Chords for Gipsy Kings,Interview
Tempo:
70.925 bpm
Chords used:
G
Cm
C#
Em
C
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Jipsy, bonsoir.
Alors, la dernière fois qu'on s'est vu, qu'est-ce que je vous ai dit ?
Une chose très sympa, tu nous as dit les Beatles, Cheetah.
Et nous on s'est regardé, on s'est dit, c'est pas trop.
Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Cette phrase a été reprise
Jipsy mania partout dans le monde entier.
Ça a été reprise partout dans le monde entier.
En Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, au Japon, en Australie, en Turquie.
Cassettes d'or [Cm] en Turquie.
[C#] [C]
[C#] [Cm] [Fm] Le mal du pays, certains [N] soient.
On a très souvent le mal du pays et le mal de la famille surtout.
Et qu'est-ce que vous faites dans ces cas-là ?
On se met ensemble dans une chambre, on prend les guitares et on se joue notre petit blues.
Mais pour des gens qui sont gitans, le voyage c'est quelque chose de naturel quand même, non ?
Oui, mais avant on se baladait en caravane, aujourd'hui on se balade en 747.
Donc c'est un peu les moyens qui ont changé.
Vous les amenez de temps en temps, non ?
Oui, là on va les emmener avec nous au Zénith à Paris.
Dès qu'on peut, on les emmène.
Zénith le 26 et le 27 ?
Le 26 et le 27, ça va être je pense une grande fête parce que ça va être un petit peu notre retour en France.
Et je crois que c'était très important pour nous de venir montrer ce qu'on a fait dans le monde entier
et ce dont la presse du monde entier parle aujourd'hui.
C'est le nouveau lui ?
C'est l'ancien qui est redevenu le nouveau, il était avec nous au départ à l'époque.
Il s'appelait Los Reyes.
Alors le disque c'est Mosaïc, ça marche énorme.
La pochette elle est bien.
Elle est très belle.
Qui c'est ces mecs là ?
C'est Franck et Gilbert Ross, ce sont des amis à nous qui ne sont pas du tout dans le showbiz
et qui ont eu un coup de coeur et qui nous ont proposé de faire la pochette.
Et comme ils avaient très bon goût on a dit mais faites le.
Le son c'est roots plus du moderne, plus du synthé, plus des percussions.
Plus que jamais c'est du gypsy rock, je crois qu'il y a l'âme gitane avec tout [C#] ce qu'on peut penser dans le [N] traditionnel et le très profond.
Et en même temps il y a tout le côté, surtout l'énergie du rock'n'roll et toutes les pulsions qu'on a amenées à cette musique.
C'est pour ça que ça marche partout ?
Je crois que oui, c'est peut-être un des secrets pourquoi ça marche.
Alors on dit qu'ils traversent la tempête sans broncher, enfin ils déchaînent sans broncher.
On dit que vous êtes zen dans la presse, vous n'avez vraiment pas changé ?
[G#] Il faudrait que tu viennes avec nous dans nos caravanes.
[G] Si on le raconte, nous on a l'impression de ne pas avoir changé.
[G#m] Vous avez toujours les caravanes sous les [G] changeurs à Arles [F] ? Oui, toujours.
[N] Ça c'est vrai ça ?
C'est vrai et puis oui c'est notre maison.
Mais depuis qu'on a de la monnaie on a fait le sonorisé le pont.
Et quand vous arrivez on vous dit toujours que vous avez mangé, ça va ?
Avant de vous demander comment c'était au Japon ou en Australie ?
On nous demande pratiquement jamais.
Et [G] c'est pour ça qu'en fait je ne règle pas.
Parce qu'à la maison ça ne ferait que une personne.
[D#] Mais ils sont contents, [N] ils le savent qu'on a du succès, ils sont contents de ce succès.
Ce succès c'est quand même leur succès aussi.
Mais bon ça va, ils apprennent pas un plat.
Il n'y en a pas un qui est parti habiter dans une [Cm] maison sans roues là ?
Il y en a quelques-uns [G] qui habitaient déjà un appartement, qui sont dans des maisons aujourd'hui.
Mais bon, en fait chacun a continué à [N] vivre comme il vivait.
C'est vrai que vous avez refusé d'aller à la fête d'investiture de George Bush
parce que ça tombait mal avec les fêtes et la famille, c'est vrai ça ?
Oui c'est vrai, quand on a eu l'information c'était un peu tard pour changer une programmation qu'on avait avec la famille.
Il y avait un mariage très important et on s'est dit le président ou la famille, on a pris la famille.
Alors tu sais, on parle beaucoup de l'intégration en France en ce moment.
Est-ce que vous croyez que les gitans en France, dans les pays où ils vivent d'ailleurs, est-ce qu'ils peuvent s'intégrer vraiment ?
Bien sûr qu'ils peuvent s'intégrer, je crois que tout le monde peut s'intégrer.
Il suffit d'attendre dans la main à l'autre pour qu'il y ait quelque chose qui se passe.
Mais laisser tomber un style de vie, laisser tomber les caravanes, tout ça c'est pas possible.
Si tu veux, il y en a qui le font, qui pendant quelque temps prennent des appartements
mais quelque part ils sont tous un petit peu malades et ils retombent [G] toujours.
Ou alors, par exemple, Tonino, il a une maison mais il a la caravane en [F#] bas.
[N] Et il y en a beaucoup qui sont à cette image.
Et ce qu'il y a, c'est que comme il y en a toujours qui voyagent en caravane,
donc il y a toujours ce point de repère et la famille se retrouve toujours un petit peu comme ça.
Même s'ils ont des maisons, tu vois, la journée, ils vont passer la journée en caravane avec les enfants, les vieux, toute la famille.
Les gitans aujourd'hui, ils sont considérés comment dans la société française ?
Enfin pas vous parce que vous êtes star, mais les gens qui sont pas star, comment ils sont traités par les gens ?
Est-ce qu'ils sont mieux traités qu'avant ou est-ce que la montée de [G] racisme qu'il y a en France en ce moment, ils en sont victimes ?
Je crois qu'il y a toujours eu des problèmes, il y a toujours des problèmes.
Il y en a eu un dans un village en Bretagne il n'y a pas très longtemps.
Mais il n'y a pas que ça.
Il y a aussi des gens qui viennent nous voir dans les concerts des gitans qu'on [Em] ne connaît pas, d'autres ethnies,
et qui nous disent merci pour le bien que vous nous faites.
Donc je pense que quelque part, notre succès a contribué à avoir un regard différent sur le peuple [N] gitan.
Donc je pense que quelque part les choses bougent dans le bon sens aussi.
Parce que les gitans en France ont une sale image quand même, ces voleurs de poules.
Mais oui c'est ce que j'avais raconté dans une émission, c'est qu'avant on avait les frics derrière et maintenant on les a devant pour nous enverra.
Ouais maintenant c'est les voleurs de poules aux oeufs d'or, c'est sûr.
Alors votre carrière elle a commencé avant la carrière officielle.
Il y a eu la carrière à Saint-Tropez où vous alliez faire [Gm] des soirées [B] chez des gens bourrés [N] de fric, aussi bien en France d'ailleurs que aux USA, dans les Emirats.
Et à ce moment là il y avait des gens, il y a un type comme Barclay par exemple, qui vous connaissait à l'époque.
Bien sûr, il nous a connus depuis notre début, ça fait 15 ans qu'il nous connaît.
Il n'a jamais eu l'idée de vous produire ?
Ben non, parce qu'en fait ils nous ont toujours connus dans un contexte où c'était soirée privée, on était là pour animer la [G] soirée, pour faire une petite fête.
Et comme ils nous retrouvaient toutes les années, ils ont cru qu'on faisait partie du décor et qu'on ne pouvait peut-être pas faire autre chose.
C'est le syndicat d [N]'initiative qui vous payait.
Oui, mais quelque part, les mecs qui nous voyaient là ne pensaient pas qu'on était capable de faire de la scène, des concerts, de s'exprimer autrement que dans une fête privée.
Et en fait, nous on n'aspirait qu'à ça, je veux dire, ça c'était vraiment notre gagne-pain pour pouvoir vivre nous et notre famille.
[Em]
Mais quelque part c'est pas mal, parce que ça nous a permis de batailler, de construire encore un petit peu nos liens familiaux, que la musique évolue.
Et puis peut-être [G] que si Barker nous avait découvert il y a dix ans, aujourd'hui on ne serait pas là.
Donc quelque part les choses se passent au bon moment.
Mais Claude Martinez à l'époque, il vous connaissait ?
Non, on l'a connu en 1986.
Vous êtes [N] très croyant bien sûr.
Et vous dites que c'était écrit tout ça ?
Bien sûr que c'était écrit, parce qu'on a toujours eu la foi dans ce qu'on faisait et on savait que ce qui se passe aujourd'hui, on savait que ça allait se passer.
On ne savait pas l'ampleur que ça a aujourd'hui, mais on savait que quelque
Alors, la dernière fois qu'on s'est vu, qu'est-ce que je vous ai dit ?
Une chose très sympa, tu nous as dit les Beatles, Cheetah.
Et nous on s'est regardé, on s'est dit, c'est pas trop.
Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Cette phrase a été reprise
Jipsy mania partout dans le monde entier.
Ça a été reprise partout dans le monde entier.
En Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, au Japon, en Australie, en Turquie.
Cassettes d'or [Cm] en Turquie.
[C#] [C]
[C#] [Cm] [Fm] Le mal du pays, certains [N] soient.
On a très souvent le mal du pays et le mal de la famille surtout.
Et qu'est-ce que vous faites dans ces cas-là ?
On se met ensemble dans une chambre, on prend les guitares et on se joue notre petit blues.
Mais pour des gens qui sont gitans, le voyage c'est quelque chose de naturel quand même, non ?
Oui, mais avant on se baladait en caravane, aujourd'hui on se balade en 747.
Donc c'est un peu les moyens qui ont changé.
Vous les amenez de temps en temps, non ?
Oui, là on va les emmener avec nous au Zénith à Paris.
Dès qu'on peut, on les emmène.
Zénith le 26 et le 27 ?
Le 26 et le 27, ça va être je pense une grande fête parce que ça va être un petit peu notre retour en France.
Et je crois que c'était très important pour nous de venir montrer ce qu'on a fait dans le monde entier
et ce dont la presse du monde entier parle aujourd'hui.
C'est le nouveau lui ?
C'est l'ancien qui est redevenu le nouveau, il était avec nous au départ à l'époque.
Il s'appelait Los Reyes.
Alors le disque c'est Mosaïc, ça marche énorme.
La pochette elle est bien.
Elle est très belle.
Qui c'est ces mecs là ?
C'est Franck et Gilbert Ross, ce sont des amis à nous qui ne sont pas du tout dans le showbiz
et qui ont eu un coup de coeur et qui nous ont proposé de faire la pochette.
Et comme ils avaient très bon goût on a dit mais faites le.
Le son c'est roots plus du moderne, plus du synthé, plus des percussions.
Plus que jamais c'est du gypsy rock, je crois qu'il y a l'âme gitane avec tout [C#] ce qu'on peut penser dans le [N] traditionnel et le très profond.
Et en même temps il y a tout le côté, surtout l'énergie du rock'n'roll et toutes les pulsions qu'on a amenées à cette musique.
C'est pour ça que ça marche partout ?
Je crois que oui, c'est peut-être un des secrets pourquoi ça marche.
Alors on dit qu'ils traversent la tempête sans broncher, enfin ils déchaînent sans broncher.
On dit que vous êtes zen dans la presse, vous n'avez vraiment pas changé ?
[G#] Il faudrait que tu viennes avec nous dans nos caravanes.
[G] Si on le raconte, nous on a l'impression de ne pas avoir changé.
[G#m] Vous avez toujours les caravanes sous les [G] changeurs à Arles [F] ? Oui, toujours.
[N] Ça c'est vrai ça ?
C'est vrai et puis oui c'est notre maison.
Mais depuis qu'on a de la monnaie on a fait le sonorisé le pont.
Et quand vous arrivez on vous dit toujours que vous avez mangé, ça va ?
Avant de vous demander comment c'était au Japon ou en Australie ?
On nous demande pratiquement jamais.
Et [G] c'est pour ça qu'en fait je ne règle pas.
Parce qu'à la maison ça ne ferait que une personne.
[D#] Mais ils sont contents, [N] ils le savent qu'on a du succès, ils sont contents de ce succès.
Ce succès c'est quand même leur succès aussi.
Mais bon ça va, ils apprennent pas un plat.
Il n'y en a pas un qui est parti habiter dans une [Cm] maison sans roues là ?
Il y en a quelques-uns [G] qui habitaient déjà un appartement, qui sont dans des maisons aujourd'hui.
Mais bon, en fait chacun a continué à [N] vivre comme il vivait.
C'est vrai que vous avez refusé d'aller à la fête d'investiture de George Bush
parce que ça tombait mal avec les fêtes et la famille, c'est vrai ça ?
Oui c'est vrai, quand on a eu l'information c'était un peu tard pour changer une programmation qu'on avait avec la famille.
Il y avait un mariage très important et on s'est dit le président ou la famille, on a pris la famille.
Alors tu sais, on parle beaucoup de l'intégration en France en ce moment.
Est-ce que vous croyez que les gitans en France, dans les pays où ils vivent d'ailleurs, est-ce qu'ils peuvent s'intégrer vraiment ?
Bien sûr qu'ils peuvent s'intégrer, je crois que tout le monde peut s'intégrer.
Il suffit d'attendre dans la main à l'autre pour qu'il y ait quelque chose qui se passe.
Mais laisser tomber un style de vie, laisser tomber les caravanes, tout ça c'est pas possible.
Si tu veux, il y en a qui le font, qui pendant quelque temps prennent des appartements
mais quelque part ils sont tous un petit peu malades et ils retombent [G] toujours.
Ou alors, par exemple, Tonino, il a une maison mais il a la caravane en [F#] bas.
[N] Et il y en a beaucoup qui sont à cette image.
Et ce qu'il y a, c'est que comme il y en a toujours qui voyagent en caravane,
donc il y a toujours ce point de repère et la famille se retrouve toujours un petit peu comme ça.
Même s'ils ont des maisons, tu vois, la journée, ils vont passer la journée en caravane avec les enfants, les vieux, toute la famille.
Les gitans aujourd'hui, ils sont considérés comment dans la société française ?
Enfin pas vous parce que vous êtes star, mais les gens qui sont pas star, comment ils sont traités par les gens ?
Est-ce qu'ils sont mieux traités qu'avant ou est-ce que la montée de [G] racisme qu'il y a en France en ce moment, ils en sont victimes ?
Je crois qu'il y a toujours eu des problèmes, il y a toujours des problèmes.
Il y en a eu un dans un village en Bretagne il n'y a pas très longtemps.
Mais il n'y a pas que ça.
Il y a aussi des gens qui viennent nous voir dans les concerts des gitans qu'on [Em] ne connaît pas, d'autres ethnies,
et qui nous disent merci pour le bien que vous nous faites.
Donc je pense que quelque part, notre succès a contribué à avoir un regard différent sur le peuple [N] gitan.
Donc je pense que quelque part les choses bougent dans le bon sens aussi.
Parce que les gitans en France ont une sale image quand même, ces voleurs de poules.
Mais oui c'est ce que j'avais raconté dans une émission, c'est qu'avant on avait les frics derrière et maintenant on les a devant pour nous enverra.
Ouais maintenant c'est les voleurs de poules aux oeufs d'or, c'est sûr.
Alors votre carrière elle a commencé avant la carrière officielle.
Il y a eu la carrière à Saint-Tropez où vous alliez faire [Gm] des soirées [B] chez des gens bourrés [N] de fric, aussi bien en France d'ailleurs que aux USA, dans les Emirats.
Et à ce moment là il y avait des gens, il y a un type comme Barclay par exemple, qui vous connaissait à l'époque.
Bien sûr, il nous a connus depuis notre début, ça fait 15 ans qu'il nous connaît.
Il n'a jamais eu l'idée de vous produire ?
Ben non, parce qu'en fait ils nous ont toujours connus dans un contexte où c'était soirée privée, on était là pour animer la [G] soirée, pour faire une petite fête.
Et comme ils nous retrouvaient toutes les années, ils ont cru qu'on faisait partie du décor et qu'on ne pouvait peut-être pas faire autre chose.
C'est le syndicat d [N]'initiative qui vous payait.
Oui, mais quelque part, les mecs qui nous voyaient là ne pensaient pas qu'on était capable de faire de la scène, des concerts, de s'exprimer autrement que dans une fête privée.
Et en fait, nous on n'aspirait qu'à ça, je veux dire, ça c'était vraiment notre gagne-pain pour pouvoir vivre nous et notre famille.
[Em]
Mais quelque part c'est pas mal, parce que ça nous a permis de batailler, de construire encore un petit peu nos liens familiaux, que la musique évolue.
Et puis peut-être [G] que si Barker nous avait découvert il y a dix ans, aujourd'hui on ne serait pas là.
Donc quelque part les choses se passent au bon moment.
Mais Claude Martinez à l'époque, il vous connaissait ?
Non, on l'a connu en 1986.
Vous êtes [N] très croyant bien sûr.
Et vous dites que c'était écrit tout ça ?
Bien sûr que c'était écrit, parce qu'on a toujours eu la foi dans ce qu'on faisait et on savait que ce qui se passe aujourd'hui, on savait que ça allait se passer.
On ne savait pas l'ampleur que ça a aujourd'hui, mais on savait que quelque
Key:
G
Cm
C#
Em
C
G
Cm
C#
Jipsy, bonsoir.
Alors, la dernière fois qu'on s'est vu, qu'est-ce que je vous ai dit ?
Une chose très sympa, tu nous as dit les Beatles, Cheetah.
Et nous on s'est regardé, on s'est dit, c'est pas trop.
Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Cette phrase a été reprise_
Jipsy mania partout dans le monde entier.
Ça a été reprise partout dans le monde entier.
En Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, au Japon, en Australie, en Turquie.
Cassettes d'or [Cm] en Turquie.
[C#] _ [C] _ _
_ _ [C#] _ [Cm] [Fm] Le mal du pays, certains [N] soient.
On a très souvent le mal du pays et le mal de la famille surtout.
Et qu'est-ce que vous faites dans ces cas-là ?
On se met ensemble dans une chambre, on prend les guitares et on se joue notre petit blues.
Mais pour des gens qui sont gitans, le voyage c'est quelque chose de naturel quand même, non ?
Oui, mais avant on se baladait en caravane, aujourd'hui on se balade en 747.
Donc c'est un peu les moyens qui ont changé.
Vous les amenez de temps en temps, non ?
Oui, là on va les emmener avec nous au Zénith à Paris.
Dès qu'on peut, on les emmène.
Zénith le 26 et le 27 ?
Le 26 et le 27, ça va être je pense une grande fête parce que ça va être un petit peu notre retour en France.
Et je crois que c'était très important pour nous de venir montrer ce qu'on a fait dans le monde entier
et ce dont la presse du monde entier parle aujourd'hui.
C'est le nouveau lui ?
C'est l'ancien qui est redevenu le nouveau, il était avec nous au départ à l'époque.
Il s'appelait Los Reyes.
Alors le disque c'est Mosaïc, ça marche énorme.
La pochette elle est bien.
Elle est très belle.
Qui c'est ces mecs là ?
C'est Franck et Gilbert Ross, ce sont des amis à nous qui ne sont pas du tout dans le showbiz
et qui ont eu un coup de coeur et qui nous ont proposé de faire la pochette.
Et comme ils avaient très bon goût on a dit mais faites le.
Le son c'est roots plus du moderne, plus du synthé, plus des percussions.
Plus que jamais c'est du gypsy rock, je crois qu'il y a l'âme gitane avec tout [C#] ce qu'on peut penser dans le [N] traditionnel et le très profond.
Et en même temps il y a tout le côté, surtout l'énergie du rock'n'roll et toutes les pulsions qu'on a amenées à cette musique.
C'est pour ça que ça marche partout ?
Je crois que oui, c'est peut-être un des secrets pourquoi ça marche.
Alors on dit qu'ils traversent la tempête sans broncher, enfin ils déchaînent sans broncher.
On dit que vous êtes zen dans la presse, vous n'avez vraiment pas changé ?
[G#] Il faudrait que tu viennes avec nous dans nos caravanes.
[G] Si on le raconte, nous on a l'impression de ne pas avoir changé.
[G#m] Vous avez toujours les caravanes sous les [G] changeurs à Arles [F] ? Oui, toujours.
[N] Ça c'est vrai ça ?
C'est vrai et puis _ oui c'est notre maison.
Mais depuis qu'on a de la monnaie on a fait le sonorisé le pont.
_ Et quand vous arrivez on vous dit toujours que vous avez mangé, ça va ?
Avant de vous demander comment c'était au Japon ou en Australie ?
On nous demande pratiquement jamais.
Et [G] c'est pour ça qu'en fait je ne règle pas.
Parce qu'à la maison ça ne ferait que une personne.
[D#] _ Mais ils sont contents, [N] ils le savent qu'on a du succès, ils sont contents de ce succès.
Ce succès c'est quand même leur succès aussi.
Mais bon ça va, ils apprennent pas un plat.
Il n'y en a pas un qui est parti habiter dans une [Cm] maison sans roues là ?
Il y en a quelques-uns [G] qui habitaient déjà un appartement, qui sont dans des maisons aujourd'hui.
Mais bon, en fait chacun a continué à [N] vivre comme il vivait.
C'est vrai que vous avez refusé d'aller à la fête d'investiture de George Bush
parce que ça tombait mal avec les fêtes et la famille, c'est vrai ça ?
Oui c'est vrai, quand on a eu l'information c'était un peu tard pour changer une programmation qu'on avait avec la famille.
Il y avait un mariage très important et on s'est dit le président ou la famille, on a pris la famille.
Alors tu sais, on parle beaucoup de l'intégration en France en ce moment.
Est-ce que vous croyez que les gitans en France, dans les pays où ils vivent d'ailleurs, est-ce qu'ils peuvent s'intégrer vraiment ?
Bien sûr qu'ils peuvent s'intégrer, je crois que tout le monde peut s'intégrer.
Il suffit d'attendre dans la main à l'autre pour qu'il y ait quelque chose qui se passe.
Mais laisser tomber un style de vie, laisser tomber les caravanes, tout ça c'est pas possible.
Si tu veux, il y en a qui le font, qui pendant quelque temps prennent des appartements
mais quelque part ils sont tous un petit peu malades et ils retombent [G] toujours.
Ou alors, par exemple, Tonino, il a une maison mais il a la caravane en [F#] bas.
[N] Et il y en a beaucoup qui sont à cette image.
Et ce qu'il y a, c'est que comme il y en a toujours qui voyagent en caravane,
donc il y a toujours ce point de repère et la famille se retrouve toujours un petit peu comme ça.
Même s'ils ont des maisons, tu vois, la journée, ils vont passer la journée en caravane avec les enfants, les vieux, toute la famille.
Les gitans aujourd'hui, ils sont considérés comment dans la société française ?
Enfin pas vous parce que vous êtes star, mais les gens qui sont pas star, comment ils sont traités par les gens ?
Est-ce qu'ils sont mieux traités qu'avant ou est-ce que la montée de [G] racisme qu'il y a en France en ce moment, ils en sont victimes ?
Je crois qu'il y a toujours eu des problèmes, il y a toujours des problèmes.
Il y en a eu un dans un village en Bretagne il n'y a pas très longtemps.
Mais il n'y a pas que ça.
Il y a aussi des gens qui viennent nous voir dans les concerts des gitans qu'on [Em] ne connaît pas, d'autres ethnies,
et qui nous disent merci pour le bien que vous nous faites.
Donc je pense que quelque part, notre succès a contribué à avoir un regard différent sur le peuple [N] gitan.
Donc je pense que quelque part les choses bougent dans le bon sens aussi.
Parce que les gitans en France ont une sale image quand même, ces voleurs de poules.
Mais oui c'est ce que j'avais raconté dans une émission, c'est qu'avant on avait les frics derrière et maintenant on les a devant pour nous enverra.
Ouais maintenant c'est les voleurs de poules aux oeufs d'or, c'est sûr.
Alors votre carrière elle a commencé avant la carrière officielle.
Il y a eu la carrière à Saint-Tropez où vous alliez faire [Gm] des soirées [B] chez des gens bourrés [N] de fric, aussi bien en France d'ailleurs que aux USA, dans les Emirats.
Et à ce moment là il y avait des gens, il y a un type comme Barclay par exemple, qui vous connaissait à l'époque.
Bien sûr, il nous a connus depuis notre début, ça fait 15 ans qu'il nous connaît.
Il n'a jamais eu l'idée de vous produire ?
Ben non, parce qu'en fait ils nous ont toujours connus dans un contexte où c'était soirée privée, on était là pour animer la [G] soirée, pour faire une petite fête.
Et comme ils nous retrouvaient toutes les années, ils ont cru qu'on faisait partie du décor et qu'on ne pouvait peut-être pas faire autre chose.
C'est le syndicat d [N]'initiative qui vous payait.
Oui, mais quelque part, les mecs qui nous voyaient là ne pensaient pas qu'on était capable de faire de la scène, des concerts, de s'exprimer autrement que dans une fête privée.
Et en fait, nous on n'aspirait qu'à ça, je veux dire, ça c'était vraiment notre gagne-pain pour pouvoir vivre nous et notre famille.
[Em] _
Mais quelque part c'est pas mal, parce que ça nous a permis de batailler, de construire encore un petit peu nos liens familiaux, que la musique évolue.
Et puis peut-être [G] que si Barker nous avait découvert il y a dix ans, aujourd'hui on ne serait pas là.
Donc quelque part les choses se passent au bon moment.
Mais Claude Martinez à l'époque, il vous connaissait ?
Non, on l'a connu en 1986.
Vous êtes [N] très croyant bien sûr.
Et vous dites que c'était écrit tout ça ?
Bien sûr que c'était écrit, parce qu'on a toujours eu la foi dans ce qu'on faisait et on savait que ce qui se passe aujourd'hui, on savait que ça allait se passer.
On ne savait pas l'ampleur que ça a aujourd'hui, mais on savait que quelque
Alors, la dernière fois qu'on s'est vu, qu'est-ce que je vous ai dit ?
Une chose très sympa, tu nous as dit les Beatles, Cheetah.
Et nous on s'est regardé, on s'est dit, c'est pas trop.
Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Cette phrase a été reprise_
Jipsy mania partout dans le monde entier.
Ça a été reprise partout dans le monde entier.
En Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, au Japon, en Australie, en Turquie.
Cassettes d'or [Cm] en Turquie.
[C#] _ [C] _ _
_ _ [C#] _ [Cm] [Fm] Le mal du pays, certains [N] soient.
On a très souvent le mal du pays et le mal de la famille surtout.
Et qu'est-ce que vous faites dans ces cas-là ?
On se met ensemble dans une chambre, on prend les guitares et on se joue notre petit blues.
Mais pour des gens qui sont gitans, le voyage c'est quelque chose de naturel quand même, non ?
Oui, mais avant on se baladait en caravane, aujourd'hui on se balade en 747.
Donc c'est un peu les moyens qui ont changé.
Vous les amenez de temps en temps, non ?
Oui, là on va les emmener avec nous au Zénith à Paris.
Dès qu'on peut, on les emmène.
Zénith le 26 et le 27 ?
Le 26 et le 27, ça va être je pense une grande fête parce que ça va être un petit peu notre retour en France.
Et je crois que c'était très important pour nous de venir montrer ce qu'on a fait dans le monde entier
et ce dont la presse du monde entier parle aujourd'hui.
C'est le nouveau lui ?
C'est l'ancien qui est redevenu le nouveau, il était avec nous au départ à l'époque.
Il s'appelait Los Reyes.
Alors le disque c'est Mosaïc, ça marche énorme.
La pochette elle est bien.
Elle est très belle.
Qui c'est ces mecs là ?
C'est Franck et Gilbert Ross, ce sont des amis à nous qui ne sont pas du tout dans le showbiz
et qui ont eu un coup de coeur et qui nous ont proposé de faire la pochette.
Et comme ils avaient très bon goût on a dit mais faites le.
Le son c'est roots plus du moderne, plus du synthé, plus des percussions.
Plus que jamais c'est du gypsy rock, je crois qu'il y a l'âme gitane avec tout [C#] ce qu'on peut penser dans le [N] traditionnel et le très profond.
Et en même temps il y a tout le côté, surtout l'énergie du rock'n'roll et toutes les pulsions qu'on a amenées à cette musique.
C'est pour ça que ça marche partout ?
Je crois que oui, c'est peut-être un des secrets pourquoi ça marche.
Alors on dit qu'ils traversent la tempête sans broncher, enfin ils déchaînent sans broncher.
On dit que vous êtes zen dans la presse, vous n'avez vraiment pas changé ?
[G#] Il faudrait que tu viennes avec nous dans nos caravanes.
[G] Si on le raconte, nous on a l'impression de ne pas avoir changé.
[G#m] Vous avez toujours les caravanes sous les [G] changeurs à Arles [F] ? Oui, toujours.
[N] Ça c'est vrai ça ?
C'est vrai et puis _ oui c'est notre maison.
Mais depuis qu'on a de la monnaie on a fait le sonorisé le pont.
_ Et quand vous arrivez on vous dit toujours que vous avez mangé, ça va ?
Avant de vous demander comment c'était au Japon ou en Australie ?
On nous demande pratiquement jamais.
Et [G] c'est pour ça qu'en fait je ne règle pas.
Parce qu'à la maison ça ne ferait que une personne.
[D#] _ Mais ils sont contents, [N] ils le savent qu'on a du succès, ils sont contents de ce succès.
Ce succès c'est quand même leur succès aussi.
Mais bon ça va, ils apprennent pas un plat.
Il n'y en a pas un qui est parti habiter dans une [Cm] maison sans roues là ?
Il y en a quelques-uns [G] qui habitaient déjà un appartement, qui sont dans des maisons aujourd'hui.
Mais bon, en fait chacun a continué à [N] vivre comme il vivait.
C'est vrai que vous avez refusé d'aller à la fête d'investiture de George Bush
parce que ça tombait mal avec les fêtes et la famille, c'est vrai ça ?
Oui c'est vrai, quand on a eu l'information c'était un peu tard pour changer une programmation qu'on avait avec la famille.
Il y avait un mariage très important et on s'est dit le président ou la famille, on a pris la famille.
Alors tu sais, on parle beaucoup de l'intégration en France en ce moment.
Est-ce que vous croyez que les gitans en France, dans les pays où ils vivent d'ailleurs, est-ce qu'ils peuvent s'intégrer vraiment ?
Bien sûr qu'ils peuvent s'intégrer, je crois que tout le monde peut s'intégrer.
Il suffit d'attendre dans la main à l'autre pour qu'il y ait quelque chose qui se passe.
Mais laisser tomber un style de vie, laisser tomber les caravanes, tout ça c'est pas possible.
Si tu veux, il y en a qui le font, qui pendant quelque temps prennent des appartements
mais quelque part ils sont tous un petit peu malades et ils retombent [G] toujours.
Ou alors, par exemple, Tonino, il a une maison mais il a la caravane en [F#] bas.
[N] Et il y en a beaucoup qui sont à cette image.
Et ce qu'il y a, c'est que comme il y en a toujours qui voyagent en caravane,
donc il y a toujours ce point de repère et la famille se retrouve toujours un petit peu comme ça.
Même s'ils ont des maisons, tu vois, la journée, ils vont passer la journée en caravane avec les enfants, les vieux, toute la famille.
Les gitans aujourd'hui, ils sont considérés comment dans la société française ?
Enfin pas vous parce que vous êtes star, mais les gens qui sont pas star, comment ils sont traités par les gens ?
Est-ce qu'ils sont mieux traités qu'avant ou est-ce que la montée de [G] racisme qu'il y a en France en ce moment, ils en sont victimes ?
Je crois qu'il y a toujours eu des problèmes, il y a toujours des problèmes.
Il y en a eu un dans un village en Bretagne il n'y a pas très longtemps.
Mais il n'y a pas que ça.
Il y a aussi des gens qui viennent nous voir dans les concerts des gitans qu'on [Em] ne connaît pas, d'autres ethnies,
et qui nous disent merci pour le bien que vous nous faites.
Donc je pense que quelque part, notre succès a contribué à avoir un regard différent sur le peuple [N] gitan.
Donc je pense que quelque part les choses bougent dans le bon sens aussi.
Parce que les gitans en France ont une sale image quand même, ces voleurs de poules.
Mais oui c'est ce que j'avais raconté dans une émission, c'est qu'avant on avait les frics derrière et maintenant on les a devant pour nous enverra.
Ouais maintenant c'est les voleurs de poules aux oeufs d'or, c'est sûr.
Alors votre carrière elle a commencé avant la carrière officielle.
Il y a eu la carrière à Saint-Tropez où vous alliez faire [Gm] des soirées [B] chez des gens bourrés [N] de fric, aussi bien en France d'ailleurs que aux USA, dans les Emirats.
Et à ce moment là il y avait des gens, il y a un type comme Barclay par exemple, qui vous connaissait à l'époque.
Bien sûr, il nous a connus depuis notre début, ça fait 15 ans qu'il nous connaît.
Il n'a jamais eu l'idée de vous produire ?
Ben non, parce qu'en fait ils nous ont toujours connus dans un contexte où c'était soirée privée, on était là pour animer la [G] soirée, pour faire une petite fête.
Et comme ils nous retrouvaient toutes les années, ils ont cru qu'on faisait partie du décor et qu'on ne pouvait peut-être pas faire autre chose.
C'est le syndicat d [N]'initiative qui vous payait.
Oui, mais quelque part, les mecs qui nous voyaient là ne pensaient pas qu'on était capable de faire de la scène, des concerts, de s'exprimer autrement que dans une fête privée.
Et en fait, nous on n'aspirait qu'à ça, je veux dire, ça c'était vraiment notre gagne-pain pour pouvoir vivre nous et notre famille.
[Em] _
Mais quelque part c'est pas mal, parce que ça nous a permis de batailler, de construire encore un petit peu nos liens familiaux, que la musique évolue.
Et puis peut-être [G] que si Barker nous avait découvert il y a dix ans, aujourd'hui on ne serait pas là.
Donc quelque part les choses se passent au bon moment.
Mais Claude Martinez à l'époque, il vous connaissait ?
Non, on l'a connu en 1986.
Vous êtes [N] très croyant bien sûr.
Et vous dites que c'était écrit tout ça ?
Bien sûr que c'était écrit, parce qu'on a toujours eu la foi dans ce qu'on faisait et on savait que ce qui se passe aujourd'hui, on savait que ça allait se passer.
On ne savait pas l'ampleur que ça a aujourd'hui, mais on savait que quelque