Chords for Nicolas Fraissinet sur TV5, "7 jours sur la planète"
Tempo:
103.4 bpm
Chords used:
G
Ab
A
Gb
C
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Nous allons maintenant parler des Jeux de la francophonie qui se sont achevés ce mardi à Beyrouth au Liban avec vous donc Nicolas Fressinet
puisque vous en revenez.
Le concept est prouvé [Ebm] depuis
1989 [A] et simple, réunir ensemble tous les quatre ans des [C] sportifs et des artistes francophones
autour de compétitions propres à leur discipline.
Ainsi pendant dix jours près de 3000 athlètes et [Ab] artistes de plus de 40 pays se sont
retrouvés dans un patchwork
multiculturel.
Il y avait des judokas, des footballeurs, des coureurs de fond mais aussi des écrivains et des conteurs.
Je vous propose de suivre la journée et d'un griot burkina-bay, Richard Binet.
[C]
[Eb] J.M.Tega. ne passe pas [Am] inaperçu. Il est venu de son lointain burkina-faso avec ses [G] fables, ses gris [N]-gris et ses légendes. Un griot à Beyrouth. [A] Un [Eb] indien dans la ville. Il y a trop de voitures ici. [Fm] [G] Avec des grosses voitures comme ça [F] on croirait que c'était dans un paradis. Il y a des musulmans, [N] il y a des chrétiens. Moi je pensais qu'en fait ici il n'y [G] avait que des musulmans. [A] [D] Aussi loin qu'ils se souviennent, [G] Kien-Tegui a toujours aimé [Em] raconter des histoires. Ce [D] soir il dira celle d'un liban meurtri devant un jury des jeux de [Dm] la francophonie. Moi j'appuie mon [N] imagination sur ce que je vois, sur ce que je vis mais [G] c'est très extraordinaire ici. C'est très beau. On ne croirait pas qu'il y ait eu une guerre ici. A [F] deux pas du centre-ville, c'est Racel Naba, un quartier populaire. Kien-Tegui revoit son point de vue. Je me rends compte [Gb] qu'il y a deux Beyrouth. Il y a Beyrouth de ceux qui ont l'argent et il y a Beyrouth de ceux qui n'en ont pas. [C] Je me pose la question, vu les traces [A] de balles qui sont [G] partout, est-ce que vraiment [D] la guerre est finie dans la tête des gens ? [Eb] Vient l'heure d'affronter les feux de la rampe. Notre griot n'emmène pas l [Ab]'âge. Alors ? Oui, ça [Abm] commence à être chaud là. [Gm] C'est un peu [N] stressant. Sur une vingtaine de compteurs, seuls cinq sont désormais en compétition. [G] Fermez les pompiers. Rino, [Gm] touche du bout des doigts à chaque mouton. [Db] Kien-Tegui entre [G] en scène. Je veux être le plus court possible. [Eb] Les anciens disent, [Ab] une femme doit être vêtue comme une déesse et s'envoler comme un oiseau. C'est [Ab] vraiment [Eb] beau. Le public est confit. [Db] Le [C] jury délibère. Pour Kien-Tegui et son musicien, ce sera [N] la médaille d'argent devant un Français et derrière un Québécois. [E] Nicolas Frestinet, bonjour. Vous [Ab] êtes chanteur, vous êtes Suisse [Gb] et vous avez été choisi [Db] pour représenter la Suisse à Beyrouth. [Abm] Comment avez-vous [N] réagi quand vous avez su que vous étiez sélectionné pour représenter votre pays ? [G] J'étais super heureux de me rendre compte que j'allais jouer à Beyrouth. C'est [B] un pays que je ne connaissais pas du tout, même si j'en avais entendu parler. Après, on m'a parlé de médailles, de compétitions, de tout ce qui allait suivre. C'était plus le fait d'aller y jouer là-bas qui me réjouissait beaucoup. [Ab] Vous avez été médaille d'or. Vous avez obtenu la [N] meilleure récompense dans la catégorie chanson. On va vous écouter d'ailleurs. On va écouter un petit morceau. [Em] Là, on vous voit, vous êtes sur scène avec les autres compétiteurs. Vous êtes arrivé juste devant cette jeune [G] Camerounaise, très émue également. [Ab] Qu'est-ce qu'on ressent quand on est sur une scène avec des artistes étrangers ? Finalement, on est comme aux Jeux Olympiques. Oui, là où on a vu un podium, c'est quelque chose d'assez inhabituel pour nous. On n'a pas trop l'habitude de ce genre de hiérarchisation en hauteur. La compétition, c'était une chose. Mais le fait de se retrouver avec tous ces gens qui venaient d'horizons très différents, c'était une expérience assez enrichissante. [N] On a tous retiré de ça quelque chose qui venait des horizons lointains de tout le monde. Vous avez même pu caler quelques dates de concerts à l'étranger. Oui, ça n'est pas encore confirmé, mais il y a eu des petites pistes qui se sont lancées sur des pays plus ou moins lointains. Donc ça peut servir aussi à ça. Oui, c'est un des grands plus. On va vous écouter, puisqu [Dm]'on n'a pas pu le faire à l'instant. [Gm]
[A] C'est toi, Abidjan, de faire rêver mon père comme tu faisais [Dm] si bien. Réveillant, si tu le voyais comme j'ai changé loin de [Cm] tes mains. [Fm] Tu es un sentiment qui nous vient le matin, quand les nuits de tourment nous ont lâché la main. [Cm] C'est toi, la délivrance. [Fm] Tu es une rumeur qui parcourt la terre, quand les barrières fleurent, quand les cœurs se libèrent. [Cm] C'est toi, la délivrance. Nicolas Frissina, qu'est-ce qui a [Ab] fait selon vous la différence entre vous et les autres [Gb] ? Alors ça, je ne saurais pas vous dire. Surtout que pour moi, la musique, c'est quelque chose qui se marie assez mal avec une forme de compétition ou de hiérarchisation. J'ai l'impression qu'en plus, on était tous, enfin, les trois qui sont sur le podium, on avait tous les trois des horizons très, très différents et un univers différent. Donc je ne sais pas du tout comment ils ont fait pour se [C] départager la chose. Alors est-ce que ça représente un tremplin [Ab] pour vous, ces Jeux Olympiques de la francophonie ? Qu'est-ce que ça va vous apporter dans votre [G] carrière ? Carrière quand même assez avancée déjà. Oui, je vois ça comme déjà une belle reconnaissance pour le chemin qui a été fait jusque-là. Et après, je pense que [F] ça va [Ab] permettre peut-être d'accéder à un peu plus de visibilité. Sur la scène [Gb] internationale ? Le premier exemple, c'est que je suis déjà avec vous aujourd'hui. Donc je pense que [G] c'est un début. Et puis après, sur la scène internationale, je pense que ça permet de lancer des petites pistes, d'ouvrir des portes. [E] En tout cas, ça a été l [B]'objet pour vous de belles [A] rencontres avec [Gb] d'autres artistes. Il y a eu pas mal de mélanges qui ont pu se faire grâce à ça. [Ab] Entre artistes de même catégorie, mais [Gb] aussi pluridisciplinaires. Je pense que c'est ça, un des gros avantages. C'est que plus qu'un festival de musique, par exemple, là on a pu partager des choses avec des artistes qui étaient dans l'art plastique, la photo et puis le sport aussi. [C] Parce que c'est aussi [Ab] un univers que je n'ai pas l'habitude de côtoyer dans le milieu professionnel. Et là, ça permettait de rentrer dans la vie d'autres personnes de manière assez inattendue. On voit [A] le CD qui va sortir bientôt dans les bacs en France. C'est un CD qui s'appelle « Courant d'air ». Vous avez épuisé votre inspiration [G] en France, en Suisse ? Je pense que je l'ai [Gb] épuisé un peu partout. Parce que moi, ce qui me touche particulièrement, c'est ce qui se passe à l'intérieur de l'être humain. Beaucoup des sujets de ces chansons tournent autour de l'émotion, que ce soit des émotions très positives ou très négatives. Mais ça se passe toujours un peu autour du cœur. Donc oui, c'est un peu [Ab] pluriterritorial comme inspiration. Merci beaucoup Nicolas Fressinet pour ce [Eb] témoignage. Vous pouvez consulter le [G] site de l'artiste www .nicolasfressinet.com [D] Vous trouverez donc son CD
puisque vous en revenez.
Le concept est prouvé [Ebm] depuis
1989 [A] et simple, réunir ensemble tous les quatre ans des [C] sportifs et des artistes francophones
autour de compétitions propres à leur discipline.
Ainsi pendant dix jours près de 3000 athlètes et [Ab] artistes de plus de 40 pays se sont
retrouvés dans un patchwork
multiculturel.
Il y avait des judokas, des footballeurs, des coureurs de fond mais aussi des écrivains et des conteurs.
Je vous propose de suivre la journée et d'un griot burkina-bay, Richard Binet.
[C]
[Eb] J.M.Tega. ne passe pas [Am] inaperçu. Il est venu de son lointain burkina-faso avec ses [G] fables, ses gris [N]-gris et ses légendes. Un griot à Beyrouth. [A] Un [Eb] indien dans la ville. Il y a trop de voitures ici. [Fm] [G] Avec des grosses voitures comme ça [F] on croirait que c'était dans un paradis. Il y a des musulmans, [N] il y a des chrétiens. Moi je pensais qu'en fait ici il n'y [G] avait que des musulmans. [A] [D] Aussi loin qu'ils se souviennent, [G] Kien-Tegui a toujours aimé [Em] raconter des histoires. Ce [D] soir il dira celle d'un liban meurtri devant un jury des jeux de [Dm] la francophonie. Moi j'appuie mon [N] imagination sur ce que je vois, sur ce que je vis mais [G] c'est très extraordinaire ici. C'est très beau. On ne croirait pas qu'il y ait eu une guerre ici. A [F] deux pas du centre-ville, c'est Racel Naba, un quartier populaire. Kien-Tegui revoit son point de vue. Je me rends compte [Gb] qu'il y a deux Beyrouth. Il y a Beyrouth de ceux qui ont l'argent et il y a Beyrouth de ceux qui n'en ont pas. [C] Je me pose la question, vu les traces [A] de balles qui sont [G] partout, est-ce que vraiment [D] la guerre est finie dans la tête des gens ? [Eb] Vient l'heure d'affronter les feux de la rampe. Notre griot n'emmène pas l [Ab]'âge. Alors ? Oui, ça [Abm] commence à être chaud là. [Gm] C'est un peu [N] stressant. Sur une vingtaine de compteurs, seuls cinq sont désormais en compétition. [G] Fermez les pompiers. Rino, [Gm] touche du bout des doigts à chaque mouton. [Db] Kien-Tegui entre [G] en scène. Je veux être le plus court possible. [Eb] Les anciens disent, [Ab] une femme doit être vêtue comme une déesse et s'envoler comme un oiseau. C'est [Ab] vraiment [Eb] beau. Le public est confit. [Db] Le [C] jury délibère. Pour Kien-Tegui et son musicien, ce sera [N] la médaille d'argent devant un Français et derrière un Québécois. [E] Nicolas Frestinet, bonjour. Vous [Ab] êtes chanteur, vous êtes Suisse [Gb] et vous avez été choisi [Db] pour représenter la Suisse à Beyrouth. [Abm] Comment avez-vous [N] réagi quand vous avez su que vous étiez sélectionné pour représenter votre pays ? [G] J'étais super heureux de me rendre compte que j'allais jouer à Beyrouth. C'est [B] un pays que je ne connaissais pas du tout, même si j'en avais entendu parler. Après, on m'a parlé de médailles, de compétitions, de tout ce qui allait suivre. C'était plus le fait d'aller y jouer là-bas qui me réjouissait beaucoup. [Ab] Vous avez été médaille d'or. Vous avez obtenu la [N] meilleure récompense dans la catégorie chanson. On va vous écouter d'ailleurs. On va écouter un petit morceau. [Em] Là, on vous voit, vous êtes sur scène avec les autres compétiteurs. Vous êtes arrivé juste devant cette jeune [G] Camerounaise, très émue également. [Ab] Qu'est-ce qu'on ressent quand on est sur une scène avec des artistes étrangers ? Finalement, on est comme aux Jeux Olympiques. Oui, là où on a vu un podium, c'est quelque chose d'assez inhabituel pour nous. On n'a pas trop l'habitude de ce genre de hiérarchisation en hauteur. La compétition, c'était une chose. Mais le fait de se retrouver avec tous ces gens qui venaient d'horizons très différents, c'était une expérience assez enrichissante. [N] On a tous retiré de ça quelque chose qui venait des horizons lointains de tout le monde. Vous avez même pu caler quelques dates de concerts à l'étranger. Oui, ça n'est pas encore confirmé, mais il y a eu des petites pistes qui se sont lancées sur des pays plus ou moins lointains. Donc ça peut servir aussi à ça. Oui, c'est un des grands plus. On va vous écouter, puisqu [Dm]'on n'a pas pu le faire à l'instant. [Gm]
[A] C'est toi, Abidjan, de faire rêver mon père comme tu faisais [Dm] si bien. Réveillant, si tu le voyais comme j'ai changé loin de [Cm] tes mains. [Fm] Tu es un sentiment qui nous vient le matin, quand les nuits de tourment nous ont lâché la main. [Cm] C'est toi, la délivrance. [Fm] Tu es une rumeur qui parcourt la terre, quand les barrières fleurent, quand les cœurs se libèrent. [Cm] C'est toi, la délivrance. Nicolas Frissina, qu'est-ce qui a [Ab] fait selon vous la différence entre vous et les autres [Gb] ? Alors ça, je ne saurais pas vous dire. Surtout que pour moi, la musique, c'est quelque chose qui se marie assez mal avec une forme de compétition ou de hiérarchisation. J'ai l'impression qu'en plus, on était tous, enfin, les trois qui sont sur le podium, on avait tous les trois des horizons très, très différents et un univers différent. Donc je ne sais pas du tout comment ils ont fait pour se [C] départager la chose. Alors est-ce que ça représente un tremplin [Ab] pour vous, ces Jeux Olympiques de la francophonie ? Qu'est-ce que ça va vous apporter dans votre [G] carrière ? Carrière quand même assez avancée déjà. Oui, je vois ça comme déjà une belle reconnaissance pour le chemin qui a été fait jusque-là. Et après, je pense que [F] ça va [Ab] permettre peut-être d'accéder à un peu plus de visibilité. Sur la scène [Gb] internationale ? Le premier exemple, c'est que je suis déjà avec vous aujourd'hui. Donc je pense que [G] c'est un début. Et puis après, sur la scène internationale, je pense que ça permet de lancer des petites pistes, d'ouvrir des portes. [E] En tout cas, ça a été l [B]'objet pour vous de belles [A] rencontres avec [Gb] d'autres artistes. Il y a eu pas mal de mélanges qui ont pu se faire grâce à ça. [Ab] Entre artistes de même catégorie, mais [Gb] aussi pluridisciplinaires. Je pense que c'est ça, un des gros avantages. C'est que plus qu'un festival de musique, par exemple, là on a pu partager des choses avec des artistes qui étaient dans l'art plastique, la photo et puis le sport aussi. [C] Parce que c'est aussi [Ab] un univers que je n'ai pas l'habitude de côtoyer dans le milieu professionnel. Et là, ça permettait de rentrer dans la vie d'autres personnes de manière assez inattendue. On voit [A] le CD qui va sortir bientôt dans les bacs en France. C'est un CD qui s'appelle « Courant d'air ». Vous avez épuisé votre inspiration [G] en France, en Suisse ? Je pense que je l'ai [Gb] épuisé un peu partout. Parce que moi, ce qui me touche particulièrement, c'est ce qui se passe à l'intérieur de l'être humain. Beaucoup des sujets de ces chansons tournent autour de l'émotion, que ce soit des émotions très positives ou très négatives. Mais ça se passe toujours un peu autour du cœur. Donc oui, c'est un peu [Ab] pluriterritorial comme inspiration. Merci beaucoup Nicolas Fressinet pour ce [Eb] témoignage. Vous pouvez consulter le [G] site de l'artiste www .nicolasfressinet.com [D] Vous trouverez donc son CD
Key:
G
Ab
A
Gb
C
G
Ab
A
Nous allons maintenant parler des Jeux de la francophonie qui se sont achevés ce mardi à Beyrouth au Liban avec vous donc Nicolas Fressinet
puisque vous en revenez.
Le concept est prouvé [Ebm] depuis
1989 [A] et simple, réunir ensemble tous les quatre ans des [C] sportifs et des artistes francophones
autour de compétitions propres à leur discipline.
Ainsi pendant dix jours près de 3000 athlètes et [Ab] artistes de plus de 40 pays se sont
retrouvés dans un patchwork
multiculturel.
Il y avait des judokas, des footballeurs, des coureurs de fond mais aussi des écrivains et des conteurs.
Je vous propose de suivre la journée et d'un griot burkina-bay, Richard Binet.
[C] _
_ _ _ _ _ _ [Eb] J.M.Tega. ne passe pas [Am] inaperçu. Il est venu de son lointain burkina-faso avec ses [G] fables, ses gris [N]-gris et ses légendes. Un griot à Beyrouth. _ [A] Un [Eb] indien dans la ville. Il y a trop de voitures ici. _ [Fm] _ [G] Avec des grosses voitures comme ça [F] on croirait que c'était dans un paradis. _ Il y a des musulmans, [N] il y a des chrétiens. Moi je pensais qu'en fait ici il n'y [G] avait que des musulmans. [A] _ _ _ [D] Aussi loin qu'ils se souviennent, [G] Kien-Tegui a toujours aimé [Em] raconter des histoires. Ce [D] soir il dira celle d'un liban meurtri devant un jury des jeux de [Dm] la francophonie. Moi j'appuie mon [N] imagination sur ce que je vois, sur ce que je vis mais [G] c'est très extraordinaire ici. C'est très beau. On ne croirait pas qu'il y ait eu une guerre ici. _ _ A [F] deux pas du centre-ville, c'est Racel Naba, un quartier populaire. Kien-Tegui revoit son point de vue. Je me rends compte [Gb] qu'il y a deux Beyrouth. Il y a Beyrouth de ceux qui ont l'argent et il y a Beyrouth de ceux qui n'en ont pas. [C] Je me pose la question, vu les traces [A] de balles qui sont [G] partout, est-ce que vraiment [D] la guerre est finie dans la tête des gens ? _ _ _ [Eb] Vient l'heure d'affronter les feux de la rampe. _ Notre griot n'emmène pas l [Ab]'âge. _ Alors ? Oui, ça [Abm] commence à être chaud là. [Gm] C'est un peu [N] stressant. _ Sur une vingtaine de compteurs, seuls cinq sont désormais en compétition. [G] Fermez les pompiers. Rino, [Gm] touche du bout des doigts à chaque mouton. _ [Db] Kien-Tegui entre [G] en scène. _ _ _ _ Je veux être le plus court possible. _ _ [Eb] Les anciens disent, [Ab] une femme doit être vêtue comme une déesse et s'envoler comme un oiseau. C'est [Ab] _ vraiment [Eb] beau. _ _ Le public est confit. [Db] Le [C] jury délibère. Pour Kien-Tegui et son musicien, ce sera [N] la médaille d'argent devant un Français et derrière un Québécois. _ [E] Nicolas Frestinet, bonjour. Vous [Ab] êtes chanteur, vous êtes Suisse [Gb] et vous avez été choisi [Db] pour représenter la Suisse à Beyrouth. [Abm] _ _ Comment avez-vous [N] _ _ réagi quand vous avez su que vous étiez sélectionné pour représenter votre pays ? [G] J'étais super heureux de me rendre compte que j'allais jouer à Beyrouth. C'est [B] un pays que je ne connaissais pas du tout, même si j'en avais entendu parler. _ Après, on m'a parlé de médailles, de compétitions, de tout ce qui allait suivre. C'était plus le fait d'aller y jouer là-bas qui _ me réjouissait beaucoup. [Ab] Vous avez été médaille d'or. Vous avez obtenu la [N] meilleure récompense dans la catégorie chanson. On va vous écouter d'ailleurs. On va écouter un petit morceau. _ _ [Em] _ Là, on vous voit, vous êtes sur scène avec les autres compétiteurs. Vous êtes arrivé juste devant cette jeune [G] Camerounaise, très émue également. [Ab] Qu'est-ce qu'on ressent quand on est sur une scène avec des artistes étrangers ? Finalement, on est comme aux Jeux Olympiques. Oui, là où on a vu un podium, c'est quelque chose d'assez inhabituel pour nous. On n'a pas trop l'habitude de ce genre de hiérarchisation en hauteur. _ _ _ La compétition, c'était une chose. Mais le fait de se retrouver avec tous ces gens qui venaient d'horizons très différents, c'était une expérience assez enrichissante. [N] On a tous retiré de ça quelque chose _ qui venait des horizons lointains de tout le monde. Vous avez même pu caler quelques dates de concerts à l'étranger. Oui, ça n'est pas encore confirmé, mais il y a eu des petites pistes qui se sont lancées sur des pays plus ou moins lointains. Donc ça peut servir aussi à ça. Oui, c'est un des grands plus. On va vous écouter, puisqu [Dm]'on n'a pas pu le faire à l'instant. _ _ _ _ _ _ [Gm] _ _ _ _ _
[A] C'est toi, Abidjan, de faire rêver mon père comme tu faisais [Dm] si bien. _ _ _ _ _ Réveillant, si tu le voyais comme j'ai changé loin de [Cm] tes mains. [Fm] Tu es un sentiment qui nous vient le matin, quand les nuits de tourment nous ont lâché la main. [Cm] C'est toi, _ _ la délivrance. _ _ [Fm] Tu es une rumeur qui parcourt la terre, quand les barrières fleurent, quand les cœurs se libèrent. [Cm] C'est toi, _ _ la délivrance. _ Nicolas Frissina, qu'est-ce qui a [Ab] fait selon vous la différence entre vous et les autres [Gb] ? Alors ça, je ne saurais pas vous dire. _ Surtout que pour moi, la musique, c'est quelque chose qui se marie assez mal avec une forme de compétition ou de _ hiérarchisation. _ J'ai l'impression qu'en plus, on était tous, enfin, les trois qui sont sur le podium, on avait tous les trois des horizons très, très différents et un univers différent. Donc je ne sais pas du tout comment ils ont fait pour se [C] départager la chose. _ Alors est-ce que ça représente un tremplin [Ab] pour vous, ces Jeux Olympiques de la francophonie ? Qu'est-ce que ça va vous apporter dans votre [G] carrière ? Carrière quand même assez avancée déjà. Oui, je vois ça comme déjà une belle reconnaissance pour le chemin qui a été fait jusque-là. Et après, je pense que [F] ça va [Ab] permettre peut-être d'accéder à un peu plus de visibilité. Sur la scène [Gb] internationale ? Le premier exemple, c'est que je suis déjà avec vous aujourd'hui. Donc je pense que [G] c'est un début. Et puis après, sur la scène internationale, je pense que ça permet de lancer des petites pistes, d'ouvrir des portes. [E] En tout cas, ça a été l [B]'objet pour vous de belles [A] rencontres avec [Gb] d'autres artistes. Il y a eu pas mal de mélanges qui ont pu se faire grâce à ça. [Ab] Entre artistes de même catégorie, mais [Gb] aussi pluridisciplinaires. Je pense que c'est ça, un des gros avantages. C'est que plus qu'un festival de musique, par exemple, là on a pu partager des choses avec des artistes qui étaient dans l'art plastique, la photo et puis le sport aussi. [C] Parce que c'est aussi [Ab] un univers que je n'ai pas l'habitude de côtoyer dans le milieu professionnel. Et là, ça permettait de rentrer dans la vie d'autres personnes de manière assez inattendue. On voit [A] le CD qui va sortir bientôt dans les bacs en France. C'est un CD qui s'appelle « Courant d'air ». Vous avez épuisé votre inspiration [G] en France, en Suisse ? Je pense que je l'ai [Gb] épuisé un peu partout. Parce que moi, ce qui me touche particulièrement, c'est ce qui se passe à l'intérieur de l'être humain. _ Beaucoup des sujets de ces chansons tournent autour de l'émotion, que ce soit des émotions très positives ou très négatives. Mais _ ça se passe toujours un peu autour du cœur. _ Donc oui, c'est un peu [Ab] _ pluriterritorial comme inspiration. Merci beaucoup Nicolas Fressinet pour ce [Eb] témoignage. Vous pouvez consulter le [G] site de l'artiste www _ .nicolasfressinet.com [D] Vous trouverez donc son CD
puisque vous en revenez.
Le concept est prouvé [Ebm] depuis
1989 [A] et simple, réunir ensemble tous les quatre ans des [C] sportifs et des artistes francophones
autour de compétitions propres à leur discipline.
Ainsi pendant dix jours près de 3000 athlètes et [Ab] artistes de plus de 40 pays se sont
retrouvés dans un patchwork
multiculturel.
Il y avait des judokas, des footballeurs, des coureurs de fond mais aussi des écrivains et des conteurs.
Je vous propose de suivre la journée et d'un griot burkina-bay, Richard Binet.
[C] _
_ _ _ _ _ _ [Eb] J.M.Tega. ne passe pas [Am] inaperçu. Il est venu de son lointain burkina-faso avec ses [G] fables, ses gris [N]-gris et ses légendes. Un griot à Beyrouth. _ [A] Un [Eb] indien dans la ville. Il y a trop de voitures ici. _ [Fm] _ [G] Avec des grosses voitures comme ça [F] on croirait que c'était dans un paradis. _ Il y a des musulmans, [N] il y a des chrétiens. Moi je pensais qu'en fait ici il n'y [G] avait que des musulmans. [A] _ _ _ [D] Aussi loin qu'ils se souviennent, [G] Kien-Tegui a toujours aimé [Em] raconter des histoires. Ce [D] soir il dira celle d'un liban meurtri devant un jury des jeux de [Dm] la francophonie. Moi j'appuie mon [N] imagination sur ce que je vois, sur ce que je vis mais [G] c'est très extraordinaire ici. C'est très beau. On ne croirait pas qu'il y ait eu une guerre ici. _ _ A [F] deux pas du centre-ville, c'est Racel Naba, un quartier populaire. Kien-Tegui revoit son point de vue. Je me rends compte [Gb] qu'il y a deux Beyrouth. Il y a Beyrouth de ceux qui ont l'argent et il y a Beyrouth de ceux qui n'en ont pas. [C] Je me pose la question, vu les traces [A] de balles qui sont [G] partout, est-ce que vraiment [D] la guerre est finie dans la tête des gens ? _ _ _ [Eb] Vient l'heure d'affronter les feux de la rampe. _ Notre griot n'emmène pas l [Ab]'âge. _ Alors ? Oui, ça [Abm] commence à être chaud là. [Gm] C'est un peu [N] stressant. _ Sur une vingtaine de compteurs, seuls cinq sont désormais en compétition. [G] Fermez les pompiers. Rino, [Gm] touche du bout des doigts à chaque mouton. _ [Db] Kien-Tegui entre [G] en scène. _ _ _ _ Je veux être le plus court possible. _ _ [Eb] Les anciens disent, [Ab] une femme doit être vêtue comme une déesse et s'envoler comme un oiseau. C'est [Ab] _ vraiment [Eb] beau. _ _ Le public est confit. [Db] Le [C] jury délibère. Pour Kien-Tegui et son musicien, ce sera [N] la médaille d'argent devant un Français et derrière un Québécois. _ [E] Nicolas Frestinet, bonjour. Vous [Ab] êtes chanteur, vous êtes Suisse [Gb] et vous avez été choisi [Db] pour représenter la Suisse à Beyrouth. [Abm] _ _ Comment avez-vous [N] _ _ réagi quand vous avez su que vous étiez sélectionné pour représenter votre pays ? [G] J'étais super heureux de me rendre compte que j'allais jouer à Beyrouth. C'est [B] un pays que je ne connaissais pas du tout, même si j'en avais entendu parler. _ Après, on m'a parlé de médailles, de compétitions, de tout ce qui allait suivre. C'était plus le fait d'aller y jouer là-bas qui _ me réjouissait beaucoup. [Ab] Vous avez été médaille d'or. Vous avez obtenu la [N] meilleure récompense dans la catégorie chanson. On va vous écouter d'ailleurs. On va écouter un petit morceau. _ _ [Em] _ Là, on vous voit, vous êtes sur scène avec les autres compétiteurs. Vous êtes arrivé juste devant cette jeune [G] Camerounaise, très émue également. [Ab] Qu'est-ce qu'on ressent quand on est sur une scène avec des artistes étrangers ? Finalement, on est comme aux Jeux Olympiques. Oui, là où on a vu un podium, c'est quelque chose d'assez inhabituel pour nous. On n'a pas trop l'habitude de ce genre de hiérarchisation en hauteur. _ _ _ La compétition, c'était une chose. Mais le fait de se retrouver avec tous ces gens qui venaient d'horizons très différents, c'était une expérience assez enrichissante. [N] On a tous retiré de ça quelque chose _ qui venait des horizons lointains de tout le monde. Vous avez même pu caler quelques dates de concerts à l'étranger. Oui, ça n'est pas encore confirmé, mais il y a eu des petites pistes qui se sont lancées sur des pays plus ou moins lointains. Donc ça peut servir aussi à ça. Oui, c'est un des grands plus. On va vous écouter, puisqu [Dm]'on n'a pas pu le faire à l'instant. _ _ _ _ _ _ [Gm] _ _ _ _ _
[A] C'est toi, Abidjan, de faire rêver mon père comme tu faisais [Dm] si bien. _ _ _ _ _ Réveillant, si tu le voyais comme j'ai changé loin de [Cm] tes mains. [Fm] Tu es un sentiment qui nous vient le matin, quand les nuits de tourment nous ont lâché la main. [Cm] C'est toi, _ _ la délivrance. _ _ [Fm] Tu es une rumeur qui parcourt la terre, quand les barrières fleurent, quand les cœurs se libèrent. [Cm] C'est toi, _ _ la délivrance. _ Nicolas Frissina, qu'est-ce qui a [Ab] fait selon vous la différence entre vous et les autres [Gb] ? Alors ça, je ne saurais pas vous dire. _ Surtout que pour moi, la musique, c'est quelque chose qui se marie assez mal avec une forme de compétition ou de _ hiérarchisation. _ J'ai l'impression qu'en plus, on était tous, enfin, les trois qui sont sur le podium, on avait tous les trois des horizons très, très différents et un univers différent. Donc je ne sais pas du tout comment ils ont fait pour se [C] départager la chose. _ Alors est-ce que ça représente un tremplin [Ab] pour vous, ces Jeux Olympiques de la francophonie ? Qu'est-ce que ça va vous apporter dans votre [G] carrière ? Carrière quand même assez avancée déjà. Oui, je vois ça comme déjà une belle reconnaissance pour le chemin qui a été fait jusque-là. Et après, je pense que [F] ça va [Ab] permettre peut-être d'accéder à un peu plus de visibilité. Sur la scène [Gb] internationale ? Le premier exemple, c'est que je suis déjà avec vous aujourd'hui. Donc je pense que [G] c'est un début. Et puis après, sur la scène internationale, je pense que ça permet de lancer des petites pistes, d'ouvrir des portes. [E] En tout cas, ça a été l [B]'objet pour vous de belles [A] rencontres avec [Gb] d'autres artistes. Il y a eu pas mal de mélanges qui ont pu se faire grâce à ça. [Ab] Entre artistes de même catégorie, mais [Gb] aussi pluridisciplinaires. Je pense que c'est ça, un des gros avantages. C'est que plus qu'un festival de musique, par exemple, là on a pu partager des choses avec des artistes qui étaient dans l'art plastique, la photo et puis le sport aussi. [C] Parce que c'est aussi [Ab] un univers que je n'ai pas l'habitude de côtoyer dans le milieu professionnel. Et là, ça permettait de rentrer dans la vie d'autres personnes de manière assez inattendue. On voit [A] le CD qui va sortir bientôt dans les bacs en France. C'est un CD qui s'appelle « Courant d'air ». Vous avez épuisé votre inspiration [G] en France, en Suisse ? Je pense que je l'ai [Gb] épuisé un peu partout. Parce que moi, ce qui me touche particulièrement, c'est ce qui se passe à l'intérieur de l'être humain. _ Beaucoup des sujets de ces chansons tournent autour de l'émotion, que ce soit des émotions très positives ou très négatives. Mais _ ça se passe toujours un peu autour du cœur. _ Donc oui, c'est un peu [Ab] _ pluriterritorial comme inspiration. Merci beaucoup Nicolas Fressinet pour ce [Eb] témoignage. Vous pouvez consulter le [G] site de l'artiste www _ .nicolasfressinet.com [D] Vous trouverez donc son CD