Chords for Lomer - Richard Desjardins

Tempo:
79.975 bpm
Chords used:

G

C

D

Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Lomer - Richard Desjardins chords
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[G]
Adieu mon frère, adieu ma soeur, De mes halogues les pieds nus,
J'iris dans les vastes noirceurs Où personne n'est [C] revenu.
Adieu la terre, temps si bon, Qui tend au froid de ma [G] faiboire,
Adieu humain qu'on me [D] pardonne, Si je ne laisse que mon [G] histoire.
En l'an quarantième de mon âge, Ror d'enfance, effran de gout,
Doté de sens, du moins le crois-je, Nul ne m'y fait que ne [C] regrette.
Qui meurt assez loin de tout dire, Est-ce que t'es bien [G] honnête, je pense,
Car on m'a jugé à [D] mourir.
Je me taire et [G] je commence.
Quand vint la vie de dans mes chairs, Mes mains tendaient vers la chaleur,
Profites-en, disait ma mère, Pour un plaisir mille [C] douleurs.
Et vint le temps de travailler, Levez-moi son bout [G] des bras,
Dans bonne soupe s'y [D] noyer, La joie d'aider qui t [G]'aidera.
Et vers les amoureuses lisses, Fortes fillettes offrant tes terres,
Et vers la nuit que je me glisse Dans leur caverne de [C] sateur.
Qui donc refuse à jouir Des joies du monde, quand [G] sincère,
Quand transclutie dans [D] le plaisir, Comme en la mer, comme [G] en l'omère.
Et vint l'omère pur étranger, Clamant nouvelles des écointeurs.
Le temps est venu de changer Pour mille plaisirs, nulles [C] douleurs.
Il m'instruisit que terre est ronde, Comme on le croit en [G] Portugal,
Que puissance et beauté [D] des nombres Feront ce ronfle ou [G] les étoiles.
Je suis de caravane humaine, Cueillant le fruit où il se trouve.
J'ai traversé le pont qui mène De l'amitié jusqu [C]'à l'amour.
J'ai consenti, oui j'ai enfreint Les lois du [G] déautéronome.
Et celle de Saint [D]-Augustin, Je fus aller aimer [G] un homme.
Cette matière à tous n'a plus Trahion de choux et bête de diable,
Qui pour le bien torture et tue Ces mêmes qui furent des [C] croisades.
Alors qu'un jour dans le verger Nous nous aimions sous les [G] olives,
Ils sont venus nous [D] asperger De haine lourde et de [G] chaud vive.
Sans cesse ils ont roué l'homère, Sans force, substance ou liqueur.
Il est tombé sous jets de pierre, Son fiel se crevant sur [C] son cœur.
Ils m'ont traîné sous les regards De tous les folles de [G] Carcasson,
Devant des juges en [D] lambeaux noirs Qui n'ont jamais aimé [G] personne.
A l'entendeur, voici ma voix, Je dis que je suis comme l'eau,
Que jamais nul n'escrasera Car toute bête garde [C] sa peau.
L'encre se gèle, tombe le froid, Mon sang dans ses veines [G] rois dit
Qu'on s'en abrande [D] le béfoie, Que s'ouvre à moi le [G] paradis.
Pendant que mes juges faillis Iront bouillir dans les enfers,
Dans les courtines de Marie Je m'en irai aimer [C] l'homère.
Adieu la terre, temps si bon, Qui tend au froid de ma [G] féboire,
Adieu humain qu'on [D] me pardonne Si je ne laisse que [G] mon histoire.
Key:  
G
2131
C
3211
D
1321
G
2131
C
3211
D
1321
G
2131
C
3211
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[G] _ _ _ _ _ _ _ _
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Adieu mon frère, adieu ma soeur, De mes halogues les pieds nus,
J'iris dans les vastes noirceurs Où personne n'est [C] revenu.
_ _ _ Adieu la terre, temps si bon, Qui tend au froid de ma [G] faiboire,
Adieu humain qu'on me [D] pardonne, Si je ne laisse que mon [G] histoire. _ _ _
En l'an quarantième de mon âge, Ror d'enfance, effran de gout,
Doté de sens, du moins le crois-je, Nul ne m'y fait que ne [C] regrette.
_ _ Qui meurt assez loin de tout dire, Est-ce que t'es bien [G] honnête, je pense,
Car on m'a jugé à [D] mourir.
Je me taire et [G] je commence. _ _
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Quand vint la vie de dans mes chairs, Mes mains tendaient vers la chaleur,
Profites-en, disait ma mère, Pour un plaisir mille [C] douleurs.
_ _ _ Et vint le temps de travailler, Levez-moi son bout [G] des bras,
Dans bonne soupe s'y [D] noyer, La joie d'aider qui t [G]'aidera. _ _ _
Et vers les amoureuses lisses, Fortes fillettes offrant tes terres,
Et vers la nuit que je me glisse Dans leur caverne de [C] sateur.
_ _ _ Qui donc refuse à jouir Des joies du monde, quand [G] sincère,
Quand transclutie dans [D] le plaisir, Comme en la mer, comme [G] en l'omère. _ _
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Et vint l'omère pur étranger, Clamant nouvelles des écointeurs.
Le temps est venu de changer Pour mille plaisirs, nulles [C] douleurs.
_ _ Il m'instruisit que terre est ronde, Comme on le croit en [G] Portugal,
Que puissance et beauté [D] des nombres Feront ce ronfle ou [G] les étoiles. _ _
Je suis de caravane humaine, Cueillant le fruit où il se trouve.
J'ai traversé le pont qui mène De l'amitié jusqu [C]'à l'amour.
_ _ _ J'ai consenti, oui j'ai enfreint Les lois du [G] déautéronome.
Et celle de Saint [D]-Augustin, Je fus aller aimer [G] un homme. _ _
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Cette matière à tous n'a plus Trahion de choux et bête de diable,
Qui pour le bien torture et tue Ces mêmes qui furent des [C] croisades.
_ _ _ Alors qu'un jour dans le verger Nous nous aimions sous les [G] olives,
Ils sont venus nous [D] asperger De haine lourde et de [G] chaud vive. _ _
Sans cesse ils ont roué l'homère, Sans force, substance ou liqueur.
Il est tombé sous jets de pierre, Son fiel se crevant sur [C] son cœur.
_ _ Ils m'ont traîné sous les regards De tous les folles de [G] Carcasson,
Devant des juges en [D] lambeaux noirs Qui n'ont jamais aimé [G] personne.
A _ _ _ _ _ _ _ _ _
l'entendeur, voici ma voix, Je dis que je suis comme l'eau,
Que jamais nul n'escrasera Car toute bête garde [C] sa peau.
_ _ _ L'encre se gèle, tombe le froid, Mon sang dans ses veines [G] rois dit
Qu'on s'en abrande [D] le béfoie, Que s'ouvre à moi le [G] paradis. _ _
Pendant que mes juges faillis Iront bouillir dans les enfers,
Dans les courtines de Marie Je m'en irai aimer [C] l'homère.
_ _ Adieu la terre, temps si bon, Qui tend au froid de ma [G] féboire,
Adieu humain qu'on [D] me pardonne Si je ne laisse que [G] mon histoire. _ _ _
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