Chords for François Hadji-Lazaro- Pigalle ITW Des Espoirs
Tempo:
62.675 bpm
Chords used:
G
Bm
D
A
Em
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[Bm] [D]
[G] [A] [Em] [A]
[Em] [D] [Em] [Ab] Bonjour, on est donc reçu chez François-Agi Lazaro pour le nouvel album de Pigalle, Désespoir,
plus une tournée qui est [Abm] en cours, donc on peut voir sur votre MySpace qui est, si vous
pouvez nous rappeler l'adresse.
Ça commence bien, c'est le MySpace Pigalle, on cherche ça, on trouve, MySpace Pigalle.
D'accord, alors bon, dans Désespoir, [N] il y a une série de portraits, mais il y a aussi
Vos Désespoir, A vous, et il y a deux chansons [Bm] qui sont particulièrement personnelles, c'est
Je bois ma vie [D] et Si on [Bm] m'avait dit.
[D] Si on [Bm] m'avait dit, [D] quand j'étais [Bm] petit, [Bm] que c'était ça [D] la vie.
[Bm] Alors, chansons personnelles, bon déjà donc, il y a toujours une part de deuxième
degré pour ce qui s'appelle Désespoir et que pour les gens qui ne savent pas, les deux
termes sont séparés, D [G]-E-S plus loin espoir, donc ça permet d'interpréter [A] de deux façons,
mais [Bm] c'est pas, disons qu'à chaque fois, ça peut, moi je ne fais pas des expériences
personnelles, mais ça peut, [D] c'est vrai que la deuxième chanson que vous citez, Si on
[A] m'avait dit, c'est [G] sûr que ça concerne beaucoup de gens, c'est à dire que ça parle
[A] du problème, on se dit quand on est [Bm] enfant, on se dit, de toute façon, [G] on est dans un
monde qui n'a pas l'air terrible, mais les choses vont [Em] évoluer, ça va devenir [A] extraordinaire.
Quand on est adolescent, on le [Bm] croit toujours, on commence à douter et [D] puis [Bm] on arrive à
l'âge adulte et on voit le temps passer, on se dit, bah oui, si on m'avait dit que
c'était comme ça, est-ce que j'aurais vraiment eu envie de venir ?
Donc c'est un thème,
disons, général [D] du doute qui, au fur et à mesure des [A] années avance, il fait [D] que
l'être humain se dit après tout, est-ce que j'ai bien fait de venir ou pas de venir ?
Mais dans Je bois ma vie, je trouve qu'il y a un moment de dépresse que vous vous dites,
il y en a qui disent qu'on peut y [Ab] arriver, je me fais confiance, j'y arriverai, c'est
[N] une détresse, cette chanson.
Disons que, moi je trouve qu'objectivement, si on prend, c'est pour ça aussi mes références
à ce qu'on appelle la chanson réaliste, je pense que si on garde la société, la
vie telle qu'elle est, etc.,
on peut être quand même quelque peu, avoir des doutes,
être très pessimiste, sauf que le pessimiste, même si on le pousse jusqu'au bout, ça consiste
à dire que de toute façon, ça ne sert à rien de vivre.
Donc moi dans mes chansons, il y a toujours des parts, comme vous le dites, où il y a
aussi des choses qui sont des parenthèses ou entre guillemets qui montrent qu'il y
a des petites parenthèses dans la vie ou des petits clics, des petits éclats qui font
que la vie est quand même une valeur, c'est un peu ça.
La phrase que vous citez dans la chanson sur ce personnage qui ne peut pas s'empêcher
de boire et qui a beau à chaque fois dire qu'il va s'arrêter, il ne s'arrête pas,
et que ça a un [G] rapport avec sa vie et sa conception de la vie, voilà.
On va parler des instruments, parce que moi je vous connais exactement comme ça.
Je ne sais pas comment vous appelez ça.
C'est une viola roux, c'est un instrument médiéval, la viola roux électrique.
Je [N] viens de la musique folk et de la musique traditionnelle, je viens du milieu, donc
ce milieu folk où j'ai appris aussi bien toutes sortes d'accordéons, de la viola
roux, comme vous dites, le violon, etc.
Vous jouez pas à l'instrument ?
Oui, même plus en studio, mais sur scène une bonne douzaine et une bonne trentaine en studio.
Et puis moi j'aime bien les mélanges, ce que je reproche un peu à la musique française,
c'est toujours les castes, donc c'est à la fois apprendre les instruments comme on
dit traditionnels, et puis mettre des sons de guitare électrique saturés, et [G] d'utiliser
toute la technologie moderne, informatique, musicale.
Alors moi je revois que dans les années 85, je me rappelle particulièrement d'une émission
avec De Chavannes où vous étiez avec les Berus et Gaugol Premier, et vous stigmatisiez
tous les grandes maisons de disques, bon on va pas revenir là-dessus, mais vous [N] expliquiez
pourquoi vous avez créé Bushri Productions, c'est un peu le même schéma aujourd'hui
avec Saucissong, donc vous avez créé Saucissong pour faire cet album.
Moi je voudrais savoir si un jeune artiste qui veut faire comme vous, surtout produire,
pour ça il faut quand même [Ab] déjà un savoir-faire, ce [G] que vous avez, vous, parce que c'est des
années d'expérience et de savoir-faire, mais il faut surtout une notoriété, une
forte notoriété, sinon on [N] peut pas faire ce que vous faites.
Ben disons que c'est pour ça que j'ai pu me permettre le choix de refaire un label
pour ce disque, c'est parce que [F] moi effectivement, [G] de par le fait que je suis sur le marché [Gb] depuis
25 ans, comme connaissent aussi bien Garçon Boucher, Pigalle, [E] L'Oscar Ayoz, François
Di Lazaro, je peux me permettre, mais c'est sûr que ce que vous dites, c'est-à-dire
qu'un jeune qui va autoproduire son disque, il sait [G] que sa marge de [N] manœuvre est extrêmement réduite.
Maintenant si vous le permettez, on va revenir à l'époque des années 80.
1880, oui.
Il y a juste un phénomène que je constate actuellement, c'est un retour des groupes
de rock comme La Souris des Glinguiers qui sortent un nouvel album, qui font des lives
en ce moment.
Vous qui revenez après 10 ans, vous en tant que Pigalle, Buzi aussi et d'autres, comment
vous expliquez toute cette simultanéité des retours ?
Déjà, est-ce qu'il y a une simultanéité ?
J'en suis pas si sûr.
Ce qui est vrai, c'est que la seule chose que je verrais comme étant peut-être une
explication ou tout au moins une part d'explication, c'est qu'il y a une espèce d'impasse.
Il y a eu tout un style qui a été créé à la base.
Là, ils inventaient par les têtes raides ce style de chanson, nouvelle chanson française,
etc.
Derrière, sont arrivés 40 000 groupes dans ce style [Ab]-là.
Et [G] on arrive à la fin de cette… C'était [N] des groupes tout ce qui a pu acoustique, références
à la chanson française, etc.
On arrive en fin de ça.
Et du coup, de l'autre côté, réarrive ce que nous, on a vu s'arrêter dans les années
85-90, les groupes chantant en anglais et la copie conforme des groupes pop anglais.
[Abm] Cette [G] époque justement, vous n'avez pas la nostalgie, parce que ce n'est pas le
terme que je veux utiliser, mais un regret.
Par rapport à ce qui se vivait à l'époque, est-ce que vous, vous viviez déjà votre
mouvement au niveau politique aussi ?
Il y avait des mutérants qui arrivaient.
Tout était nouveau.
Vous, vous créiez Boucherie Productions.
Voilà.
Le regret qu'on peut avoir, c'est qu'il y avait quand même des moyens de faire bouger les choses.
La preuve, quand j'ai fait mon label Boucherie Productions, il y avait encore moyen sur ce
marché du disque d'aller carrément même faire chier et bouffer le terrain [Gbm] aux grosses boîtes.
Merci beaucoup.
Je vous en prie.
[G] [C] [G]
[G] [A] [Em] [A]
[Em] [D] [Em] [Ab] Bonjour, on est donc reçu chez François-Agi Lazaro pour le nouvel album de Pigalle, Désespoir,
plus une tournée qui est [Abm] en cours, donc on peut voir sur votre MySpace qui est, si vous
pouvez nous rappeler l'adresse.
Ça commence bien, c'est le MySpace Pigalle, on cherche ça, on trouve, MySpace Pigalle.
D'accord, alors bon, dans Désespoir, [N] il y a une série de portraits, mais il y a aussi
Vos Désespoir, A vous, et il y a deux chansons [Bm] qui sont particulièrement personnelles, c'est
Je bois ma vie [D] et Si on [Bm] m'avait dit.
[D] Si on [Bm] m'avait dit, [D] quand j'étais [Bm] petit, [Bm] que c'était ça [D] la vie.
[Bm] Alors, chansons personnelles, bon déjà donc, il y a toujours une part de deuxième
degré pour ce qui s'appelle Désespoir et que pour les gens qui ne savent pas, les deux
termes sont séparés, D [G]-E-S plus loin espoir, donc ça permet d'interpréter [A] de deux façons,
mais [Bm] c'est pas, disons qu'à chaque fois, ça peut, moi je ne fais pas des expériences
personnelles, mais ça peut, [D] c'est vrai que la deuxième chanson que vous citez, Si on
[A] m'avait dit, c'est [G] sûr que ça concerne beaucoup de gens, c'est à dire que ça parle
[A] du problème, on se dit quand on est [Bm] enfant, on se dit, de toute façon, [G] on est dans un
monde qui n'a pas l'air terrible, mais les choses vont [Em] évoluer, ça va devenir [A] extraordinaire.
Quand on est adolescent, on le [Bm] croit toujours, on commence à douter et [D] puis [Bm] on arrive à
l'âge adulte et on voit le temps passer, on se dit, bah oui, si on m'avait dit que
c'était comme ça, est-ce que j'aurais vraiment eu envie de venir ?
Donc c'est un thème,
disons, général [D] du doute qui, au fur et à mesure des [A] années avance, il fait [D] que
l'être humain se dit après tout, est-ce que j'ai bien fait de venir ou pas de venir ?
Mais dans Je bois ma vie, je trouve qu'il y a un moment de dépresse que vous vous dites,
il y en a qui disent qu'on peut y [Ab] arriver, je me fais confiance, j'y arriverai, c'est
[N] une détresse, cette chanson.
Disons que, moi je trouve qu'objectivement, si on prend, c'est pour ça aussi mes références
à ce qu'on appelle la chanson réaliste, je pense que si on garde la société, la
vie telle qu'elle est, etc.,
on peut être quand même quelque peu, avoir des doutes,
être très pessimiste, sauf que le pessimiste, même si on le pousse jusqu'au bout, ça consiste
à dire que de toute façon, ça ne sert à rien de vivre.
Donc moi dans mes chansons, il y a toujours des parts, comme vous le dites, où il y a
aussi des choses qui sont des parenthèses ou entre guillemets qui montrent qu'il y
a des petites parenthèses dans la vie ou des petits clics, des petits éclats qui font
que la vie est quand même une valeur, c'est un peu ça.
La phrase que vous citez dans la chanson sur ce personnage qui ne peut pas s'empêcher
de boire et qui a beau à chaque fois dire qu'il va s'arrêter, il ne s'arrête pas,
et que ça a un [G] rapport avec sa vie et sa conception de la vie, voilà.
On va parler des instruments, parce que moi je vous connais exactement comme ça.
Je ne sais pas comment vous appelez ça.
C'est une viola roux, c'est un instrument médiéval, la viola roux électrique.
Je [N] viens de la musique folk et de la musique traditionnelle, je viens du milieu, donc
ce milieu folk où j'ai appris aussi bien toutes sortes d'accordéons, de la viola
roux, comme vous dites, le violon, etc.
Vous jouez pas à l'instrument ?
Oui, même plus en studio, mais sur scène une bonne douzaine et une bonne trentaine en studio.
Et puis moi j'aime bien les mélanges, ce que je reproche un peu à la musique française,
c'est toujours les castes, donc c'est à la fois apprendre les instruments comme on
dit traditionnels, et puis mettre des sons de guitare électrique saturés, et [G] d'utiliser
toute la technologie moderne, informatique, musicale.
Alors moi je revois que dans les années 85, je me rappelle particulièrement d'une émission
avec De Chavannes où vous étiez avec les Berus et Gaugol Premier, et vous stigmatisiez
tous les grandes maisons de disques, bon on va pas revenir là-dessus, mais vous [N] expliquiez
pourquoi vous avez créé Bushri Productions, c'est un peu le même schéma aujourd'hui
avec Saucissong, donc vous avez créé Saucissong pour faire cet album.
Moi je voudrais savoir si un jeune artiste qui veut faire comme vous, surtout produire,
pour ça il faut quand même [Ab] déjà un savoir-faire, ce [G] que vous avez, vous, parce que c'est des
années d'expérience et de savoir-faire, mais il faut surtout une notoriété, une
forte notoriété, sinon on [N] peut pas faire ce que vous faites.
Ben disons que c'est pour ça que j'ai pu me permettre le choix de refaire un label
pour ce disque, c'est parce que [F] moi effectivement, [G] de par le fait que je suis sur le marché [Gb] depuis
25 ans, comme connaissent aussi bien Garçon Boucher, Pigalle, [E] L'Oscar Ayoz, François
Di Lazaro, je peux me permettre, mais c'est sûr que ce que vous dites, c'est-à-dire
qu'un jeune qui va autoproduire son disque, il sait [G] que sa marge de [N] manœuvre est extrêmement réduite.
Maintenant si vous le permettez, on va revenir à l'époque des années 80.
1880, oui.
Il y a juste un phénomène que je constate actuellement, c'est un retour des groupes
de rock comme La Souris des Glinguiers qui sortent un nouvel album, qui font des lives
en ce moment.
Vous qui revenez après 10 ans, vous en tant que Pigalle, Buzi aussi et d'autres, comment
vous expliquez toute cette simultanéité des retours ?
Déjà, est-ce qu'il y a une simultanéité ?
J'en suis pas si sûr.
Ce qui est vrai, c'est que la seule chose que je verrais comme étant peut-être une
explication ou tout au moins une part d'explication, c'est qu'il y a une espèce d'impasse.
Il y a eu tout un style qui a été créé à la base.
Là, ils inventaient par les têtes raides ce style de chanson, nouvelle chanson française,
etc.
Derrière, sont arrivés 40 000 groupes dans ce style [Ab]-là.
Et [G] on arrive à la fin de cette… C'était [N] des groupes tout ce qui a pu acoustique, références
à la chanson française, etc.
On arrive en fin de ça.
Et du coup, de l'autre côté, réarrive ce que nous, on a vu s'arrêter dans les années
85-90, les groupes chantant en anglais et la copie conforme des groupes pop anglais.
[Abm] Cette [G] époque justement, vous n'avez pas la nostalgie, parce que ce n'est pas le
terme que je veux utiliser, mais un regret.
Par rapport à ce qui se vivait à l'époque, est-ce que vous, vous viviez déjà votre
mouvement au niveau politique aussi ?
Il y avait des mutérants qui arrivaient.
Tout était nouveau.
Vous, vous créiez Boucherie Productions.
Voilà.
Le regret qu'on peut avoir, c'est qu'il y avait quand même des moyens de faire bouger les choses.
La preuve, quand j'ai fait mon label Boucherie Productions, il y avait encore moyen sur ce
marché du disque d'aller carrément même faire chier et bouffer le terrain [Gbm] aux grosses boîtes.
Merci beaucoup.
Je vous en prie.
[G] [C] [G]
Key:
G
Bm
D
A
Em
G
Bm
D
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ [Bm] _ [D] _ _ _ _ _
_ [G] _ [A] _ [Em] _ _ _ _ [A] _
_ [Em] _ _ _ _ [D] _ [Em] [Ab] Bonjour, on est donc reçu chez François-Agi Lazaro pour le nouvel album de Pigalle, Désespoir,
plus une tournée qui est [Abm] en cours, donc on peut voir sur votre MySpace qui est, si vous
pouvez nous rappeler l'adresse.
Ça commence bien, c'est le MySpace Pigalle, on cherche ça, on trouve, MySpace Pigalle.
D'accord, alors bon, dans Désespoir, [N] il y a une série de portraits, mais il y a aussi
Vos Désespoir, A vous, et il y a deux chansons [Bm] qui sont particulièrement personnelles, c'est
Je bois ma vie [D] et Si on [Bm] m'avait dit.
[D] Si on [Bm] m'avait dit, [D] quand j'étais [Bm] petit, [Bm] que c'était ça [D] la vie.
[Bm] Alors, chansons personnelles, bon déjà donc, il y a toujours une part de deuxième
degré pour ce qui s'appelle Désespoir et que pour les gens qui ne savent pas, les deux
termes sont séparés, D [G]-E-S plus loin espoir, donc ça permet d'interpréter [A] de deux façons,
mais [Bm] c'est pas, _ disons qu'à chaque fois, ça peut, moi je ne fais pas des expériences
personnelles, mais ça peut, [D] c'est vrai que la deuxième chanson que vous citez, Si on
[A] m'avait dit, c'est [G] sûr que ça concerne beaucoup de gens, c'est à dire que ça parle
[A] du problème, on se dit quand on est [Bm] enfant, on se dit, de toute façon, [G] on est dans un
monde qui n'a pas l'air terrible, mais les choses vont [Em] évoluer, ça va devenir [A] extraordinaire.
Quand on est adolescent, on le [Bm] croit toujours, on commence à douter et [D] puis [Bm] on arrive à
l'âge adulte et on voit le temps passer, on se dit, bah oui, si on m'avait dit que
c'était comme ça, est-ce que j'aurais vraiment eu envie de venir ?
Donc c'est un thème,
disons, général [D] du doute qui, au fur et à mesure des [A] années avance, il fait [D] que
l'être humain se dit après tout, est-ce que j'ai bien fait de venir ou pas de venir ?
Mais dans Je bois ma vie, je trouve qu'il y a un moment de dépresse que vous vous dites,
il y en a qui disent qu'on peut y [Ab] arriver, je me fais confiance, j'y arriverai, c'est
[N] une détresse, cette chanson.
Disons que, moi je trouve qu'objectivement, si on prend, c'est pour ça aussi mes références
à ce qu'on appelle la chanson réaliste, je pense que si on garde la société, la
vie telle qu'elle est, etc.,
on peut être quand même quelque peu, avoir des doutes,
être très pessimiste, sauf que le pessimiste, même si on le pousse jusqu'au bout, ça consiste
à dire que de toute façon, ça ne sert à rien de vivre.
Donc moi dans mes chansons, il y a toujours des parts, comme vous le dites, où il y a
aussi des choses qui sont des parenthèses ou entre guillemets qui montrent qu'il y
a des petites parenthèses dans la vie ou des petits clics, des petits éclats qui font
que la vie est quand même une valeur, c'est un peu ça.
La phrase que vous citez dans la chanson sur ce personnage qui ne peut pas s'empêcher
de boire et qui a beau à chaque fois dire qu'il va s'arrêter, il ne s'arrête pas,
et que ça a un [G] rapport avec sa vie et sa conception de la vie, voilà.
On va parler des instruments, parce que moi je vous connais exactement comme ça.
Je ne sais pas comment vous appelez ça.
C'est une viola roux, c'est un instrument médiéval, la viola roux électrique.
Je [N] viens de la musique folk et de la musique traditionnelle, je viens du milieu, donc
ce milieu folk où j'ai appris aussi bien toutes sortes d'accordéons, de la viola
roux, comme vous dites, le violon, etc.
Vous jouez pas à l'instrument ?
Oui, même plus en studio, mais sur scène une bonne douzaine et une bonne trentaine en studio.
Et puis moi j'aime bien les mélanges, ce que je reproche un peu à la musique française,
c'est toujours les castes, donc c'est à la fois apprendre les instruments comme on
dit traditionnels, et puis mettre des sons de guitare électrique saturés, et [G] d'utiliser
toute la technologie moderne, informatique, musicale.
Alors moi je revois que dans les années 85, je me rappelle particulièrement d'une émission
avec De Chavannes où vous étiez avec les Berus et Gaugol Premier, et vous stigmatisiez
tous les grandes maisons de disques, bon on va pas revenir là-dessus, mais vous [N] expliquiez
pourquoi vous avez créé Bushri Productions, c'est un peu le même schéma aujourd'hui
avec Saucissong, donc vous avez créé Saucissong pour faire cet album.
Moi je voudrais savoir si un jeune artiste qui veut faire comme vous, surtout produire,
pour ça il faut quand même [Ab] déjà un savoir-faire, ce [G] que vous avez, vous, parce que c'est des
années d'expérience et de savoir-faire, mais il faut surtout une notoriété, une
forte notoriété, sinon on [N] peut pas faire ce que vous faites.
Ben disons que c'est pour ça que j'ai pu me permettre le choix de refaire un label
pour ce disque, c'est parce que [F] moi effectivement, [G] de par le fait que je suis sur le marché [Gb] depuis
25 ans, comme connaissent aussi bien Garçon Boucher, Pigalle, [E] L'Oscar Ayoz, François
Di Lazaro, je peux me permettre, mais c'est sûr que ce que vous dites, c'est-à-dire
qu'un jeune qui va autoproduire son disque, il sait [G] que sa marge de [N] manœuvre est extrêmement réduite.
Maintenant si vous le permettez, on va revenir à l'époque des années 80.
1880, oui.
Il y a juste un phénomène que je constate actuellement, c'est un retour des groupes
de rock comme La Souris des Glinguiers qui sortent un nouvel album, qui font des lives
en ce moment.
Vous qui revenez après 10 ans, vous en tant que Pigalle, Buzi aussi et d'autres, comment
vous expliquez toute cette simultanéité des retours ?
Déjà, est-ce qu'il y a une simultanéité ?
J'en suis pas si sûr.
Ce qui est vrai, c'est que la seule chose que je verrais comme étant peut-être une
explication ou tout au moins une part d'explication, c'est qu'il y a une espèce d'impasse.
Il y a eu tout un style qui a été créé à la base.
Là, ils inventaient par les têtes raides ce style de chanson, nouvelle chanson française,
etc.
_ Derrière, sont arrivés 40 000 groupes dans ce style [Ab]-là.
Et [G] on arrive à la fin de cette… C'était [N] des groupes tout ce qui a pu acoustique, références
à la chanson française, etc.
On arrive en fin de ça.
Et du coup, de l'autre côté, réarrive ce que nous, on a vu s'arrêter dans les années
85-90, les groupes chantant en anglais et la copie conforme des groupes pop anglais.
[Abm] Cette [G] époque justement, vous n'avez pas la nostalgie, parce que ce n'est pas le
terme que je veux utiliser, mais un regret.
Par rapport à ce qui se vivait à l'époque, est-ce que vous, vous viviez déjà votre
mouvement au niveau politique aussi ?
Il y avait des mutérants qui arrivaient.
Tout était nouveau. _
Vous, vous créiez Boucherie Productions.
Voilà.
Le regret qu'on peut avoir, c'est qu'il y avait quand même des moyens de faire bouger les choses.
La preuve, quand j'ai fait mon label Boucherie Productions, il y avait encore moyen sur ce
marché du disque d'aller carrément même faire chier et bouffer le terrain [Gbm] aux grosses boîtes.
Merci beaucoup.
Je vous en prie.
_ _ [G] _ _ _ _ _ _ _ _ [C] _ _ _ [G] _ _
_ _ [Bm] _ [D] _ _ _ _ _
_ [G] _ [A] _ [Em] _ _ _ _ [A] _
_ [Em] _ _ _ _ [D] _ [Em] [Ab] Bonjour, on est donc reçu chez François-Agi Lazaro pour le nouvel album de Pigalle, Désespoir,
plus une tournée qui est [Abm] en cours, donc on peut voir sur votre MySpace qui est, si vous
pouvez nous rappeler l'adresse.
Ça commence bien, c'est le MySpace Pigalle, on cherche ça, on trouve, MySpace Pigalle.
D'accord, alors bon, dans Désespoir, [N] il y a une série de portraits, mais il y a aussi
Vos Désespoir, A vous, et il y a deux chansons [Bm] qui sont particulièrement personnelles, c'est
Je bois ma vie [D] et Si on [Bm] m'avait dit.
[D] Si on [Bm] m'avait dit, [D] quand j'étais [Bm] petit, [Bm] que c'était ça [D] la vie.
[Bm] Alors, chansons personnelles, bon déjà donc, il y a toujours une part de deuxième
degré pour ce qui s'appelle Désespoir et que pour les gens qui ne savent pas, les deux
termes sont séparés, D [G]-E-S plus loin espoir, donc ça permet d'interpréter [A] de deux façons,
mais [Bm] c'est pas, _ disons qu'à chaque fois, ça peut, moi je ne fais pas des expériences
personnelles, mais ça peut, [D] c'est vrai que la deuxième chanson que vous citez, Si on
[A] m'avait dit, c'est [G] sûr que ça concerne beaucoup de gens, c'est à dire que ça parle
[A] du problème, on se dit quand on est [Bm] enfant, on se dit, de toute façon, [G] on est dans un
monde qui n'a pas l'air terrible, mais les choses vont [Em] évoluer, ça va devenir [A] extraordinaire.
Quand on est adolescent, on le [Bm] croit toujours, on commence à douter et [D] puis [Bm] on arrive à
l'âge adulte et on voit le temps passer, on se dit, bah oui, si on m'avait dit que
c'était comme ça, est-ce que j'aurais vraiment eu envie de venir ?
Donc c'est un thème,
disons, général [D] du doute qui, au fur et à mesure des [A] années avance, il fait [D] que
l'être humain se dit après tout, est-ce que j'ai bien fait de venir ou pas de venir ?
Mais dans Je bois ma vie, je trouve qu'il y a un moment de dépresse que vous vous dites,
il y en a qui disent qu'on peut y [Ab] arriver, je me fais confiance, j'y arriverai, c'est
[N] une détresse, cette chanson.
Disons que, moi je trouve qu'objectivement, si on prend, c'est pour ça aussi mes références
à ce qu'on appelle la chanson réaliste, je pense que si on garde la société, la
vie telle qu'elle est, etc.,
on peut être quand même quelque peu, avoir des doutes,
être très pessimiste, sauf que le pessimiste, même si on le pousse jusqu'au bout, ça consiste
à dire que de toute façon, ça ne sert à rien de vivre.
Donc moi dans mes chansons, il y a toujours des parts, comme vous le dites, où il y a
aussi des choses qui sont des parenthèses ou entre guillemets qui montrent qu'il y
a des petites parenthèses dans la vie ou des petits clics, des petits éclats qui font
que la vie est quand même une valeur, c'est un peu ça.
La phrase que vous citez dans la chanson sur ce personnage qui ne peut pas s'empêcher
de boire et qui a beau à chaque fois dire qu'il va s'arrêter, il ne s'arrête pas,
et que ça a un [G] rapport avec sa vie et sa conception de la vie, voilà.
On va parler des instruments, parce que moi je vous connais exactement comme ça.
Je ne sais pas comment vous appelez ça.
C'est une viola roux, c'est un instrument médiéval, la viola roux électrique.
Je [N] viens de la musique folk et de la musique traditionnelle, je viens du milieu, donc
ce milieu folk où j'ai appris aussi bien toutes sortes d'accordéons, de la viola
roux, comme vous dites, le violon, etc.
Vous jouez pas à l'instrument ?
Oui, même plus en studio, mais sur scène une bonne douzaine et une bonne trentaine en studio.
Et puis moi j'aime bien les mélanges, ce que je reproche un peu à la musique française,
c'est toujours les castes, donc c'est à la fois apprendre les instruments comme on
dit traditionnels, et puis mettre des sons de guitare électrique saturés, et [G] d'utiliser
toute la technologie moderne, informatique, musicale.
Alors moi je revois que dans les années 85, je me rappelle particulièrement d'une émission
avec De Chavannes où vous étiez avec les Berus et Gaugol Premier, et vous stigmatisiez
tous les grandes maisons de disques, bon on va pas revenir là-dessus, mais vous [N] expliquiez
pourquoi vous avez créé Bushri Productions, c'est un peu le même schéma aujourd'hui
avec Saucissong, donc vous avez créé Saucissong pour faire cet album.
Moi je voudrais savoir si un jeune artiste qui veut faire comme vous, surtout produire,
pour ça il faut quand même [Ab] déjà un savoir-faire, ce [G] que vous avez, vous, parce que c'est des
années d'expérience et de savoir-faire, mais il faut surtout une notoriété, une
forte notoriété, sinon on [N] peut pas faire ce que vous faites.
Ben disons que c'est pour ça que j'ai pu me permettre le choix de refaire un label
pour ce disque, c'est parce que [F] moi effectivement, [G] de par le fait que je suis sur le marché [Gb] depuis
25 ans, comme connaissent aussi bien Garçon Boucher, Pigalle, [E] L'Oscar Ayoz, François
Di Lazaro, je peux me permettre, mais c'est sûr que ce que vous dites, c'est-à-dire
qu'un jeune qui va autoproduire son disque, il sait [G] que sa marge de [N] manœuvre est extrêmement réduite.
Maintenant si vous le permettez, on va revenir à l'époque des années 80.
1880, oui.
Il y a juste un phénomène que je constate actuellement, c'est un retour des groupes
de rock comme La Souris des Glinguiers qui sortent un nouvel album, qui font des lives
en ce moment.
Vous qui revenez après 10 ans, vous en tant que Pigalle, Buzi aussi et d'autres, comment
vous expliquez toute cette simultanéité des retours ?
Déjà, est-ce qu'il y a une simultanéité ?
J'en suis pas si sûr.
Ce qui est vrai, c'est que la seule chose que je verrais comme étant peut-être une
explication ou tout au moins une part d'explication, c'est qu'il y a une espèce d'impasse.
Il y a eu tout un style qui a été créé à la base.
Là, ils inventaient par les têtes raides ce style de chanson, nouvelle chanson française,
etc.
_ Derrière, sont arrivés 40 000 groupes dans ce style [Ab]-là.
Et [G] on arrive à la fin de cette… C'était [N] des groupes tout ce qui a pu acoustique, références
à la chanson française, etc.
On arrive en fin de ça.
Et du coup, de l'autre côté, réarrive ce que nous, on a vu s'arrêter dans les années
85-90, les groupes chantant en anglais et la copie conforme des groupes pop anglais.
[Abm] Cette [G] époque justement, vous n'avez pas la nostalgie, parce que ce n'est pas le
terme que je veux utiliser, mais un regret.
Par rapport à ce qui se vivait à l'époque, est-ce que vous, vous viviez déjà votre
mouvement au niveau politique aussi ?
Il y avait des mutérants qui arrivaient.
Tout était nouveau. _
Vous, vous créiez Boucherie Productions.
Voilà.
Le regret qu'on peut avoir, c'est qu'il y avait quand même des moyens de faire bouger les choses.
La preuve, quand j'ai fait mon label Boucherie Productions, il y avait encore moyen sur ce
marché du disque d'aller carrément même faire chier et bouffer le terrain [Gbm] aux grosses boîtes.
Merci beaucoup.
Je vous en prie.
_ _ [G] _ _ _ _ _ _ _ _ [C] _ _ _ [G] _ _