans le pied avant de n'y [Abm] paraître,
et alors là, ça te prend la gorge comme des odeurs d [Ebm]'ammoniaque, ça te colle des chiots en froide, t'as les lentilles claques !
Mais non, je me calme pas, je me calme pas, il sait pas ce que c'est lui [B] !
Il sait pas ce que c'est d'être un crevard, d'être mal fou, d'être une [Ebm] crasse, n'importe un !
Il sait [Bb] que le terrain où il vient est mal [Ebm] saffronté, il sait pas ce que c'est [A] !
Non, [Ebm] j'ai braqué personne, planté personne, buvé [Gb] personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit tout simplement [Ebm] !
J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m'attrape, [Gb] qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori !
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les [Gb] mains sur la tête sans faire d'ennuis !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, faudrait que tu saches que j'ai compris [Gb] que je passe mes nuits en truc à cheton et insomnie !
Et que je viens de va te reconstruire un apprenti, reparti, et tant pis !
Si ça me grogne toute une vie [Ebm] !
Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si [Abm] moi-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m [Bb]'aimes alors que moi-même je me [Eb] déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes [Ebm] ?
Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si [Abm] moi-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m'aimes [Bb] alors que moi-même je me [Ebm] déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes ?
Viens, viens un peu [Abm] ce soir, laisse-moi te couper !
Non, [Ebm] je veux pas y aller, je veux pas rentrer, je veux pas dormir !
Et surtout, surtout, je veux pas parler !
Ce soir, je veux juste hurler !
J'ai besoin d [Abm]'ouvrir les vannes, tu comprends, de me lâcher comme un pisseau de [Ebm] chemin !
De hurler mes [Bb] mots pesants avec ma [Ebm] voix d'adolescent qui a jamais bué !
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche frénétique d'attention,
[Abm] mon besoin de reconnaissance en permanence comme un chien des [Ebm] caresses,
mes tentatives désespérées de me faire passer pour un mec que je suis pas et que je rêve probablement jamais [Eb] !
De hurler mon absence de courage, ma triotée, ma politesse [Abm] maladieuse, mon optimisme,
les buts, mes réflexes à la con, [Ebm] mon zélandre, ma culpabilité bidon,
ma sexualité en trac, mes fantasmes, une tornue [Eb] !
De hurler ma peur panique des autres, ma mesquinerie sonnoie,
[B] mes regrets, mes erreurs, mes négros, mes obsessions, mes méta-obsessions,
[Ebm] ma fome, la douleur de la perte, de la malade, du suicide, [Eb] de la dépression !
_ Non j'ai braqué personne, planté personne, [Abm] buté personne !
_ [Ebm] Ça dit quoi Georges ?
J'suis là frérot !
Une tête de déporté, dans ma bouche comme un goût de sang,
et [Abm] des murs sales autour de moi !
J'ai l'impression d'être en HP !
Je peux faire [Ebm] que nul par Mercréma !
Sans des motards de fée des noix !
Il faut que je sorte des dégrissements, que je récupère ma vie d'avant !
Pas à quoi vous me prendre un ticket !
C'est pour se faire [Ebm] croncer par des connasses sans [Gb] armes et sans valeur !
À quand vous [Ebm] vous foncez à pricher !
J'appréhende encore comme ma mère le regard intrépide de mon frère !
J'ai le droit [Abm] de personne pour l'épauler, à part sur un de les [Ebm] pisseniers,
lui acheter deux-trois bières, avant de passer la nuit dehors !
Avec une rage et un remord, elle t'inquiète pas, je perds pas le nord !
Même si l'autre crie partout que je [Abm] parle mieux qu'un voyou,
elle a sorti les vieux dossiers, [Ebm] elle en a fout !
Je lui [Gb] répète qu'elle sait pas tout, je [Ebm] parle pas de ceux qui vont pas mieux,
c'est pour qui ça fait longtemps qu'mon nom est devenu tabou !
Et quand je suis là, ils [Abm] font son plan, alors qu'en vrai,
ils rêvent de me tordre le [Ebm] cou, faut dire que les mensonges ont pas rangé le coup !
Les langues de pute, on en fait tout autant, c'est jamais tout le temps moi, ni tout le temps pas,
en malgré ça, même si je sais [Abm] pas, c'est que je dors plus !
J'essaie de tirer nouveau [Ebm] plan, du camp de repère, [F] reprendre de l'air,
de l [Ebm]'attitude, trouver une fille bien et sortir de ma brume !
_ _ Je ferai mes [Abm] armes tout seul, je compare bien et que m'estime [Ebm] pour ce que je suis !
[Bb] Éviter à tout prix ce [Eb] modèle de défaite qu'on m'en prescrit car je suis un trio !
Mais trop boulot dodo, je veux d'un jour [Abm] penser à la fin,
mais j'accepte pas de voir le [Ebm] monde tourner sans moi !
[Bb] Même si parfois, c'est très [Eb] bien de donner pas de poids !
Y'a pas de saint ici, bah non !
J'suis ce mec comme toi et moi, qui va [B] tromper tout putain,
en sous-désapparence de voir rien après m'embrasser d'huit ans !
On fait [Bb] quoi ?
Comme ça, [Ebm] toujours comme des condamnés !
Parce qu'on a tous perdu du monde dernier !
Non, j'ai braqué personne, planté personne, buté personne,
mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit tout simplement !
J'ai fait des [Bb] choses que je craigne [Ebm] suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m [Gb]'attrape,
qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori [Ebm] !
Et si un jour on vient me chercher, [Db] je résisterai pas,
je sortirai [Gb] les mains sur la tête sans faire d'ennuis !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, il faudrait que tu saches que j'ai [Gb] compris,
que je pars plus loin, que je vais se cacher dans la famille !
Et que je vais pas te reposer, [Db] à la mort, si tu le veux,
[Gb] reposer, et être en vie !
C'est un produit de vie !
Un _ _
_ _ _ _ _ _ [Db] _ _
[Gb] grand merci à Giorgio et la famille ! _
Merci !
_ Merci, Pau !
On donne tout, on lâche rien !
Merci ! _
Merci, [Ab] Paris ! _ _ _ _
[C] _ _ _ _ _ [C] _ _ _
[Eb] _ _ _ _ [Ebm] _ _ [Bb] _ _
[Ebm] _ Tu es un voyou, tu es un voyou !
Un voyou ça [Abm] trahit, ça n'existe pas la noblesse du voyou !
Et les parents du voyou ils meurent [A] de chagrin !
[Ebm] _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ Tu es un voyou, tu es un voyou !
_ Un voyou ça trahit, ça n'existe pas la noblesse du voyou !
Et les parents du voyou ils meurent de chagrin !
_ [Eb] _ Barre-toi, casse-toi, je t'ai dit que si tu [Abm] veux de plus, t'en as pas eu assez !
Et arrête de me regarder [Ebm] comme ça, t'as rien écouté, t'as rien compris !
Comment je dois te le dire pour que ça imprime ?
Écoute, pop-con, je suis pas quelqu'un de bien, je suis pas une belle personne, [Abm] je suis une sale bête !
Une bouteille te caresse dans une [Ebm] cheminée, et je vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop, comme ça fait avec les autres !
Mais tu sais pas à quoi tu parles, t'essayer ça sert à rien, [Abm] on change pas, on change jamais !
Et quand bien même de toute façon [Ebm] ici y'a pas de suisses, y'a pas de poils, y'a pas d'arboises, faut dire pas que t'es pas au courant !
T'as pas vu ?
C'est imprimé partout, dans les journaux, sur les [B] écrans, dans le regard des gens !
C'est même écrit en grand sur les immeubles la nuit, quand les gens viennent comme toi, ils sont tant dormis !
[Eb] C'est marqué en [Eb] rouge, tu nais comme ça, tu vis comme ça, tu [B] cannes comme ça !
Tu te lavoies la face à ton reflet, [Ebm] avec ton écoute toi-même, ta culpabilité, et ton désespoir comme seul témoin !
[Eb] Alors non, crois-moi, tu veux vraiment pas que j'arrive plus loin, parce qu'au mieux [Abm] ça t'empêchera de dormir !
Au pire, ça donnera envie de me cracher à la gueule, alors avant que je me transforme encore une fois, pars au courant !
Puis moi comme le choléra !
Non, je ne braquais personne, ne plantais personne, ne [Gb] butais personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on joue tout [Ebm] simplement !
J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour me penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue [Gb] au pilori !
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains sur la tête, sans faire d'ennui [Gb] !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, [Db] si on a tout sache, que j'ai compris que [Gb] je passe mes nuits entre Cache-toi-Rue et Samedi !
Et que je vais me voir tout reconstruire, un apprenti, une replantine, et tant pis !
Si ça me prend toute une vie [Ebm] !
Pardon, que je parle un peu moins fort, [Abm] hein, on vous dérange en fait, merde !
Bah sinon on te dérange, tu te casses, sinon [Bb] tu fermes ta gueule, tu regardes [Ebm] ton assiette, et tu nous fous la paix !
5 minutes, le temps que je termine, tu peux faire ça ?
Mais quoi, qu'est-ce qu'il y a, ça te gêne de te [Abm] coincer comme ça devant tout le monde ?
Bah ouais, je comprends, c'est [Ebm] chiant mon gars, mais dis-moi que t'as la chance toi, t'es bien comme il faut, t'es solide, t'es cohérent,
tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants, tu dors bien, dans tes deux oreilles, t'es un bon petit frangin, [Abm] t'es beau, t'es bien !
Dans un magazine de déco, comme une [Ebm] maison de témoins, ça t'arrive pas ces choses-là, hein !
Non, tu vois absolument pas de quoi je parle !
Et bah ouvres-toi con la porte de ton placard, alors tu pourrais être [Abm] surpris !
Ça va te faire tout drôle le soir, ou les choses que tu [Ebm] pensais avoir enfouies,
ils [Bb] vont savoir qu'en fait elles étaient là, [Ebm] juste là, plantées sous le tapis !
Elles sortent une main, plus de mort d'une seringue dans le pied avant de n'y [Abm] paraître,
et alors là, ça te prend la gorge comme des odeurs d [Ebm]'ammoniaque, ça te colle des chiots en froide, t'as les lentilles claques !
Mais non, je me calme pas, je me calme pas, il sait pas ce que c'est lui [B] !
Il sait pas ce que c'est d'être un crevard, d'être mal fou, d'être une [Ebm] crasse, n'importe un !
Il sait [Bb] que le terrain où il vient est mal [Ebm] saffronté, il sait pas ce que c'est [A] !
Non, [Ebm] j'ai braqué personne, planté personne, buvé [Gb] personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit tout simplement [Ebm] !
J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m'attrape, [Gb] qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori !
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les [Gb] mains sur la tête sans faire d'ennuis !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, faudrait que tu saches que j'ai compris [Gb] que je passe mes nuits en truc à cheton et insomnie !
Et que je viens de va te reconstruire un apprenti, reparti, et tant pis !
Si ça me grogne toute une vie [Ebm] !
Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si [Abm] moi-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m [Bb]'aimes alors que moi-même je me [Eb] déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes [Ebm] ?
Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si [Abm] moi-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m'aimes [Bb] alors que moi-même je me [Ebm] déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes ?
Viens, viens un peu [Abm] ce soir, laisse-moi te couper !
Non, [Ebm] je veux pas y aller, je veux pas rentrer, je veux pas dormir !
Et surtout, surtout, je veux pas parler !
Ce soir, je veux juste hurler !
J'ai besoin d [Abm]'ouvrir les vannes, tu comprends, de me lâcher comme un pisseau de [Ebm] chemin !
De hurler mes [Bb] mots pesants avec ma [Ebm] voix d'adolescent qui a jamais bué !
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche frénétique d'attention,
[Abm] mon besoin de reconnaissance en permanence comme un chien des [Ebm] caresses,
mes tentatives désespérées de me faire passer pour un mec que je suis pas et que je rêve probablement jamais [Eb] !
De hurler mon absence de courage, ma triotée, ma politesse [Abm] maladieuse, mon optimisme,
les buts, mes réflexes à la con, [Ebm] mon zélandre, ma culpabilité bidon,
ma sexualité en trac, mes fantasmes, une tornue [Eb] !
De hurler ma peur panique des autres, ma mesquinerie sonnoie,
[B] mes regrets, mes erreurs, mes négros, mes obsessions, mes méta-obsessions,
[Ebm] ma fome, la douleur de la perte, de la malade, du suicide, [Eb] de la dépression !
_ Non j'ai braqué personne, planté personne, [Abm] buté personne !
_ [Ebm] Ça dit quoi Georges ?
J'suis là frérot !
Une tête de déporté, dans ma bouche comme un goût de sang,
et [Abm] des murs sales autour de moi !
J'ai l'impression d'être en HP !
Je peux faire [Ebm] que nul par Mercréma !
Sans des motards de fée des noix !
Il faut que je sorte des dégrissements, que je récupère ma vie d'avant !
Pas à quoi vous me prendre un ticket !
C'est pour se faire [Ebm] croncer par des connasses sans [Gb] armes et sans valeur !
À quand vous [Ebm] vous foncez à pricher !
J'appréhende encore comme ma mère le regard intrépide de mon frère !
J'ai le droit [Abm] de personne pour l'épauler, à part sur un de les [Ebm] pisseniers,
lui acheter deux-trois bières, avant de passer la nuit dehors !
Avec une rage et un remord, elle t'inquiète pas, je perds pas le nord !
Même si l'autre crie partout que je [Abm] parle mieux qu'un voyou,
elle a sorti les vieux dossiers, [Ebm] elle en a fout !
Je lui [Gb] répète qu'elle sait pas tout, je [Ebm] parle pas de ceux qui vont pas mieux,
c'est pour qui ça fait longtemps qu'mon nom est devenu tabou !
Et quand je suis là, ils [Abm] font son plan, alors qu'en vrai,
ils rêvent de me tordre le [Ebm] cou, faut dire que les mensonges ont pas rangé le coup !
Les langues de pute, on en fait tout autant, c'est jamais tout le temps moi, ni tout le temps pas,
en malgré ça, même si je sais [Abm] pas, c'est que je dors plus !
J'essaie de tirer nouveau [Ebm] plan, du camp de repère, [F] reprendre de l'air,
de l [Ebm]'attitude, trouver une fille bien et sortir de ma brume !
_ _ Je ferai mes [Abm] armes tout seul, je compare bien et que m'estime [Ebm] pour ce que je suis !
[Bb] Éviter à tout prix ce [Eb] modèle de défaite qu'on m'en prescrit car je suis un trio !
Mais trop boulot dodo, je veux d'un jour [Abm] penser à la fin,
mais j'accepte pas de voir le [Ebm] monde tourner sans moi !
[Bb] Même si parfois, c'est très [Eb] bien de donner pas de poids !
Y'a pas de saint ici, bah non !
J'suis ce mec comme toi et moi, qui va [B] tromper tout putain,
en sous-désapparence de voir rien après m'embrasser d'huit ans !
On fait [Bb] quoi ?
Comme ça, [Ebm] toujours comme des condamnés !
Parce qu'on a tous perdu du monde dernier !
Non, j'ai braqué personne, planté personne, buté personne,
mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit tout simplement !
J'ai fait des [Bb] choses que je craigne [Ebm] suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps !
Je pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m [Gb]'attrape,
qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori [Ebm] !
Et si un jour on vient me chercher, [Db] je résisterai pas,
je sortirai [Gb] les mains sur la tête sans faire d'ennuis !
[Ebm] Mais avant que ça arrive, il faudrait que tu saches que j'ai [Gb] compris,
que je pars plus loin, que je vais se cacher dans la famille !
Et que je vais pas te reposer, [Db] à la mort, si tu le veux,
[Gb] reposer, et être en vie !
C'est un produit de vie !
Un _ _
_ _ _ _ _ _ [Db] _ _
[Gb] grand merci à Giorgio et la famille ! _
Merci !
_ Merci, Pau !
On donne tout, on lâche rien !
Merci ! _
Merci, [Ab] Paris ! _ _ _ _
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