Chords for JEAN GUIDONI Midi-minuit
Tempo:
68.25 bpm
Chords used:
E
A
F#
B
F
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
Start Jamming...
Lorsque vous basculez au creux d [E]'un fauteuil rouge
Dans le [A] ventre en velours de vos [E] champs élysés
Et que vous [A] regardez les images qui bougent
Leurs couleurs exactes et leurs vies balisées
Moi [A] je bascule aussi, mais pour d'autres [E]
voyages
Dans des sous-sols infâmes, [E] dans du velours crassé
Autrement fasciné [F#] et par la double image
D'un écran [E] délavé [F#m] et par les [E] rangs de ceux
Qui sont [A] là dans le noir à planquer leur angoisse
Ceux qui [E] vont dans la nuit à partir de midi
Poursuivis par la peur, harcelés par la poisse
Ceux qui sont de nulle part, [F#] ceux qui [E] sont du taudis
Et le rideau levé comme en huisse une voile
Où les paumées revivent dans les flancs du rafio
[F#] Paris est déjà loin et l'on marche à l [E]'étoile
Que le vieux projecteur fait scintiller là-haut
Un navire pourquoi pas, les odeurs sont si fortes
Qu'on croit sentir le port si l'on [B] ferme les yeux
[E] Pourquoi pas l'océan, adieu les amours mortes
Et l'on va se noyer dans le [A] flot des banlieues
Bien sûr la vérité est bien plus prosaïque
Et le vaisseau fantôme, [F] un Eden éprouvé
Un Alhambra déchu, [D] un trianon merdique
Une splendeur des fins, [A] permis au réprouvé
Qu'on soit des beaux quartiers ou qu'on soit de Nanterre
[F] On a sa place ici pourvu qu'on soit damnés
[D] Ou damnés de la mousse, ou damnés de la [A] terre
C'est notre enfer à nous, l'enfer est un ciné
Écartillez les yeux et voie ces bras, ces jambes
Ces sexes écartés, forcés à [E] l'infini
En plantez lourd [Em] soupir, traité au corps qui flambe
Les plaisirs de l'enfer en la monotonie
[A] Les dimanches de pluie, les lundis de chômage
Les semaines sans espoir, des mois dont on se [E] fout
Les années où l'on perd le [E] plus beau de son âge
Et [Em] perdu pour perdu le cul ou le ton fou
[A] Sont moins adélissants que vos ardeurs suspectes
Vos codes [F] et vos lois et tous ceux qui s'en [E] suivent
Vos images amuses sont tout aussi [G#] abjectes
Que celles qui me retiennent dans ce [B] midi nuit
Oui ça [A] va et ça vient [E] dans l'écran et l'échec
Ne sois pas [A] regardant, c'est de l [E]'amour pour rien
Dans l'ombre [A] du balcon il [E] y a de vieilles filles
M'en diant que me déchire
Ça n'a pas [A] d'importance, c'est un tout autre règne
[E] Les choses ici sont floues et comme inaccomplies
Rien ne peut être sale dans l'ombre de John Wayne
Ou sous le regard noir de quelques sous-brasiliques
D'ailleurs ils ne font pas tous escales à Sodome
Les tristes passagers, il y a ceux qui [F#] rient
Il y a ceux qui mangent, il y a ceux qui [E] dorment
Et qu'indiffère l'orgasme de Claudine Bécard
Et moi qui dans la ville en vain recherche un frère
Je suis [F#m] pareil à toi frère de la [B] goutte d'or
[E] Je veux aimer ce monde, mais ce monde est contraire
Alors j'échoue ici, j'ai honte et [A] je m'endors
[E] Toi et moi rejetés par la planète entière
Nous nous reconnaissons, signes particuliers
Même horreur du grand jour collée à nos paupières
Et même chewing-gum collé à nos souliers
Dans le [A] ventre en velours de vos [E] champs élysés
Et que vous [A] regardez les images qui bougent
Leurs couleurs exactes et leurs vies balisées
Moi [A] je bascule aussi, mais pour d'autres [E]
voyages
Dans des sous-sols infâmes, [E] dans du velours crassé
Autrement fasciné [F#] et par la double image
D'un écran [E] délavé [F#m] et par les [E] rangs de ceux
Qui sont [A] là dans le noir à planquer leur angoisse
Ceux qui [E] vont dans la nuit à partir de midi
Poursuivis par la peur, harcelés par la poisse
Ceux qui sont de nulle part, [F#] ceux qui [E] sont du taudis
Et le rideau levé comme en huisse une voile
Où les paumées revivent dans les flancs du rafio
[F#] Paris est déjà loin et l'on marche à l [E]'étoile
Que le vieux projecteur fait scintiller là-haut
Un navire pourquoi pas, les odeurs sont si fortes
Qu'on croit sentir le port si l'on [B] ferme les yeux
[E] Pourquoi pas l'océan, adieu les amours mortes
Et l'on va se noyer dans le [A] flot des banlieues
Bien sûr la vérité est bien plus prosaïque
Et le vaisseau fantôme, [F] un Eden éprouvé
Un Alhambra déchu, [D] un trianon merdique
Une splendeur des fins, [A] permis au réprouvé
Qu'on soit des beaux quartiers ou qu'on soit de Nanterre
[F] On a sa place ici pourvu qu'on soit damnés
[D] Ou damnés de la mousse, ou damnés de la [A] terre
C'est notre enfer à nous, l'enfer est un ciné
Écartillez les yeux et voie ces bras, ces jambes
Ces sexes écartés, forcés à [E] l'infini
En plantez lourd [Em] soupir, traité au corps qui flambe
Les plaisirs de l'enfer en la monotonie
[A] Les dimanches de pluie, les lundis de chômage
Les semaines sans espoir, des mois dont on se [E] fout
Les années où l'on perd le [E] plus beau de son âge
Et [Em] perdu pour perdu le cul ou le ton fou
[A] Sont moins adélissants que vos ardeurs suspectes
Vos codes [F] et vos lois et tous ceux qui s'en [E] suivent
Vos images amuses sont tout aussi [G#] abjectes
Que celles qui me retiennent dans ce [B] midi nuit
Oui ça [A] va et ça vient [E] dans l'écran et l'échec
Ne sois pas [A] regardant, c'est de l [E]'amour pour rien
Dans l'ombre [A] du balcon il [E] y a de vieilles filles
M'en diant que me déchire
Ça n'a pas [A] d'importance, c'est un tout autre règne
[E] Les choses ici sont floues et comme inaccomplies
Rien ne peut être sale dans l'ombre de John Wayne
Ou sous le regard noir de quelques sous-brasiliques
D'ailleurs ils ne font pas tous escales à Sodome
Les tristes passagers, il y a ceux qui [F#] rient
Il y a ceux qui mangent, il y a ceux qui [E] dorment
Et qu'indiffère l'orgasme de Claudine Bécard
Et moi qui dans la ville en vain recherche un frère
Je suis [F#m] pareil à toi frère de la [B] goutte d'or
[E] Je veux aimer ce monde, mais ce monde est contraire
Alors j'échoue ici, j'ai honte et [A] je m'endors
[E] Toi et moi rejetés par la planète entière
Nous nous reconnaissons, signes particuliers
Même horreur du grand jour collée à nos paupières
Et même chewing-gum collé à nos souliers
Key:
E
A
F#
B
F
E
A
F#
Lorsque vous basculez au creux d [E]'un fauteuil rouge
Dans le [A] ventre en velours de vos [E] champs élysés
Et que vous [A] regardez les images qui bougent
Leurs couleurs exactes et leurs vies balisées
Moi [A] je bascule aussi, mais pour d'autres [E]
voyages
Dans des sous-sols infâmes, [E] dans du velours crassé
Autrement fasciné [F#] et par la double image
D'un écran [E] délavé [F#m] et par les [E] rangs de ceux
Qui sont [A] là dans le noir à planquer leur angoisse
Ceux qui [E] vont dans la nuit à partir de midi
Poursuivis par la peur, harcelés par la poisse
Ceux qui sont de nulle part, [F#] ceux qui [E] sont du taudis
Et le rideau levé comme en huisse une voile
Où les paumées revivent dans les flancs du rafio
[F#] Paris est déjà loin et l'on marche à l [E]'étoile
Que le vieux projecteur fait scintiller là-haut
Un navire pourquoi pas, les odeurs sont si _ fortes
Qu'on croit sentir le port si l'on [B] ferme les yeux
[E] Pourquoi pas l'océan, adieu les amours mortes
Et l'on va se noyer dans le [A] flot des banlieues
_ _ _ _ Bien sûr la vérité est bien plus prosaïque
Et le vaisseau fantôme, [F] un Eden éprouvé
Un Alhambra déchu, [D] un trianon merdique
Une splendeur des fins, [A] permis au réprouvé _ _
Qu'on soit des beaux quartiers ou qu'on soit de Nanterre
[F] On a sa place ici pourvu qu'on soit damnés
[D] Ou damnés de la mousse, ou damnés de la [A] terre
C'est notre enfer à nous, l'enfer est un ciné
Écartillez les yeux et voie ces bras, ces jambes
Ces sexes écartés, forcés à [E] l'infini
En plantez lourd [Em] soupir, traité au corps qui flambe
Les plaisirs de l'enfer en la monotonie
[A] Les dimanches de pluie, les lundis de chômage
Les semaines sans espoir, des mois dont on se [E] fout
Les années où l'on perd le [E] plus beau de son âge
Et [Em] perdu pour perdu le cul ou le ton fou
[A] Sont moins adélissants que vos ardeurs suspectes
Vos codes [F] et vos lois et tous ceux qui s'en [E] suivent
Vos images amuses sont tout aussi [G#] abjectes
Que celles qui me retiennent dans ce [B] midi nuit
_ Oui _ ça [A] va et ça vient [E] dans l'écran et l'échec
Ne sois pas [A] regardant, c'est de l [E]'amour pour rien
Dans l'ombre [A] du balcon il [E] y a de vieilles filles
_ _ _ _ M'en diant que me déchire _
Ça n'a pas [A] d'importance, c'est un tout autre règne
[E] Les choses ici sont floues et comme inaccomplies
Rien ne peut être sale dans l'ombre de John Wayne
Ou sous le regard noir de quelques sous-brasiliques
D'ailleurs ils ne font pas tous escales à Sodome
Les tristes passagers, il y a ceux qui [F#] rient
Il y a ceux qui mangent, il y a ceux qui [E] dorment
Et qu'indiffère l'orgasme de Claudine Bécard
Et moi qui dans la ville en vain recherche un frère
Je suis [F#m] pareil à toi frère de la [B] goutte d'or
[E] Je veux aimer ce monde, mais ce monde est contraire
Alors j'échoue ici, j'ai honte et [A] je m'endors
[E] _ Toi et moi rejetés par la planète entière
Nous nous reconnaissons, signes particuliers
Même horreur du grand jour _ collée à nos paupières
Et même chewing-gum collé à nos souliers _ _
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Dans le [A] ventre en velours de vos [E] champs élysés
Et que vous [A] regardez les images qui bougent
Leurs couleurs exactes et leurs vies balisées
Moi [A] je bascule aussi, mais pour d'autres [E]
voyages
Dans des sous-sols infâmes, [E] dans du velours crassé
Autrement fasciné [F#] et par la double image
D'un écran [E] délavé [F#m] et par les [E] rangs de ceux
Qui sont [A] là dans le noir à planquer leur angoisse
Ceux qui [E] vont dans la nuit à partir de midi
Poursuivis par la peur, harcelés par la poisse
Ceux qui sont de nulle part, [F#] ceux qui [E] sont du taudis
Et le rideau levé comme en huisse une voile
Où les paumées revivent dans les flancs du rafio
[F#] Paris est déjà loin et l'on marche à l [E]'étoile
Que le vieux projecteur fait scintiller là-haut
Un navire pourquoi pas, les odeurs sont si _ fortes
Qu'on croit sentir le port si l'on [B] ferme les yeux
[E] Pourquoi pas l'océan, adieu les amours mortes
Et l'on va se noyer dans le [A] flot des banlieues
_ _ _ _ Bien sûr la vérité est bien plus prosaïque
Et le vaisseau fantôme, [F] un Eden éprouvé
Un Alhambra déchu, [D] un trianon merdique
Une splendeur des fins, [A] permis au réprouvé _ _
Qu'on soit des beaux quartiers ou qu'on soit de Nanterre
[F] On a sa place ici pourvu qu'on soit damnés
[D] Ou damnés de la mousse, ou damnés de la [A] terre
C'est notre enfer à nous, l'enfer est un ciné
Écartillez les yeux et voie ces bras, ces jambes
Ces sexes écartés, forcés à [E] l'infini
En plantez lourd [Em] soupir, traité au corps qui flambe
Les plaisirs de l'enfer en la monotonie
[A] Les dimanches de pluie, les lundis de chômage
Les semaines sans espoir, des mois dont on se [E] fout
Les années où l'on perd le [E] plus beau de son âge
Et [Em] perdu pour perdu le cul ou le ton fou
[A] Sont moins adélissants que vos ardeurs suspectes
Vos codes [F] et vos lois et tous ceux qui s'en [E] suivent
Vos images amuses sont tout aussi [G#] abjectes
Que celles qui me retiennent dans ce [B] midi nuit
_ Oui _ ça [A] va et ça vient [E] dans l'écran et l'échec
Ne sois pas [A] regardant, c'est de l [E]'amour pour rien
Dans l'ombre [A] du balcon il [E] y a de vieilles filles
_ _ _ _ M'en diant que me déchire _
Ça n'a pas [A] d'importance, c'est un tout autre règne
[E] Les choses ici sont floues et comme inaccomplies
Rien ne peut être sale dans l'ombre de John Wayne
Ou sous le regard noir de quelques sous-brasiliques
D'ailleurs ils ne font pas tous escales à Sodome
Les tristes passagers, il y a ceux qui [F#] rient
Il y a ceux qui mangent, il y a ceux qui [E] dorment
Et qu'indiffère l'orgasme de Claudine Bécard
Et moi qui dans la ville en vain recherche un frère
Je suis [F#m] pareil à toi frère de la [B] goutte d'or
[E] Je veux aimer ce monde, mais ce monde est contraire
Alors j'échoue ici, j'ai honte et [A] je m'endors
[E] _ Toi et moi rejetés par la planète entière
Nous nous reconnaissons, signes particuliers
Même horreur du grand jour _ collée à nos paupières
Et même chewing-gum collé à nos souliers _ _
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