Chords for GOVRACHE : Le Bleu de Travail

Tempo:
77.9 bpm
Chords used:

E

Am

G

F

A

Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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GOVRACHE : Le Bleu de Travail chords
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[Am] [G]
[F] [E]
[A] Dans le petit café du buffet de la gare, son coudet est encastré dans le bois du comptoir.
C'est la seule position pour ne pas perdre l'équilibre.
[D] Accroché à son verre, c'est pourtant là qu'il est le plus libre.
[A] Il regarde dans le vide, ça ressemble [E] à sa vie.
Alors il remplit son verre une bonne dose d'oubli.
Un oubli quotidien avec des bulles dedans, [D] qui se bousculent dans sa tête et [E] font pétiller son présent.
Car [Am] son présent, c'est ce bleu de travail qu'il porte, [G] pour faire croire à ses jambes
qu'elles ne sont pas vraiment mortes.
Pour [F] faire croire à son corps de soixante-et-un ans [E] qu'il ne s'en va pas travailler comme avant.
[Am] Pour se prouver que le réveil ne sonne pas pour rien, [G] pour le cacher à sa vie qu'elle
ne sert plus à [F] rien.
Et enfin chaque jour son bleu de travail n'est [E] pas pour les poids mais les trains.
Mais ça arrête au buffet de la gare.
[B] [Am] On pense qu'il disait souvent vivre en la retraite, [G] ce qu'on peut dire comme connerie
pour lequel il est en fait.
[F] Quand la vie suit son cours comme un train sur les rails, [E] quand on en fit chaque jour
un vieux bleu de travail.
[Am] Et aujourd'hui les gens le traitent d'alcoolique, [G] sans comprendre qu'il est atteint d'ennuis chroniques.
[F] Les trains c'était sa vie, sa passion et son rêve.
[E] Mais les trains c'est fini pour lui, c'est pour ça qu'il [Am] en crève.
[G] [F]
[E] [A] Dans le petit café du buffet de la gare, un coup de téléphone [E] retentit.
C'est bizarre, la patronne en sourit en lui tend le combiner.
[D] A l'autre bout du [E] fil son fils veut lui [Am] parler.
Il regarde dans le fil du lave-mouffon des yeux.
Son petit fils vient de naître, il s'appelle Mathieu.
On lui dit qu'il a comme lui des yeux bleus [D] immenses.
On lui dit qu'un [B] jour il le prendra en vacances.
Si [Am] son présence est ce bleu de travail qu'il porte, [G] son avenir prend la forme d'un petit
garçon en charte.
[F] Il s'accroche à sa jambe en l'appelant [E] famille.
A cette jambe qui ne sera plus pillée par ses [Am] promis.
Et le réveil ne sonnera plus jamais pour [G] bien.
Le buffet de la gare, ça ne lui dit plus [C] rien.
Il va guérir enfin de son ennui chronique [E] en conduisant des trains.
Mais les trains électriques, quand on en [Am] vit, c'est souvent vivant la presse.
[G] Il n'imaginait pas à quel point ce serait chouette [F] de voir son petit garçon mettre
un train sur les rails [E] et faire le chef de gare en portant son vieux bleu de [Am] travail.
[F] En portant son vieux bleu de [A] travail.
[N]
Key:  
E
2311
Am
2311
G
2131
F
134211111
A
1231
E
2311
Am
2311
G
2131
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_ _ _ _ [Am] _ _ _ [G] _
_ _ [F] _ _ _ [E] _ _ _
_ [A] Dans le petit café du buffet de la gare, son coudet est encastré dans le bois du comptoir.
C'est la seule position pour ne pas perdre l'équilibre.
[D] Accroché à son verre, c'est pourtant là qu'il est le plus libre.
[A] Il regarde dans le vide, ça ressemble [E] à sa vie.
Alors il remplit son verre une bonne dose d'oubli.
Un oubli quotidien avec des bulles dedans, [D] qui se bousculent dans sa tête et [E] font pétiller son présent.
Car [Am] son présent, c'est ce bleu de travail qu'il porte, [G] pour faire croire à ses jambes
qu'elles ne sont pas vraiment mortes.
Pour [F] faire croire à son corps de soixante-et-un ans [E] qu'il ne s'en va pas travailler comme avant.
[Am] Pour se prouver que le réveil ne sonne pas pour rien, [G] pour le cacher à sa vie qu'elle
ne sert plus à [F] rien.
Et enfin chaque jour son bleu de travail n'est [E] pas pour les poids mais les trains.
Mais ça arrête au buffet de la gare.
[B] _ [Am] On pense qu'il disait souvent vivre en la retraite, [G] ce qu'on peut dire comme connerie
pour lequel il est en fait.
[F] Quand la vie suit son cours comme un train sur les rails, [E] quand on en fit chaque jour
un vieux bleu de travail.
[Am] Et aujourd'hui les gens le traitent d'alcoolique, [G] sans comprendre qu'il est atteint d'ennuis chroniques.
[F] Les trains c'était sa vie, sa passion et son rêve.
[E] Mais les trains c'est fini pour lui, c'est pour ça qu'il [Am] en crève. _ _ _
[G] _ _ _ _ [F] _ _ _ _
[E] _ _ _ [A] Dans le petit café du buffet de la gare, un coup de téléphone [E] retentit.
C'est bizarre, la patronne en sourit en lui tend le combiner.
[D] A l'autre bout du [E] fil son fils veut lui [Am] parler.
Il regarde dans le fil du lave-mouffon des yeux.
Son petit fils vient de naître, il s'appelle Mathieu.
On lui dit qu'il a comme lui des yeux bleus [D] immenses.
On lui dit qu'un [B] jour il le prendra en vacances.
Si [Am] son présence est ce bleu de travail qu'il porte, [G] son avenir prend la forme d'un petit
garçon en charte.
[F] Il s'accroche à sa jambe en l'appelant [E] famille.
A cette jambe qui ne sera plus pillée par ses [Am] promis.
Et le réveil ne sonnera plus jamais pour [G] bien.
Le buffet de la gare, ça ne lui dit plus [C] rien.
Il va guérir enfin de son ennui chronique [E] en conduisant des trains.
Mais les trains électriques, quand on en [Am] vit, c'est souvent vivant la presse.
[G] Il n'imaginait pas à quel point ce serait chouette [F] de voir son petit garçon mettre
un train sur les rails [E] et faire le chef de gare en portant son vieux bleu de [Am] travail. _ _
[F] En portant son vieux bleu de [A] travail. _ _
_ _ _ [N] _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _