Chords for Celine Dion + JJ Goldman "pour que tu m'aimes encore" + interview
Tempo:
90.05 bpm
Chords used:
D
A
B
G
C
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
Start Jamming...
Si je vous dis que pendant deux ans vous avez fait un plein de bonheur, c'est ça ?
J'ai fait un plein de bonheur, on peut dire ça vraiment.
Ça a été formidable de me retrouver sans discipline, sans avoir à me préoccuper du temps.
Quelle heure est-il ?
Quelle journée ?
Est-ce que j'ai une interview ?
Est-ce que je dois réchauffer mes cordes vocales ?
Non, d'être avec les copains, avec les amis, de se dire qu'est-ce qu'on
On va aller s'acheter des tomates, on va aller se faire une sandwich aux tomates, quelque chose de
Ah ben tiens donc, allez on y va !
Non mais vraiment, la vraie vie quoi.
C'est vrai que vous nous avez manqué.
C'est gentil, merci beaucoup.
Ben moi aussi, c'est bien.
Céline, je vous le disais, vous nous avez vraiment manqué mais on n'est pas du tout les seuls à le dire.
[C]
Écoutez.
[G] [N]
Si les ans étaient semés
Non, c'était en septembre je crois.
Tu te rappelles pas ?
En septembre, dans un petit studio, ça [D] commençait
J'ai compris [A] tous les mots, j'ai bien compris, [Bm] merci.
[A] Tu [D] te rappelles pas ?
Je me rappelle très vite, [A] je serais tellement plus certaine.
Mais on a plus beau, c'est pas ici, par [Bm] ici.
[G] Alors toi ?
Les choses ont [D] changé, que les couleurs ont [Em] fané, le temps devant, [A] c'était le temps devant.
[D] Si tout s [F#m]'appelasse, les amours [Bm] aussi passent, [D] il faut [A] que tu [E] saches.
Je vais chercher [B] ton cœur, si tu l [F#m]'emportes ailleurs, je m'inquiète dans [A] tes dents, [B] dans tes dents, dans [E] tes œufs.
Je vais chercher [B] ton âme, dans le froid, dans [F#m] les flammes, je te jeterai [A] les seins, [B] que tu m [C]'aimes encore un petit peu, très très fort, que [D] tu m'aimes encore plus, encore plus fort.
Fallait pas [A] commencer, m'attirer, [Bm] me toucher.
Fallait pas [D] vivre, fallait pas t'en donner, [A] moi je sais [Bm] pas jouer au jeu.
[G] On me dit qu [D]'aujourd'hui, on me dit que [Em] les autres, en tant que si, [A] je ne suis pas les autres, non, [D] non, non, non, non, non.
Avant que l'on s [F#m]'attache, avant que l'on [Bm] se gâche,
[G] je veux [A] que tu [E] saches.
Je vais chercher ton [B] cœur, si tu l [F#m]'emportes ailleurs, même si dans [A] tes dents, [B] dans tes dents, [E] dans tes œufs.
Je vais chercher [B] ton âme, dans le froid, dans [F#m] les flammes, je te jeterai [A] les seins, [B] que tu m'aimes [E] encore.
Près des [B] langages, de chanter tes [F#m] louanges, près de [A] bagages, [B] pour des [E] filibandages, des formules [B] magiques, des marabouts, [F#m] des mots d'artifice, des dirigeants.
[A] [B] Faut que tu m'aimes [C] encore.
[D] [G] Je m [D]'emporterai rire, tu me [Am] ressieras, je me ferai [C] nouvelle, [D] pour que le cœur [G] me prenne, je deviendrai [D] sauveur, dans tes [Am] plaisirs.
Tu seras [C] l'un d'entre [D] nous, si tu l'es, ton [G] désir, que rien ne [D] s'élimine.
Pour une entrée [Am] classée, je me changerai [C] encore.
[D] Faut que tu m'aimes [G]
encore.
[D] Faut que tu m [Am]'aimes encore.
[C] Faut que tu m'aimes [G] encore.
[D] Faut que tu m [Am]'aimes encore.
[C] Faut que [D] tu m'aimes encore.
Faut que tu m'aimes [G]
encore.
En écoutant [N] cette chanson, on ne doute pas qu'il t'aime encore.
Voici Jean-Jacques Goldman, de Céline Viorges.
Prenez-moi aux jambes.
Bonsoir Jean [D#]-Jacques.
Comment ça va Jean-Jacques ?
Ça va, ça va, bonjour.
Je suis contente de te voir.
Moi aussi, quelle surprise.
[N] Ouais, ce sont des retrouvailles là.
Oui, oui, je croyais te voir apparaître mon père là, pour chanter, pour que tu m'aimes encore.
Ça me fait plaisir, si tu veux être désagréable comme ça.
Bon, soyons un peu plus sérieux.
Vous vous êtes rencontrés comment, tous les deux ?
À ma demande.
C'est-à-dire ?
Je connaissais sa voix, j'avais envie de travailler avec elle, donc je lui ai proposé.
Moi je me rappelle, on était dans un resto.
Il y avait même des petites marches à monter, je me rappelle très bien.
On était tous les trois autour d'une table.
Et moi je connaissais [D] la musique bien sûr [G#m] de Jean-Jacques.
C'était la [N] première fois qu'on se rencontrait.
Mais ça a été, ce que je peux dire, quand même un coup de foudre.
Alors en 1995 sort l'album 2.
C'est un album signé Jean-Jacques Goldman, chanté par Céline Dion.
C'est un album qui a marqué l'histoire de la chanson,
puisque c'est l'un des seuls albums francophones à avoir atteint 6 500 000 exemplaires dans le monde,
ce qui est énorme.
Qu'est-ce que vous vous êtes apporté mutuellement ?
Qu'est-ce qu'elle vous a apporté Céline, Jean-Jacques ?
C'est difficile à dire.
C'est une des
Je ne sais pas.
Vous faites un morceau de violoncelle,
et puis tout à coup il y a Rostopovich qui vient, qui le joue.
Moi je faisais des chansons et je les imaginais chantées par une des plus grandes voix francophones.
Et tout à coup je lui demande.
Et ça c'est le premier échelon.
Le deuxième échelon c'est ensuite de ne pas être déçu par l'idée qu'on se fait.
Et là elle se met devant le micro,
et je me rends compte qu'il y a encore plus que ce que je pensais.
C'est ça qu'elle m'apporte.
Et vous Céline, qu'est-ce que vous vous a apporté cette rencontre avec Jean-Jacques [G] ?
Eh bien, beaucoup de choses.
Parce que moi déjà au départ je n'écris pas mon matériel.
Je n [G#]'écris pas de musique, je n'écris pas de texte.
Alors je suis complètement bouche bée [E] devant un micro.
Et quand j'ai des gens comme Jean-Jacques [N] Goldman qui me proposent des choses,
eh bien c'est un grand cadeau.
Bravo pour le cadeau.
J'ai fait un plein de bonheur, on peut dire ça vraiment.
Ça a été formidable de me retrouver sans discipline, sans avoir à me préoccuper du temps.
Quelle heure est-il ?
Quelle journée ?
Est-ce que j'ai une interview ?
Est-ce que je dois réchauffer mes cordes vocales ?
Non, d'être avec les copains, avec les amis, de se dire qu'est-ce qu'on
On va aller s'acheter des tomates, on va aller se faire une sandwich aux tomates, quelque chose de
Ah ben tiens donc, allez on y va !
Non mais vraiment, la vraie vie quoi.
C'est vrai que vous nous avez manqué.
C'est gentil, merci beaucoup.
Ben moi aussi, c'est bien.
Céline, je vous le disais, vous nous avez vraiment manqué mais on n'est pas du tout les seuls à le dire.
[C]
Écoutez.
[G] [N]
Si les ans étaient semés
Non, c'était en septembre je crois.
Tu te rappelles pas ?
En septembre, dans un petit studio, ça [D] commençait
J'ai compris [A] tous les mots, j'ai bien compris, [Bm] merci.
[A] Tu [D] te rappelles pas ?
Je me rappelle très vite, [A] je serais tellement plus certaine.
Mais on a plus beau, c'est pas ici, par [Bm] ici.
[G] Alors toi ?
Les choses ont [D] changé, que les couleurs ont [Em] fané, le temps devant, [A] c'était le temps devant.
[D] Si tout s [F#m]'appelasse, les amours [Bm] aussi passent, [D] il faut [A] que tu [E] saches.
Je vais chercher [B] ton cœur, si tu l [F#m]'emportes ailleurs, je m'inquiète dans [A] tes dents, [B] dans tes dents, dans [E] tes œufs.
Je vais chercher [B] ton âme, dans le froid, dans [F#m] les flammes, je te jeterai [A] les seins, [B] que tu m [C]'aimes encore un petit peu, très très fort, que [D] tu m'aimes encore plus, encore plus fort.
Fallait pas [A] commencer, m'attirer, [Bm] me toucher.
Fallait pas [D] vivre, fallait pas t'en donner, [A] moi je sais [Bm] pas jouer au jeu.
[G] On me dit qu [D]'aujourd'hui, on me dit que [Em] les autres, en tant que si, [A] je ne suis pas les autres, non, [D] non, non, non, non, non.
Avant que l'on s [F#m]'attache, avant que l'on [Bm] se gâche,
[G] je veux [A] que tu [E] saches.
Je vais chercher ton [B] cœur, si tu l [F#m]'emportes ailleurs, même si dans [A] tes dents, [B] dans tes dents, [E] dans tes œufs.
Je vais chercher [B] ton âme, dans le froid, dans [F#m] les flammes, je te jeterai [A] les seins, [B] que tu m'aimes [E] encore.
Près des [B] langages, de chanter tes [F#m] louanges, près de [A] bagages, [B] pour des [E] filibandages, des formules [B] magiques, des marabouts, [F#m] des mots d'artifice, des dirigeants.
[A] [B] Faut que tu m'aimes [C] encore.
[D] [G] Je m [D]'emporterai rire, tu me [Am] ressieras, je me ferai [C] nouvelle, [D] pour que le cœur [G] me prenne, je deviendrai [D] sauveur, dans tes [Am] plaisirs.
Tu seras [C] l'un d'entre [D] nous, si tu l'es, ton [G] désir, que rien ne [D] s'élimine.
Pour une entrée [Am] classée, je me changerai [C] encore.
[D] Faut que tu m'aimes [G]
encore.
[D] Faut que tu m [Am]'aimes encore.
[C] Faut que tu m'aimes [G] encore.
[D] Faut que tu m [Am]'aimes encore.
[C] Faut que [D] tu m'aimes encore.
Faut que tu m'aimes [G]
encore.
En écoutant [N] cette chanson, on ne doute pas qu'il t'aime encore.
Voici Jean-Jacques Goldman, de Céline Viorges.
Prenez-moi aux jambes.
Bonsoir Jean [D#]-Jacques.
Comment ça va Jean-Jacques ?
Ça va, ça va, bonjour.
Je suis contente de te voir.
Moi aussi, quelle surprise.
[N] Ouais, ce sont des retrouvailles là.
Oui, oui, je croyais te voir apparaître mon père là, pour chanter, pour que tu m'aimes encore.
Ça me fait plaisir, si tu veux être désagréable comme ça.
Bon, soyons un peu plus sérieux.
Vous vous êtes rencontrés comment, tous les deux ?
À ma demande.
C'est-à-dire ?
Je connaissais sa voix, j'avais envie de travailler avec elle, donc je lui ai proposé.
Moi je me rappelle, on était dans un resto.
Il y avait même des petites marches à monter, je me rappelle très bien.
On était tous les trois autour d'une table.
Et moi je connaissais [D] la musique bien sûr [G#m] de Jean-Jacques.
C'était la [N] première fois qu'on se rencontrait.
Mais ça a été, ce que je peux dire, quand même un coup de foudre.
Alors en 1995 sort l'album 2.
C'est un album signé Jean-Jacques Goldman, chanté par Céline Dion.
C'est un album qui a marqué l'histoire de la chanson,
puisque c'est l'un des seuls albums francophones à avoir atteint 6 500 000 exemplaires dans le monde,
ce qui est énorme.
Qu'est-ce que vous vous êtes apporté mutuellement ?
Qu'est-ce qu'elle vous a apporté Céline, Jean-Jacques ?
C'est difficile à dire.
C'est une des
Je ne sais pas.
Vous faites un morceau de violoncelle,
et puis tout à coup il y a Rostopovich qui vient, qui le joue.
Moi je faisais des chansons et je les imaginais chantées par une des plus grandes voix francophones.
Et tout à coup je lui demande.
Et ça c'est le premier échelon.
Le deuxième échelon c'est ensuite de ne pas être déçu par l'idée qu'on se fait.
Et là elle se met devant le micro,
et je me rends compte qu'il y a encore plus que ce que je pensais.
C'est ça qu'elle m'apporte.
Et vous Céline, qu'est-ce que vous vous a apporté cette rencontre avec Jean-Jacques [G] ?
Eh bien, beaucoup de choses.
Parce que moi déjà au départ je n'écris pas mon matériel.
Je n [G#]'écris pas de musique, je n'écris pas de texte.
Alors je suis complètement bouche bée [E] devant un micro.
Et quand j'ai des gens comme Jean-Jacques [N] Goldman qui me proposent des choses,
eh bien c'est un grand cadeau.
Bravo pour le cadeau.
Key:
D
A
B
G
C
D
A
B
_ Si je vous dis que pendant deux ans vous avez fait un plein de bonheur, c'est ça ?
J'ai fait un plein de bonheur, on peut dire ça vraiment.
Ça a été formidable de me retrouver sans discipline, sans avoir à me préoccuper du temps.
Quelle heure est-il ?
Quelle journée ?
Est-ce que j'ai une interview ?
Est-ce que je dois réchauffer mes cordes vocales ?
Non, d'être avec les copains, avec les amis, de se dire qu'est-ce qu'on_
On va aller s'acheter des tomates, on va aller se faire une sandwich aux tomates, quelque chose de_
Ah ben tiens donc, allez on y va !
Non mais vraiment, la vraie vie quoi.
C'est vrai que vous nous avez manqué.
C'est gentil, merci beaucoup.
Ben moi aussi, c'est bien. _ _
Céline, _ je vous le disais, vous nous avez _ vraiment manqué mais on n'est pas du tout les seuls à le dire.
[C]
Écoutez.
[G] _ _ _ _ _ _ [N] _
Si les ans étaient semés_
Non, c'était en septembre je crois.
Tu te rappelles pas ?
En septembre, dans un petit studio, ça [D] commençait_
_ _ _ J'ai compris [A] tous les mots, j'ai bien compris, [Bm] merci. _ _ _
_ _ _ [A] Tu [D] te rappelles pas ?
Je me rappelle très vite, [A] je serais tellement plus certaine.
Mais on a plus beau, c'est pas ici, par [Bm] ici. _ _
_ _ _ _ _ [G] Alors toi ?
Les choses ont [D] changé, que les couleurs ont [Em] fané, le temps devant, [A] c'était le temps devant.
[D] _ Si tout s [F#m]'appelasse, les amours [Bm] aussi _ passent, [D] il faut [A] que tu [E] saches.
Je vais chercher [B] ton cœur, si tu l [F#m]'emportes ailleurs, je m'inquiète dans [A] tes dents, [B] dans tes dents, dans [E] tes œufs.
Je vais chercher [B] ton âme, dans le froid, dans [F#m] les flammes, je te jeterai [A] les seins, [B] que tu m [C]'aimes encore un petit peu, très très fort, que [D] tu m'aimes encore plus, encore plus fort.
_ _ _ Fallait pas [A] commencer, m'attirer, [Bm] me toucher. _
_ _ _ Fallait pas [D] vivre, fallait pas t'en donner, [A] moi je sais [Bm] pas jouer au jeu.
_ _ _ _ _ [G] _ On me dit qu [D]'aujourd'hui, on me dit que [Em] les autres, en tant que si, [A] je ne suis pas les autres, non, [D] non, non, non, non, non.
Avant que l'on s [F#m]'attache, avant que l'on [Bm] se gâche, _
_ [G] je veux [A] que tu [E] saches.
Je vais chercher ton [B] cœur, si tu l [F#m]'emportes ailleurs, même si dans [A] tes dents, [B] dans tes dents, [E] dans tes œufs.
Je vais chercher [B] ton âme, dans le froid, dans [F#m] les flammes, je te jeterai [A] les seins, [B] que tu m'aimes [E] encore. _
Près des [B] langages, de chanter tes [F#m] louanges, près de [A] bagages, [B] pour des _ [E] filibandages, des formules [B] magiques, des marabouts, [F#m] des mots d'artifice, des dirigeants.
[A] _ [B] Faut que tu m'aimes [C] encore. _
_ [D] _ _ _ _ [G] _ Je m [D]'emporterai rire, tu me [Am] ressieras, je me ferai [C] nouvelle, [D] pour que le cœur [G] me prenne, je deviendrai [D] _ sauveur, dans tes [Am] plaisirs.
Tu seras [C] l'un d'entre [D] nous, si tu l'es, ton [G] désir, que rien ne [D] s'élimine.
Pour une entrée [Am] classée, je me changerai [C] encore.
[D] Faut que tu m'aimes [G] _ _
encore.
[D] _ _ Faut que tu m [Am]'aimes encore. _ _
_ [C] _ Faut que tu m'aimes [G] encore. _ _
_ [D] _ Faut que tu m [Am]'aimes encore. _ _
_ [C] _ Faut que [D] tu m'aimes encore.
Faut que tu m'aimes [G] _
_ encore. _ _ _ _ _
_ _ _ _ En écoutant [N] cette chanson, on ne doute pas qu'il t'aime encore.
Voici Jean-Jacques Goldman, de Céline Viorges.
Prenez-moi aux jambes. _ _ _
Bonsoir Jean [D#]-Jacques.
Comment ça va Jean-Jacques ?
Ça va, ça va, bonjour.
Je suis contente de te voir.
Moi aussi, quelle surprise.
[N] _ _ _ Ouais, ce sont des retrouvailles là.
Oui, oui, je croyais te voir apparaître mon père là, pour chanter, pour que tu m'aimes encore.
Ça me fait plaisir, si tu veux être désagréable comme ça.
Bon, soyons un peu plus sérieux.
Vous vous êtes rencontrés comment, tous les deux ?
À ma demande.
C'est-à-dire ?
Je connaissais sa voix, j'avais envie de travailler avec elle, donc je lui ai proposé.
Moi je me rappelle, on était dans un resto.
Il y avait même des petites marches à monter, je me rappelle très bien.
On était tous les trois autour d'une table.
Et moi je connaissais [D] la musique bien sûr [G#m] de Jean-Jacques.
C'était la [N] première fois qu'on se rencontrait.
Mais ça a été, ce que je peux dire, quand même un coup de foudre.
Alors en 1995 sort l'album 2.
C'est un album signé Jean-Jacques Goldman, chanté par Céline Dion.
C'est un album qui a marqué l'histoire de la chanson,
puisque c'est l'un des seuls albums francophones à avoir atteint 6 500 000 exemplaires dans le monde,
ce qui est énorme.
Qu'est-ce que vous vous êtes apporté mutuellement ?
Qu'est-ce qu'elle vous a apporté Céline, Jean-Jacques ?
_ C'est difficile à dire.
C'est une des_
Je ne sais pas.
Vous faites un morceau _ de violoncelle,
et puis tout à coup il y a Rostopovich qui vient, qui le joue.
Moi je faisais des chansons et je les imaginais chantées par une des plus grandes voix francophones. _
Et tout à coup je lui demande.
Et ça c'est le premier échelon.
Le deuxième échelon c'est ensuite de ne pas être déçu par l'idée qu'on se fait.
Et là elle se met devant le micro,
et je me rends compte qu'il y a encore plus que ce que je pensais.
C'est ça qu'elle m'apporte. _ _ _ _ _ _ _
_ Et vous Céline, qu'est-ce que vous vous a apporté cette rencontre avec Jean-Jacques [G] ?
Eh bien, beaucoup de choses.
Parce que moi déjà au départ je n'écris pas mon matériel.
Je n [G#]'écris pas de musique, je n'écris pas de texte.
Alors je suis complètement bouche bée [E] devant un micro.
Et quand j'ai des gens comme Jean-Jacques [N] Goldman qui me proposent des choses,
eh bien c'est un grand cadeau.
Bravo pour le cadeau. _ _
J'ai fait un plein de bonheur, on peut dire ça vraiment.
Ça a été formidable de me retrouver sans discipline, sans avoir à me préoccuper du temps.
Quelle heure est-il ?
Quelle journée ?
Est-ce que j'ai une interview ?
Est-ce que je dois réchauffer mes cordes vocales ?
Non, d'être avec les copains, avec les amis, de se dire qu'est-ce qu'on_
On va aller s'acheter des tomates, on va aller se faire une sandwich aux tomates, quelque chose de_
Ah ben tiens donc, allez on y va !
Non mais vraiment, la vraie vie quoi.
C'est vrai que vous nous avez manqué.
C'est gentil, merci beaucoup.
Ben moi aussi, c'est bien. _ _
Céline, _ je vous le disais, vous nous avez _ vraiment manqué mais on n'est pas du tout les seuls à le dire.
[C]
Écoutez.
[G] _ _ _ _ _ _ [N] _
Si les ans étaient semés_
Non, c'était en septembre je crois.
Tu te rappelles pas ?
En septembre, dans un petit studio, ça [D] commençait_
_ _ _ J'ai compris [A] tous les mots, j'ai bien compris, [Bm] merci. _ _ _
_ _ _ [A] Tu [D] te rappelles pas ?
Je me rappelle très vite, [A] je serais tellement plus certaine.
Mais on a plus beau, c'est pas ici, par [Bm] ici. _ _
_ _ _ _ _ [G] Alors toi ?
Les choses ont [D] changé, que les couleurs ont [Em] fané, le temps devant, [A] c'était le temps devant.
[D] _ Si tout s [F#m]'appelasse, les amours [Bm] aussi _ passent, [D] il faut [A] que tu [E] saches.
Je vais chercher [B] ton cœur, si tu l [F#m]'emportes ailleurs, je m'inquiète dans [A] tes dents, [B] dans tes dents, dans [E] tes œufs.
Je vais chercher [B] ton âme, dans le froid, dans [F#m] les flammes, je te jeterai [A] les seins, [B] que tu m [C]'aimes encore un petit peu, très très fort, que [D] tu m'aimes encore plus, encore plus fort.
_ _ _ Fallait pas [A] commencer, m'attirer, [Bm] me toucher. _
_ _ _ Fallait pas [D] vivre, fallait pas t'en donner, [A] moi je sais [Bm] pas jouer au jeu.
_ _ _ _ _ [G] _ On me dit qu [D]'aujourd'hui, on me dit que [Em] les autres, en tant que si, [A] je ne suis pas les autres, non, [D] non, non, non, non, non.
Avant que l'on s [F#m]'attache, avant que l'on [Bm] se gâche, _
_ [G] je veux [A] que tu [E] saches.
Je vais chercher ton [B] cœur, si tu l [F#m]'emportes ailleurs, même si dans [A] tes dents, [B] dans tes dents, [E] dans tes œufs.
Je vais chercher [B] ton âme, dans le froid, dans [F#m] les flammes, je te jeterai [A] les seins, [B] que tu m'aimes [E] encore. _
Près des [B] langages, de chanter tes [F#m] louanges, près de [A] bagages, [B] pour des _ [E] filibandages, des formules [B] magiques, des marabouts, [F#m] des mots d'artifice, des dirigeants.
[A] _ [B] Faut que tu m'aimes [C] encore. _
_ [D] _ _ _ _ [G] _ Je m [D]'emporterai rire, tu me [Am] ressieras, je me ferai [C] nouvelle, [D] pour que le cœur [G] me prenne, je deviendrai [D] _ sauveur, dans tes [Am] plaisirs.
Tu seras [C] l'un d'entre [D] nous, si tu l'es, ton [G] désir, que rien ne [D] s'élimine.
Pour une entrée [Am] classée, je me changerai [C] encore.
[D] Faut que tu m'aimes [G] _ _
encore.
[D] _ _ Faut que tu m [Am]'aimes encore. _ _
_ [C] _ Faut que tu m'aimes [G] encore. _ _
_ [D] _ Faut que tu m [Am]'aimes encore. _ _
_ [C] _ Faut que [D] tu m'aimes encore.
Faut que tu m'aimes [G] _
_ encore. _ _ _ _ _
_ _ _ _ En écoutant [N] cette chanson, on ne doute pas qu'il t'aime encore.
Voici Jean-Jacques Goldman, de Céline Viorges.
Prenez-moi aux jambes. _ _ _
Bonsoir Jean [D#]-Jacques.
Comment ça va Jean-Jacques ?
Ça va, ça va, bonjour.
Je suis contente de te voir.
Moi aussi, quelle surprise.
[N] _ _ _ Ouais, ce sont des retrouvailles là.
Oui, oui, je croyais te voir apparaître mon père là, pour chanter, pour que tu m'aimes encore.
Ça me fait plaisir, si tu veux être désagréable comme ça.
Bon, soyons un peu plus sérieux.
Vous vous êtes rencontrés comment, tous les deux ?
À ma demande.
C'est-à-dire ?
Je connaissais sa voix, j'avais envie de travailler avec elle, donc je lui ai proposé.
Moi je me rappelle, on était dans un resto.
Il y avait même des petites marches à monter, je me rappelle très bien.
On était tous les trois autour d'une table.
Et moi je connaissais [D] la musique bien sûr [G#m] de Jean-Jacques.
C'était la [N] première fois qu'on se rencontrait.
Mais ça a été, ce que je peux dire, quand même un coup de foudre.
Alors en 1995 sort l'album 2.
C'est un album signé Jean-Jacques Goldman, chanté par Céline Dion.
C'est un album qui a marqué l'histoire de la chanson,
puisque c'est l'un des seuls albums francophones à avoir atteint 6 500 000 exemplaires dans le monde,
ce qui est énorme.
Qu'est-ce que vous vous êtes apporté mutuellement ?
Qu'est-ce qu'elle vous a apporté Céline, Jean-Jacques ?
_ C'est difficile à dire.
C'est une des_
Je ne sais pas.
Vous faites un morceau _ de violoncelle,
et puis tout à coup il y a Rostopovich qui vient, qui le joue.
Moi je faisais des chansons et je les imaginais chantées par une des plus grandes voix francophones. _
Et tout à coup je lui demande.
Et ça c'est le premier échelon.
Le deuxième échelon c'est ensuite de ne pas être déçu par l'idée qu'on se fait.
Et là elle se met devant le micro,
et je me rends compte qu'il y a encore plus que ce que je pensais.
C'est ça qu'elle m'apporte. _ _ _ _ _ _ _
_ Et vous Céline, qu'est-ce que vous vous a apporté cette rencontre avec Jean-Jacques [G] ?
Eh bien, beaucoup de choses.
Parce que moi déjà au départ je n'écris pas mon matériel.
Je n [G#]'écris pas de musique, je n'écris pas de texte.
Alors je suis complètement bouche bée [E] devant un micro.
Et quand j'ai des gens comme Jean-Jacques [N] Goldman qui me proposent des choses,
eh bien c'est un grand cadeau.
Bravo pour le cadeau. _ _