Chords for Suprême NTM - J'appuie sur la gâchette (Clip officiel)

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_ _ _ _ _ _ Le jour où je me suis retrouvé dans la pénombre
Je me retrouve dans la pénombre, avec mon passé,
en cherchant à m'en rendre heureux.
Les joies, les raisons pour lesquelles j'encaisse,
[Ab] pas mal me canivaient cette [Cm] vie. _
Je suis désarmé qu'au premier jour,
les années blanches de ma jeunesse se sont laissées posséder.
Quand le futur, _ je n'ose même pas y penser.
Je finis ma vie, et pourtant,
non, je n'ai pas choisi,
dans le présent le plus amoureux.
_ Tout a commencé sûrement le jour,
où je finis le jour,
où je n'ai pas croisé la bonne fille qui aurait fait de moi,
ce que je ne suis pas, ce qui m'arrive d'envier parfois,
ce que la vie a doté d'une chance mémoire.
Malheureusement, voilà, je n'en suis pas là,
et privé de ça, pour qui devrais-je me lire un combat ?
De toute façon, pas la peine, je connais la ronguelle,
mais je n'en ai pas la force.
Mon amour pour la vie, c'est seul départ, un divorce.
Moi aussi, j'ai rêvé de connaître l'idéal, l'idylle,
le désir, la passion pour ne pas perdre le fil.
Quitter sur le champ la ville,
s'isoler sur une île au lieu de sa ma vie pile,
se profiler des fils en domicile.
Fixe, fixe, fixe, fixe.
J'ai toujours relevé la tête, même un genou,
mais ce soir, je suis fatigué de lutter,
et prends sérieusement à tout décolleter.
Allez, [B] bouge pas !
[Cm] _ _ [Fm] _ _ _ [B] _ _
_ [Cm] _ _ _ _ _ L'hiver a posé son manteau,
comme si la mort était déjà là.
Je rêve de moi.
Le froid en lacère la peau,
comme cette fluvée.
Je n'ai plus de signalette.
[B] Égaré dans ses pensées,
où tu ne cesses de m'appuyer.
Voilà, ce soir, je vais craquer,
ne pouvant échapper à mon destin.
_ _ Larmes stressées, le cerveau compressé,
comme usé par la guerre des nerfs à laquelle je dois me livrer.
Subir, sans pitié, sans répit,
voilà ma vie.
Gris semble, l'avenir est noir et la couleur de mon esprit.
Je ne sais plus de comprendre,
ni de me faire entendre.
Je suis le tropot,
avec un numéro collé dans le dos.
Mais trop boulot,
aseptisé du cerveau.
Mon ultime évasion se trouve dans le flot de ces mots.
Aux quarante ans de déboire,
passé à la lumière du désespoir,
tu peux me croire, ça laisse des traces dans le miroir.
Chez les neurones infectés,
une coeur infectée,
fatiguée de lutte,
et de devoir supporter la fatalité.
Et,
le poids d'une vie de raté.
Voilà pourquoi je m'isole,
pourquoi je reste seul, seul dans ma tête.
Libre d'être un esclave, en fait,
battant en retraite,
fuyant ce monde d'esthètes,
en me pétant la tête.
Ok, j'arrête, net,
j'appuie sur la gâchère. _ _
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_ _ _ _ _ [G] _ _ _
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