Korydwen Et Le Rouge De Kenholl Chords by Tri Yann
Tempo:
95.1 bpm
Chords used:
Em
D
E
C
Bm
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[G] [C#] [B]
[E] [Em]
[D] [E] [Am] [Em] [Dm]
[Em] [D]
[E] [C] [Em] [D] [Em]
Corridouane, Corridouane, pourquoi t'en [D] être allé, [E] au premier jour [C] de mai [Em] de la [D] quinzième année [Em] ?
Fillette païenne, couronnée d [D]'épis de blé, [E] à la fraîche [C] fontaine d [D]'envers, au [Em]
sorbier de s'en venir de Vannes.
Trois hommes, trois [D]
cavaliers, [E] au pardon [C] de Saint-Anne, [Em] sont allant [D] chercher [Em] de Saint-Anne près de Nantes,
sur un rocher [D] dressé, [Em] et Corridouane [C] [E] entendre les cloches sonner.
Le premier, dit cavalier, de Pierrerie, [D] couronnée, [E] cheval blanc [C] comme est blanc le marbre [Em] de Carin [D] en été,
[E] à Saint-Anne, belle païenne, je t [D]'aimerais, viens [E] donc, viens donc, viens [C] donc en serre,
[Em] mais il n [D]'eut [E] achevé que sa peau tombant l'aillère, sur son corps tout [D] baissé,
et [E] qu'en chimère [C] de pierre, [Em] cela se trouve [D] transformé, [E] et ses deux bras comme en poussière,
comme en poussière tombent [D] de ses leviers, [E] et de ses cendres, [C] cendres, cendres grises, [Em] la [D] fontaine est [E] brûlée.
Plongeant l'épée dans l'herbe, devant des [D] cannes [Em]
fraîches [D] d'omelette,
[Em] une tortue, la tête, ornée son [D] casque d'acier, [Em] ses écailles [C] recouvraient sa [D] cuirasse [Em] serrée.
Qui es-tu, [E] dit Coritoine ?
Bartholome, le guerrier, [D] [E] je suis le fils de la [C] vague, et [Em] de l'océan, [D] suis-le.
Mais [E] l'océan ne pénètre, sirène que [D] torcier, [E] au pardon de [C] ta main, ne jamais nous [D] te [E] suivrais.
[Em]
[D] [E] [Am] [Em]
Dans la fraîche fontaine, au troisième des [D] cavaliers,
[Em] Coritoine, [C] dans sa bouche, [Em] de l'eau claire a [D] versé.
[Em] Tu es jamais, [Bm] tes yeux [Em] sont déjà [D] débrouillés, [Em] de quel pays viens-tu sur ta [E] poulée ?
D'où je viens, cette moulin ?
D'où m'ils [G] tournent dans les [D] vents salés, [Em] qui font ma [C] barbe rose, comme [Em] est la rose aux [D] rosiers ?
On [E] me nomme le Rouge, à Ténol où je [D] suis né, et [Em] à Saint-Dame, au [C] Parlot, je [Em] m'en viens, c'est pour te mener et te [E] fondir.
Tous les deux, je suis là [D] pour aguener.
[E] Sonnez, sonnez, [C] sonnez les cloches, [Em] partent de Vernant pour [D] clocher.
[Em] Je bouge ici trois jours, une nuit sans [D] s'arrêter, [E] sans boire et sans [C] manger, de [Em]
Coritoine.
[E] Le
[D] [Em] [C] [E]
[D] [E]
[Bm] [E] [C] [Em] [Bm]
[E] Coritoine s'étonne, à la troisième [D] rosier, [E] je n'entends plus [C] qu'à peine [Em] les cloches [D] sonner.
[E] Ce n'est rien, dit le Rouge, le vent a dû [D] [E] tourner, vient païenne [C] sur ma couche [E] de [D] paille [E] de blé.
Et ils [Em] repartent au matin, je suis là pour [D] aguener.
[E] Et ils traversent les [C] forêts [E] de salicordes [D] dressées.
[Bm] Ils viennent [Em] dans les algues, et d'Irlande [D] les frais, [Em] sans boire et sans [C] manger, trois [Bm] jours de nuit sans s [E]'arrêter.
[F] [E] Mais Coritoine s'étonne, à [Em] la [D] sixième soirée, [Em] je n'entends plus les cloches du pardon [D] [E] sonner.
Tu te trompes, Coritoine, tu te trompes, [D] ma bien-aimée, [Em] c'est le vent, [C] il a dû tomber, il est [E] tard, allons-nous coucher.
[Em] [D]
[E] [Am] [Em] [D] [Em]
Ma Coritoine s'éveille, à la septième [D] rosier, [B] elle est seule [C] sur la couche [Em] de paille [D] de blé.
[Em] À la place [Bm] du Rouge, elle découvre à son côté des [Em] [E] inquiétudes.
Et Coritoine vit plonger, sans regard [D] pour le croisé, [Em] mais le visage [C] qui lui fait face [Em] de la faire [D] sursauter,
[E] c'est celui d'une vieille femme, au moins cent cent et [D] dix années, [E] dont des serpents [C] serpentent des morts, [Em] les pauvres [Em] seins déchiquetés.
Coritoine devoit au maigre [D] sœur.
[Em] Et la terre [C] le voit, [Em] et sa mort [D] arrive.
[Em] Et le ventre froid, qui ne semble pas l'année [D] perdue, [E] qui [C] plonge dans la loi, [Em] en saut [E] [Em] enchantée.
[C] [Em] [C]
[Bm] [E] [C]
[D] [E] [Em]
[G]
[E] [Em]
[D] [E] [Am] [Em] [Dm]
[Em] [D]
[E] [C] [Em] [D] [Em]
Corridouane, Corridouane, pourquoi t'en [D] être allé, [E] au premier jour [C] de mai [Em] de la [D] quinzième année [Em] ?
Fillette païenne, couronnée d [D]'épis de blé, [E] à la fraîche [C] fontaine d [D]'envers, au [Em]
sorbier de s'en venir de Vannes.
Trois hommes, trois [D]
cavaliers, [E] au pardon [C] de Saint-Anne, [Em] sont allant [D] chercher [Em] de Saint-Anne près de Nantes,
sur un rocher [D] dressé, [Em] et Corridouane [C] [E] entendre les cloches sonner.
Le premier, dit cavalier, de Pierrerie, [D] couronnée, [E] cheval blanc [C] comme est blanc le marbre [Em] de Carin [D] en été,
[E] à Saint-Anne, belle païenne, je t [D]'aimerais, viens [E] donc, viens donc, viens [C] donc en serre,
[Em] mais il n [D]'eut [E] achevé que sa peau tombant l'aillère, sur son corps tout [D] baissé,
et [E] qu'en chimère [C] de pierre, [Em] cela se trouve [D] transformé, [E] et ses deux bras comme en poussière,
comme en poussière tombent [D] de ses leviers, [E] et de ses cendres, [C] cendres, cendres grises, [Em] la [D] fontaine est [E] brûlée.
Plongeant l'épée dans l'herbe, devant des [D] cannes [Em]
fraîches [D] d'omelette,
[Em] une tortue, la tête, ornée son [D] casque d'acier, [Em] ses écailles [C] recouvraient sa [D] cuirasse [Em] serrée.
Qui es-tu, [E] dit Coritoine ?
Bartholome, le guerrier, [D] [E] je suis le fils de la [C] vague, et [Em] de l'océan, [D] suis-le.
Mais [E] l'océan ne pénètre, sirène que [D] torcier, [E] au pardon de [C] ta main, ne jamais nous [D] te [E] suivrais.
[Em]
[D] [E] [Am] [Em]
Dans la fraîche fontaine, au troisième des [D] cavaliers,
[Em] Coritoine, [C] dans sa bouche, [Em] de l'eau claire a [D] versé.
[Em] Tu es jamais, [Bm] tes yeux [Em] sont déjà [D] débrouillés, [Em] de quel pays viens-tu sur ta [E] poulée ?
D'où je viens, cette moulin ?
D'où m'ils [G] tournent dans les [D] vents salés, [Em] qui font ma [C] barbe rose, comme [Em] est la rose aux [D] rosiers ?
On [E] me nomme le Rouge, à Ténol où je [D] suis né, et [Em] à Saint-Dame, au [C] Parlot, je [Em] m'en viens, c'est pour te mener et te [E] fondir.
Tous les deux, je suis là [D] pour aguener.
[E] Sonnez, sonnez, [C] sonnez les cloches, [Em] partent de Vernant pour [D] clocher.
[Em] Je bouge ici trois jours, une nuit sans [D] s'arrêter, [E] sans boire et sans [C] manger, de [Em]
Coritoine.
[E] Le
[D] [Em] [C] [E]
[D] [E]
[Bm] [E] [C] [Em] [Bm]
[E] Coritoine s'étonne, à la troisième [D] rosier, [E] je n'entends plus [C] qu'à peine [Em] les cloches [D] sonner.
[E] Ce n'est rien, dit le Rouge, le vent a dû [D] [E] tourner, vient païenne [C] sur ma couche [E] de [D] paille [E] de blé.
Et ils [Em] repartent au matin, je suis là pour [D] aguener.
[E] Et ils traversent les [C] forêts [E] de salicordes [D] dressées.
[Bm] Ils viennent [Em] dans les algues, et d'Irlande [D] les frais, [Em] sans boire et sans [C] manger, trois [Bm] jours de nuit sans s [E]'arrêter.
[F] [E] Mais Coritoine s'étonne, à [Em] la [D] sixième soirée, [Em] je n'entends plus les cloches du pardon [D] [E] sonner.
Tu te trompes, Coritoine, tu te trompes, [D] ma bien-aimée, [Em] c'est le vent, [C] il a dû tomber, il est [E] tard, allons-nous coucher.
[Em] [D]
[E] [Am] [Em] [D] [Em]
Ma Coritoine s'éveille, à la septième [D] rosier, [B] elle est seule [C] sur la couche [Em] de paille [D] de blé.
[Em] À la place [Bm] du Rouge, elle découvre à son côté des [Em] [E] inquiétudes.
Et Coritoine vit plonger, sans regard [D] pour le croisé, [Em] mais le visage [C] qui lui fait face [Em] de la faire [D] sursauter,
[E] c'est celui d'une vieille femme, au moins cent cent et [D] dix années, [E] dont des serpents [C] serpentent des morts, [Em] les pauvres [Em] seins déchiquetés.
Coritoine devoit au maigre [D] sœur.
[Em] Et la terre [C] le voit, [Em] et sa mort [D] arrive.
[Em] Et le ventre froid, qui ne semble pas l'année [D] perdue, [E] qui [C] plonge dans la loi, [Em] en saut [E] [Em] enchantée.
[C] [Em] [C]
[Bm] [E] [C]
[D] [E] [Em]
[G]
Key:
Em
D
E
C
Bm
Em
D
E
[G] _ _ _ _ [C#] _ _ _ [B] _
_ [E] _ _ _ [Em] _ _ _ _
[D] _ [E] _ _ [Am] _ _ [Em] _ _ [Dm] _
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_ Corridouane, Corridouane, pourquoi t'en [D] être allé, [E] au premier jour [C] de mai [Em] de la [D] quinzième année [Em] ?
Fillette païenne, couronnée d [D]'épis de blé, [E] à la fraîche [C] fontaine d [D]'envers, au [Em]
sorbier de s'en venir de Vannes.
Trois hommes, trois [D]
cavaliers, [E] au pardon [C] de Saint-Anne, [Em] sont allant [D] chercher [Em] de Saint-Anne près de Nantes,
sur un rocher [D] dressé, [Em] et Corridouane [C] [E] entendre les cloches sonner.
Le premier, dit cavalier, de Pierrerie, [D] couronnée, [E] cheval blanc [C] comme est blanc le marbre [Em] de Carin [D] en été,
[E] à Saint-Anne, belle païenne, _ je t [D]'aimerais, viens [E] donc, viens donc, viens [C] donc en serre,
[Em] mais il n [D]'eut [E] achevé que sa peau tombant l'aillère, sur son corps tout [D] baissé,
et [E] qu'en chimère [C] de pierre, [Em] cela se trouve [D] transformé, [E] et ses deux bras comme en poussière,
comme en poussière tombent [D] de ses leviers, [E] et de ses cendres, [C] cendres, cendres grises, [Em] la [D] fontaine est [E] brûlée.
Plongeant l'épée dans l'herbe, devant des [D] cannes _ [Em] _ _ _ _
fraîches [D] d'omelette,
[Em] une tortue, la tête, ornée son [D] casque d'acier, [Em] ses écailles [C] recouvraient sa [D] cuirasse [Em] serrée.
Qui es-tu, [E] dit Coritoine ?
Bartholome, le guerrier, [D] [E] je suis le fils de la [C] vague, et [Em] de l'océan, [D] suis-le.
Mais [E] l'océan ne pénètre, sirène que [D] torcier, [E] au pardon de [C] ta main, ne jamais nous [D] te [E] suivrais.
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_ _ Dans la fraîche fontaine, au troisième des [D] cavaliers,
_ [Em] Coritoine, [C] dans sa bouche, [Em] de l'eau claire a [D] versé.
[Em] Tu es jamais, [Bm] tes yeux [Em] sont déjà [D] débrouillés, [Em] de quel pays viens-tu sur ta [E] poulée ?
D'où je viens, cette moulin ?
D'où m'ils [G] tournent dans les [D] vents salés, [Em] qui font ma [C] barbe rose, comme [Em] est la rose aux [D] rosiers ?
On [E] me nomme le Rouge, à Ténol où je [D] suis né, et [Em] à Saint-Dame, au [C] Parlot, je [Em] m'en viens, c'est pour te mener et te [E] fondir.
Tous les deux, je suis là [D] pour aguener.
[E] Sonnez, sonnez, [C] sonnez les cloches, [Em] partent de Vernant pour [D] clocher.
[Em] Je bouge ici trois jours, une nuit sans [D] s'arrêter, [E] sans boire et sans [C] manger, de [Em] _
Coritoine.
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[E] _ _ Coritoine s'étonne, à la troisième [D] rosier, [E] je n'entends plus [C] qu'à peine [Em] les cloches [D] sonner.
[E] Ce n'est rien, dit le Rouge, le vent a dû [D] [E] tourner, vient païenne [C] sur ma couche [E] de [D] paille [E] de blé.
Et ils [Em] repartent au matin, je suis là pour [D] aguener.
[E] Et ils traversent les [C] forêts [E] de salicordes [D] dressées.
[Bm] Ils viennent [Em] dans les algues, et d'Irlande [D] les frais, [Em] sans boire et sans [C] manger, trois [Bm] jours de nuit sans s [E]'arrêter.
_ [F] _ _ [E] Mais Coritoine s'étonne, à [Em] la [D] sixième soirée, [Em] je n'entends plus les cloches du pardon [D] [E] sonner.
Tu te trompes, Coritoine, tu te trompes, [D] ma bien-aimée, [Em] c'est le vent, [C] il a dû tomber, il est [E] tard, allons-nous coucher. _
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Ma Coritoine s'éveille, à la septième [D] rosier, [B] elle est seule [C] sur la couche [Em] de paille [D] de blé.
[Em] À la place [Bm] du Rouge, elle découvre à son côté des [Em] _ _ _ _ [E] inquiétudes.
Et Coritoine vit plonger, sans regard [D] pour le croisé, [Em] mais le visage [C] qui lui fait face [Em] de la faire [D] sursauter,
[E] c'est celui d'une vieille femme, au moins cent cent et [D] dix années, [E] dont des serpents [C] serpentent des morts, [Em] les pauvres [Em] seins déchiquetés.
Coritoine devoit au maigre [D] sœur.
[Em] Et la terre [C] le voit, [Em] et sa mort [D] arrive.
[Em] Et le ventre froid, qui ne semble pas l'année [D] perdue, [E] qui [C] plonge dans la loi, [Em] en saut [E] [Em] enchantée.
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_ Corridouane, Corridouane, pourquoi t'en [D] être allé, [E] au premier jour [C] de mai [Em] de la [D] quinzième année [Em] ?
Fillette païenne, couronnée d [D]'épis de blé, [E] à la fraîche [C] fontaine d [D]'envers, au [Em]
sorbier de s'en venir de Vannes.
Trois hommes, trois [D]
cavaliers, [E] au pardon [C] de Saint-Anne, [Em] sont allant [D] chercher [Em] de Saint-Anne près de Nantes,
sur un rocher [D] dressé, [Em] et Corridouane [C] [E] entendre les cloches sonner.
Le premier, dit cavalier, de Pierrerie, [D] couronnée, [E] cheval blanc [C] comme est blanc le marbre [Em] de Carin [D] en été,
[E] à Saint-Anne, belle païenne, _ je t [D]'aimerais, viens [E] donc, viens donc, viens [C] donc en serre,
[Em] mais il n [D]'eut [E] achevé que sa peau tombant l'aillère, sur son corps tout [D] baissé,
et [E] qu'en chimère [C] de pierre, [Em] cela se trouve [D] transformé, [E] et ses deux bras comme en poussière,
comme en poussière tombent [D] de ses leviers, [E] et de ses cendres, [C] cendres, cendres grises, [Em] la [D] fontaine est [E] brûlée.
Plongeant l'épée dans l'herbe, devant des [D] cannes _ [Em] _ _ _ _
fraîches [D] d'omelette,
[Em] une tortue, la tête, ornée son [D] casque d'acier, [Em] ses écailles [C] recouvraient sa [D] cuirasse [Em] serrée.
Qui es-tu, [E] dit Coritoine ?
Bartholome, le guerrier, [D] [E] je suis le fils de la [C] vague, et [Em] de l'océan, [D] suis-le.
Mais [E] l'océan ne pénètre, sirène que [D] torcier, [E] au pardon de [C] ta main, ne jamais nous [D] te [E] suivrais.
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_ _ Dans la fraîche fontaine, au troisième des [D] cavaliers,
_ [Em] Coritoine, [C] dans sa bouche, [Em] de l'eau claire a [D] versé.
[Em] Tu es jamais, [Bm] tes yeux [Em] sont déjà [D] débrouillés, [Em] de quel pays viens-tu sur ta [E] poulée ?
D'où je viens, cette moulin ?
D'où m'ils [G] tournent dans les [D] vents salés, [Em] qui font ma [C] barbe rose, comme [Em] est la rose aux [D] rosiers ?
On [E] me nomme le Rouge, à Ténol où je [D] suis né, et [Em] à Saint-Dame, au [C] Parlot, je [Em] m'en viens, c'est pour te mener et te [E] fondir.
Tous les deux, je suis là [D] pour aguener.
[E] Sonnez, sonnez, [C] sonnez les cloches, [Em] partent de Vernant pour [D] clocher.
[Em] Je bouge ici trois jours, une nuit sans [D] s'arrêter, [E] sans boire et sans [C] manger, de [Em] _
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[E] _ _ Coritoine s'étonne, à la troisième [D] rosier, [E] je n'entends plus [C] qu'à peine [Em] les cloches [D] sonner.
[E] Ce n'est rien, dit le Rouge, le vent a dû [D] [E] tourner, vient païenne [C] sur ma couche [E] de [D] paille [E] de blé.
Et ils [Em] repartent au matin, je suis là pour [D] aguener.
[E] Et ils traversent les [C] forêts [E] de salicordes [D] dressées.
[Bm] Ils viennent [Em] dans les algues, et d'Irlande [D] les frais, [Em] sans boire et sans [C] manger, trois [Bm] jours de nuit sans s [E]'arrêter.
_ [F] _ _ [E] Mais Coritoine s'étonne, à [Em] la [D] sixième soirée, [Em] je n'entends plus les cloches du pardon [D] [E] sonner.
Tu te trompes, Coritoine, tu te trompes, [D] ma bien-aimée, [Em] c'est le vent, [C] il a dû tomber, il est [E] tard, allons-nous coucher. _
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Ma Coritoine s'éveille, à la septième [D] rosier, [B] elle est seule [C] sur la couche [Em] de paille [D] de blé.
[Em] À la place [Bm] du Rouge, elle découvre à son côté des [Em] _ _ _ _ [E] inquiétudes.
Et Coritoine vit plonger, sans regard [D] pour le croisé, [Em] mais le visage [C] qui lui fait face [Em] de la faire [D] sursauter,
[E] c'est celui d'une vieille femme, au moins cent cent et [D] dix années, [E] dont des serpents [C] serpentent des morts, [Em] les pauvres [Em] seins déchiquetés.
Coritoine devoit au maigre [D] sœur.
[Em] Et la terre [C] le voit, [Em] et sa mort [D] arrive.
[Em] Et le ventre froid, qui ne semble pas l'année [D] perdue, [E] qui [C] plonge dans la loi, [Em] en saut [E] [Em] enchantée.
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