Chords for L'homme trottoir

Tempo:
83.5 bpm
Chords used:

F

E

Em

C

Dm

Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
Show Tuner
L'homme trottoir chords
Start Jamming...
Je suis l'homme trottoir, [Em] posé comme ça, comme une verrue sur ta visage.
Je suis l'homme trop boire, celui que tu vois pas [B] mais pourtant que tu dévisages.
[Em] Je suis l'homme goudron, celui qui se fond entre le mur et le passant, un [Eb] parasite dans
ton [Gb] béton, [Eb] un rat des villes au rat des gens.
[E] [Em]
[E] Ne me juge pas, toi, l'homme [Em] costume, car cette [E] chute-là ne prévient pas.
[F] Avant que mon sang devienne du bitume, j'avais autant de veines que toi.
[E]
Je te parlerai pas de ma vie d'avant, je veux l [Em]'oublier une fois pour [E] toutes.
Mais j'étais [F] pas si différent de tous ces gens-là qui m [G]'écoutent.
Mais moi, mes emmerdes ont fini par me déposer [Em] au coin d'une rue.
Je me suis assis [Dm] sur un trottoir.
Et puis je me suis endormi dessus.
[E]
[A] [D] Aujourd'hui je vis sur ton [C] passage, piéton pressé qui passe en bref.
L [B]'indifférence dans le sillage, tu engoudronnes les [Em] SDF.
Mais alors toi, [E] tu crois que c'est quoi d'être SDF ?
[F] Que c'est le mal de vivre, presque glamour dont on te parle sur TF1 [E] ?
Que c'est la liberté grand L [F] qu'on regrette un peu quand [E] vient l'hiver ?
Que tu crois qu'on crève que quand il gèle passe un [F] été le cul par terre ?
[Em] Être SDF c'est l'âme et le corps [F] assis toute une vie sur trois lettres.
J'ai [E] des escarpes plein les [Gb] remords.
[B] Et des hémorroïdes, oh peut-être.
Mais tu [E] me comprends pas, toi tu préfères croire que je parle seul, [F] que je suis fou.
Mais quand je suis saoul, je parle à la rue, [E] mais puis j'écoute toutes ces histoires
[F] pendues aux lèvres d'une bouche d'aigu.
[Em] Car plus t'es seul, plus tu parles fort.
Moi je crie [F] quand je parle, je pleure quand je crie, je hurle quand [Em] je prie.
Ou quand j'implore la [F] rue de me rendre un vieil ami.
[Dm]
[F] [A] Mais [E] tes amis et ta famille font comme tes fringues, ils [F] s'effilochent.
[Bb] Avec le temps, t [Bm]'as plus que des trous au fond [F] des proches.
[A] Les souvenirs se font fantômes, [Am] et les fantômes résidus.
Des résidus d'oubli [Em] qui s'entassent et [A] pourrissent dans les rues.
[E] Mais cette pourriture-là est d'utilité publique.
[D] Parce que tu rêves de liberté [C] quand tu t'emmerdes au [Em] boulot, et parce que t'aimerais [D] t'envoler,
la société te fabrique, des épouvantails [Em] apparaissent, plantés [B] sur le chemin du bureau.
Parce [B] qu'il faut que t'aies peur de [E] devenir moi.
Je suis ce que l'État [F] a trouvé de mieux pour que t'acceptes ta situation.
[E] Ne te plains pas, tu es précaire, mais t'as un [F] toit.
C'est son message sublivernal, [E] et c'est dans ta télévision.
[F] [Em] Car chaque année, les journalistes viennent et nous [F] pollulèrent,
nous filment en gros plan pour mieux [Em] susciter ton effroi.
Ils arrivent comme un cheveu sur [F] la soupe populaire,
et chaque hiver, ils surfent sur [Em] la grande vague de froid.
Alors on [F] crie « Scandale !
» plantés devant l'écran,
la fourchette à la bouche et la larme à [A] l'œil.
[G] Mais le pays se rendort vite, et au printemps suivant,
il fermera les yeux et un centre d'accueil.
[E] [D]
[C] [D] [Dm]
[C] [G] [Dm]
[C] [Dm]
[G] [Dm] Et tout [F] ça, ça se passe [C] là, dans nos rues, nos quartiers,
[Dm] et ça nous [F] choque même plus.
[C] [D] Il y a des gens qui meurent, [C] quasiment à nos pieds,
et ça nous choque [Dm] même plus, [C] et ça nous choque même plus,
et ça nous choque même plus.
Key:  
F
134211111
E
2311
Em
121
C
3211
Dm
2311
F
134211111
E
2311
Em
121
Show All Diagrams
Chords
NotesBeta
Download PDF
Download Midi
Edit This Version
Hide Lyrics Hint
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ Je suis l'homme trottoir, [Em] posé comme ça, comme une verrue sur ta visage.
Je suis l'homme trop boire, celui que tu vois pas [B] mais pourtant que tu dévisages.
[Em] Je suis l'homme goudron, celui qui se fond entre le mur et le passant, un [Eb] parasite dans
ton [Gb] béton, _ [Eb] un rat des villes au rat des gens.
[E] _ _ _ [Em] _
[E] Ne me juge pas, toi, l'homme [Em] costume, car cette [E] chute-là ne prévient pas.
[F] Avant que mon sang devienne du bitume, j'avais autant de veines que toi.
[E]
Je te parlerai pas de ma vie d'avant, je veux l [Em]'oublier une fois pour [E] toutes.
Mais j'étais [F] pas si différent de tous ces gens-là qui m [G]'écoutent.
Mais moi, mes emmerdes ont fini par me déposer [Em] au coin d'une rue.
Je me suis assis [Dm] sur un trottoir.
Et puis je me suis endormi dessus.
_ [E] _
_ [A] _ [D] Aujourd'hui je vis sur ton [C] passage, piéton pressé qui passe en bref.
L [B]'indifférence dans le sillage, tu engoudronnes les [Em] SDF.
Mais alors toi, [E] tu crois que c'est quoi d'être SDF ?
[F] Que c'est le mal de vivre, presque glamour dont on te parle sur TF1 [E] ?
Que c'est la liberté grand L [F] qu'on regrette un peu quand [E] vient l'hiver ?
Que tu crois qu'on crève que quand il gèle passe un [F] été le cul par terre ?
[Em] Être SDF c'est l'âme et le corps [F] assis toute une vie sur trois lettres.
J'ai [E] des escarpes plein les [Gb] remords.
[B] Et des hémorroïdes, oh peut-être.
_ _ Mais tu [E] me comprends pas, toi tu préfères croire que je parle seul, [F] que je suis fou.
Mais quand je suis saoul, je parle à la rue, [E] mais puis j'écoute toutes ces histoires
_ [F] pendues aux lèvres d'une bouche d'aigu.
[Em] Car plus t'es seul, plus tu parles fort.
Moi je crie [F] quand je parle, je pleure quand je crie, je hurle quand [Em] je prie.
Ou quand j'implore la [F] rue de me rendre un vieil ami.
_ _ _ _ [Dm] _
_ [F] _ _ [A] Mais [E] tes amis et ta famille font comme tes fringues, ils [F] s'effilochent.
[Bb] Avec le temps, t [Bm]'as plus que des trous au fond [F] des proches.
_ [A] Les souvenirs se font fantômes, [Am] et les fantômes résidus.
Des résidus d'oubli [Em] qui s'entassent et [A] pourrissent dans les rues. _
[E] Mais cette pourriture-là est d'utilité publique.
[D] _ Parce que tu rêves de liberté [C] quand tu t'emmerdes au [Em] boulot, et parce que t'aimerais [D] t'envoler,
la société te fabrique, des épouvantails [Em] apparaissent, plantés [B] sur le chemin du bureau.
_ Parce [B] qu'il faut que t'aies peur de [E] devenir moi.
Je suis ce que l'État [F] a trouvé de mieux pour que t'acceptes ta situation.
[E] Ne te plains pas, tu es précaire, mais t'as un [F] toit.
C'est son message sublivernal, [E] et c'est dans ta télévision.
_ [F] _ _ _ _ [Em] Car chaque année, les journalistes viennent et nous [F] pollulèrent,
nous filment en gros plan pour mieux [Em] susciter ton effroi.
Ils arrivent comme un cheveu sur [F] la soupe populaire,
et chaque hiver, ils surfent sur [Em] la grande vague de froid.
Alors on [F] crie « Scandale !
» plantés devant l'écran,
la fourchette à la bouche et la larme à [A] l'œil.
_ _ _ _ [G] Mais le pays se rendort vite, et au printemps suivant,
il fermera les yeux et un centre d'accueil.
[E] _ _ _ _ [D] _ _ _
_ [C] _ _ _ _ [D] _ [Dm] _ _
_ [C] _ _ [G] _ _ [Dm] _ _ _
_ [C] _ _ _ _ [Dm] _ _ _
_ [G] _ _ _ _ [Dm] Et tout [F] ça, ça se passe [C] là, dans nos rues, nos quartiers,
[Dm] et ça nous [F] choque même plus. _
_ [C] _ _ _ _ [D] Il y a des gens qui meurent, [C] quasiment à nos pieds,
et ça nous choque [Dm] même plus, [C] et ça nous choque même plus,
et ça nous choque même plus. _ _