Chords for Jean-Jacques Goldman | "Etre auteur-compositeur, c'est un savoir-faire" | Entretien Sacem
Tempo:
104 bpm
Chords used:
Ab
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Le travail en studio est différent du travail sur scène.
Vous, qu'est ce que vous préférez?
Est ce que vous êtes le même chanteur dans ces deux cas?
Comment vous partagez votre temps dans ces deux actions d'un musicien?
Quand je partageais?
Parce que je crois que le dernier tournée que j'ai fait, ça remonte à 12 ans à peu près.
Pour moi, ce sont vraiment deux exercices fondamentalement différents.
Les deux avec leurs contraintes et leurs immenses plaisirs.
Je ne pourrais pas trop choisir.
Entre les deux, je ne pourrais pas choisir.
Je sais qu'il y a une troisième phase que je préfère de loin, qui est celle de la
composition et des maquettes.
Il y a les trois phases, il y a le avant, le tout seul.
Vous intéresse pratiquement le plus?
Je pense que tout le monde est d'accord là dessus.
Le moment où tout à coup, il y a une musique qui vient.
Le moment où tout à coup, on trouve un mot où on ne le trouve pas.
D'ailleurs, le moment où on a des choses dans la tête, on le joue au piano.
Puis tout à coup, on enregistre la piste et puis on rajoute une petite nappe derrière
ou une rythmique.
Ce sont des moments, à mon avis, pour ce qui me concerne, qui sont les moments les plus précieux.
Vous écrivez vite, c'est simple, c'est fluide ou au contraire, c'est vraiment jus
de crâne et très, très compliqué.
Ça va assez vite parce que l'essentiel du travail a déjà été fait.
C'est à dire lorsque je suis un instrument et tout à coup, une idée vient, je la note
et je la mets de côté.
Lorsque je suis dans le métro ou ici et qu'une idée de texte, de thème vient, je la note
et je la mets de côté.
Quand j'ai deux sacs suffisamment pleins, l'un avec des tas de petits bouts de papier
et l'autre avec des tas de petits bouts de musique, d'idées.
Là, le travail commence.
Le plus difficile, c'est de trouver la petite étincelle qui va faire que ça va être intéressant.
Après, c'est après, ça n'est que du travail.
Et si je me mettais aujourd'hui à faire une chanson, ça serait très, très long et je
ne trouverais probablement pas parce que je n'ai pas cette idée de départ.
Mais si je sais que, ah bah tiens, il y a cette idée là que je trouve bonne, qui me
semble convenir à tel chanteur et puis ça pourrait parler de ça.
Là, ça va assez vite.
Ça n'est plus que du travail.
L'histoire des sacs, c'est une vision d'esprit ou vous avez vraiment ?
Non, j'ai un petit sac en plastique marqué idée de chanson.
De la même façon, j'ai l'idée de musique où il y a des petites mélodies, parfois
une voix toute seule, parfois un truc au piano le plus souvent, parfois un truc à la guitare,
un riff, mais qui sont des points de départ, qui sont les choses les plus précieuses.
J'ai lu quelque part aussi que vous aviez un endroit dans Paris où vous travailliez,
donc vous alliez pratiquement pas au bureau, mais vous alliez au travail.
C'était votre endroit de création.
C'était important d'avoir ce petit bout d'avou ?
Oui, c'était fondamental.
Au début, je travaillais dans ma cave, comme tout le monde.
Donc j'ai dû faire, je pense, deux albums de cette façon.
Et après, je me suis rendu compte que c'était impossible.
Il faut absolument avoir un lieu séparé.
On ne peut pas mélanger ça avec une vie de famille, surtout quand il y a des enfants.
Parfois, il faut aller jusqu'à 6 heures du matin, parfois il faut se réveiller tard,
parfois, puis en plus, on n'est pas disponible.
Donc, il m'a semblé, pour ce qui me concerne, absolument fondamental de bien dissocier les deux états.
C'est un métier d'être auteur, compositeur, interprète ?
Oui, je crois que c'est un métier.
Il y en a qui le font bien, d'autres qui le font moins bien.
Ce n'est pas qu'un métier, mais il y a un savoir-faire, incontestablement, qu'on acquiert.
Le mot artisan est un mot qui pourrait vous aller ou pas ?
Bien souvent, on dit ça.
Je ne connais pas d'industrielle dans la composition de chansons.
Donc le mot peut…
Il y a un moment où il faut la construire, cette chanson.
On la construit tout seul, ou à deux ou à trois, mais pas à deux milles.
Vous, qu'est ce que vous préférez?
Est ce que vous êtes le même chanteur dans ces deux cas?
Comment vous partagez votre temps dans ces deux actions d'un musicien?
Quand je partageais?
Parce que je crois que le dernier tournée que j'ai fait, ça remonte à 12 ans à peu près.
Pour moi, ce sont vraiment deux exercices fondamentalement différents.
Les deux avec leurs contraintes et leurs immenses plaisirs.
Je ne pourrais pas trop choisir.
Entre les deux, je ne pourrais pas choisir.
Je sais qu'il y a une troisième phase que je préfère de loin, qui est celle de la
composition et des maquettes.
Il y a les trois phases, il y a le avant, le tout seul.
Vous intéresse pratiquement le plus?
Je pense que tout le monde est d'accord là dessus.
Le moment où tout à coup, il y a une musique qui vient.
Le moment où tout à coup, on trouve un mot où on ne le trouve pas.
D'ailleurs, le moment où on a des choses dans la tête, on le joue au piano.
Puis tout à coup, on enregistre la piste et puis on rajoute une petite nappe derrière
ou une rythmique.
Ce sont des moments, à mon avis, pour ce qui me concerne, qui sont les moments les plus précieux.
Vous écrivez vite, c'est simple, c'est fluide ou au contraire, c'est vraiment jus
de crâne et très, très compliqué.
Ça va assez vite parce que l'essentiel du travail a déjà été fait.
C'est à dire lorsque je suis un instrument et tout à coup, une idée vient, je la note
et je la mets de côté.
Lorsque je suis dans le métro ou ici et qu'une idée de texte, de thème vient, je la note
et je la mets de côté.
Quand j'ai deux sacs suffisamment pleins, l'un avec des tas de petits bouts de papier
et l'autre avec des tas de petits bouts de musique, d'idées.
Là, le travail commence.
Le plus difficile, c'est de trouver la petite étincelle qui va faire que ça va être intéressant.
Après, c'est après, ça n'est que du travail.
Et si je me mettais aujourd'hui à faire une chanson, ça serait très, très long et je
ne trouverais probablement pas parce que je n'ai pas cette idée de départ.
Mais si je sais que, ah bah tiens, il y a cette idée là que je trouve bonne, qui me
semble convenir à tel chanteur et puis ça pourrait parler de ça.
Là, ça va assez vite.
Ça n'est plus que du travail.
L'histoire des sacs, c'est une vision d'esprit ou vous avez vraiment ?
Non, j'ai un petit sac en plastique marqué idée de chanson.
De la même façon, j'ai l'idée de musique où il y a des petites mélodies, parfois
une voix toute seule, parfois un truc au piano le plus souvent, parfois un truc à la guitare,
un riff, mais qui sont des points de départ, qui sont les choses les plus précieuses.
J'ai lu quelque part aussi que vous aviez un endroit dans Paris où vous travailliez,
donc vous alliez pratiquement pas au bureau, mais vous alliez au travail.
C'était votre endroit de création.
C'était important d'avoir ce petit bout d'avou ?
Oui, c'était fondamental.
Au début, je travaillais dans ma cave, comme tout le monde.
Donc j'ai dû faire, je pense, deux albums de cette façon.
Et après, je me suis rendu compte que c'était impossible.
Il faut absolument avoir un lieu séparé.
On ne peut pas mélanger ça avec une vie de famille, surtout quand il y a des enfants.
Parfois, il faut aller jusqu'à 6 heures du matin, parfois il faut se réveiller tard,
parfois, puis en plus, on n'est pas disponible.
Donc, il m'a semblé, pour ce qui me concerne, absolument fondamental de bien dissocier les deux états.
C'est un métier d'être auteur, compositeur, interprète ?
Oui, je crois que c'est un métier.
Il y en a qui le font bien, d'autres qui le font moins bien.
Ce n'est pas qu'un métier, mais il y a un savoir-faire, incontestablement, qu'on acquiert.
Le mot artisan est un mot qui pourrait vous aller ou pas ?
Bien souvent, on dit ça.
Je ne connais pas d'industrielle dans la composition de chansons.
Donc le mot peut…
Il y a un moment où il faut la construire, cette chanson.
On la construit tout seul, ou à deux ou à trois, mais pas à deux milles.
Key:
Ab
Ab
Ab
Ab
Ab
Ab
Ab
Ab
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ Le travail en studio est différent du travail sur scène.
Vous, qu'est ce que vous préférez?
Est ce que vous êtes le même _ _ chanteur dans ces deux cas?
Comment vous partagez votre _ temps dans ces deux actions d'un musicien?
Quand je partageais?
Parce que je crois que le dernier tournée que j'ai fait, ça remonte à 12 ans à peu près. _ _
Pour moi, ce sont vraiment deux exercices fondamentalement différents. _
_ Les deux avec _ leurs contraintes et leurs immenses plaisirs.
Je ne pourrais pas trop choisir.
_ _ _ _ Entre les deux, je ne pourrais pas choisir.
Je sais qu'il y a une troisième phase que je préfère de loin, qui est celle de la
composition et des maquettes.
Il y a les trois phases, il y a le avant, le tout seul.
Vous intéresse pratiquement le plus?
Je pense que tout le monde est d'accord là dessus.
Le moment où tout à coup, il y a une musique qui vient.
Le moment où tout à coup, on trouve un mot où on ne le trouve pas.
D'ailleurs, le moment où on a des choses dans la tête, on le joue au piano.
Puis tout à coup, on enregistre la piste et puis on rajoute une petite nappe derrière
ou une rythmique.
Ce sont des moments, à mon avis, pour ce qui me concerne, qui sont les moments les plus précieux.
Vous écrivez vite, c'est simple, c'est fluide ou au contraire, c'est vraiment jus
de crâne et très, très compliqué.
Ça va assez vite parce que l'essentiel du travail a déjà été fait.
C'est à dire lorsque je suis un instrument et _ tout à coup, une idée vient, _ je la note
et je la mets de côté.
Lorsque je suis dans le métro ou ici et qu'une idée de texte, de thème vient, je la note
_ _ et je la mets de côté.
Quand j'ai deux sacs suffisamment pleins, l'un avec des tas de petits bouts de papier
et l'autre avec des tas de petits bouts de _ _ _ _ musique, d'idées.
Là, le travail commence.
Le plus difficile, c'est de trouver la petite étincelle qui va faire que ça va être intéressant.
Après, c'est après, ça n'est que du travail.
Et si je me mettais aujourd'hui à faire une chanson, ça serait très, très long et je
ne trouverais probablement pas parce que je n'ai pas cette idée de départ.
Mais si je sais que, ah bah tiens, il y a cette idée là que je trouve bonne, qui me
semble convenir à tel chanteur et puis ça pourrait parler de ça.
Là, ça va assez vite.
Ça n'est plus que du travail.
L'histoire des sacs, c'est une vision d'esprit ou vous avez vraiment ?
Non, j'ai un petit sac en plastique marqué idée de chanson.
De la même façon, j'ai _ l'idée de musique où il y a des petites mélodies, parfois
une voix toute seule, parfois un truc au piano le plus souvent, parfois un truc à la guitare,
un riff, mais qui sont des points de départ, qui sont les choses les plus précieuses.
J'ai lu quelque part aussi que vous aviez un endroit dans Paris où vous travailliez,
donc vous alliez pratiquement pas au bureau, mais vous alliez au travail.
C'était votre endroit de création.
C'était important d'avoir _ ce petit bout d'avou ?
Oui, c'était fondamental.
Au début, je travaillais dans ma cave, comme tout le monde.
Donc j'ai dû faire, je pense, deux albums de cette façon.
Et après, je me suis rendu compte que c'était impossible.
Il faut absolument avoir un lieu séparé.
On ne peut pas mélanger ça avec une vie de famille, surtout quand il y a des enfants. _
Parfois, il faut aller jusqu'à 6 heures du matin, parfois il faut se réveiller tard,
parfois, puis en plus, on n'est pas disponible.
Donc, il m'a semblé, pour ce qui me concerne, absolument fondamental de bien dissocier les deux états.
C'est un métier d'être auteur, compositeur, interprète ?
Oui, je crois que c'est un métier.
Il y en a qui le font bien, d'autres qui le font moins bien.
Ce n'est pas qu'un métier, _ _ mais il y a un savoir-faire, incontestablement, qu'on acquiert.
Le mot artisan est un mot qui pourrait vous aller ou pas ?
Bien souvent, on dit ça.
Je ne connais pas d'industrielle dans la composition de chansons.
Donc le mot peut…
Il y a un moment où il faut la construire, cette chanson.
On la construit tout seul, ou à deux ou à trois, mais _ pas à deux milles. _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ Le travail en studio est différent du travail sur scène.
Vous, qu'est ce que vous préférez?
Est ce que vous êtes le même _ _ chanteur dans ces deux cas?
Comment vous partagez votre _ temps dans ces deux actions d'un musicien?
Quand je partageais?
Parce que je crois que le dernier tournée que j'ai fait, ça remonte à 12 ans à peu près. _ _
Pour moi, ce sont vraiment deux exercices fondamentalement différents. _
_ Les deux avec _ leurs contraintes et leurs immenses plaisirs.
Je ne pourrais pas trop choisir.
_ _ _ _ Entre les deux, je ne pourrais pas choisir.
Je sais qu'il y a une troisième phase que je préfère de loin, qui est celle de la
composition et des maquettes.
Il y a les trois phases, il y a le avant, le tout seul.
Vous intéresse pratiquement le plus?
Je pense que tout le monde est d'accord là dessus.
Le moment où tout à coup, il y a une musique qui vient.
Le moment où tout à coup, on trouve un mot où on ne le trouve pas.
D'ailleurs, le moment où on a des choses dans la tête, on le joue au piano.
Puis tout à coup, on enregistre la piste et puis on rajoute une petite nappe derrière
ou une rythmique.
Ce sont des moments, à mon avis, pour ce qui me concerne, qui sont les moments les plus précieux.
Vous écrivez vite, c'est simple, c'est fluide ou au contraire, c'est vraiment jus
de crâne et très, très compliqué.
Ça va assez vite parce que l'essentiel du travail a déjà été fait.
C'est à dire lorsque je suis un instrument et _ tout à coup, une idée vient, _ je la note
et je la mets de côté.
Lorsque je suis dans le métro ou ici et qu'une idée de texte, de thème vient, je la note
_ _ et je la mets de côté.
Quand j'ai deux sacs suffisamment pleins, l'un avec des tas de petits bouts de papier
et l'autre avec des tas de petits bouts de _ _ _ _ musique, d'idées.
Là, le travail commence.
Le plus difficile, c'est de trouver la petite étincelle qui va faire que ça va être intéressant.
Après, c'est après, ça n'est que du travail.
Et si je me mettais aujourd'hui à faire une chanson, ça serait très, très long et je
ne trouverais probablement pas parce que je n'ai pas cette idée de départ.
Mais si je sais que, ah bah tiens, il y a cette idée là que je trouve bonne, qui me
semble convenir à tel chanteur et puis ça pourrait parler de ça.
Là, ça va assez vite.
Ça n'est plus que du travail.
L'histoire des sacs, c'est une vision d'esprit ou vous avez vraiment ?
Non, j'ai un petit sac en plastique marqué idée de chanson.
De la même façon, j'ai _ l'idée de musique où il y a des petites mélodies, parfois
une voix toute seule, parfois un truc au piano le plus souvent, parfois un truc à la guitare,
un riff, mais qui sont des points de départ, qui sont les choses les plus précieuses.
J'ai lu quelque part aussi que vous aviez un endroit dans Paris où vous travailliez,
donc vous alliez pratiquement pas au bureau, mais vous alliez au travail.
C'était votre endroit de création.
C'était important d'avoir _ ce petit bout d'avou ?
Oui, c'était fondamental.
Au début, je travaillais dans ma cave, comme tout le monde.
Donc j'ai dû faire, je pense, deux albums de cette façon.
Et après, je me suis rendu compte que c'était impossible.
Il faut absolument avoir un lieu séparé.
On ne peut pas mélanger ça avec une vie de famille, surtout quand il y a des enfants. _
Parfois, il faut aller jusqu'à 6 heures du matin, parfois il faut se réveiller tard,
parfois, puis en plus, on n'est pas disponible.
Donc, il m'a semblé, pour ce qui me concerne, absolument fondamental de bien dissocier les deux états.
C'est un métier d'être auteur, compositeur, interprète ?
Oui, je crois que c'est un métier.
Il y en a qui le font bien, d'autres qui le font moins bien.
Ce n'est pas qu'un métier, _ _ mais il y a un savoir-faire, incontestablement, qu'on acquiert.
Le mot artisan est un mot qui pourrait vous aller ou pas ?
Bien souvent, on dit ça.
Je ne connais pas d'industrielle dans la composition de chansons.
Donc le mot peut…
Il y a un moment où il faut la construire, cette chanson.
On la construit tout seul, ou à deux ou à trois, mais _ pas à deux milles. _
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