Chords for Jean Leloup en entrevue à ses débuts
Tempo:
98.2 bpm
Chords used:
Gm
C
F
G
E
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[E] Donc un premier reportage sur le chanteur Jean Leloup, qui a fait beaucoup parler de lui lors de l'apparition de son premier album, il y a un peu plus d'un an de cela.
Il a fait beaucoup parler de lui en raison de son look et aussi de ses propos, qui est assez inquiétant à un certain moment.
Jean Leloup, je ne sais pas si vous vous souvenez, vous l'avez peut-être déjà remarqué dans la dernière production, dernière version de Starmania, il jouait le rôle de Ziggy.
Il y a une chanson qui a [N] beaucoup tourné à la radio où on parlait de printemps et de petites culottes et ça, ça en avait dérangé quelques-uns entre les bien-pensants.
Chez Jean Leloup, ce qu'on aime, c'est ce petit côté, entre guillemets, baveux.
C'est comme un adolescent qui ose dire des choses que les gens, absolument, du show business ne disent pas.
Il ose se prononcer sur certaines questions et il ne veut absolument pas jouer le rôle.
On l'a rencontré dans son appartement, qui est dans Niché, bon, [E] troisième [A] étage, dans un petit trou d'un quartier [Gb] populaire de Montréal.
Tout [Bb] petit appartement rempli d'amis.
Vous allez [Gbm] voir les carnets des amis.
[A] [Ab] « [G] Seulement, je sais, les filles sont [Gbm] déshabilleuses.
[A] Ils marchent [Ab] au centre de la rue parce que les motards [G] font du bruit.
[Gbm] Les motards, [D] les femmes [E] à rose sont à café [D] et pour être [E] gentilles, le bonhomme.
[D] Et [E] elles sont là, à l'ézardé, devant [D] la maison.
Alors, [Dbm] les filles, elles sont déshabillées.
»
Jean, sur tous les communiqués de presse que j'ai lus [Db] jusqu'à maintenant, là, si je m'étais juste [Am] écoutée, peut-être que je ne serais pas venue te [Ab] rencontrer parce que tu as l'air de faire peur aux [Bb] journalistes.
« Bon, écoute, bon, écoute, allons-y sérieusement.
On va faire ça super sérieux maintenant.
Je vais répondre aux questions.
Ça, ça va se préoccuper de la blague.
Moi, je vais répondre sérieusement.
Non, ce qui m'étonne dans le fait que les journalistes viennent beaucoup, c'est que, bon, c'est arrivé d'un coup sec.
Alors, ça n'a pas été progressif.
D'un coup sec, je ne sais pas, après le vidéo « Printemps été », probablement, qui a fait un bon
Bon, je pense que beaucoup de gens se sont reconnus là-dedans.
Les journalistes ont dit « Qu'est-ce que c'est que ce cop ?
»
Alors, évidemment, tout le monde est venu et m'a dit « Putain, t'es un cop, toi !
Raconte-moi ton cas personnel !
»
Alors, moi, je me retrouve, tu sais, « Putain, je suis un cop !
»
On est supposé aller visiter ton [Bm] frigidaire, là.
Ton réfrigérateur.
Mon frigidaire.
[Gm] Ton réfrigérateur conduit.
Tiens.
[F] [C] [Gm] Eh bien, [C] je vais vous montrer mon frigidaire.
[Gm] [F] [C] Je me nourris [Gm] essentiellement de [F] jus au [C] hadith.
C'est [G] surprenant.
Moi, j'aurais vu de la bière dans [N] le frigidaire.
Mais pour qui me prends-tu ?
Évidemment, j'ai une espèce de croyance qui me suit partout et je la mets aussi dans le frigidaire [G] pour la conserver au frais.
[F] [C] [G] Pourquoi tu penses que tu trouves que les gens te trouvent déroutant ?
[N]
Écoutez, moi, je m'exprime.
Je me mets au pilori sur la place publique.
Normalement, je suis, ils ont dit dans les journaux, l'espoir.
[Am] [F] Quelle épaisse [G] à vous faire d'être un espoir [Abm] ?
En fait, je pense que ce qui déroute les gens, c'est que c'est bien simple comment je fonctionne.
Donc, tu veux venir à l'expliquer ?
Oui.
C'est-à-dire, par exemple, on me dit, ils me demandent, alors, Jean, toi, tu ne souffres aucun compromis.
Je les regarde, je dis non.
Alors là, ils essayent de trouver une raison profonde au fait que je ne cherche pas, je ne veux pas de compromis.
La raison profonde, c'est que quand le compromis, c'est emmerdant.
Puis moi, j'aime tout ça m'emmerder.
Alors donc, je fais de la musique puis je m [Gm]'amuse.
[F] [C] [Gm] [F] Alors bon, [C] c'est ça.
Alors, voilà ma [Gm] décoration.
Tu fais de la [C] vache ?
Je fais de la simplicité et j [Gm]'essaie de conserver ma glue et ma [F] gloire.
[G] Lundi, c'est jour de la vache chez Jean Ledoux.
Oui, alors ici, il y a la camp de la linge.
Mais la linge est sec depuis au moins deux semaines.
Mais on laisse là parce que c'est plus commode que des commodes.
[F] [C] [G]
Non, écoute, ce que j'ai le goût de dire, c'est que c'est évident, moi, j'ai décidé d'être libre.
Puis de dire ce que je pensais exactement comme je le pense, et etc.,
et etc.
Puis de faire le con si j'ai envie de faire le con, tout ça.
Puis de profiter des situations pour faire le con si j'ai envie de faire le con.
Alors c'est évident qu'au lieu d'avoir une optique d'artiste qui veut plaire au monde,
donc qui marche comme ça, bon, est-ce que j'étais bon à l'entrevue ?
Oh mon Dieu, est-ce que les gens vont m'aimer ?
Moi, je sais, bon, là, je fais une entrevue, ça va, je fais une entrevue, je m'amuse.
Ce qui est embêtant, c'est que j'ai peur un peu de me faire taper sur les doigts un moment donné
parce que je ne prends pas ça au sérieux.
Il y a un côté, [E] comme tout le monde, beaucoup de gens aiment ça quand on prend ça au sérieux
et qu'on souffre beaucoup.
Toi, tu ne souffres pas ?
Non, non, non, non.
Ce que je souffre [Ab] un peu, des fois, c'est qu [Fm]'on veuille, que je sente le désir que j'ai de la souffrance un peu.
Il faut que ça soit [D] dur.
Pour que ça fasse mal.
Pour que ça fasse mal, parce que sinon je ne le mérite pas.
[G] L'aura est dans son [Eb] appartement, [Fm] [G] elle vient me l [Bb]'acheter [Eb] une minijuppe.
[Fm]
[Gm] Tout à coup, [Bb] elle voit le [Eb] téléphone, [Fm] [Gm] qui invite elle, je vais appeler Simon.
C'est bien de toi-même, mais en quelque part, il n [Ab] [Eb]'y a pas des concessions à faire ?
Es-tu prêt à en faire [Gm] ?
Je ne sais pas moi, des concessions, tout ça.
C'est vrai que quand on me parle de ça, je pense toujours à d'autres choses.
Et le bain, n'a-t-il pas ?
Je vais prendre mon bain maintenant.
Alors, mon bain, je vais le prendre comme tous les jours, et puis vous allez filmer ça.
J'imagine que ça va être très intéressant pour les téléspectateurs de voir comment, moi, une vedette, je prends mon bain avec Rachel.
Allons-y.
[F] [C]
[Gm] [F] [C] Il [Gm]
[F] est [C] chaud, [Cm] là, M.
Parachève.
[Gm] Oh, [C] putain, ça fait bon, c'est mauvais, encore, j'y allais.
[G] [F] [C]
[G] Tu risques de te contenter.
[N]
Écoute-moi ce que je fais de temps en temps, je suis en train de guesser.
C'est un pari que je fais.
Je parie que, en faisant bon traitre de ma musique à moi, sans me préoccuper de petits formats radiophoniques ou quoi que ce soit,
sans être
c'est-à-dire, je parie que sans être fin, gentil, beau servilleur, puis avoir des
c'est-à-dire en faisant de la grosse musique trash, je vais vivre ma musique.
Je parie ça.
Alors, je pète ce guess-là.
Je peux gagner ou perdre, c'est ça, mais j'accepte que si je perds, je vais perdre, puis si je gagne, je gagne, ça ne me dérange pas.
Mais d'un autre côté, j'ai la chaîne aussi, tu sais.
Alors, c'est New York.
Je ne serais pas content de ne pas risquer rien, j'aurais l'impression d'être têteux.
Alors là, je me dis, bon, au moins, là, je dis ce que je pense, on va voir ce que ça va donner.
Mais tu sais, on va aller plus loin là-dedans, Jean.
Il y a des gens qui vont même dire
ils disent ça juste pour provoquer, ils disent ça juste pour ne pas faire comme les autres.
Ça, c'est insidieux, ça, comme remarque.
Parce qu'on m'a donné tellement de chance d'être comme les autres que si j'y étais arrivé, je serais tellement heureux.
[C] [Gm] [A] [E] [C]
[Gm] [A] [Em] [C]
Il a fait beaucoup parler de lui en raison de son look et aussi de ses propos, qui est assez inquiétant à un certain moment.
Jean Leloup, je ne sais pas si vous vous souvenez, vous l'avez peut-être déjà remarqué dans la dernière production, dernière version de Starmania, il jouait le rôle de Ziggy.
Il y a une chanson qui a [N] beaucoup tourné à la radio où on parlait de printemps et de petites culottes et ça, ça en avait dérangé quelques-uns entre les bien-pensants.
Chez Jean Leloup, ce qu'on aime, c'est ce petit côté, entre guillemets, baveux.
C'est comme un adolescent qui ose dire des choses que les gens, absolument, du show business ne disent pas.
Il ose se prononcer sur certaines questions et il ne veut absolument pas jouer le rôle.
On l'a rencontré dans son appartement, qui est dans Niché, bon, [E] troisième [A] étage, dans un petit trou d'un quartier [Gb] populaire de Montréal.
Tout [Bb] petit appartement rempli d'amis.
Vous allez [Gbm] voir les carnets des amis.
[A] [Ab] « [G] Seulement, je sais, les filles sont [Gbm] déshabilleuses.
[A] Ils marchent [Ab] au centre de la rue parce que les motards [G] font du bruit.
[Gbm] Les motards, [D] les femmes [E] à rose sont à café [D] et pour être [E] gentilles, le bonhomme.
[D] Et [E] elles sont là, à l'ézardé, devant [D] la maison.
Alors, [Dbm] les filles, elles sont déshabillées.
»
Jean, sur tous les communiqués de presse que j'ai lus [Db] jusqu'à maintenant, là, si je m'étais juste [Am] écoutée, peut-être que je ne serais pas venue te [Ab] rencontrer parce que tu as l'air de faire peur aux [Bb] journalistes.
« Bon, écoute, bon, écoute, allons-y sérieusement.
On va faire ça super sérieux maintenant.
Je vais répondre aux questions.
Ça, ça va se préoccuper de la blague.
Moi, je vais répondre sérieusement.
Non, ce qui m'étonne dans le fait que les journalistes viennent beaucoup, c'est que, bon, c'est arrivé d'un coup sec.
Alors, ça n'a pas été progressif.
D'un coup sec, je ne sais pas, après le vidéo « Printemps été », probablement, qui a fait un bon
Bon, je pense que beaucoup de gens se sont reconnus là-dedans.
Les journalistes ont dit « Qu'est-ce que c'est que ce cop ?
»
Alors, évidemment, tout le monde est venu et m'a dit « Putain, t'es un cop, toi !
Raconte-moi ton cas personnel !
»
Alors, moi, je me retrouve, tu sais, « Putain, je suis un cop !
»
On est supposé aller visiter ton [Bm] frigidaire, là.
Ton réfrigérateur.
Mon frigidaire.
[Gm] Ton réfrigérateur conduit.
Tiens.
[F] [C] [Gm] Eh bien, [C] je vais vous montrer mon frigidaire.
[Gm] [F] [C] Je me nourris [Gm] essentiellement de [F] jus au [C] hadith.
C'est [G] surprenant.
Moi, j'aurais vu de la bière dans [N] le frigidaire.
Mais pour qui me prends-tu ?
Évidemment, j'ai une espèce de croyance qui me suit partout et je la mets aussi dans le frigidaire [G] pour la conserver au frais.
[F] [C] [G] Pourquoi tu penses que tu trouves que les gens te trouvent déroutant ?
[N]
Écoutez, moi, je m'exprime.
Je me mets au pilori sur la place publique.
Normalement, je suis, ils ont dit dans les journaux, l'espoir.
[Am] [F] Quelle épaisse [G] à vous faire d'être un espoir [Abm] ?
En fait, je pense que ce qui déroute les gens, c'est que c'est bien simple comment je fonctionne.
Donc, tu veux venir à l'expliquer ?
Oui.
C'est-à-dire, par exemple, on me dit, ils me demandent, alors, Jean, toi, tu ne souffres aucun compromis.
Je les regarde, je dis non.
Alors là, ils essayent de trouver une raison profonde au fait que je ne cherche pas, je ne veux pas de compromis.
La raison profonde, c'est que quand le compromis, c'est emmerdant.
Puis moi, j'aime tout ça m'emmerder.
Alors donc, je fais de la musique puis je m [Gm]'amuse.
[F] [C] [Gm] [F] Alors bon, [C] c'est ça.
Alors, voilà ma [Gm] décoration.
Tu fais de la [C] vache ?
Je fais de la simplicité et j [Gm]'essaie de conserver ma glue et ma [F] gloire.
[G] Lundi, c'est jour de la vache chez Jean Ledoux.
Oui, alors ici, il y a la camp de la linge.
Mais la linge est sec depuis au moins deux semaines.
Mais on laisse là parce que c'est plus commode que des commodes.
[F] [C] [G]
Non, écoute, ce que j'ai le goût de dire, c'est que c'est évident, moi, j'ai décidé d'être libre.
Puis de dire ce que je pensais exactement comme je le pense, et etc.,
et etc.
Puis de faire le con si j'ai envie de faire le con, tout ça.
Puis de profiter des situations pour faire le con si j'ai envie de faire le con.
Alors c'est évident qu'au lieu d'avoir une optique d'artiste qui veut plaire au monde,
donc qui marche comme ça, bon, est-ce que j'étais bon à l'entrevue ?
Oh mon Dieu, est-ce que les gens vont m'aimer ?
Moi, je sais, bon, là, je fais une entrevue, ça va, je fais une entrevue, je m'amuse.
Ce qui est embêtant, c'est que j'ai peur un peu de me faire taper sur les doigts un moment donné
parce que je ne prends pas ça au sérieux.
Il y a un côté, [E] comme tout le monde, beaucoup de gens aiment ça quand on prend ça au sérieux
et qu'on souffre beaucoup.
Toi, tu ne souffres pas ?
Non, non, non, non.
Ce que je souffre [Ab] un peu, des fois, c'est qu [Fm]'on veuille, que je sente le désir que j'ai de la souffrance un peu.
Il faut que ça soit [D] dur.
Pour que ça fasse mal.
Pour que ça fasse mal, parce que sinon je ne le mérite pas.
[G] L'aura est dans son [Eb] appartement, [Fm] [G] elle vient me l [Bb]'acheter [Eb] une minijuppe.
[Fm]
[Gm] Tout à coup, [Bb] elle voit le [Eb] téléphone, [Fm] [Gm] qui invite elle, je vais appeler Simon.
C'est bien de toi-même, mais en quelque part, il n [Ab] [Eb]'y a pas des concessions à faire ?
Es-tu prêt à en faire [Gm] ?
Je ne sais pas moi, des concessions, tout ça.
C'est vrai que quand on me parle de ça, je pense toujours à d'autres choses.
Et le bain, n'a-t-il pas ?
Je vais prendre mon bain maintenant.
Alors, mon bain, je vais le prendre comme tous les jours, et puis vous allez filmer ça.
J'imagine que ça va être très intéressant pour les téléspectateurs de voir comment, moi, une vedette, je prends mon bain avec Rachel.
Allons-y.
[F] [C]
[Gm] [F] [C] Il [Gm]
[F] est [C] chaud, [Cm] là, M.
Parachève.
[Gm] Oh, [C] putain, ça fait bon, c'est mauvais, encore, j'y allais.
[G] [F] [C]
[G] Tu risques de te contenter.
[N]
Écoute-moi ce que je fais de temps en temps, je suis en train de guesser.
C'est un pari que je fais.
Je parie que, en faisant bon traitre de ma musique à moi, sans me préoccuper de petits formats radiophoniques ou quoi que ce soit,
sans être
c'est-à-dire, je parie que sans être fin, gentil, beau servilleur, puis avoir des
c'est-à-dire en faisant de la grosse musique trash, je vais vivre ma musique.
Je parie ça.
Alors, je pète ce guess-là.
Je peux gagner ou perdre, c'est ça, mais j'accepte que si je perds, je vais perdre, puis si je gagne, je gagne, ça ne me dérange pas.
Mais d'un autre côté, j'ai la chaîne aussi, tu sais.
Alors, c'est New York.
Je ne serais pas content de ne pas risquer rien, j'aurais l'impression d'être têteux.
Alors là, je me dis, bon, au moins, là, je dis ce que je pense, on va voir ce que ça va donner.
Mais tu sais, on va aller plus loin là-dedans, Jean.
Il y a des gens qui vont même dire
ils disent ça juste pour provoquer, ils disent ça juste pour ne pas faire comme les autres.
Ça, c'est insidieux, ça, comme remarque.
Parce qu'on m'a donné tellement de chance d'être comme les autres que si j'y étais arrivé, je serais tellement heureux.
[C] [Gm] [A] [E] [C]
[Gm] [A] [Em] [C]
Key:
Gm
C
F
G
E
Gm
C
F
[E] Donc un premier reportage sur le chanteur Jean Leloup, qui a fait beaucoup parler de lui lors de l'apparition de son premier album, il y a un peu plus d'un an de cela.
Il a fait beaucoup parler de lui en raison de son look et aussi de ses propos, qui est assez inquiétant à un certain moment.
Jean Leloup, je ne sais pas si vous vous souvenez, vous l'avez peut-être déjà remarqué dans la dernière production, dernière version de Starmania, il jouait le rôle de Ziggy.
Il y a une chanson qui a [N] beaucoup tourné à la radio où on parlait de printemps et de petites culottes et ça, ça en avait dérangé quelques-uns entre les bien-pensants.
Chez Jean Leloup, ce qu'on aime, c'est ce petit côté, entre guillemets, baveux.
C'est comme un adolescent qui ose dire des choses que les gens, absolument, du show business ne disent pas.
Il ose se prononcer sur certaines questions et il ne veut absolument pas jouer le rôle.
On l'a rencontré dans son appartement, qui est dans Niché, bon, [E] troisième [A] étage, dans un petit trou d'un quartier [Gb] populaire de Montréal.
Tout [Bb] petit appartement rempli d'amis.
Vous allez [Gbm] voir les carnets des amis.
[A] _ _ [Ab] « [G] Seulement, je sais, les filles sont [Gbm] déshabilleuses.
[A] Ils marchent [Ab] au centre de la rue parce que les motards [G] font du bruit.
[Gbm] Les motards, _ [D] les femmes [E] à rose sont à café [D] et pour être [E] gentilles, le bonhomme.
[D] Et [E] elles sont là, à l'ézardé, devant [D] la maison.
Alors, [Dbm] les filles, elles sont déshabillées.
»
Jean, sur tous les communiqués de presse que j'ai lus [Db] jusqu'à maintenant, là, si je m'étais juste [Am] écoutée, peut-être que je ne serais pas venue te [Ab] rencontrer parce que tu as l'air de faire peur aux [Bb] journalistes.
« Bon, écoute, bon, écoute, allons-y sérieusement.
On va faire ça super sérieux maintenant.
Je vais répondre aux questions.
_ Ça, ça va se préoccuper de la blague.
Moi, je vais répondre sérieusement.
Non, ce qui m'étonne dans le fait que les journalistes viennent beaucoup, c'est que, bon, c'est arrivé d'un coup sec.
Alors, ça n'a pas été progressif.
D'un coup sec, je ne sais pas, après le vidéo « Printemps été », probablement, qui a fait un bon_
Bon, je pense que beaucoup de gens se sont reconnus là-dedans.
Les journalistes ont dit « Qu'est-ce que c'est que ce cop ?
»
Alors, évidemment, tout le monde est venu et m'a dit « Putain, t'es un cop, toi !
Raconte-moi ton cas personnel !
»
Alors, moi, je me retrouve, tu sais, « Putain, je suis un cop !
»
On est supposé aller visiter ton [Bm] frigidaire, là.
Ton réfrigérateur.
Mon frigidaire.
[Gm] Ton réfrigérateur conduit.
Tiens.
[F] _ _ [C] _ _ [Gm] _ Eh bien, [C] je vais vous montrer mon frigidaire.
[Gm] _ _ [F] [C] Je me nourris _ [Gm] essentiellement de [F] jus au [C] hadith.
C'est [G] surprenant.
Moi, j'aurais vu de la bière dans [N] le frigidaire.
_ _ _ Mais pour qui me prends-tu ?
_ _ Évidemment, _ j'ai une espèce de croyance qui me suit partout et je la mets aussi dans le frigidaire [G] pour la conserver au frais.
[F] _ _ [C] _ [G] _ Pourquoi tu penses que tu trouves que les gens te trouvent déroutant _ ?
_ [N] _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ Écoutez, moi, je m'exprime.
Je me mets au pilori sur la place publique.
Normalement, je suis, ils ont dit dans les journaux, l'espoir. _
_ _ _ [Am] _ [F] _ Quelle épaisse [G] à vous faire d'être un espoir [Abm] ?
En fait, je pense que ce qui déroute les gens, c'est que c'est bien simple comment je fonctionne.
Donc, tu veux venir à l'expliquer ?
Oui.
C'est-à-dire, par exemple, on me dit, ils me demandent, alors, Jean, toi, tu ne souffres aucun compromis.
Je les regarde, je dis non.
Alors là, ils essayent de trouver une raison profonde au fait que je ne cherche pas, je ne veux pas de compromis.
La raison profonde, c'est que quand le compromis, c'est emmerdant.
Puis moi, j'aime tout ça m'emmerder.
Alors donc, je fais de la musique puis je m [Gm]'amuse.
[F] _ _ [C] _ _ [Gm] _ [F] Alors bon, [C] c'est ça.
Alors, voilà ma [Gm] décoration.
Tu fais de la [C] vache ?
Je fais de la simplicité et j [Gm]'essaie de conserver ma glue et ma [F] gloire.
[G] _ _ Lundi, c'est jour de la vache chez Jean Ledoux.
Oui, alors ici, il y a la camp de la linge.
Mais la linge est sec depuis au moins deux semaines.
Mais on laisse là parce que c'est plus commode que des commodes.
[F] _ _ [C] _ [G] _
_ Non, écoute, ce que j'ai le goût de dire, c'est que c'est évident, moi, j'ai décidé d'être libre.
Puis de dire ce que je pensais exactement comme je le pense, et etc.,
et etc.
Puis de faire le con si j'ai envie de faire le con, tout ça.
Puis de profiter des situations pour faire le con si j'ai envie de faire le con.
Alors c'est évident qu'au lieu d'avoir une optique d'artiste qui veut plaire au monde,
donc qui marche comme ça, bon, est-ce que j'étais bon à l'entrevue ?
Oh mon Dieu, est-ce que les gens vont m'aimer ?
Moi, je sais, bon, là, je fais une entrevue, ça va, je fais une entrevue, je m'amuse.
Ce qui est embêtant, c'est que j'ai peur un peu de me faire taper sur les doigts un moment donné
parce que je ne prends pas ça au sérieux.
Il y a un côté, _ [E] comme tout le monde, beaucoup de gens aiment ça quand on prend ça au sérieux
et qu'on souffre beaucoup.
Toi, tu ne souffres pas ?
Non, non, non, non.
Ce que je souffre [Ab] un peu, des fois, c'est qu [Fm]'on veuille, que je sente le désir que j'ai de la souffrance un peu.
Il faut que ça soit [D] dur.
Pour que ça fasse mal.
Pour que ça fasse mal, parce que sinon je ne le mérite pas.
[G] L'aura est dans son [Eb] appartement, [Fm] _ [G] elle vient me l [Bb]'acheter [Eb] une minijuppe.
[Fm] _
[Gm] Tout à coup, [Bb] elle voit le [Eb] téléphone, _ [Fm] [Gm] qui invite elle, je vais appeler Simon.
_ C'est bien de toi-même, mais en quelque part, il n [Ab] [Eb]'y a pas des concessions à faire ?
Es-tu prêt à en faire [Gm] ? _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ Je ne sais pas moi, des concessions, tout ça. _ _
_ _ C'est vrai que quand on me parle de ça, je pense toujours à d'autres choses.
_ _ _ _ _ Et le bain, n'a-t-il pas ?
Je vais prendre mon bain maintenant.
Alors, mon bain, je vais le prendre comme tous les jours, et puis vous allez filmer ça.
J'imagine que ça va être très intéressant pour les téléspectateurs de voir comment, moi, une vedette, je prends mon bain avec Rachel.
Allons-y.
[F] _ [C] _ _
_ [Gm] _ _ [F] _ [C] _ Il [Gm] _
[F] est [C] chaud, [Cm] là, M.
Parachève.
[Gm] Oh, [C] putain, ça fait bon, c'est mauvais, encore, j'y allais.
[G] _ _ [F] _ [C] _ _
[G] _ Tu risques de te contenter.
_ [N] _
Écoute-moi ce que je fais de temps en temps, je suis en train de guesser.
C'est un pari que je fais.
Je parie que, _ en faisant bon traitre de ma musique à moi, sans me préoccuper de petits formats radiophoniques ou quoi que ce soit,
sans être_
c'est-à-dire, je parie que sans être fin, gentil, beau servilleur, puis avoir _ des_
c'est-à-dire en faisant de la grosse musique trash, je vais vivre ma musique.
Je parie ça.
Alors, je pète ce guess-là.
Je peux gagner ou perdre, c'est ça, mais j'accepte que si je perds, je vais perdre, puis si je gagne, je gagne, ça ne me dérange pas.
Mais d'un autre côté, j'ai la chaîne aussi, tu sais.
_ Alors, c'est New York.
Je ne serais pas content de ne pas risquer rien, j'aurais l'impression d'être têteux.
Alors là, je me dis, bon, au moins, là, je dis ce que je pense, on va voir ce que ça va donner.
Mais tu sais, on va aller plus loin là-dedans, Jean.
Il y a des gens qui vont même dire_
ils disent ça juste pour provoquer, ils disent ça juste pour ne pas faire comme les autres. _ _ _
_ _ Ça, c'est insidieux, ça, comme remarque.
Parce qu'on m'a donné tellement de chance d'être comme les autres que si j'y étais arrivé, je serais tellement heureux.
_ _ _ _ _ _ [C] _ _ [Gm] _ _ [A] _ _ [E] _ [C] _ _
_ [Gm] _ _ [A] _ _ [Em] _ _ [C] _
Il a fait beaucoup parler de lui en raison de son look et aussi de ses propos, qui est assez inquiétant à un certain moment.
Jean Leloup, je ne sais pas si vous vous souvenez, vous l'avez peut-être déjà remarqué dans la dernière production, dernière version de Starmania, il jouait le rôle de Ziggy.
Il y a une chanson qui a [N] beaucoup tourné à la radio où on parlait de printemps et de petites culottes et ça, ça en avait dérangé quelques-uns entre les bien-pensants.
Chez Jean Leloup, ce qu'on aime, c'est ce petit côté, entre guillemets, baveux.
C'est comme un adolescent qui ose dire des choses que les gens, absolument, du show business ne disent pas.
Il ose se prononcer sur certaines questions et il ne veut absolument pas jouer le rôle.
On l'a rencontré dans son appartement, qui est dans Niché, bon, [E] troisième [A] étage, dans un petit trou d'un quartier [Gb] populaire de Montréal.
Tout [Bb] petit appartement rempli d'amis.
Vous allez [Gbm] voir les carnets des amis.
[A] _ _ [Ab] « [G] Seulement, je sais, les filles sont [Gbm] déshabilleuses.
[A] Ils marchent [Ab] au centre de la rue parce que les motards [G] font du bruit.
[Gbm] Les motards, _ [D] les femmes [E] à rose sont à café [D] et pour être [E] gentilles, le bonhomme.
[D] Et [E] elles sont là, à l'ézardé, devant [D] la maison.
Alors, [Dbm] les filles, elles sont déshabillées.
»
Jean, sur tous les communiqués de presse que j'ai lus [Db] jusqu'à maintenant, là, si je m'étais juste [Am] écoutée, peut-être que je ne serais pas venue te [Ab] rencontrer parce que tu as l'air de faire peur aux [Bb] journalistes.
« Bon, écoute, bon, écoute, allons-y sérieusement.
On va faire ça super sérieux maintenant.
Je vais répondre aux questions.
_ Ça, ça va se préoccuper de la blague.
Moi, je vais répondre sérieusement.
Non, ce qui m'étonne dans le fait que les journalistes viennent beaucoup, c'est que, bon, c'est arrivé d'un coup sec.
Alors, ça n'a pas été progressif.
D'un coup sec, je ne sais pas, après le vidéo « Printemps été », probablement, qui a fait un bon_
Bon, je pense que beaucoup de gens se sont reconnus là-dedans.
Les journalistes ont dit « Qu'est-ce que c'est que ce cop ?
»
Alors, évidemment, tout le monde est venu et m'a dit « Putain, t'es un cop, toi !
Raconte-moi ton cas personnel !
»
Alors, moi, je me retrouve, tu sais, « Putain, je suis un cop !
»
On est supposé aller visiter ton [Bm] frigidaire, là.
Ton réfrigérateur.
Mon frigidaire.
[Gm] Ton réfrigérateur conduit.
Tiens.
[F] _ _ [C] _ _ [Gm] _ Eh bien, [C] je vais vous montrer mon frigidaire.
[Gm] _ _ [F] [C] Je me nourris _ [Gm] essentiellement de [F] jus au [C] hadith.
C'est [G] surprenant.
Moi, j'aurais vu de la bière dans [N] le frigidaire.
_ _ _ Mais pour qui me prends-tu ?
_ _ Évidemment, _ j'ai une espèce de croyance qui me suit partout et je la mets aussi dans le frigidaire [G] pour la conserver au frais.
[F] _ _ [C] _ [G] _ Pourquoi tu penses que tu trouves que les gens te trouvent déroutant _ ?
_ [N] _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ Écoutez, moi, je m'exprime.
Je me mets au pilori sur la place publique.
Normalement, je suis, ils ont dit dans les journaux, l'espoir. _
_ _ _ [Am] _ [F] _ Quelle épaisse [G] à vous faire d'être un espoir [Abm] ?
En fait, je pense que ce qui déroute les gens, c'est que c'est bien simple comment je fonctionne.
Donc, tu veux venir à l'expliquer ?
Oui.
C'est-à-dire, par exemple, on me dit, ils me demandent, alors, Jean, toi, tu ne souffres aucun compromis.
Je les regarde, je dis non.
Alors là, ils essayent de trouver une raison profonde au fait que je ne cherche pas, je ne veux pas de compromis.
La raison profonde, c'est que quand le compromis, c'est emmerdant.
Puis moi, j'aime tout ça m'emmerder.
Alors donc, je fais de la musique puis je m [Gm]'amuse.
[F] _ _ [C] _ _ [Gm] _ [F] Alors bon, [C] c'est ça.
Alors, voilà ma [Gm] décoration.
Tu fais de la [C] vache ?
Je fais de la simplicité et j [Gm]'essaie de conserver ma glue et ma [F] gloire.
[G] _ _ Lundi, c'est jour de la vache chez Jean Ledoux.
Oui, alors ici, il y a la camp de la linge.
Mais la linge est sec depuis au moins deux semaines.
Mais on laisse là parce que c'est plus commode que des commodes.
[F] _ _ [C] _ [G] _
_ Non, écoute, ce que j'ai le goût de dire, c'est que c'est évident, moi, j'ai décidé d'être libre.
Puis de dire ce que je pensais exactement comme je le pense, et etc.,
et etc.
Puis de faire le con si j'ai envie de faire le con, tout ça.
Puis de profiter des situations pour faire le con si j'ai envie de faire le con.
Alors c'est évident qu'au lieu d'avoir une optique d'artiste qui veut plaire au monde,
donc qui marche comme ça, bon, est-ce que j'étais bon à l'entrevue ?
Oh mon Dieu, est-ce que les gens vont m'aimer ?
Moi, je sais, bon, là, je fais une entrevue, ça va, je fais une entrevue, je m'amuse.
Ce qui est embêtant, c'est que j'ai peur un peu de me faire taper sur les doigts un moment donné
parce que je ne prends pas ça au sérieux.
Il y a un côté, _ [E] comme tout le monde, beaucoup de gens aiment ça quand on prend ça au sérieux
et qu'on souffre beaucoup.
Toi, tu ne souffres pas ?
Non, non, non, non.
Ce que je souffre [Ab] un peu, des fois, c'est qu [Fm]'on veuille, que je sente le désir que j'ai de la souffrance un peu.
Il faut que ça soit [D] dur.
Pour que ça fasse mal.
Pour que ça fasse mal, parce que sinon je ne le mérite pas.
[G] L'aura est dans son [Eb] appartement, [Fm] _ [G] elle vient me l [Bb]'acheter [Eb] une minijuppe.
[Fm] _
[Gm] Tout à coup, [Bb] elle voit le [Eb] téléphone, _ [Fm] [Gm] qui invite elle, je vais appeler Simon.
_ C'est bien de toi-même, mais en quelque part, il n [Ab] [Eb]'y a pas des concessions à faire ?
Es-tu prêt à en faire [Gm] ? _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ Je ne sais pas moi, des concessions, tout ça. _ _
_ _ C'est vrai que quand on me parle de ça, je pense toujours à d'autres choses.
_ _ _ _ _ Et le bain, n'a-t-il pas ?
Je vais prendre mon bain maintenant.
Alors, mon bain, je vais le prendre comme tous les jours, et puis vous allez filmer ça.
J'imagine que ça va être très intéressant pour les téléspectateurs de voir comment, moi, une vedette, je prends mon bain avec Rachel.
Allons-y.
[F] _ [C] _ _
_ [Gm] _ _ [F] _ [C] _ Il [Gm] _
[F] est [C] chaud, [Cm] là, M.
Parachève.
[Gm] Oh, [C] putain, ça fait bon, c'est mauvais, encore, j'y allais.
[G] _ _ [F] _ [C] _ _
[G] _ Tu risques de te contenter.
_ [N] _
Écoute-moi ce que je fais de temps en temps, je suis en train de guesser.
C'est un pari que je fais.
Je parie que, _ en faisant bon traitre de ma musique à moi, sans me préoccuper de petits formats radiophoniques ou quoi que ce soit,
sans être_
c'est-à-dire, je parie que sans être fin, gentil, beau servilleur, puis avoir _ des_
c'est-à-dire en faisant de la grosse musique trash, je vais vivre ma musique.
Je parie ça.
Alors, je pète ce guess-là.
Je peux gagner ou perdre, c'est ça, mais j'accepte que si je perds, je vais perdre, puis si je gagne, je gagne, ça ne me dérange pas.
Mais d'un autre côté, j'ai la chaîne aussi, tu sais.
_ Alors, c'est New York.
Je ne serais pas content de ne pas risquer rien, j'aurais l'impression d'être têteux.
Alors là, je me dis, bon, au moins, là, je dis ce que je pense, on va voir ce que ça va donner.
Mais tu sais, on va aller plus loin là-dedans, Jean.
Il y a des gens qui vont même dire_
ils disent ça juste pour provoquer, ils disent ça juste pour ne pas faire comme les autres. _ _ _
_ _ Ça, c'est insidieux, ça, comme remarque.
Parce qu'on m'a donné tellement de chance d'être comme les autres que si j'y étais arrivé, je serais tellement heureux.
_ _ _ _ _ _ [C] _ _ [Gm] _ _ [A] _ _ [E] _ [C] _ _
_ [Gm] _ _ [A] _ _ [Em] _ _ [C] _