Chords for Kery James et Charles Aznavour en Prime Time sur France 2 !
Tempo:
72.275 bpm
Chords used:
Eb
Gm
Cm
D
C
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Alors parlez-moi de Kerry James, Charles.
Disons que la [Dbm] chanson française a à l'heure [N] actuelle un avantage fantastique,
c'est que les rappeurs et les slameurs écrivent merveilleusement notre langue.
Et je dois
On peut les applaudir.
On pense toujours que cette jeunesse ne connaît pas la chanson,
au contraire, elle la connaît très très bien,
mais elle veut s'exprimer d'une manière différente.
Et je trouve qu'il y a une pluraison d'auteurs et de compositeurs
et [Abm] d'interprètes, rappeurs ou [E] slameurs qui sont formidables aujourd'hui.
Et je dois dire que le leader de tout cela,
celui qui émerge en tête, c'est Kerry James.
Et vous allez l'entendre, écoutez [Am] surtout attentivement les paroles,
vous allez voir [N] comment c'est bien écrivain, comment c'est beau et comment c'est français.
Et Charles va le rejoindre à la fin pour terminer avec lui ce texte,
car c'est un texte à l'ombre du showbiz.
Charles Aznavour a raison, écoutez bien le texte.
Kerry James.
[Gm]
[Eb] [Cm]
[Eb] [Ebm] [Gm] Ils tentent d'étouffer notre art, faut être honnête.
[Eb] Ils refusent de reconnaître qu'en ce siècle, les rappeurs [C] sont les héritiers des poètes.
Notre poésie [Eb] est urbaine, la raie est universelle, notre poésie [G] est humaine.
[Gm] Nos textes sont [Eb] des toiles qui dévoilent le mal-être des destins sans [Cm] étoile.
Nos lettres, photographies des [Eb] instants, deviendront des [D] témoins chantant le passé au [G] présent.
[Gm] Un piano, une [Eb] voix, tu vois l'art des pauvres n'a besoin que [Cm] de ça.
Je rappe à la force des mots, sans [Eb]
artifices, car c'est à [D] force de mots que je suis [Gm] artiste.
Je pratique un art triste, tristement [Eb] célèbre, car c'est à travers nos disques que la voix du ghetto [Cm] s'élève.
Le rap est un art [Eb] prolétaire, alors les [D] minorités y sont [Gm] majoritaires.
Mais comme tout art, je [Eb] pense que le rap transcende les différences, [C] rassemble les cœurs avant [Fm] les corps,
faisant des [Eb] corps, des décors, [D] mettant les cœurs en [Gm] accord.
[Eb]
A l [Cm]'ombre du show business,
A [Eb]
[D] l [Gm]'ombre du show business,
Mon art vient de [Eb] la rue, je suis poète dans le cercle des [Cm] disparus.
Mon art est engagé, mon art est [Eb] intense, mon art a une [D] opinion.
[Gm] J'écris des poésies, des larmes, des pluies de [Eb] pleurs, ils veulent tuer mon art, mais mes œuvres [Cm] demeurent.
A l'ombre du show business, mes vers sont des [Eb] églas qui rayonnent sur les [D] cœurs.
C'est pas grave s'ils m [Gm]'écartent, j'ai grandi sur du verglas, où chaque chute peut être [Eb] fatale,
dans le palais des pâles, dans le dialogue du [Cm] métal.
La France nous a mis de côté, je l'ai écrit, ce qu'on [Eb] ressent quand on est rejeté.
Sans [D] plus d'heure, je l'ai décrit, des [Gm] fous.
Ça fait 20 ans qu'on chante la [Eb] banlieue, 20 ans qu'ils décrivent nos écrits en [C] haut lieu.
20 [Cm] ans qu'ils étouffent nos cris, qui [Eb] transcrivent les crispations [D] du cœur en crise,
et les [Gm] conditions de vie de nos frères en prison.
20 ans [Eb] qu'on ouvre des fenêtres sur des avenirs sans horizon.
[Gm] 20 ans qu'on pose [Cm] nos mains sur des blés ouvertes, qui saignent le [Eb] rejet,
car l'égalité des [D] chances n'est qu'un projet.
[Gm] [Eb]
A l'ombre du [Cm] show business, [Gm] pourtant [Cm] j'aime la langue [Eb] de Molière.
[Gm] Je suis un fleur de mot, à l'ombre [Eb] du show business.
Tu [Cm] sais, il y a une âme derrière ma couleur [Eb] de mot, à l'ombre du [Gm] show business.
A l'ombre du show [Eb] business, il faut être optimiste mon frère.
[Cm] Tous les grands mivements ont souffert.
[Eb] Les poètes sont morts de [D] faim à l'ombre du show business.
[Gm] Aujourd'hui, ce serait peut-être même plus [Eb] facile.
Les portes sont fermées, verrouillées, mais elles s'ouvrent [Cm] les portes, à l'ombre du show business.
[Eb] Et plus tu y croiras, [D] plus tu pourras, plus tu [Gm] réussiras à l'ombre du show business.
Aujourd'hui, ce sera peut-être plus [Eb] simple, parce qu'il y a toute une jeunesse qui te suit mon frère,
[Cm] à l'ombre du show business.
Le soleil peut se lever mon frère, [Eb] à l'ombre du show [D] business.
[Gm]
[G] [Gm] [N] Terry Jones, accompagné par Fred Lanné-Bian.
Bonne chance.
T'as vu Charles, c'est beau, je vous l'avais dit, c'est beau.
Tu sais que Charles, à son début aussi, il aurait pu écrire ça.
La route a été longue, il faut y croire.
Mais quand on dit qu'aujourd'hui, nous avons une jeunesse qui ne connaît pas l'orthographe
et qui n'apprend pas bien la langue, on est fier.
Et on peut dire merci à ceux qui pratiquent notre langue de cette manière.
Festival Solides, bientôt La Cigale, bientôt le Zénith à la rentrée.
Merci d'avoir fait tes grands débuts avec Charles ce soir.
A Avignon.
Merci beaucoup.
Ce que vous avez dit, ce que vous avez dit, ce que vous avez dit,
merci beaucoup pour avoir participé à mon album.
Et monsieur Drucker, pour m'avoir reçu, c'est quelque chose de très important,
qui va au-delà de la musique et je voulais
Disons que la [Dbm] chanson française a à l'heure [N] actuelle un avantage fantastique,
c'est que les rappeurs et les slameurs écrivent merveilleusement notre langue.
Et je dois
On peut les applaudir.
On pense toujours que cette jeunesse ne connaît pas la chanson,
au contraire, elle la connaît très très bien,
mais elle veut s'exprimer d'une manière différente.
Et je trouve qu'il y a une pluraison d'auteurs et de compositeurs
et [Abm] d'interprètes, rappeurs ou [E] slameurs qui sont formidables aujourd'hui.
Et je dois dire que le leader de tout cela,
celui qui émerge en tête, c'est Kerry James.
Et vous allez l'entendre, écoutez [Am] surtout attentivement les paroles,
vous allez voir [N] comment c'est bien écrivain, comment c'est beau et comment c'est français.
Et Charles va le rejoindre à la fin pour terminer avec lui ce texte,
car c'est un texte à l'ombre du showbiz.
Charles Aznavour a raison, écoutez bien le texte.
Kerry James.
[Gm]
[Eb] [Cm]
[Eb] [Ebm] [Gm] Ils tentent d'étouffer notre art, faut être honnête.
[Eb] Ils refusent de reconnaître qu'en ce siècle, les rappeurs [C] sont les héritiers des poètes.
Notre poésie [Eb] est urbaine, la raie est universelle, notre poésie [G] est humaine.
[Gm] Nos textes sont [Eb] des toiles qui dévoilent le mal-être des destins sans [Cm] étoile.
Nos lettres, photographies des [Eb] instants, deviendront des [D] témoins chantant le passé au [G] présent.
[Gm] Un piano, une [Eb] voix, tu vois l'art des pauvres n'a besoin que [Cm] de ça.
Je rappe à la force des mots, sans [Eb]
artifices, car c'est à [D] force de mots que je suis [Gm] artiste.
Je pratique un art triste, tristement [Eb] célèbre, car c'est à travers nos disques que la voix du ghetto [Cm] s'élève.
Le rap est un art [Eb] prolétaire, alors les [D] minorités y sont [Gm] majoritaires.
Mais comme tout art, je [Eb] pense que le rap transcende les différences, [C] rassemble les cœurs avant [Fm] les corps,
faisant des [Eb] corps, des décors, [D] mettant les cœurs en [Gm] accord.
[Eb]
A l [Cm]'ombre du show business,
A [Eb]
[D] l [Gm]'ombre du show business,
Mon art vient de [Eb] la rue, je suis poète dans le cercle des [Cm] disparus.
Mon art est engagé, mon art est [Eb] intense, mon art a une [D] opinion.
[Gm] J'écris des poésies, des larmes, des pluies de [Eb] pleurs, ils veulent tuer mon art, mais mes œuvres [Cm] demeurent.
A l'ombre du show business, mes vers sont des [Eb] églas qui rayonnent sur les [D] cœurs.
C'est pas grave s'ils m [Gm]'écartent, j'ai grandi sur du verglas, où chaque chute peut être [Eb] fatale,
dans le palais des pâles, dans le dialogue du [Cm] métal.
La France nous a mis de côté, je l'ai écrit, ce qu'on [Eb] ressent quand on est rejeté.
Sans [D] plus d'heure, je l'ai décrit, des [Gm] fous.
Ça fait 20 ans qu'on chante la [Eb] banlieue, 20 ans qu'ils décrivent nos écrits en [C] haut lieu.
20 [Cm] ans qu'ils étouffent nos cris, qui [Eb] transcrivent les crispations [D] du cœur en crise,
et les [Gm] conditions de vie de nos frères en prison.
20 ans [Eb] qu'on ouvre des fenêtres sur des avenirs sans horizon.
[Gm] 20 ans qu'on pose [Cm] nos mains sur des blés ouvertes, qui saignent le [Eb] rejet,
car l'égalité des [D] chances n'est qu'un projet.
[Gm] [Eb]
A l'ombre du [Cm] show business, [Gm] pourtant [Cm] j'aime la langue [Eb] de Molière.
[Gm] Je suis un fleur de mot, à l'ombre [Eb] du show business.
Tu [Cm] sais, il y a une âme derrière ma couleur [Eb] de mot, à l'ombre du [Gm] show business.
A l'ombre du show [Eb] business, il faut être optimiste mon frère.
[Cm] Tous les grands mivements ont souffert.
[Eb] Les poètes sont morts de [D] faim à l'ombre du show business.
[Gm] Aujourd'hui, ce serait peut-être même plus [Eb] facile.
Les portes sont fermées, verrouillées, mais elles s'ouvrent [Cm] les portes, à l'ombre du show business.
[Eb] Et plus tu y croiras, [D] plus tu pourras, plus tu [Gm] réussiras à l'ombre du show business.
Aujourd'hui, ce sera peut-être plus [Eb] simple, parce qu'il y a toute une jeunesse qui te suit mon frère,
[Cm] à l'ombre du show business.
Le soleil peut se lever mon frère, [Eb] à l'ombre du show [D] business.
[Gm]
[G] [Gm] [N] Terry Jones, accompagné par Fred Lanné-Bian.
Bonne chance.
T'as vu Charles, c'est beau, je vous l'avais dit, c'est beau.
Tu sais que Charles, à son début aussi, il aurait pu écrire ça.
La route a été longue, il faut y croire.
Mais quand on dit qu'aujourd'hui, nous avons une jeunesse qui ne connaît pas l'orthographe
et qui n'apprend pas bien la langue, on est fier.
Et on peut dire merci à ceux qui pratiquent notre langue de cette manière.
Festival Solides, bientôt La Cigale, bientôt le Zénith à la rentrée.
Merci d'avoir fait tes grands débuts avec Charles ce soir.
A Avignon.
Merci beaucoup.
Ce que vous avez dit, ce que vous avez dit, ce que vous avez dit,
merci beaucoup pour avoir participé à mon album.
Et monsieur Drucker, pour m'avoir reçu, c'est quelque chose de très important,
qui va au-delà de la musique et je voulais
Key:
Eb
Gm
Cm
D
C
Eb
Gm
Cm
Alors parlez-moi de Kerry James, Charles.
Disons que la [Dbm] chanson française a à l'heure [N] actuelle un avantage fantastique,
c'est que les rappeurs et les slameurs écrivent merveilleusement notre langue.
Et je dois_
On peut les applaudir. _
On pense toujours que cette jeunesse ne connaît pas la chanson,
au contraire, elle la connaît très très bien,
mais elle veut s'exprimer d'une manière différente.
Et je trouve qu'il y a une pluraison d'auteurs et de compositeurs
et [Abm] d'interprètes, rappeurs ou [E] slameurs qui sont formidables aujourd'hui.
Et je dois dire que le leader de tout cela,
celui qui émerge en tête, c'est Kerry James.
Et vous allez l'entendre, écoutez [Am] surtout attentivement les paroles,
vous allez voir [N] comment c'est bien écrivain, comment c'est beau et comment c'est français.
Et Charles va le rejoindre à la fin pour terminer avec lui ce texte,
car c'est un texte à l'ombre du showbiz.
Charles Aznavour a raison, écoutez bien le texte.
Kerry James.
_ _ [Gm] _ _ _ _
[Eb] _ _ _ _ [Cm] _ _ _ _
[Eb] _ _ [Ebm] [Gm] Ils tentent d'étouffer notre art, faut être honnête.
[Eb] Ils refusent de reconnaître qu'en ce siècle, les rappeurs [C] sont les héritiers des poètes.
Notre poésie [Eb] est urbaine, la raie est universelle, notre poésie [G] est humaine.
[Gm] Nos textes sont [Eb] des toiles qui dévoilent le mal-être des destins sans [Cm] étoile.
Nos lettres, photographies des [Eb] instants, deviendront des [D] témoins chantant le passé au [G] présent.
[Gm] Un piano, une [Eb] voix, tu vois l'art des pauvres n'a besoin que [Cm] de ça.
Je rappe à la force des mots, sans [Eb]
artifices, car c'est à [D] force de mots que je suis [Gm] artiste.
Je pratique un art triste, tristement [Eb] célèbre, car c'est à travers nos disques que la voix du ghetto [Cm] s'élève.
Le rap est un art [Eb] prolétaire, alors les [D] minorités y sont [Gm] majoritaires.
Mais comme tout art, je [Eb] pense que le rap transcende les différences, [C] rassemble les cœurs avant [Fm] les corps,
faisant des [Eb] corps, des décors, [D] mettant les cœurs en [Gm] accord.
_ _ _ [Eb] _
_ A l [Cm]'ombre du show business,
A [Eb] _
_ [D] l [Gm]'ombre du show business,
Mon art vient de [Eb] la rue, je suis poète dans le cercle des [Cm] disparus.
Mon art est engagé, mon art est [Eb] intense, mon art a une [D] opinion.
[Gm] J'écris des poésies, des larmes, des pluies de [Eb] pleurs, ils veulent tuer mon art, mais mes œuvres [Cm] demeurent.
A l'ombre du show business, mes vers sont des [Eb] églas qui rayonnent sur les [D] cœurs.
C'est pas grave s'ils m [Gm]'écartent, j'ai grandi sur du verglas, où chaque chute peut être [Eb] fatale,
dans le palais des pâles, dans le dialogue du [Cm] métal.
La France nous a mis de côté, je l'ai écrit, ce qu'on [Eb] ressent quand on est rejeté.
Sans [D] plus d'heure, je l'ai décrit, des [Gm] fous.
Ça fait 20 ans qu'on chante la [Eb] banlieue, 20 ans qu'ils décrivent nos écrits en [C] haut lieu.
20 [Cm] ans qu'ils étouffent nos cris, qui [Eb] transcrivent les crispations [D] du cœur en crise,
et les [Gm] conditions de vie de nos frères en prison.
20 ans [Eb] qu'on ouvre des fenêtres sur des avenirs sans horizon.
[Gm] 20 ans qu'on pose [Cm] nos mains sur des blés ouvertes, qui saignent le [Eb] rejet,
car l'égalité des [D] chances n'est qu'un projet.
[Gm] _ _ _ _ [Eb] _
A l'ombre du [Cm] show business, [Gm] pourtant [Cm] j'aime la langue [Eb] de Molière.
[Gm] Je suis un fleur de mot, _ à l'ombre [Eb] du show business.
_ Tu [Cm] sais, il y a une âme derrière ma couleur [Eb] de mot, à l'ombre du [Gm] show business.
_ _ _ A l'ombre du show [Eb] business, il faut être optimiste mon frère.
[Cm] Tous les grands mivements ont souffert.
[Eb] Les poètes sont morts de [D] faim à l'ombre du show business.
[Gm] Aujourd'hui, ce serait peut-être même plus [Eb] facile.
Les portes sont fermées, verrouillées, mais elles s'ouvrent [Cm] les portes, à l'ombre du show business.
[Eb] Et plus tu y croiras, [D] plus tu pourras, plus tu [Gm] réussiras à l'ombre du show business.
Aujourd'hui, ce sera peut-être plus [Eb] simple, parce qu'il y a toute une jeunesse qui te suit mon frère,
[Cm] à l'ombre du show business.
Le soleil peut se lever mon frère, [Eb] à l'ombre du show [D] business.
_ _ [Gm] _ _
[G] _ _ [Gm] _ _ [N] _ Terry Jones, accompagné par Fred Lanné-Bian.
Bonne chance.
T'as vu Charles, _ c'est beau, je vous l'avais dit, c'est beau.
Tu sais que Charles, à son début aussi, il aurait pu écrire ça.
La route a été longue, il faut y croire.
Mais quand on dit qu'aujourd'hui, nous avons une jeunesse qui ne connaît pas l'orthographe
et qui n'apprend pas bien la langue, on est fier.
Et on peut dire merci à ceux qui pratiquent notre langue de cette manière.
Festival Solides, bientôt La Cigale, bientôt le Zénith à la rentrée.
Merci d'avoir fait tes grands débuts avec Charles ce soir.
A Avignon.
Merci beaucoup.
Ce que vous avez dit, ce que vous avez dit, ce que vous avez dit,
merci beaucoup pour avoir participé à mon album.
Et monsieur Drucker, pour m'avoir reçu, c'est quelque chose de très important,
qui va au-delà de la musique et je voulais
Disons que la [Dbm] chanson française a à l'heure [N] actuelle un avantage fantastique,
c'est que les rappeurs et les slameurs écrivent merveilleusement notre langue.
Et je dois_
On peut les applaudir. _
On pense toujours que cette jeunesse ne connaît pas la chanson,
au contraire, elle la connaît très très bien,
mais elle veut s'exprimer d'une manière différente.
Et je trouve qu'il y a une pluraison d'auteurs et de compositeurs
et [Abm] d'interprètes, rappeurs ou [E] slameurs qui sont formidables aujourd'hui.
Et je dois dire que le leader de tout cela,
celui qui émerge en tête, c'est Kerry James.
Et vous allez l'entendre, écoutez [Am] surtout attentivement les paroles,
vous allez voir [N] comment c'est bien écrivain, comment c'est beau et comment c'est français.
Et Charles va le rejoindre à la fin pour terminer avec lui ce texte,
car c'est un texte à l'ombre du showbiz.
Charles Aznavour a raison, écoutez bien le texte.
Kerry James.
_ _ [Gm] _ _ _ _
[Eb] _ _ _ _ [Cm] _ _ _ _
[Eb] _ _ [Ebm] [Gm] Ils tentent d'étouffer notre art, faut être honnête.
[Eb] Ils refusent de reconnaître qu'en ce siècle, les rappeurs [C] sont les héritiers des poètes.
Notre poésie [Eb] est urbaine, la raie est universelle, notre poésie [G] est humaine.
[Gm] Nos textes sont [Eb] des toiles qui dévoilent le mal-être des destins sans [Cm] étoile.
Nos lettres, photographies des [Eb] instants, deviendront des [D] témoins chantant le passé au [G] présent.
[Gm] Un piano, une [Eb] voix, tu vois l'art des pauvres n'a besoin que [Cm] de ça.
Je rappe à la force des mots, sans [Eb]
artifices, car c'est à [D] force de mots que je suis [Gm] artiste.
Je pratique un art triste, tristement [Eb] célèbre, car c'est à travers nos disques que la voix du ghetto [Cm] s'élève.
Le rap est un art [Eb] prolétaire, alors les [D] minorités y sont [Gm] majoritaires.
Mais comme tout art, je [Eb] pense que le rap transcende les différences, [C] rassemble les cœurs avant [Fm] les corps,
faisant des [Eb] corps, des décors, [D] mettant les cœurs en [Gm] accord.
_ _ _ [Eb] _
_ A l [Cm]'ombre du show business,
A [Eb] _
_ [D] l [Gm]'ombre du show business,
Mon art vient de [Eb] la rue, je suis poète dans le cercle des [Cm] disparus.
Mon art est engagé, mon art est [Eb] intense, mon art a une [D] opinion.
[Gm] J'écris des poésies, des larmes, des pluies de [Eb] pleurs, ils veulent tuer mon art, mais mes œuvres [Cm] demeurent.
A l'ombre du show business, mes vers sont des [Eb] églas qui rayonnent sur les [D] cœurs.
C'est pas grave s'ils m [Gm]'écartent, j'ai grandi sur du verglas, où chaque chute peut être [Eb] fatale,
dans le palais des pâles, dans le dialogue du [Cm] métal.
La France nous a mis de côté, je l'ai écrit, ce qu'on [Eb] ressent quand on est rejeté.
Sans [D] plus d'heure, je l'ai décrit, des [Gm] fous.
Ça fait 20 ans qu'on chante la [Eb] banlieue, 20 ans qu'ils décrivent nos écrits en [C] haut lieu.
20 [Cm] ans qu'ils étouffent nos cris, qui [Eb] transcrivent les crispations [D] du cœur en crise,
et les [Gm] conditions de vie de nos frères en prison.
20 ans [Eb] qu'on ouvre des fenêtres sur des avenirs sans horizon.
[Gm] 20 ans qu'on pose [Cm] nos mains sur des blés ouvertes, qui saignent le [Eb] rejet,
car l'égalité des [D] chances n'est qu'un projet.
[Gm] _ _ _ _ [Eb] _
A l'ombre du [Cm] show business, [Gm] pourtant [Cm] j'aime la langue [Eb] de Molière.
[Gm] Je suis un fleur de mot, _ à l'ombre [Eb] du show business.
_ Tu [Cm] sais, il y a une âme derrière ma couleur [Eb] de mot, à l'ombre du [Gm] show business.
_ _ _ A l'ombre du show [Eb] business, il faut être optimiste mon frère.
[Cm] Tous les grands mivements ont souffert.
[Eb] Les poètes sont morts de [D] faim à l'ombre du show business.
[Gm] Aujourd'hui, ce serait peut-être même plus [Eb] facile.
Les portes sont fermées, verrouillées, mais elles s'ouvrent [Cm] les portes, à l'ombre du show business.
[Eb] Et plus tu y croiras, [D] plus tu pourras, plus tu [Gm] réussiras à l'ombre du show business.
Aujourd'hui, ce sera peut-être plus [Eb] simple, parce qu'il y a toute une jeunesse qui te suit mon frère,
[Cm] à l'ombre du show business.
Le soleil peut se lever mon frère, [Eb] à l'ombre du show [D] business.
_ _ [Gm] _ _
[G] _ _ [Gm] _ _ [N] _ Terry Jones, accompagné par Fred Lanné-Bian.
Bonne chance.
T'as vu Charles, _ c'est beau, je vous l'avais dit, c'est beau.
Tu sais que Charles, à son début aussi, il aurait pu écrire ça.
La route a été longue, il faut y croire.
Mais quand on dit qu'aujourd'hui, nous avons une jeunesse qui ne connaît pas l'orthographe
et qui n'apprend pas bien la langue, on est fier.
Et on peut dire merci à ceux qui pratiquent notre langue de cette manière.
Festival Solides, bientôt La Cigale, bientôt le Zénith à la rentrée.
Merci d'avoir fait tes grands débuts avec Charles ce soir.
A Avignon.
Merci beaucoup.
Ce que vous avez dit, ce que vous avez dit, ce que vous avez dit,
merci beaucoup pour avoir participé à mon album.
Et monsieur Drucker, pour m'avoir reçu, c'est quelque chose de très important,
qui va au-delà de la musique et je voulais