Chords for Keny Arkana - Victoria (Clip Officiel)
Tempo:
94.15 bpm
Chords used:
Ebm
Abm
Dbm
B
Gb
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[Abm] [Ebm] [Dbm] [Ebm]
[Abm] [Ebm] [Dbm] [Abm]
Moi c'est Victoria, [Ebm] née il y a 14-30 ans [Dbm] dans un village près de Salta [Ebm] dans lequel je vivais avant.
[Abm] Cela fait maintenant [Ebm] plus de 10 ans qu'avec [Dbm] papa et maman, mes frères et [Abm] mes soeurs, on a quitté nos champs.
On est venus s'entasser [Ebm] dans une de ces cabanes à l [Dbm]'entrée de la ville.
C'est papa [Ebm] qui l'a construite mais elle n'est pas [Abm] finie.
Je n'ai que des [Ebm] vagues souvenirs du village.
[Dbm] Maman pleure quand elle m'en parle [Ebm] car elle n'aime pas la vie ici.
[Abm] Des étrangers ont brûlé nos [Ebm] maisons pour nous voler nos terres.
[Dbm] Papa s'énerve, moi je ne comprends pas, [Ebm] il parle d'agroalimentaire.
[Abm] Il dit que les politiques [Ebm] sont des prédateurs qui [Dbm] sèment la peur et qui ont [B] un estomac à la place [Abm] du cœur.
Ici pas de [Ebm] travail, aucune prière ne s'exhauste.
[Dbm] Après les cours avec ma soeur [Ebm] on vend des bracelets de [Abm] pestose.
Mais malgré tous ces [Ebm] efforts, demeurent ces jours sans [Gb] repas.
La nuit maman pleure, [Abm] la nuit maman ne dort pas.
[Ebm] [Dbm] [Ebm]
[Abm] [Ebm] [Dbm] [Ebm]
[Abm] [Ebm] [Dbm] [Ebm]
[Abm] [Ebm] [Dbm] [Abm]
Le voisin m'a dit que pendant la dictature c'était plus [Dbm] dur alors je ne vais pas me plaindre.
[Ebm] Même si ici il n'y a pas de [Abm] futur, moi j'aime bien les études.
On m'a dit que c'est bien mais [Dbm] inutile.
Ici beaucoup ont arrêté [Abm] avant même de [Ebm] savoir [Abm] écrire dans mon jardin.
Ce fait, je cultive le rêve d'être médecin.
[Dbm] Soigner tous ces enfants [Ebm] malades qui ne mangent pas à leur [Abm] faim.
Je ne comprends pas.
Dans la ville je vois bien tous ces [Dbm] petits faire la mange devant le [Abm] mépris de ceux qu'on appelle les gens biens.
Je m'interroge, [Ebm] ne voient-ils pas la [Dbm] misère ?
Ils nous écrasent pour bénir [B] l'homme venant de l'autre [Abm] hémisphère.
Papa dit qu'on est [Ebm] traités comme des chiens.
Dieu [Dbm] merci, j'ai ma famille.
Plus loin, [Ebm] il y a des orphelins qui vivent dans les [Abm] déchats.
Des fois je pleure [Ebm] en cachette mais pas longtemps [Dbm] car je pense à mes aînés qui [Ebm] m'ont connu le chant des [Abm] mitraillettes.
Et puis grand-mère disait [Ebm] toujours, la vie c'est l'espoir.
Si t'en as [Dbm] plus, t'es comme [Ebm] mort et vivre lève de l [Abm]'exploit.
[Ebm] Nous [Dbm] sommes [Ebm] des familles.
[Abm] [Ebm] Nous sommes, nous [Dbm] perdons la sainte médaille.
[Abm] [Ebm]
[Abm] Ces putains de dictateurs,
[Ebm] peuvent [Dbm] détruire
[Ebm] les luttes [Abm] des peuples qui ne [Ebm] peuvent pas oublier [Dbm] leur [Abm] [Ebm] disparu.
[Abm] Papa est à bout, il a frôlé la folie quand un [Dbm] matin il a appris que la [Abm] banque lui avait volé ses économies.
Impuissants, tout le monde était [Dbm] affolé.
Il n'était pas le seul, c'est [Abm] la nation entière qui s'était fait voler depuis ce jour.
Avec beaucoup de gens de [Dbm] la ville, ils bloquent les routes pour [Abm] bloquer l'économie du pays.
C'est leur façon de se faire entendre.
Mais moi j'ai [Dbm] peur quand ils s'en vaillent, il y en a qui [Abm] ne reviennent pas.
La police est violente, ils les appellent piqueteros.
Et les [Ebm] journaux sont des [Dbm] menteurs, ils disent que c'est des [Ebm] bandits.
Après il y a des gens qui ont [Abm] peur, papa dit.
Ils peuvent tuer des hommes, [Ebm] ils ne tueront pas [Dbm] la mémoire.
Les merdes et [B] disparus sont toujours contre l [Abm]'oubli.
On vit le fruit d'une démocratie [Ebm] ratée.
Dans un [Dbm] pays si riche, sans d'enfants, [Ebm] longuant le ventre qu'une tasse de [Abm] maté.
Peur qu'on ait dirigé [Ebm] par la mafia du crime.
Moi je ne comprends pas [Dbm] et quand je demande [Abm] pourquoi, on me répond toujours qu'on est en Argentine.
La [Ebm] pauvreté [Dbm] n'est pas une [Ebm] escroquerie.
Si [Abm] on vit avec dignité, [Ebm] piqueteros, [Dbm] [B] cartonneros.
On doit [Abm] battre les peuples en [Ebm] mémoire [Dbm] des narcos, guébaras, [Ebm] sapatas.
Jusqu [Abm]'à la victoire.
[Ebm] [Dbm] [Abm] [Ebm] Jusqu [Abm]'à la victoire.
[Ebm] [Dbm] [Ebm]
[Abm] Jusqu'à la victoire.
[Ebm] [Dbm] [B] [Ebm]
[Abm] Jusqu'à la victoire.
[Ebm] [Dbm] [Ebm] Jusqu'à la victoire.
[Abm] [Ebm] [Dbm] [B] Jusqu'à la victoire.
[E] Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
[Abm] [Ebm] [Dbm] [Abm]
Moi c'est Victoria, [Ebm] née il y a 14-30 ans [Dbm] dans un village près de Salta [Ebm] dans lequel je vivais avant.
[Abm] Cela fait maintenant [Ebm] plus de 10 ans qu'avec [Dbm] papa et maman, mes frères et [Abm] mes soeurs, on a quitté nos champs.
On est venus s'entasser [Ebm] dans une de ces cabanes à l [Dbm]'entrée de la ville.
C'est papa [Ebm] qui l'a construite mais elle n'est pas [Abm] finie.
Je n'ai que des [Ebm] vagues souvenirs du village.
[Dbm] Maman pleure quand elle m'en parle [Ebm] car elle n'aime pas la vie ici.
[Abm] Des étrangers ont brûlé nos [Ebm] maisons pour nous voler nos terres.
[Dbm] Papa s'énerve, moi je ne comprends pas, [Ebm] il parle d'agroalimentaire.
[Abm] Il dit que les politiques [Ebm] sont des prédateurs qui [Dbm] sèment la peur et qui ont [B] un estomac à la place [Abm] du cœur.
Ici pas de [Ebm] travail, aucune prière ne s'exhauste.
[Dbm] Après les cours avec ma soeur [Ebm] on vend des bracelets de [Abm] pestose.
Mais malgré tous ces [Ebm] efforts, demeurent ces jours sans [Gb] repas.
La nuit maman pleure, [Abm] la nuit maman ne dort pas.
[Ebm] [Dbm] [Ebm]
[Abm] [Ebm] [Dbm] [Ebm]
[Abm] [Ebm] [Dbm] [Ebm]
[Abm] [Ebm] [Dbm] [Abm]
Le voisin m'a dit que pendant la dictature c'était plus [Dbm] dur alors je ne vais pas me plaindre.
[Ebm] Même si ici il n'y a pas de [Abm] futur, moi j'aime bien les études.
On m'a dit que c'est bien mais [Dbm] inutile.
Ici beaucoup ont arrêté [Abm] avant même de [Ebm] savoir [Abm] écrire dans mon jardin.
Ce fait, je cultive le rêve d'être médecin.
[Dbm] Soigner tous ces enfants [Ebm] malades qui ne mangent pas à leur [Abm] faim.
Je ne comprends pas.
Dans la ville je vois bien tous ces [Dbm] petits faire la mange devant le [Abm] mépris de ceux qu'on appelle les gens biens.
Je m'interroge, [Ebm] ne voient-ils pas la [Dbm] misère ?
Ils nous écrasent pour bénir [B] l'homme venant de l'autre [Abm] hémisphère.
Papa dit qu'on est [Ebm] traités comme des chiens.
Dieu [Dbm] merci, j'ai ma famille.
Plus loin, [Ebm] il y a des orphelins qui vivent dans les [Abm] déchats.
Des fois je pleure [Ebm] en cachette mais pas longtemps [Dbm] car je pense à mes aînés qui [Ebm] m'ont connu le chant des [Abm] mitraillettes.
Et puis grand-mère disait [Ebm] toujours, la vie c'est l'espoir.
Si t'en as [Dbm] plus, t'es comme [Ebm] mort et vivre lève de l [Abm]'exploit.
[Ebm] Nous [Dbm] sommes [Ebm] des familles.
[Abm] [Ebm] Nous sommes, nous [Dbm] perdons la sainte médaille.
[Abm] [Ebm]
[Abm] Ces putains de dictateurs,
[Ebm] peuvent [Dbm] détruire
[Ebm] les luttes [Abm] des peuples qui ne [Ebm] peuvent pas oublier [Dbm] leur [Abm] [Ebm] disparu.
[Abm] Papa est à bout, il a frôlé la folie quand un [Dbm] matin il a appris que la [Abm] banque lui avait volé ses économies.
Impuissants, tout le monde était [Dbm] affolé.
Il n'était pas le seul, c'est [Abm] la nation entière qui s'était fait voler depuis ce jour.
Avec beaucoup de gens de [Dbm] la ville, ils bloquent les routes pour [Abm] bloquer l'économie du pays.
C'est leur façon de se faire entendre.
Mais moi j'ai [Dbm] peur quand ils s'en vaillent, il y en a qui [Abm] ne reviennent pas.
La police est violente, ils les appellent piqueteros.
Et les [Ebm] journaux sont des [Dbm] menteurs, ils disent que c'est des [Ebm] bandits.
Après il y a des gens qui ont [Abm] peur, papa dit.
Ils peuvent tuer des hommes, [Ebm] ils ne tueront pas [Dbm] la mémoire.
Les merdes et [B] disparus sont toujours contre l [Abm]'oubli.
On vit le fruit d'une démocratie [Ebm] ratée.
Dans un [Dbm] pays si riche, sans d'enfants, [Ebm] longuant le ventre qu'une tasse de [Abm] maté.
Peur qu'on ait dirigé [Ebm] par la mafia du crime.
Moi je ne comprends pas [Dbm] et quand je demande [Abm] pourquoi, on me répond toujours qu'on est en Argentine.
La [Ebm] pauvreté [Dbm] n'est pas une [Ebm] escroquerie.
Si [Abm] on vit avec dignité, [Ebm] piqueteros, [Dbm] [B] cartonneros.
On doit [Abm] battre les peuples en [Ebm] mémoire [Dbm] des narcos, guébaras, [Ebm] sapatas.
Jusqu [Abm]'à la victoire.
[Ebm] [Dbm] [Abm] [Ebm] Jusqu [Abm]'à la victoire.
[Ebm] [Dbm] [Ebm]
[Abm] Jusqu'à la victoire.
[Ebm] [Dbm] [B] [Ebm]
[Abm] Jusqu'à la victoire.
[Ebm] [Dbm] [Ebm] Jusqu'à la victoire.
[Abm] [Ebm] [Dbm] [B] Jusqu'à la victoire.
[E] Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
Key:
Ebm
Abm
Dbm
B
Gb
Ebm
Abm
Dbm
[Abm] _ _ [Ebm] _ _ [Dbm] _ _ [Ebm] _ _
[Abm] _ _ [Ebm] _ _ [Dbm] _ _ [Abm] _
Moi c'est Victoria, [Ebm] née il y a 14-30 ans [Dbm] dans un village près de Salta [Ebm] dans lequel je vivais avant.
[Abm] Cela fait maintenant [Ebm] plus de 10 ans qu'avec [Dbm] papa et maman, mes frères et [Abm] mes soeurs, on a quitté nos champs.
On est venus s'entasser [Ebm] dans une de ces cabanes à l [Dbm]'entrée de la ville.
C'est papa [Ebm] qui l'a construite mais elle n'est pas [Abm] finie.
Je n'ai que des [Ebm] vagues souvenirs du village.
[Dbm] Maman pleure quand elle m'en parle [Ebm] car elle n'aime pas la vie ici.
[Abm] Des étrangers ont brûlé nos [Ebm] maisons pour nous voler nos terres.
[Dbm] Papa s'énerve, moi je ne comprends pas, [Ebm] il parle d'agroalimentaire.
[Abm] Il dit que les politiques [Ebm] sont des prédateurs qui [Dbm] sèment la peur et qui ont [B] un estomac à la place [Abm] du cœur.
Ici pas de [Ebm] travail, aucune prière ne s'exhauste.
[Dbm] Après les cours avec ma soeur [Ebm] on vend des bracelets de [Abm] pestose.
Mais malgré tous ces [Ebm] efforts, demeurent ces jours sans [Gb] repas.
La nuit maman pleure, [Abm] la nuit maman ne dort pas.
_ [Ebm] _ _ [Dbm] _ _ [Ebm] _ _
[Abm] _ _ [Ebm] _ _ [Dbm] _ _ [Ebm] _ _
[Abm] _ _ [Ebm] _ _ [Dbm] _ _ [Ebm] _ _
[Abm] _ _ [Ebm] _ _ _ [Dbm] _ [Abm] _
Le voisin m'a dit que pendant la dictature c'était plus [Dbm] dur alors je ne vais pas me plaindre.
[Ebm] Même si ici il n'y a pas de [Abm] futur, moi j'aime bien les études.
On m'a dit que c'est bien mais [Dbm] inutile.
Ici beaucoup ont arrêté [Abm] avant même de [Ebm] savoir [Abm] écrire dans mon jardin.
Ce fait, je cultive le rêve d'être médecin.
[Dbm] Soigner tous ces enfants [Ebm] malades qui ne mangent pas à leur [Abm] faim.
Je ne comprends pas.
Dans la ville je vois bien tous ces [Dbm] petits faire la mange devant le [Abm] mépris de ceux qu'on appelle les gens biens.
Je m'interroge, [Ebm] ne voient-ils pas la [Dbm] misère ?
Ils nous écrasent pour bénir [B] l'homme venant de l'autre [Abm] hémisphère.
Papa dit qu'on est [Ebm] traités comme des chiens.
Dieu [Dbm] merci, j'ai ma famille.
Plus loin, [Ebm] il y a des orphelins qui vivent dans les [Abm] déchats.
Des fois je pleure [Ebm] en cachette mais pas longtemps [Dbm] car je pense à mes aînés qui [Ebm] m'ont connu le chant des [Abm] mitraillettes.
Et puis grand-mère disait [Ebm] toujours, la vie c'est l'espoir.
Si t'en as [Dbm] plus, t'es comme [Ebm] mort et vivre lève de l [Abm]'exploit.
_ [Ebm] Nous [Dbm] sommes [Ebm] des familles.
[Abm] _ [Ebm] Nous sommes, nous [Dbm] perdons la sainte médaille.
[Abm] _ [Ebm]
[Abm] Ces putains de dictateurs,
[Ebm] peuvent [Dbm] détruire
[Ebm] les luttes [Abm] des peuples qui ne [Ebm] peuvent pas oublier [Dbm] leur [Abm] [Ebm] disparu.
[Abm] Papa est à bout, il a frôlé la folie quand un [Dbm] matin il a appris que la [Abm] banque lui avait volé ses économies.
Impuissants, tout le monde était [Dbm] affolé.
Il n'était pas le seul, c'est [Abm] la nation entière qui s'était fait voler depuis ce jour.
Avec beaucoup de gens de [Dbm] la ville, ils bloquent les routes pour [Abm] bloquer l'économie du pays.
C'est leur façon de se faire entendre.
Mais moi j'ai [Dbm] peur quand ils s'en vaillent, il y en a qui [Abm] ne reviennent pas.
La police est violente, ils les appellent piqueteros.
Et les [Ebm] journaux sont des [Dbm] menteurs, ils disent que c'est des [Ebm] bandits.
Après il y a des gens qui ont [Abm] peur, papa dit.
Ils peuvent tuer des hommes, [Ebm] ils ne tueront pas [Dbm] la mémoire.
Les merdes et [B] disparus sont toujours contre l [Abm]'oubli.
On vit le fruit d'une démocratie [Ebm] ratée.
Dans un [Dbm] pays si riche, sans d'enfants, [Ebm] longuant le ventre qu'une tasse de [Abm] maté.
Peur qu'on ait dirigé [Ebm] par la mafia du crime.
Moi je ne comprends pas [Dbm] et quand je demande [Abm] pourquoi, on me répond toujours qu'on est en Argentine.
La [Ebm] pauvreté [Dbm] n'est pas une [Ebm] escroquerie.
Si [Abm] on vit avec dignité, _ [Ebm] piqueteros, [Dbm] [B] cartonneros.
On doit [Abm] battre les peuples en [Ebm] mémoire [Dbm] des narcos, guébaras, [Ebm] sapatas.
Jusqu [Abm]'à la victoire.
_ [Ebm] _ [Dbm] _ _ [Abm] [Ebm] Jusqu [Abm]'à la victoire.
[Ebm] _ [Dbm] _ _ [Ebm] _
[Abm] Jusqu'à la victoire.
[Ebm] _ [Dbm] _ _ [B] _ [Ebm]
[Abm] Jusqu'à la victoire.
_ [Ebm] _ [Dbm] _ _ [Ebm] Jusqu'à la victoire.
[Abm] _ _ _ [Ebm] _ [Dbm] _ [B] Jusqu'à la victoire. _
_ [E] _ _ _ Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org _
[Abm] _ _ [Ebm] _ _ [Dbm] _ _ [Abm] _
Moi c'est Victoria, [Ebm] née il y a 14-30 ans [Dbm] dans un village près de Salta [Ebm] dans lequel je vivais avant.
[Abm] Cela fait maintenant [Ebm] plus de 10 ans qu'avec [Dbm] papa et maman, mes frères et [Abm] mes soeurs, on a quitté nos champs.
On est venus s'entasser [Ebm] dans une de ces cabanes à l [Dbm]'entrée de la ville.
C'est papa [Ebm] qui l'a construite mais elle n'est pas [Abm] finie.
Je n'ai que des [Ebm] vagues souvenirs du village.
[Dbm] Maman pleure quand elle m'en parle [Ebm] car elle n'aime pas la vie ici.
[Abm] Des étrangers ont brûlé nos [Ebm] maisons pour nous voler nos terres.
[Dbm] Papa s'énerve, moi je ne comprends pas, [Ebm] il parle d'agroalimentaire.
[Abm] Il dit que les politiques [Ebm] sont des prédateurs qui [Dbm] sèment la peur et qui ont [B] un estomac à la place [Abm] du cœur.
Ici pas de [Ebm] travail, aucune prière ne s'exhauste.
[Dbm] Après les cours avec ma soeur [Ebm] on vend des bracelets de [Abm] pestose.
Mais malgré tous ces [Ebm] efforts, demeurent ces jours sans [Gb] repas.
La nuit maman pleure, [Abm] la nuit maman ne dort pas.
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Le voisin m'a dit que pendant la dictature c'était plus [Dbm] dur alors je ne vais pas me plaindre.
[Ebm] Même si ici il n'y a pas de [Abm] futur, moi j'aime bien les études.
On m'a dit que c'est bien mais [Dbm] inutile.
Ici beaucoup ont arrêté [Abm] avant même de [Ebm] savoir [Abm] écrire dans mon jardin.
Ce fait, je cultive le rêve d'être médecin.
[Dbm] Soigner tous ces enfants [Ebm] malades qui ne mangent pas à leur [Abm] faim.
Je ne comprends pas.
Dans la ville je vois bien tous ces [Dbm] petits faire la mange devant le [Abm] mépris de ceux qu'on appelle les gens biens.
Je m'interroge, [Ebm] ne voient-ils pas la [Dbm] misère ?
Ils nous écrasent pour bénir [B] l'homme venant de l'autre [Abm] hémisphère.
Papa dit qu'on est [Ebm] traités comme des chiens.
Dieu [Dbm] merci, j'ai ma famille.
Plus loin, [Ebm] il y a des orphelins qui vivent dans les [Abm] déchats.
Des fois je pleure [Ebm] en cachette mais pas longtemps [Dbm] car je pense à mes aînés qui [Ebm] m'ont connu le chant des [Abm] mitraillettes.
Et puis grand-mère disait [Ebm] toujours, la vie c'est l'espoir.
Si t'en as [Dbm] plus, t'es comme [Ebm] mort et vivre lève de l [Abm]'exploit.
_ [Ebm] Nous [Dbm] sommes [Ebm] des familles.
[Abm] _ [Ebm] Nous sommes, nous [Dbm] perdons la sainte médaille.
[Abm] _ [Ebm]
[Abm] Ces putains de dictateurs,
[Ebm] peuvent [Dbm] détruire
[Ebm] les luttes [Abm] des peuples qui ne [Ebm] peuvent pas oublier [Dbm] leur [Abm] [Ebm] disparu.
[Abm] Papa est à bout, il a frôlé la folie quand un [Dbm] matin il a appris que la [Abm] banque lui avait volé ses économies.
Impuissants, tout le monde était [Dbm] affolé.
Il n'était pas le seul, c'est [Abm] la nation entière qui s'était fait voler depuis ce jour.
Avec beaucoup de gens de [Dbm] la ville, ils bloquent les routes pour [Abm] bloquer l'économie du pays.
C'est leur façon de se faire entendre.
Mais moi j'ai [Dbm] peur quand ils s'en vaillent, il y en a qui [Abm] ne reviennent pas.
La police est violente, ils les appellent piqueteros.
Et les [Ebm] journaux sont des [Dbm] menteurs, ils disent que c'est des [Ebm] bandits.
Après il y a des gens qui ont [Abm] peur, papa dit.
Ils peuvent tuer des hommes, [Ebm] ils ne tueront pas [Dbm] la mémoire.
Les merdes et [B] disparus sont toujours contre l [Abm]'oubli.
On vit le fruit d'une démocratie [Ebm] ratée.
Dans un [Dbm] pays si riche, sans d'enfants, [Ebm] longuant le ventre qu'une tasse de [Abm] maté.
Peur qu'on ait dirigé [Ebm] par la mafia du crime.
Moi je ne comprends pas [Dbm] et quand je demande [Abm] pourquoi, on me répond toujours qu'on est en Argentine.
La [Ebm] pauvreté [Dbm] n'est pas une [Ebm] escroquerie.
Si [Abm] on vit avec dignité, _ [Ebm] piqueteros, [Dbm] [B] cartonneros.
On doit [Abm] battre les peuples en [Ebm] mémoire [Dbm] des narcos, guébaras, [Ebm] sapatas.
Jusqu [Abm]'à la victoire.
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[Abm] Jusqu'à la victoire.
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[Abm] Jusqu'à la victoire.
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