Chords for Michel Sardou / Intro Les Ricains Seine Musicale 2018
Tempo:
96.5 bpm
Chords used:
G
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Vous vous doutez bien que lorsque j'ai débuté, je n'avais pas pour m'accompagner derrière moi ce magnifique orchestre.
Je n'avais qu'un seul musicien.
Il est là d'ailleurs, je vais vous le présenter.
Monsieur Pierre Billon.
Il me dit toujours des conneries dans ce
Alors Pierre évidemment, c'est
c'est évidemment
ça a été mon premier musicien bien sûr,
mais c'est surtout mon enfance, ma jeunesse, mon adolescence, toutes les conneries qu'on a pu faire ensemble,
et Dieu sait
on en a même inventé d'ailleurs.
Ce qui me gêne, je vais vous le dire, c'est quand on
quand à la télévision, à la radio Voyeur, on parle de mes chansons,
on cite les auteurs, qui sont de très grands auteurs, qui ont collaboré avec moi,
mais on oublie toujours de
de citer Pierre.
Et pourtant, pourtant il m'a fait des chansons énormes.
Il m'a fait « Dix ans plus tôt », « Je vole », « Je ne suis pas mort, j'adore » en chantant.
Et toi tu ne dis jamais rien toi.
Oui je sais, je suis là, mais enfin quand même, ça m'énerve moi.
Pierre et moi, nous avions
nous avons toujours eu une passion commune, l'Amérique.
Alors je sais bien qu'en ce moment, parler de l'Amérique, c'est pas très commode.
Mais nous étions surtout attachés au peuple américain.
A ces hommes qui sont venus par deux fois mourir sur nos plages [G] françaises,
quand on sortait de la mer Vier, où [N] on était très mal engagés.
Alors bien sûr, je leur ai déjà rendu hommage,
mais c'était un peu conventionnel, et puis c'était en 1968.
Ils n'ont rien compris évidemment.
D'ailleurs ils continuent à rien comprendre.
Celui-là dit « Je m'en fous, je suis un homme libre, je dis ce que je pense et je les emmerde ».
Cette fois-ci, si tu es d'accord, j'aimerais leur rendre un hommage.
Est-ce qu'on peut dire, pour ceux de là-haut là, plus joyeux, plus gay ?
Pourquoi pas au fond ?
On ne sait pas où ils sont là.
Quelque chose qui les fasse un peu sourire.
Tu as une idée, M.
Bruce Prinsen ?
Je pense que Nouvelle Orléans, ça sera bien.
Nouvelle Orléans, je me rappelle.
Bourbon Street.
Tu avais le nez dans un cocktail de rhum blanc, je m'en souviens.
Moi aussi d'ailleurs.
On en tenait une bonne ce soir-là.
On avait trouvé deux filles sympas, tu te rappelles ?
Gentilles, et puis pas chères.
À quoi ? Quoi ?
C'était professionnel, adulte, consentant, il n'y avait pas de problème.
Alors pour leur, si tu veux leur faire un hommage Nouvelle Orléans,
je vais appeler les trois cuivres que je trouve les meilleurs,
les meilleures que j'ai eues dans toute ma carrière d'ailleurs,
M.
Christophe, Éric et Fabien.
Vous êtes prêts, messieurs, pour un Nouvelle Orléans ?
Je n'avais qu'un seul musicien.
Il est là d'ailleurs, je vais vous le présenter.
Monsieur Pierre Billon.
Il me dit toujours des conneries dans ce
Alors Pierre évidemment, c'est
c'est évidemment
ça a été mon premier musicien bien sûr,
mais c'est surtout mon enfance, ma jeunesse, mon adolescence, toutes les conneries qu'on a pu faire ensemble,
et Dieu sait
on en a même inventé d'ailleurs.
Ce qui me gêne, je vais vous le dire, c'est quand on
quand à la télévision, à la radio Voyeur, on parle de mes chansons,
on cite les auteurs, qui sont de très grands auteurs, qui ont collaboré avec moi,
mais on oublie toujours de
de citer Pierre.
Et pourtant, pourtant il m'a fait des chansons énormes.
Il m'a fait « Dix ans plus tôt », « Je vole », « Je ne suis pas mort, j'adore » en chantant.
Et toi tu ne dis jamais rien toi.
Oui je sais, je suis là, mais enfin quand même, ça m'énerve moi.
Pierre et moi, nous avions
nous avons toujours eu une passion commune, l'Amérique.
Alors je sais bien qu'en ce moment, parler de l'Amérique, c'est pas très commode.
Mais nous étions surtout attachés au peuple américain.
A ces hommes qui sont venus par deux fois mourir sur nos plages [G] françaises,
quand on sortait de la mer Vier, où [N] on était très mal engagés.
Alors bien sûr, je leur ai déjà rendu hommage,
mais c'était un peu conventionnel, et puis c'était en 1968.
Ils n'ont rien compris évidemment.
D'ailleurs ils continuent à rien comprendre.
Celui-là dit « Je m'en fous, je suis un homme libre, je dis ce que je pense et je les emmerde ».
Cette fois-ci, si tu es d'accord, j'aimerais leur rendre un hommage.
Est-ce qu'on peut dire, pour ceux de là-haut là, plus joyeux, plus gay ?
Pourquoi pas au fond ?
On ne sait pas où ils sont là.
Quelque chose qui les fasse un peu sourire.
Tu as une idée, M.
Bruce Prinsen ?
Je pense que Nouvelle Orléans, ça sera bien.
Nouvelle Orléans, je me rappelle.
Bourbon Street.
Tu avais le nez dans un cocktail de rhum blanc, je m'en souviens.
Moi aussi d'ailleurs.
On en tenait une bonne ce soir-là.
On avait trouvé deux filles sympas, tu te rappelles ?
Gentilles, et puis pas chères.
À quoi ? Quoi ?
C'était professionnel, adulte, consentant, il n'y avait pas de problème.
Alors pour leur, si tu veux leur faire un hommage Nouvelle Orléans,
je vais appeler les trois cuivres que je trouve les meilleurs,
les meilleures que j'ai eues dans toute ma carrière d'ailleurs,
M.
Christophe, Éric et Fabien.
Vous êtes prêts, messieurs, pour un Nouvelle Orléans ?
Key:
G
G
G
G
G
G
G
G
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_ _ _ _ Vous vous doutez bien que lorsque j'ai débuté, je n'avais pas pour m'accompagner derrière moi ce magnifique orchestre. _
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_ _ _ _ _ _ Je n'avais qu'un seul musicien.
Il est là d'ailleurs, je vais vous le présenter.
Monsieur Pierre Billon. _ _ _ _ _ _ _
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Il me dit toujours des conneries dans ce_
_ Alors Pierre évidemment, c'est_
c'est évidemment_
ça a été mon premier musicien bien sûr,
mais c'est surtout mon enfance, ma jeunesse, mon adolescence, toutes les conneries qu'on a pu faire ensemble,
et Dieu sait_
on en a même inventé d'ailleurs.
Ce qui me gêne, je vais vous le dire, c'est quand on_
quand à la télévision, à la radio Voyeur, on parle de mes chansons,
on cite les auteurs, qui sont de très grands auteurs, qui ont collaboré avec moi,
mais on oublie toujours de_
de citer Pierre.
Et pourtant, pourtant il m'a fait des chansons énormes.
Il m'a fait « Dix ans plus tôt », « Je vole », « Je ne suis pas mort, j'adore » en chantant. _ _ _ _
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_ _ Et toi tu ne dis jamais rien toi. _ _
_ Oui je sais, je suis là, mais enfin quand même, ça m'énerve moi. _
Pierre et moi, nous avions_
nous avons toujours eu une passion commune, l'Amérique.
_ Alors je sais bien qu'en ce moment, _ parler de l'Amérique, c'est pas très commode.
Mais nous étions surtout attachés au peuple américain.
A ces hommes qui sont venus par deux fois mourir sur nos plages [G] françaises,
quand on sortait de la mer Vier, où [N] on était très mal engagés.
_ _ _ _ _ Alors bien sûr, je leur ai déjà rendu hommage,
mais c'était un peu conventionnel, et puis c'était en 1968.
_ _ Ils n'ont rien compris évidemment.
_ D'ailleurs ils continuent à rien comprendre.
Celui-là dit « Je m'en fous, je suis un homme libre, je dis ce que je pense et je les emmerde ». _
_ _ _ _ _ _ Cette fois-ci, si tu es d'accord, j'aimerais leur rendre un hommage.
Est-ce qu'on peut dire, pour ceux de là-haut là, plus joyeux, _ plus gay ?
Pourquoi pas au fond ?
On ne sait pas où ils sont là. _
_ Quelque chose qui les fasse un peu sourire.
Tu as une idée, M.
Bruce Prinsen ?
Je pense que Nouvelle Orléans, ça sera bien.
Nouvelle Orléans, je me rappelle.
Bourbon Street. _
Tu avais le nez dans un cocktail de rhum blanc, je m'en souviens.
Moi aussi d'ailleurs.
On en tenait une bonne ce soir-là. _
On avait trouvé deux filles sympas, tu te rappelles ?
Gentilles, et puis pas chères.
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À quoi _ ? Quoi ?
C'était professionnel, adulte, consentant, il n'y avait pas de problème.
_ _ Alors pour leur, si tu veux leur faire un _ hommage Nouvelle Orléans,
je vais appeler les trois cuivres que je trouve les meilleurs,
les meilleures que j'ai eues dans toute ma carrière d'ailleurs,
M.
Christophe, Éric et Fabien. _ _ _ _ _
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_ _ _ Vous êtes prêts, messieurs, pour un Nouvelle Orléans ?
_ _ _ _ Vous vous doutez bien que lorsque j'ai débuté, je n'avais pas pour m'accompagner derrière moi ce magnifique orchestre. _
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_ _ _ _ _ _ Je n'avais qu'un seul musicien.
Il est là d'ailleurs, je vais vous le présenter.
Monsieur Pierre Billon. _ _ _ _ _ _ _
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Il me dit toujours des conneries dans ce_
_ Alors Pierre évidemment, c'est_
c'est évidemment_
ça a été mon premier musicien bien sûr,
mais c'est surtout mon enfance, ma jeunesse, mon adolescence, toutes les conneries qu'on a pu faire ensemble,
et Dieu sait_
on en a même inventé d'ailleurs.
Ce qui me gêne, je vais vous le dire, c'est quand on_
quand à la télévision, à la radio Voyeur, on parle de mes chansons,
on cite les auteurs, qui sont de très grands auteurs, qui ont collaboré avec moi,
mais on oublie toujours de_
de citer Pierre.
Et pourtant, pourtant il m'a fait des chansons énormes.
Il m'a fait « Dix ans plus tôt », « Je vole », « Je ne suis pas mort, j'adore » en chantant. _ _ _ _
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_ _ Et toi tu ne dis jamais rien toi. _ _
_ Oui je sais, je suis là, mais enfin quand même, ça m'énerve moi. _
Pierre et moi, nous avions_
nous avons toujours eu une passion commune, l'Amérique.
_ Alors je sais bien qu'en ce moment, _ parler de l'Amérique, c'est pas très commode.
Mais nous étions surtout attachés au peuple américain.
A ces hommes qui sont venus par deux fois mourir sur nos plages [G] françaises,
quand on sortait de la mer Vier, où [N] on était très mal engagés.
_ _ _ _ _ Alors bien sûr, je leur ai déjà rendu hommage,
mais c'était un peu conventionnel, et puis c'était en 1968.
_ _ Ils n'ont rien compris évidemment.
_ D'ailleurs ils continuent à rien comprendre.
Celui-là dit « Je m'en fous, je suis un homme libre, je dis ce que je pense et je les emmerde ». _
_ _ _ _ _ _ Cette fois-ci, si tu es d'accord, j'aimerais leur rendre un hommage.
Est-ce qu'on peut dire, pour ceux de là-haut là, plus joyeux, _ plus gay ?
Pourquoi pas au fond ?
On ne sait pas où ils sont là. _
_ Quelque chose qui les fasse un peu sourire.
Tu as une idée, M.
Bruce Prinsen ?
Je pense que Nouvelle Orléans, ça sera bien.
Nouvelle Orléans, je me rappelle.
Bourbon Street. _
Tu avais le nez dans un cocktail de rhum blanc, je m'en souviens.
Moi aussi d'ailleurs.
On en tenait une bonne ce soir-là. _
On avait trouvé deux filles sympas, tu te rappelles ?
Gentilles, et puis pas chères.
_ _ _ _ _ _ _ _
À quoi _ ? Quoi ?
C'était professionnel, adulte, consentant, il n'y avait pas de problème.
_ _ Alors pour leur, si tu veux leur faire un _ hommage Nouvelle Orléans,
je vais appeler les trois cuivres que je trouve les meilleurs,
les meilleures que j'ai eues dans toute ma carrière d'ailleurs,
M.
Christophe, Éric et Fabien. _ _ _ _ _
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_ _ _ Vous êtes prêts, messieurs, pour un Nouvelle Orléans ?