Chords for Grand Corps Malade - Autoreflet (Session Live Blogothèque)
Tempo:
50.15 bpm
Chords used:
Fm
Bbm
G
F
C
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[C] Ok.
[Fm] Tout le monde est prêt [Bbm] ?
Concentré ?
[Fm] Y'aura qu'une prise.
[Bbm]
[Eb] Je vois un père de famille, [Fm] je vois un homme amoureux.
Je commence par l'essentiel en auteur rigoureux.
J'ai grandi en banlieue, je l'ai chanté a cappella.
[Bbm] Et cet hauteur-reflet pourrait même s'arrêter là.
[Fm] Je suis devenu un peu poète, pas vraiment écrivain.
J [F]'ai laissé quelques textes utiles et beaucoup d'écrivains.
[Fm] J'ai les rimes à l'air libre, la silhouette un peu bancale.
Pour [Bbm] garder l'équilibre, je m'accroche aux cordes vocales.
[F] Discipline inclassable [Gb] alors disons parolier.
Une carrière improbable, quelquefois parodiée.
[A] Inspiration [G] inflammable, optimisme affamé.
Des histoires honorables de quartiers malfamés.
De la fibre artistique, j'avais pas vu les signaux.
C'est plus tard, prolifique, que j'ai pris les stylos.
J'ai tutoyé l'idée que mes poèmes se baladent.
[F] J'écris donc je suis et je suis grand corps malade.
Je suis un peu poète mais je connais peu mes classiques.
[Cm] J'ai trouvé mes modèles dans l'industrie discographique.
[Fm] Je n'ai pas ouvert beaucoup de recueils de poèmes.
Mais j'ai ouvert mes oreilles [F] dans des ambiances de bohème.
J'ai contribué sans le prévoir à populariser le [G] slam.
Cet art oratoire dans les bars qui caresse l [Gm]'âme.
J'ai écrit comme une urgence des centaines de quatre-ains.
[G] J'ai écrit sur mes souffrances pour faire taire le chagrin.
[Db] Les victoires en [G] tournois, oubliant les sournois.
C'est pour moi, c'est pourquoi j'ai su miser sur moi.
[Gb] J'ai posé mes textes [Ab] partout, j'ai eu la voix tenace.
Dans des bars de bobos, dans des squads dégueulasses.
[F] J'ai rencontré des musiciens qui ont mis sans façon.
[G] Des notes sur mes paroles, on a fait des chansons.
[Fm] De la recherche du trash, je suis devenu esclave.
[Bbm] Et j'ai envie de la scène comme t'as envie de Bédave.
[Fm] J'aime le stress de mes concerts, pas le strass de mes [G] confrères.
Ce que le succès confère, souvent je préfère le contraire.
Du show business, des pratiques, ils ne seront pas mon choix.
[Ab] Je ne cracherai pas dans la soupe, mais j'en prendrai pas deux fois.
[Fm] J'écris quand je me sens bien, j'écris quand je me sens mal.
Quand la vie me déçoit un peu et quand tout est normal.
[Bbm] Je n'écris que pour les autres, je veux être entendu.
[Cm] J'écris pour comprendre le monde, surtout quand il est tendu.
[F] La musique est un art collectif très individuel.
J'écris sur mon reflet comme un duo et un [Fm] duel.
Mes écrits sont optimistes, je n'ai pas à me forcer.
Mais mon côté clair et mon côté sombre n'ont pas divorcé.
J'ai souvent l'œil enjoué, j'ai parfois le regard [F] triste.
Dans la norme ou hors-couple, t'es le sort de l [Fm]'artiste.
Artiste, je ne sais toujours pas vraiment si je connais ce terme.
Je me sens comme un cow-boy encore surpris par son western.
J'écris sur le présent, très peu souvent sur l [G]'avenir.
Mais sans être oppressant, parfois le passé m [Fm]'inspire.
Je le remercie à la [Bbm] saisure avec ses airs de magie.
Je fais rimer mon présent avec ma [Fm] nostalgie.
J'écris des vers joyeux et des rimes [G] déprimantes.
J'ai vidé tant de stylos et de cartouches d [Fm]'imprimantes.
J'ai quelques cheveux couleur cendre, mais l'inspiration est [Bbm] incandescente.
Malgré les rides sur mon front, j'ai la plume [Fm] adolescente.
J'écris dans mon téléphone des poèmes en [C] chorale, dans des cahiers, des carnets, puis j'écris à l [Fm]'oral.
J'écris moins que certains, mais bien plus que la [Bbm] moyenne.
Et j'espère garder ce rythme quand ma plume sera la [Fm] doyenne.
J'écris sur des sentiments et des pensées intimes.
J'écris sur la société quand ça me semble légitime.
Sur notre France parfois fatiguée et [F] cernée.
Quand le pouvoir se fout des gens, mon encre est concernée.
J'écris aussi sur l'enthousiasme et les beaux [C] potentiels.
Sur les lumières du ciel, les valeurs [Fm] essentielles.
Je suis curieux, j'aime les gens, je vois le verre à moitié [Bbm] plein.
Ce n'est pas une légende, je vois le rêve à portée [F] de main.
De ma vie en banlieue, j'ai gardé une sorte [C] d'éthique.
De ma vie de sportif, j'ai gardé l'esprit d [Fm]'équipe.
J'ai quelques existences dont chaque jour je me [Bbm] rappelle.
De ma vie d'imprudence, j'ai gardé des [Fm] séquelles.
A l'époque, par pudeur ou pour pas croire au [D] désespoir, j'ai géré ma tristesse et pleuré loin [Fm] derrière.
Je crois que je ne voulais pas ajouter du drame au [Bbm] drame.
Là je suis pas insensible, mais j'ai épuisé mon quota [F] de larmes.
Dans cette vie, je suis venu, j'ai perdu, j'ai [G] vaincu.
Et je suis ce que je suis grâce à ce que j'ai [Fm] vécu.
Je compense mentalement les absences [Bbm] musculaires.
Je remercie totalement les quartiers [G] populaires.
J'ai côtoyé les pauvres, les bobos, les blindés, les [E] sourires déglingués, les saluts distingués.
Je préfère [G] les écorchés, les rebelles, les bizarres.
Je peux vivre sans ma banlieue, mais pas sans mes [N] banlieusards.
C'est avec eux que j'ai golri, réfléchi et grandi.
Je me sens plus un sagit, je suis pas non plus [F] Gandhi.
Mais j'observe autour souvent le silence comme [C] armure.
Et je prends [Fm] tellement de recul que j'ai souvent le dos contre le mur.
De ma jeunesse mouvementée, j'ai gardé l [G]'art de la vanne.
J'essaie souvent de me retenir car tout le monde n'est [Fm] pas fan.
J'ai sûrement un peu mûri, mais pour dire la [F] vérité, j'ai toujours un petit problème avec trop d [Fm]'autorité.
J'ai tellement de projets que j'aurais pas assez [C] d'une vie.
Faudrait me réincarner pour combler toutes [Fm] mes envies.
Je veux aller visiter l'autre côté de l'arc [G]-en-ciel, mais en même temps je veux me faire chier car l'ennui [Fm] porte conseil.
J'ai 20 ans dans ma tête, 120 ans dans mon corps, mais les deux heureusement se mettent souvent d'accord.
Pour ouvrir les yeux, les oreilles et les mains, trouver un rythme commun et tracer mon chemin.
Je garde mes yeux d'enfant face à tout ce qui m'arrive, et pour garder cette chance je m'applique et m'active.
Un privilège énorme, sans que la lumière [Db] déforme, je le sens dans chaque hormone, j'ai un métier [Fm] hors norme.
Mais même aux zénithes, je prépare le fanfaron, tu l'as compris, mon vrai premier métier c'est daron.
Mes deux filles c'est ma femme, c'est ma première [Bbm] passion, les voir rire à mes vannes c'est la plus belle [Fm] ovation.
Je vois un père de famille, je vois un homme amoureux, je finis par l'essentiel en auteur rigoureux.
J'ai grandi en banlieue, je l'ai chanté [Db] a cappella, et [Bbm] cet autore reflet va vraiment s'arrêter là. [E] Merci.
[N] [D] [Ab]
[Fm] Tout le monde est prêt [Bbm] ?
Concentré ?
[Fm] Y'aura qu'une prise.
[Bbm]
[Eb] Je vois un père de famille, [Fm] je vois un homme amoureux.
Je commence par l'essentiel en auteur rigoureux.
J'ai grandi en banlieue, je l'ai chanté a cappella.
[Bbm] Et cet hauteur-reflet pourrait même s'arrêter là.
[Fm] Je suis devenu un peu poète, pas vraiment écrivain.
J [F]'ai laissé quelques textes utiles et beaucoup d'écrivains.
[Fm] J'ai les rimes à l'air libre, la silhouette un peu bancale.
Pour [Bbm] garder l'équilibre, je m'accroche aux cordes vocales.
[F] Discipline inclassable [Gb] alors disons parolier.
Une carrière improbable, quelquefois parodiée.
[A] Inspiration [G] inflammable, optimisme affamé.
Des histoires honorables de quartiers malfamés.
De la fibre artistique, j'avais pas vu les signaux.
C'est plus tard, prolifique, que j'ai pris les stylos.
J'ai tutoyé l'idée que mes poèmes se baladent.
[F] J'écris donc je suis et je suis grand corps malade.
Je suis un peu poète mais je connais peu mes classiques.
[Cm] J'ai trouvé mes modèles dans l'industrie discographique.
[Fm] Je n'ai pas ouvert beaucoup de recueils de poèmes.
Mais j'ai ouvert mes oreilles [F] dans des ambiances de bohème.
J'ai contribué sans le prévoir à populariser le [G] slam.
Cet art oratoire dans les bars qui caresse l [Gm]'âme.
J'ai écrit comme une urgence des centaines de quatre-ains.
[G] J'ai écrit sur mes souffrances pour faire taire le chagrin.
[Db] Les victoires en [G] tournois, oubliant les sournois.
C'est pour moi, c'est pourquoi j'ai su miser sur moi.
[Gb] J'ai posé mes textes [Ab] partout, j'ai eu la voix tenace.
Dans des bars de bobos, dans des squads dégueulasses.
[F] J'ai rencontré des musiciens qui ont mis sans façon.
[G] Des notes sur mes paroles, on a fait des chansons.
[Fm] De la recherche du trash, je suis devenu esclave.
[Bbm] Et j'ai envie de la scène comme t'as envie de Bédave.
[Fm] J'aime le stress de mes concerts, pas le strass de mes [G] confrères.
Ce que le succès confère, souvent je préfère le contraire.
Du show business, des pratiques, ils ne seront pas mon choix.
[Ab] Je ne cracherai pas dans la soupe, mais j'en prendrai pas deux fois.
[Fm] J'écris quand je me sens bien, j'écris quand je me sens mal.
Quand la vie me déçoit un peu et quand tout est normal.
[Bbm] Je n'écris que pour les autres, je veux être entendu.
[Cm] J'écris pour comprendre le monde, surtout quand il est tendu.
[F] La musique est un art collectif très individuel.
J'écris sur mon reflet comme un duo et un [Fm] duel.
Mes écrits sont optimistes, je n'ai pas à me forcer.
Mais mon côté clair et mon côté sombre n'ont pas divorcé.
J'ai souvent l'œil enjoué, j'ai parfois le regard [F] triste.
Dans la norme ou hors-couple, t'es le sort de l [Fm]'artiste.
Artiste, je ne sais toujours pas vraiment si je connais ce terme.
Je me sens comme un cow-boy encore surpris par son western.
J'écris sur le présent, très peu souvent sur l [G]'avenir.
Mais sans être oppressant, parfois le passé m [Fm]'inspire.
Je le remercie à la [Bbm] saisure avec ses airs de magie.
Je fais rimer mon présent avec ma [Fm] nostalgie.
J'écris des vers joyeux et des rimes [G] déprimantes.
J'ai vidé tant de stylos et de cartouches d [Fm]'imprimantes.
J'ai quelques cheveux couleur cendre, mais l'inspiration est [Bbm] incandescente.
Malgré les rides sur mon front, j'ai la plume [Fm] adolescente.
J'écris dans mon téléphone des poèmes en [C] chorale, dans des cahiers, des carnets, puis j'écris à l [Fm]'oral.
J'écris moins que certains, mais bien plus que la [Bbm] moyenne.
Et j'espère garder ce rythme quand ma plume sera la [Fm] doyenne.
J'écris sur des sentiments et des pensées intimes.
J'écris sur la société quand ça me semble légitime.
Sur notre France parfois fatiguée et [F] cernée.
Quand le pouvoir se fout des gens, mon encre est concernée.
J'écris aussi sur l'enthousiasme et les beaux [C] potentiels.
Sur les lumières du ciel, les valeurs [Fm] essentielles.
Je suis curieux, j'aime les gens, je vois le verre à moitié [Bbm] plein.
Ce n'est pas une légende, je vois le rêve à portée [F] de main.
De ma vie en banlieue, j'ai gardé une sorte [C] d'éthique.
De ma vie de sportif, j'ai gardé l'esprit d [Fm]'équipe.
J'ai quelques existences dont chaque jour je me [Bbm] rappelle.
De ma vie d'imprudence, j'ai gardé des [Fm] séquelles.
A l'époque, par pudeur ou pour pas croire au [D] désespoir, j'ai géré ma tristesse et pleuré loin [Fm] derrière.
Je crois que je ne voulais pas ajouter du drame au [Bbm] drame.
Là je suis pas insensible, mais j'ai épuisé mon quota [F] de larmes.
Dans cette vie, je suis venu, j'ai perdu, j'ai [G] vaincu.
Et je suis ce que je suis grâce à ce que j'ai [Fm] vécu.
Je compense mentalement les absences [Bbm] musculaires.
Je remercie totalement les quartiers [G] populaires.
J'ai côtoyé les pauvres, les bobos, les blindés, les [E] sourires déglingués, les saluts distingués.
Je préfère [G] les écorchés, les rebelles, les bizarres.
Je peux vivre sans ma banlieue, mais pas sans mes [N] banlieusards.
C'est avec eux que j'ai golri, réfléchi et grandi.
Je me sens plus un sagit, je suis pas non plus [F] Gandhi.
Mais j'observe autour souvent le silence comme [C] armure.
Et je prends [Fm] tellement de recul que j'ai souvent le dos contre le mur.
De ma jeunesse mouvementée, j'ai gardé l [G]'art de la vanne.
J'essaie souvent de me retenir car tout le monde n'est [Fm] pas fan.
J'ai sûrement un peu mûri, mais pour dire la [F] vérité, j'ai toujours un petit problème avec trop d [Fm]'autorité.
J'ai tellement de projets que j'aurais pas assez [C] d'une vie.
Faudrait me réincarner pour combler toutes [Fm] mes envies.
Je veux aller visiter l'autre côté de l'arc [G]-en-ciel, mais en même temps je veux me faire chier car l'ennui [Fm] porte conseil.
J'ai 20 ans dans ma tête, 120 ans dans mon corps, mais les deux heureusement se mettent souvent d'accord.
Pour ouvrir les yeux, les oreilles et les mains, trouver un rythme commun et tracer mon chemin.
Je garde mes yeux d'enfant face à tout ce qui m'arrive, et pour garder cette chance je m'applique et m'active.
Un privilège énorme, sans que la lumière [Db] déforme, je le sens dans chaque hormone, j'ai un métier [Fm] hors norme.
Mais même aux zénithes, je prépare le fanfaron, tu l'as compris, mon vrai premier métier c'est daron.
Mes deux filles c'est ma femme, c'est ma première [Bbm] passion, les voir rire à mes vannes c'est la plus belle [Fm] ovation.
Je vois un père de famille, je vois un homme amoureux, je finis par l'essentiel en auteur rigoureux.
J'ai grandi en banlieue, je l'ai chanté [Db] a cappella, et [Bbm] cet autore reflet va vraiment s'arrêter là. [E] Merci.
[N] [D] [Ab]
Key:
Fm
Bbm
G
F
C
Fm
Bbm
G
_ _ [C] Ok.
[Fm] Tout le monde est prêt [Bbm] ?
Concentré ?
[Fm] Y'aura qu'une prise.
_ _ _ _ _ [Bbm] _
[Eb] Je vois un père de famille, [Fm] je vois un homme amoureux.
Je commence par l'essentiel en auteur rigoureux.
J'ai grandi en banlieue, je l'ai chanté a cappella.
[Bbm] Et cet hauteur-reflet pourrait même s'arrêter là.
[Fm] Je suis devenu un peu poète, pas vraiment écrivain.
J [F]'ai laissé quelques textes utiles et beaucoup d'écrivains.
[Fm] J'ai les rimes à l'air libre, la silhouette un peu bancale.
Pour [Bbm] garder l'équilibre, je m'accroche aux cordes vocales.
[F] Discipline inclassable [Gb] alors disons parolier.
Une carrière improbable, quelquefois parodiée.
[A] Inspiration [G] inflammable, optimisme affamé.
Des histoires honorables de quartiers malfamés.
De la fibre artistique, j'avais pas vu les signaux.
C'est plus tard, prolifique, que j'ai pris les stylos.
J'ai tutoyé l'idée que mes poèmes se baladent.
[F] J'écris donc je suis et je suis grand corps malade.
Je suis un peu poète mais je connais peu mes classiques.
[Cm] J'ai trouvé mes modèles dans l'industrie discographique.
[Fm] Je n'ai pas ouvert beaucoup de recueils de poèmes.
Mais j'ai ouvert mes oreilles [F] dans des ambiances de bohème.
J'ai contribué sans le prévoir à populariser le [G] slam.
Cet art oratoire dans les bars qui caresse l [Gm]'âme.
J'ai écrit comme une urgence des centaines de quatre-ains.
[G] J'ai écrit sur mes souffrances pour faire taire le chagrin.
[Db] Les victoires en [G] tournois, oubliant les sournois.
C'est pour moi, c'est pourquoi j'ai su miser sur moi.
[Gb] J'ai posé mes textes [Ab] partout, j'ai eu la voix tenace.
Dans des bars de bobos, dans des squads dégueulasses.
[F] J'ai rencontré des musiciens qui ont mis sans façon.
[G] Des notes sur mes paroles, on a fait des chansons.
[Fm] De la recherche du trash, je suis devenu esclave.
[Bbm] Et j'ai envie de la scène comme t'as envie de Bédave.
[Fm] J'aime le stress de mes concerts, pas le strass de mes [G] confrères.
Ce que le succès confère, souvent je préfère le contraire.
Du show business, des pratiques, ils ne seront pas mon choix.
[Ab] Je ne cracherai pas dans la soupe, mais j'en prendrai pas deux fois.
[Fm] J'écris quand je me sens bien, j'écris quand je me sens mal.
Quand la vie me déçoit un peu et quand tout est normal.
[Bbm] Je n'écris que pour les autres, je veux être entendu.
[Cm] J'écris pour comprendre le monde, surtout quand il est tendu.
[F] La musique est un art collectif très individuel.
J'écris sur mon reflet comme un duo et un [Fm] duel.
Mes écrits sont optimistes, je n'ai pas à me forcer.
Mais mon côté clair et mon côté sombre n'ont pas divorcé.
J'ai souvent l'œil enjoué, j'ai parfois le regard [F] triste.
Dans la norme ou hors-couple, t'es le sort de l [Fm]'artiste.
Artiste, je ne sais toujours pas vraiment si je connais ce terme.
Je me sens comme un cow-boy encore surpris par son western.
J'écris sur le présent, très peu souvent sur l [G]'avenir.
Mais sans être oppressant, parfois le passé m [Fm]'inspire.
Je le remercie à la [Bbm] saisure avec ses airs de magie.
Je fais rimer mon présent avec ma [Fm] nostalgie.
J'écris des vers joyeux et des rimes [G] déprimantes.
J'ai vidé tant de stylos et de cartouches d [Fm]'imprimantes.
J'ai quelques cheveux couleur cendre, mais l'inspiration est [Bbm] incandescente.
Malgré les rides sur mon front, j'ai la plume [Fm] adolescente.
J'écris dans mon téléphone des poèmes en [C] chorale, dans des cahiers, des carnets, puis j'écris à l [Fm]'oral.
J'écris moins que certains, mais bien plus que la [Bbm] moyenne.
Et j'espère garder ce rythme quand ma plume sera la [Fm] doyenne.
J'écris sur des sentiments et des pensées intimes.
J'écris sur la société quand ça me semble légitime.
Sur notre France parfois fatiguée et [F] cernée.
Quand le pouvoir se fout des gens, mon encre est concernée.
J'écris aussi sur l'enthousiasme et les beaux [C] potentiels.
Sur les lumières du ciel, les valeurs [Fm] essentielles.
Je suis curieux, j'aime les gens, je vois le verre à moitié [Bbm] plein.
Ce n'est pas une légende, je vois le rêve à portée [F] de main.
De ma vie en banlieue, j'ai gardé une sorte [C] d'éthique.
De ma vie de sportif, j'ai gardé l'esprit d [Fm]'équipe.
J'ai quelques existences dont chaque jour je me [Bbm] rappelle.
De ma vie d'imprudence, j'ai gardé des [Fm] séquelles.
A l'époque, par pudeur ou pour pas croire au [D] désespoir, j'ai géré ma tristesse et pleuré loin [Fm] derrière.
Je crois que je ne voulais pas ajouter du drame au [Bbm] drame.
Là je suis pas insensible, mais j'ai épuisé mon quota [F] de larmes.
Dans cette vie, je suis venu, j'ai perdu, j'ai [G] vaincu.
Et je suis ce que je suis grâce à ce que j'ai [Fm] vécu.
Je compense mentalement les absences [Bbm] musculaires.
Je remercie totalement les quartiers [G] populaires.
J'ai côtoyé les pauvres, les bobos, les blindés, les [E] sourires déglingués, les saluts distingués.
Je préfère [G] les écorchés, les rebelles, les bizarres.
Je peux vivre sans ma banlieue, mais pas sans mes [N] banlieusards.
C'est avec eux que j'ai golri, réfléchi et grandi.
Je me sens plus un sagit, je suis pas non plus [F] Gandhi.
Mais j'observe autour souvent le silence comme [C] armure.
Et je prends [Fm] tellement de recul que j'ai souvent le dos contre le mur.
De ma jeunesse mouvementée, j'ai gardé l [G]'art de la vanne.
J'essaie souvent de me retenir car tout le monde n'est [Fm] pas fan.
J'ai sûrement un peu mûri, mais pour dire la [F] vérité, j'ai toujours un petit problème avec trop d [Fm]'autorité.
J'ai tellement de projets que j'aurais pas assez [C] d'une vie.
Faudrait me réincarner pour combler toutes [Fm] mes envies.
Je veux aller visiter l'autre côté de l'arc [G]-en-ciel, mais en même temps je veux me faire chier car l'ennui [Fm] porte conseil.
J'ai 20 ans dans ma tête, 120 ans dans mon corps, mais les deux heureusement se mettent souvent d'accord.
Pour ouvrir les yeux, les oreilles et les mains, trouver un rythme commun et tracer mon chemin.
Je garde mes yeux d'enfant face à tout ce qui m'arrive, et pour garder cette chance je m'applique et m'active.
Un privilège énorme, sans que la lumière [Db] déforme, je le sens dans chaque hormone, j'ai un métier [Fm] hors norme.
Mais même aux zénithes, je prépare le fanfaron, tu l'as compris, mon vrai premier métier c'est daron.
Mes deux filles c'est ma femme, c'est ma première [Bbm] passion, les voir rire à mes vannes c'est la plus belle [Fm] ovation.
Je vois un père de famille, je vois un homme amoureux, je finis par l'essentiel en auteur rigoureux.
J'ai grandi en banlieue, je l'ai chanté [Db] a cappella, et [Bbm] cet autore reflet va vraiment s'arrêter là. [E] Merci.
_ [N] _ _ _ _ _ _ _ _ [D] _ _ _ [Ab] _ _
[Fm] Tout le monde est prêt [Bbm] ?
Concentré ?
[Fm] Y'aura qu'une prise.
_ _ _ _ _ [Bbm] _
[Eb] Je vois un père de famille, [Fm] je vois un homme amoureux.
Je commence par l'essentiel en auteur rigoureux.
J'ai grandi en banlieue, je l'ai chanté a cappella.
[Bbm] Et cet hauteur-reflet pourrait même s'arrêter là.
[Fm] Je suis devenu un peu poète, pas vraiment écrivain.
J [F]'ai laissé quelques textes utiles et beaucoup d'écrivains.
[Fm] J'ai les rimes à l'air libre, la silhouette un peu bancale.
Pour [Bbm] garder l'équilibre, je m'accroche aux cordes vocales.
[F] Discipline inclassable [Gb] alors disons parolier.
Une carrière improbable, quelquefois parodiée.
[A] Inspiration [G] inflammable, optimisme affamé.
Des histoires honorables de quartiers malfamés.
De la fibre artistique, j'avais pas vu les signaux.
C'est plus tard, prolifique, que j'ai pris les stylos.
J'ai tutoyé l'idée que mes poèmes se baladent.
[F] J'écris donc je suis et je suis grand corps malade.
Je suis un peu poète mais je connais peu mes classiques.
[Cm] J'ai trouvé mes modèles dans l'industrie discographique.
[Fm] Je n'ai pas ouvert beaucoup de recueils de poèmes.
Mais j'ai ouvert mes oreilles [F] dans des ambiances de bohème.
J'ai contribué sans le prévoir à populariser le [G] slam.
Cet art oratoire dans les bars qui caresse l [Gm]'âme.
J'ai écrit comme une urgence des centaines de quatre-ains.
[G] J'ai écrit sur mes souffrances pour faire taire le chagrin.
[Db] Les victoires en [G] tournois, oubliant les sournois.
C'est pour moi, c'est pourquoi j'ai su miser sur moi.
[Gb] J'ai posé mes textes [Ab] partout, j'ai eu la voix tenace.
Dans des bars de bobos, dans des squads dégueulasses.
[F] J'ai rencontré des musiciens qui ont mis sans façon.
[G] Des notes sur mes paroles, on a fait des chansons.
[Fm] De la recherche du trash, je suis devenu esclave.
[Bbm] Et j'ai envie de la scène comme t'as envie de Bédave.
[Fm] J'aime le stress de mes concerts, pas le strass de mes [G] confrères.
Ce que le succès confère, souvent je préfère le contraire.
Du show business, des pratiques, ils ne seront pas mon choix.
[Ab] Je ne cracherai pas dans la soupe, mais j'en prendrai pas deux fois.
[Fm] J'écris quand je me sens bien, j'écris quand je me sens mal.
Quand la vie me déçoit un peu et quand tout est normal.
[Bbm] Je n'écris que pour les autres, je veux être entendu.
[Cm] J'écris pour comprendre le monde, surtout quand il est tendu.
[F] La musique est un art collectif très individuel.
J'écris sur mon reflet comme un duo et un [Fm] duel.
Mes écrits sont optimistes, je n'ai pas à me forcer.
Mais mon côté clair et mon côté sombre n'ont pas divorcé.
J'ai souvent l'œil enjoué, j'ai parfois le regard [F] triste.
Dans la norme ou hors-couple, t'es le sort de l [Fm]'artiste.
Artiste, je ne sais toujours pas vraiment si je connais ce terme.
Je me sens comme un cow-boy encore surpris par son western.
J'écris sur le présent, très peu souvent sur l [G]'avenir.
Mais sans être oppressant, parfois le passé m [Fm]'inspire.
Je le remercie à la [Bbm] saisure avec ses airs de magie.
Je fais rimer mon présent avec ma [Fm] nostalgie.
J'écris des vers joyeux et des rimes [G] déprimantes.
J'ai vidé tant de stylos et de cartouches d [Fm]'imprimantes.
J'ai quelques cheveux couleur cendre, mais l'inspiration est [Bbm] incandescente.
Malgré les rides sur mon front, j'ai la plume [Fm] adolescente.
J'écris dans mon téléphone des poèmes en [C] chorale, dans des cahiers, des carnets, puis j'écris à l [Fm]'oral.
J'écris moins que certains, mais bien plus que la [Bbm] moyenne.
Et j'espère garder ce rythme quand ma plume sera la [Fm] doyenne.
J'écris sur des sentiments et des pensées intimes.
J'écris sur la société quand ça me semble légitime.
Sur notre France parfois fatiguée et [F] cernée.
Quand le pouvoir se fout des gens, mon encre est concernée.
J'écris aussi sur l'enthousiasme et les beaux [C] potentiels.
Sur les lumières du ciel, les valeurs [Fm] essentielles.
Je suis curieux, j'aime les gens, je vois le verre à moitié [Bbm] plein.
Ce n'est pas une légende, je vois le rêve à portée [F] de main.
De ma vie en banlieue, j'ai gardé une sorte [C] d'éthique.
De ma vie de sportif, j'ai gardé l'esprit d [Fm]'équipe.
J'ai quelques existences dont chaque jour je me [Bbm] rappelle.
De ma vie d'imprudence, j'ai gardé des [Fm] séquelles.
A l'époque, par pudeur ou pour pas croire au [D] désespoir, j'ai géré ma tristesse et pleuré loin [Fm] derrière.
Je crois que je ne voulais pas ajouter du drame au [Bbm] drame.
Là je suis pas insensible, mais j'ai épuisé mon quota [F] de larmes.
Dans cette vie, je suis venu, j'ai perdu, j'ai [G] vaincu.
Et je suis ce que je suis grâce à ce que j'ai [Fm] vécu.
Je compense mentalement les absences [Bbm] musculaires.
Je remercie totalement les quartiers [G] populaires.
J'ai côtoyé les pauvres, les bobos, les blindés, les [E] sourires déglingués, les saluts distingués.
Je préfère [G] les écorchés, les rebelles, les bizarres.
Je peux vivre sans ma banlieue, mais pas sans mes [N] banlieusards.
C'est avec eux que j'ai golri, réfléchi et grandi.
Je me sens plus un sagit, je suis pas non plus [F] Gandhi.
Mais j'observe autour souvent le silence comme [C] armure.
Et je prends [Fm] tellement de recul que j'ai souvent le dos contre le mur.
De ma jeunesse mouvementée, j'ai gardé l [G]'art de la vanne.
J'essaie souvent de me retenir car tout le monde n'est [Fm] pas fan.
J'ai sûrement un peu mûri, mais pour dire la [F] vérité, j'ai toujours un petit problème avec trop d [Fm]'autorité.
J'ai tellement de projets que j'aurais pas assez [C] d'une vie.
Faudrait me réincarner pour combler toutes [Fm] mes envies.
Je veux aller visiter l'autre côté de l'arc [G]-en-ciel, mais en même temps je veux me faire chier car l'ennui [Fm] porte conseil.
J'ai 20 ans dans ma tête, 120 ans dans mon corps, mais les deux heureusement se mettent souvent d'accord.
Pour ouvrir les yeux, les oreilles et les mains, trouver un rythme commun et tracer mon chemin.
Je garde mes yeux d'enfant face à tout ce qui m'arrive, et pour garder cette chance je m'applique et m'active.
Un privilège énorme, sans que la lumière [Db] déforme, je le sens dans chaque hormone, j'ai un métier [Fm] hors norme.
Mais même aux zénithes, je prépare le fanfaron, tu l'as compris, mon vrai premier métier c'est daron.
Mes deux filles c'est ma femme, c'est ma première [Bbm] passion, les voir rire à mes vannes c'est la plus belle [Fm] ovation.
Je vois un père de famille, je vois un homme amoureux, je finis par l'essentiel en auteur rigoureux.
J'ai grandi en banlieue, je l'ai chanté [Db] a cappella, et [Bbm] cet autore reflet va vraiment s'arrêter là. [E] Merci.
_ [N] _ _ _ _ _ _ _ _ [D] _ _ _ [Ab] _ _