Haut, Bas, Fragile Chords by La Maison Tellier

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_ Laissez-moi loin des causes perdues, des compteurs qui [A] s'affolent,
on apprend à écraser notre prochain de l [E]'école.
On observe nos petits comme des bêtes [G] en cage,
dans le doute on se méfie, ils ont peut [D]-être la rage.
Laissez-moi dans l'état où [A] vous m'avez trouvé,
laissez-moi me vautrer dans la gadoue, laissez, [B] laissez,
comme un porc dans sa bauge, _ ignorant des [G] couteaux,
laissez-moi quelques secondes savourer l'image de [D] mes os,
bouillant dans une marmite pour [A] un festin de choix.
Ceux qui aimaient ma musique auraient enfin un bout de moi,
[Em] je n'entendrai plus dire qu'elle était [G] sympa,
ne parlez pas de ma maîtresse, elle mérite mieux [D] que ça.
Épargnez-moi vos quelques larmes sur les drames de la [A] solitude,
pour savoir qu'on finit toujours seul, pas besoin d'études.
[Em] Laissez-moi jouer sur le piano de [G] quelques vieilles grand-mères,
pas sûr que ça lui tiendra chaud quand elle sera six pieds [D] sous terre.
Et gardez-moi vos enfants tristes, vos petits crèves [A] la faim,
qui n'en finissent pas de mourir depuis trente ans au moins.
[Em] Je n'arrive plus à m'indigner, le cul dans un [G] fauteuil,
à porter devant ma télé un brassard en signe [Dm] de deuil.
Laissez-moi dans l'état où vous m'avez [G] trouvé,
que je ne sois ni repris, _ ni [D] échangé. _ _ _ _ _ _ _
_ Laissez-moi dans l'état où [A] vous m'avez trouvé,
merci à ceux qui savaient d'avoir voulu m [E]'expliquer,
mais j'étais d'un autre temps, _ [Bm] vous aviez d'autres [G] mœurs,
et c'est vraiment moi ce que j'aime, vraiment, c'est la musique des [D] ascenseurs,
pour les chapeaux, mais oui, celle qui donne envie de [A] vous pendre.
Laissez-moi vous serrer la corde, puis laissez-moi [Em] descendre.
J'avais si peu à dire, qu'il fallait [G] que je le chante.
J'ai connu mieux que de grandir dans les années [D] nonantes,
moi j'ai poussé sans trop de casse, en évitant [A] les gouttes,
et depuis j'exhibe ma carcasse.
Le long [E] des routes d [Em]'un pays pour lequel au mieux,
je [Bm] ne ressens [G] plus rien, ils ont un avis sur tout,
ils n'auront pas [D] le mien, et bien que Dieu les aime, il a.
_ J'y suis, j [A]'y reste, désormais nul ne me verra,
chevauché toujours plus [Em] à l'ouest, je voyage sur des mers d'absinthe.
Je souviens-tu ma soeur, [G] que demain était plus beau,
il était bien plus beau [D] qu'ailleurs, les tailleurs de mon grand jai moi,
dans un carton, [A] sur une pile inscrivée dessus, haut et bas,
et sur mes pieds d [Em]'argile, à l'encre bleu roi, à la bombe.
J'aimerais que l'on [G] ajoute, les colosses prises quand ils tombent,
fiers de prendre soin [D] d'elmout.
Nos vies n'auront jamais été, que mort et [A] combat,
angoisse et cruauté, ce que je n [Bm]'explique pas,
c'est la joie qui parfois [B] surgit, et [Em] qui toujours [G] m'enivre,
_ _ la joie du simple [C#] fait [D] de vivre.
_ _ la joie du simple fait [A] de vivre.
la _ joie du simple fait [Em] de vivre. _ _ _ _ _ _
[G] _ _ _ _ _ _ [Em] _ [D] _
_ _ _ _ _ _ _ [A] _
_ _ _ _ _ _ [Em] _ _
_ _ _ _ _ [A] _ [G] _ _
_ _ _ _ et à [D] toi _
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_ _ _ _ _ _ [N] _ _