Chords for FAUVE ≠ VOYOU
Tempo:
110.1 bpm
Chords used:
Ebm
Gb
Abm
Db
Bb
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[Abm] [Ebm]
[B]
[Ebm]
Barre-toi !
Casse-toi [Abm] !
Je t'ai dit qu'est-ce qu'il te faut être plus ?
Tu n'en as pas vu assez ?
Et arrête de me [Ebm] regarder comme ça !
Tu n'as rien écouté, tu n'as rien compris !
Comment je dois te le dire pour que ça imprime ?
Écoute, pauvre conne, je ne suis pas quelqu'un de bien, je ne suis pas [Abm] une belle personne.
Je suis une sale bête, une bouteille de gaz dans [Ebm] une cheminée.
Et je vais [Fm] finir par te sauter au visage [Ebm] si tu t'approches trop, comme ça a fait avec les autres.
Mais tu ne sais pas de quoi tu parles [Abm] !
J'ai essayé, ça ne sert à rien, on ne change pas, on ne change jamais.
Et [Ebm] quand bien même, de toute façon, ici, il n'y a pas de deuxième chance, on n'efface pas les ardoises.
Ne me dis pas que tu n'es pas au courant, que tu n'as pas vu, c'est imprimé partout.
Dans [Abm] les journaux, sur les écrans, dans le regard des gens.
C'est même écrit en [Ebm] grand sur les immeubles, la [Bb] nuit, quand les [Ebm] gens bien comme toi sont endormis.
C'est marqué en rouge, tu nais comme ça, [Abm] tu vis comme ça, tu cannes comme ça.
C'est la poêle face à ton flair [Ebm] avec ton dégoût de toi-même, ta [Bb] culpabilité et [Ebm] ton désespoir comme seul témoin.
N'en crois-moi, tu ne veux vraiment pas que j'aille plus loin [Abm] parce qu'au mieux, ça t'empêchera de dormir.
Au pire, ça te donnera envie de me [Ebm] tracher à la gueule.
Alors avant que je [Bb] me transforme encore une fois à [Ebm] part en courant, suis-moi comme le choléra.
Non, je n'ai braqué personne, planté personne, [Gb] buté personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me [Gb] casse les genoux et qu'on me cloue au pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je ne [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains [Gb] sur la tête sans faire d'ennuis.
[Ebm] Mais avant que ça arrive, je voudrais [Bbm] que tu saches que j'ai compris que je [Gb] passe mes nuits entre cachetons et insomnie.
Et que je [Ebm] vais me battre pour reconstruire un [Fm] apprenti, et repenti, et [Gb] tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] Pardon, que je [Abm] parle un peu moins fort.
Ah, on vous dérange en fait, merde.
Et bah si on [Ebm] te dérange, tu te casses, sinon [Eb] tu fermes ta gueule, tu regardes [Ebm] ton assiette et tu nous fous la peste un minute le temps que je termine.
Tu peux faire ça ?
Qu'est-ce qu'il y a ?
Ça te gêne qu'on te [Abm] coince comme ça devant tout le monde ?
Bah ouais, c'est chiant, je comprends mon gars, [Ebm] mais dis-toi que t'as de la chance toi.
Toi t'es né bien comme Ivo, t'es solide, t'es cohérent, tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants.
Tu dors bien sur tes deux [Abm] oreilles, t'es un bon p'tit français, t'es beau, t'es bien.
Comme un magazine de [Ebm] déco, comme une maison témoin.
Ça t'arrive pas ces choses-là, hein.
Tu vois absolument pas de quoi je parle.
Et bah ouvre pas trop la porte de ton placard alors, tu [F] pourras être surpris.
Ça va te faire tout drôle le soir, ou les choses que tu [Ebm] pensais avoir en fouille.
Faut savoir qu'en fait, elles étaient là, juste là, planquées sous le tapis.
Elles sortent une main, puis te plantent une cheringue dans [Abm] le pied avant de disparaître.
Et alors là, ça te prend à la gorge, [Ebm] comme des odeurs d'ammoniaque.
[Bb] Ça te colle des fiours froides, [Ebm] t'as les dents qui claquent.
Mais non, je me calme pas, je me calme pas, il sait pas ce [Abm] que c'est lui.
Il sait pas ce que c'est que d'être un crevard, d'être mal foutu, d'être [Ebm] une crasse, un pantin.
D'être le terrain où le lien et le mal s'affrontent.
Il sait pas ce que c'est.
Non, j'ai braqué personne, planté personne, buté [Gb] personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on est, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses que je regrette suffisamment.
Suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au [Gb] pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains [Gb] sur la tête sans faire d'ennuis.
[Ebm] Mais avant que ça arrive, je [Bbm] voudrais que tu saches que j'ai compris que je passe mes nuits [Gb] entre cacheton et insomnie.
Et [Ebm] que je vais me battre pour reconstruire [Gb] un apprenti, repenti, et tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si moi [Abm]-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m'aimes alors que moi-même je me déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes ?
[Eb] [Bb]
[Eb] [Gm] [Ebm] Non, pas ce soir.
Pas [Abm] ce soir.
Laisse-moi s'il te plaît.
Non, je [Ebm] veux pas y aller, je veux pas rentrer, je veux pas dormir.
Et surtout, non, je veux pas parler.
Ce soir, je veux juste hurler.
[Abm] J'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends, de tout lâcher, comme un puceau qui [Ebm] ment.
De hurler mes [F] mots pesants avec ma [Ebm] voix d'adolescent qui a jamais mué.
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche [Abm] phonétique d'attention, mon besoin de reconnaissance en permanence,
comme un chien [Ebm] des caresses, de me dire que je suis un chien de la vie.
Mes tentatives [Bb] désespérées de me faire passer [Ebm] pour un mec que je suis pas et que je serai probablement jamais.
De hurler mon absence de courage, ma cruauté, ma [Abm] politesse maladive, mon optimisme débile, mon [Ebm] zèle dangereux,
mes réflexes à la con, mes accès de colère, ma culpabilité bidon, ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus.
De hurler ma peur panique des autres, [Abm] ma mesquinerie sournoise, mes regrets, mes erreurs, mes [Ebm] névroses, mes obsessions,
mes [Bb] méta-obsessions, ma [Ebm] phobie de la douleur, de la perte, du suicide, de la dépression.
Non, j'ai braqué personne, planté personne, [Gb] buté personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses [Bb] que je regrette suffisamment, [Ebm] suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais donner un million de [Db] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, [Gb] qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, [Db] je résisterai pas, je sortirai les [Gb] mains sur la tête sans faire d'ennuis.
[Ebm] Mais avant que ça arrive, [Db] je voudrais que tu saches que j'ai compris [Gb] que je passe mes nuits entre cachetons et insomnies.
Et que je veux me battre pour reconstruire [Bbm] un apprenti et reprendre tes [Gb] vies.
Et tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
[B]
[Ebm]
Barre-toi !
Casse-toi [Abm] !
Je t'ai dit qu'est-ce qu'il te faut être plus ?
Tu n'en as pas vu assez ?
Et arrête de me [Ebm] regarder comme ça !
Tu n'as rien écouté, tu n'as rien compris !
Comment je dois te le dire pour que ça imprime ?
Écoute, pauvre conne, je ne suis pas quelqu'un de bien, je ne suis pas [Abm] une belle personne.
Je suis une sale bête, une bouteille de gaz dans [Ebm] une cheminée.
Et je vais [Fm] finir par te sauter au visage [Ebm] si tu t'approches trop, comme ça a fait avec les autres.
Mais tu ne sais pas de quoi tu parles [Abm] !
J'ai essayé, ça ne sert à rien, on ne change pas, on ne change jamais.
Et [Ebm] quand bien même, de toute façon, ici, il n'y a pas de deuxième chance, on n'efface pas les ardoises.
Ne me dis pas que tu n'es pas au courant, que tu n'as pas vu, c'est imprimé partout.
Dans [Abm] les journaux, sur les écrans, dans le regard des gens.
C'est même écrit en [Ebm] grand sur les immeubles, la [Bb] nuit, quand les [Ebm] gens bien comme toi sont endormis.
C'est marqué en rouge, tu nais comme ça, [Abm] tu vis comme ça, tu cannes comme ça.
C'est la poêle face à ton flair [Ebm] avec ton dégoût de toi-même, ta [Bb] culpabilité et [Ebm] ton désespoir comme seul témoin.
N'en crois-moi, tu ne veux vraiment pas que j'aille plus loin [Abm] parce qu'au mieux, ça t'empêchera de dormir.
Au pire, ça te donnera envie de me [Ebm] tracher à la gueule.
Alors avant que je [Bb] me transforme encore une fois à [Ebm] part en courant, suis-moi comme le choléra.
Non, je n'ai braqué personne, planté personne, [Gb] buté personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me [Gb] casse les genoux et qu'on me cloue au pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je ne [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains [Gb] sur la tête sans faire d'ennuis.
[Ebm] Mais avant que ça arrive, je voudrais [Bbm] que tu saches que j'ai compris que je [Gb] passe mes nuits entre cachetons et insomnie.
Et que je [Ebm] vais me battre pour reconstruire un [Fm] apprenti, et repenti, et [Gb] tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] Pardon, que je [Abm] parle un peu moins fort.
Ah, on vous dérange en fait, merde.
Et bah si on [Ebm] te dérange, tu te casses, sinon [Eb] tu fermes ta gueule, tu regardes [Ebm] ton assiette et tu nous fous la peste un minute le temps que je termine.
Tu peux faire ça ?
Qu'est-ce qu'il y a ?
Ça te gêne qu'on te [Abm] coince comme ça devant tout le monde ?
Bah ouais, c'est chiant, je comprends mon gars, [Ebm] mais dis-toi que t'as de la chance toi.
Toi t'es né bien comme Ivo, t'es solide, t'es cohérent, tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants.
Tu dors bien sur tes deux [Abm] oreilles, t'es un bon p'tit français, t'es beau, t'es bien.
Comme un magazine de [Ebm] déco, comme une maison témoin.
Ça t'arrive pas ces choses-là, hein.
Tu vois absolument pas de quoi je parle.
Et bah ouvre pas trop la porte de ton placard alors, tu [F] pourras être surpris.
Ça va te faire tout drôle le soir, ou les choses que tu [Ebm] pensais avoir en fouille.
Faut savoir qu'en fait, elles étaient là, juste là, planquées sous le tapis.
Elles sortent une main, puis te plantent une cheringue dans [Abm] le pied avant de disparaître.
Et alors là, ça te prend à la gorge, [Ebm] comme des odeurs d'ammoniaque.
[Bb] Ça te colle des fiours froides, [Ebm] t'as les dents qui claquent.
Mais non, je me calme pas, je me calme pas, il sait pas ce [Abm] que c'est lui.
Il sait pas ce que c'est que d'être un crevard, d'être mal foutu, d'être [Ebm] une crasse, un pantin.
D'être le terrain où le lien et le mal s'affrontent.
Il sait pas ce que c'est.
Non, j'ai braqué personne, planté personne, buté [Gb] personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on est, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses que je regrette suffisamment.
Suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au [Gb] pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains [Gb] sur la tête sans faire d'ennuis.
[Ebm] Mais avant que ça arrive, je [Bbm] voudrais que tu saches que j'ai compris que je passe mes nuits [Gb] entre cacheton et insomnie.
Et [Ebm] que je vais me battre pour reconstruire [Gb] un apprenti, repenti, et tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si moi [Abm]-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m'aimes alors que moi-même je me déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes ?
[Eb] [Bb]
[Eb] [Gm] [Ebm] Non, pas ce soir.
Pas [Abm] ce soir.
Laisse-moi s'il te plaît.
Non, je [Ebm] veux pas y aller, je veux pas rentrer, je veux pas dormir.
Et surtout, non, je veux pas parler.
Ce soir, je veux juste hurler.
[Abm] J'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends, de tout lâcher, comme un puceau qui [Ebm] ment.
De hurler mes [F] mots pesants avec ma [Ebm] voix d'adolescent qui a jamais mué.
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche [Abm] phonétique d'attention, mon besoin de reconnaissance en permanence,
comme un chien [Ebm] des caresses, de me dire que je suis un chien de la vie.
Mes tentatives [Bb] désespérées de me faire passer [Ebm] pour un mec que je suis pas et que je serai probablement jamais.
De hurler mon absence de courage, ma cruauté, ma [Abm] politesse maladive, mon optimisme débile, mon [Ebm] zèle dangereux,
mes réflexes à la con, mes accès de colère, ma culpabilité bidon, ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus.
De hurler ma peur panique des autres, [Abm] ma mesquinerie sournoise, mes regrets, mes erreurs, mes [Ebm] névroses, mes obsessions,
mes [Bb] méta-obsessions, ma [Ebm] phobie de la douleur, de la perte, du suicide, de la dépression.
Non, j'ai braqué personne, planté personne, [Gb] buté personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses [Bb] que je regrette suffisamment, [Ebm] suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais donner un million de [Db] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, [Gb] qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, [Db] je résisterai pas, je sortirai les [Gb] mains sur la tête sans faire d'ennuis.
[Ebm] Mais avant que ça arrive, [Db] je voudrais que tu saches que j'ai compris [Gb] que je passe mes nuits entre cachetons et insomnies.
Et que je veux me battre pour reconstruire [Bbm] un apprenti et reprendre tes [Gb] vies.
Et tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
[Ebm] [Db] [Gb]
Key:
Ebm
Gb
Abm
Db
Bb
Ebm
Gb
Abm
_ _ _ [Abm] _ _ _ [Ebm] _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ [B] _ _ _ _
[Ebm] _ _ _ _ _ _ _
Barre-toi !
Casse-toi [Abm] !
Je t'ai dit qu'est-ce qu'il te faut être plus ?
Tu n'en as pas vu assez ?
Et arrête de me [Ebm] regarder comme ça !
Tu n'as rien écouté, tu n'as rien compris !
Comment je dois te le dire pour que ça imprime ?
Écoute, pauvre conne, je ne suis pas quelqu'un de bien, je ne suis pas [Abm] une belle personne.
Je suis une sale bête, une bouteille de gaz dans [Ebm] une cheminée.
Et je vais [Fm] finir par te sauter au visage [Ebm] si tu t'approches trop, comme ça a fait avec les autres.
Mais tu ne sais pas de quoi tu parles [Abm] !
J'ai essayé, ça ne sert à rien, on ne change pas, on ne change jamais.
Et [Ebm] quand bien même, de toute façon, ici, il n'y a pas de deuxième chance, on n'efface pas les ardoises.
Ne me dis pas que tu n'es pas au courant, que tu n'as pas vu, c'est imprimé partout.
Dans [Abm] les journaux, sur les écrans, dans le regard des gens.
C'est même écrit en [Ebm] grand sur les immeubles, la [Bb] nuit, quand les [Ebm] gens bien comme toi sont endormis.
C'est marqué en rouge, tu nais comme ça, [Abm] tu vis comme ça, tu cannes comme ça.
C'est la poêle face à ton flair [Ebm] avec ton dégoût de toi-même, ta [Bb] culpabilité et [Ebm] ton désespoir comme seul témoin.
N'en crois-moi, tu ne veux vraiment pas que j'aille plus loin [Abm] parce qu'au mieux, ça t'empêchera de dormir.
Au pire, ça te donnera envie de me [Ebm] tracher à la gueule.
Alors avant que je [Bb] me transforme encore une fois à [Ebm] part en courant, suis-moi comme le choléra.
Non, je n'ai braqué personne, planté personne, [Gb] buté personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me [Gb] casse les genoux et qu'on me cloue au pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je ne [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains [Gb] sur la tête sans faire d'ennuis. _
[Ebm] Mais avant que ça arrive, je voudrais [Bbm] que tu saches que j'ai compris que je [Gb] passe mes nuits entre cachetons et insomnie.
Et que je [Ebm] vais me battre pour reconstruire un [Fm] apprenti, et repenti, et [Gb] tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] Pardon, que je [Abm] parle un peu moins fort.
Ah, on vous dérange en fait, merde.
Et bah si on [Ebm] te dérange, tu te casses, sinon [Eb] tu fermes ta gueule, tu regardes [Ebm] ton assiette et tu nous fous la peste un minute le temps que je termine.
Tu peux faire ça ?
Qu'est-ce qu'il y a ?
Ça te gêne qu'on te [Abm] coince comme ça devant tout le monde ?
Bah ouais, c'est chiant, je comprends mon gars, [Ebm] mais dis-toi que t'as de la chance toi.
Toi t'es né bien comme Ivo, t'es solide, t'es cohérent, tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants.
Tu dors bien sur tes deux [Abm] oreilles, t'es un bon p'tit français, t'es beau, t'es bien.
Comme un magazine de [Ebm] déco, comme une maison témoin.
Ça t'arrive pas ces choses-là, hein.
Tu vois absolument pas de quoi je parle.
Et bah ouvre pas trop la porte de ton placard alors, tu [F] pourras être surpris.
Ça va te faire tout drôle le soir, ou les choses que tu [Ebm] pensais avoir en fouille.
Faut savoir qu'en fait, elles étaient là, juste là, planquées sous le tapis.
Elles sortent une main, puis te plantent une cheringue dans [Abm] le pied avant de disparaître.
Et alors là, ça te prend à la gorge, [Ebm] comme des odeurs d'ammoniaque.
[Bb] Ça te colle des fiours froides, [Ebm] t'as les dents qui claquent.
Mais non, je me calme pas, je me calme pas, il sait pas ce [Abm] que c'est lui.
Il sait pas ce que c'est que d'être un crevard, d'être mal foutu, d'être [Ebm] une crasse, un pantin.
D'être le terrain où le lien et le mal s'affrontent.
Il sait pas ce que c'est.
Non, j'ai braqué personne, planté personne, buté [Gb] personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on est, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses que je regrette suffisamment.
Suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au [Gb] pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains [Gb] sur la tête sans faire d'ennuis. _
[Ebm] Mais avant que ça arrive, je [Bbm] voudrais que tu saches que j'ai compris que je passe mes nuits [Gb] entre cacheton et insomnie.
Et [Ebm] que je vais me battre pour reconstruire [Gb] un apprenti, repenti, et tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si moi [Abm]-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m'aimes alors que moi-même je me déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes ?
_ [Eb] _ _ _ [Bb] _ _ _
[Eb] _ _ [Gm] _ _ [Ebm] Non, _ _ _ pas ce soir.
Pas [Abm] ce soir.
Laisse-moi s'il te plaît.
Non, je [Ebm] veux pas y aller, je veux pas rentrer, je veux pas dormir.
Et surtout, non, je veux pas parler.
Ce soir, je veux juste hurler.
[Abm] J'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends, de tout lâcher, comme un puceau qui [Ebm] ment.
De hurler mes [F] mots pesants avec ma [Ebm] voix d'adolescent qui a jamais mué.
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche [Abm] phonétique d'attention, mon besoin de reconnaissance en permanence,
comme un chien [Ebm] des caresses, de me dire que je suis un chien de la vie.
Mes tentatives [Bb] désespérées de me faire passer [Ebm] pour un mec que je suis pas et que je serai probablement jamais.
De hurler mon absence de courage, ma cruauté, ma [Abm] politesse maladive, mon optimisme débile, mon [Ebm] zèle dangereux,
mes réflexes à la con, mes accès de colère, ma culpabilité bidon, ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus.
De hurler ma peur panique des autres, [Abm] ma mesquinerie sournoise, mes regrets, mes erreurs, mes [Ebm] névroses, mes obsessions,
mes [Bb] méta-obsessions, ma [Ebm] phobie de la douleur, de la perte, du suicide, de la dépression.
Non, j'ai braqué personne, planté personne, [Gb] buté personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses [Bb] que je regrette suffisamment, [Ebm] suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais donner un million de [Db] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, [Gb] qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, [Db] je résisterai pas, je sortirai les [Gb] mains sur la tête sans faire d'ennuis. _
[Ebm] Mais avant que ça arrive, [Db] je voudrais que tu saches que j'ai compris [Gb] que je passe mes nuits entre cachetons et insomnies.
Et que je veux me battre pour reconstruire [Bbm] un apprenti et reprendre tes [Gb] vies.
Et tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] _ _ [Db] _ _ [Gb] _ _ _ _
[Ebm] _ _ [Db] _ _ [Gb] _ _ _ _
[Ebm] _ _ [Db] _ _ [Gb] _ _ _ _
[Ebm] _ _ [Db] _ _ [Gb] _ _ _ _
[Ebm] _ _ [Db] _ _ [Gb] _ _ _ _
[Ebm] _ _ [Db] _ _ [Gb] _ _ _ _
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[Ebm] _ _ _ _ _ _ _
Barre-toi !
Casse-toi [Abm] !
Je t'ai dit qu'est-ce qu'il te faut être plus ?
Tu n'en as pas vu assez ?
Et arrête de me [Ebm] regarder comme ça !
Tu n'as rien écouté, tu n'as rien compris !
Comment je dois te le dire pour que ça imprime ?
Écoute, pauvre conne, je ne suis pas quelqu'un de bien, je ne suis pas [Abm] une belle personne.
Je suis une sale bête, une bouteille de gaz dans [Ebm] une cheminée.
Et je vais [Fm] finir par te sauter au visage [Ebm] si tu t'approches trop, comme ça a fait avec les autres.
Mais tu ne sais pas de quoi tu parles [Abm] !
J'ai essayé, ça ne sert à rien, on ne change pas, on ne change jamais.
Et [Ebm] quand bien même, de toute façon, ici, il n'y a pas de deuxième chance, on n'efface pas les ardoises.
Ne me dis pas que tu n'es pas au courant, que tu n'as pas vu, c'est imprimé partout.
Dans [Abm] les journaux, sur les écrans, dans le regard des gens.
C'est même écrit en [Ebm] grand sur les immeubles, la [Bb] nuit, quand les [Ebm] gens bien comme toi sont endormis.
C'est marqué en rouge, tu nais comme ça, [Abm] tu vis comme ça, tu cannes comme ça.
C'est la poêle face à ton flair [Ebm] avec ton dégoût de toi-même, ta [Bb] culpabilité et [Ebm] ton désespoir comme seul témoin.
N'en crois-moi, tu ne veux vraiment pas que j'aille plus loin [Abm] parce qu'au mieux, ça t'empêchera de dormir.
Au pire, ça te donnera envie de me [Ebm] tracher à la gueule.
Alors avant que je [Bb] me transforme encore une fois à [Ebm] part en courant, suis-moi comme le choléra.
Non, je n'ai braqué personne, planté personne, [Gb] buté personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses que je regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me [Gb] casse les genoux et qu'on me cloue au pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je ne [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains [Gb] sur la tête sans faire d'ennuis. _
[Ebm] Mais avant que ça arrive, je voudrais [Bbm] que tu saches que j'ai compris que je [Gb] passe mes nuits entre cachetons et insomnie.
Et que je [Ebm] vais me battre pour reconstruire un [Fm] apprenti, et repenti, et [Gb] tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] Pardon, que je [Abm] parle un peu moins fort.
Ah, on vous dérange en fait, merde.
Et bah si on [Ebm] te dérange, tu te casses, sinon [Eb] tu fermes ta gueule, tu regardes [Ebm] ton assiette et tu nous fous la peste un minute le temps que je termine.
Tu peux faire ça ?
Qu'est-ce qu'il y a ?
Ça te gêne qu'on te [Abm] coince comme ça devant tout le monde ?
Bah ouais, c'est chiant, je comprends mon gars, [Ebm] mais dis-toi que t'as de la chance toi.
Toi t'es né bien comme Ivo, t'es solide, t'es cohérent, tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants.
Tu dors bien sur tes deux [Abm] oreilles, t'es un bon p'tit français, t'es beau, t'es bien.
Comme un magazine de [Ebm] déco, comme une maison témoin.
Ça t'arrive pas ces choses-là, hein.
Tu vois absolument pas de quoi je parle.
Et bah ouvre pas trop la porte de ton placard alors, tu [F] pourras être surpris.
Ça va te faire tout drôle le soir, ou les choses que tu [Ebm] pensais avoir en fouille.
Faut savoir qu'en fait, elles étaient là, juste là, planquées sous le tapis.
Elles sortent une main, puis te plantent une cheringue dans [Abm] le pied avant de disparaître.
Et alors là, ça te prend à la gorge, [Ebm] comme des odeurs d'ammoniaque.
[Bb] Ça te colle des fiours froides, [Ebm] t'as les dents qui claquent.
Mais non, je me calme pas, je me calme pas, il sait pas ce [Abm] que c'est lui.
Il sait pas ce que c'est que d'être un crevard, d'être mal foutu, d'être [Ebm] une crasse, un pantin.
D'être le terrain où le lien et le mal s'affrontent.
Il sait pas ce que c'est.
Non, j'ai braqué personne, planté personne, buté [Gb] personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on est, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses que je regrette suffisamment.
Suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais te donner un million de [Bbm] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au [Gb] pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, je [Bbm] résisterai pas, je sortirai les mains [Gb] sur la tête sans faire d'ennuis. _
[Ebm] Mais avant que ça arrive, je [Bbm] voudrais que tu saches que j'ai compris que je passe mes nuits [Gb] entre cacheton et insomnie.
Et [Ebm] que je vais me battre pour reconstruire [Gb] un apprenti, repenti, et tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si moi [Abm]-même j'y tiens pas ?
[Ebm] Pourquoi tu dis que tu m'aimes alors que moi-même je me déteste ?
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes ?
_ [Eb] _ _ _ [Bb] _ _ _
[Eb] _ _ [Gm] _ _ [Ebm] Non, _ _ _ pas ce soir.
Pas [Abm] ce soir.
Laisse-moi s'il te plaît.
Non, je [Ebm] veux pas y aller, je veux pas rentrer, je veux pas dormir.
Et surtout, non, je veux pas parler.
Ce soir, je veux juste hurler.
[Abm] J'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends, de tout lâcher, comme un puceau qui [Ebm] ment.
De hurler mes [F] mots pesants avec ma [Ebm] voix d'adolescent qui a jamais mué.
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche [Abm] phonétique d'attention, mon besoin de reconnaissance en permanence,
comme un chien [Ebm] des caresses, de me dire que je suis un chien de la vie.
Mes tentatives [Bb] désespérées de me faire passer [Ebm] pour un mec que je suis pas et que je serai probablement jamais.
De hurler mon absence de courage, ma cruauté, ma [Abm] politesse maladive, mon optimisme débile, mon [Ebm] zèle dangereux,
mes réflexes à la con, mes accès de colère, ma culpabilité bidon, ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus.
De hurler ma peur panique des autres, [Abm] ma mesquinerie sournoise, mes regrets, mes erreurs, mes [Ebm] névroses, mes obsessions,
mes [Bb] méta-obsessions, ma [Ebm] phobie de la douleur, de la perte, du suicide, de la dépression.
Non, j'ai braqué personne, planté personne, [Gb] buté personne, mais je suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement.
[Ebm] J'ai fait des choses [Bb] que je regrette suffisamment, [Ebm] suffisamment pour y penser tout le temps.
Je pourrais donner un million de [Db] bonnes raisons pour qu'on m'attrape, [Gb] qu'on me casse les genoux et qu'on me cloue au pilori.
[Ebm] Et si un jour on vient me chercher, [Db] je résisterai pas, je sortirai les [Gb] mains sur la tête sans faire d'ennuis. _
[Ebm] Mais avant que ça arrive, [Db] je voudrais que tu saches que j'ai compris [Gb] que je passe mes nuits entre cachetons et insomnies.
Et que je veux me battre pour reconstruire [Bbm] un apprenti et reprendre tes [Gb] vies.
Et tant pis, si ça me prend toute une vie.
[Ebm] _ _ [Db] _ _ [Gb] _ _ _ _
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