Chords for Léo Ferré - Adieu (Arthur Rimbaud)
Tempo:
73.45 bpm
Chords used:
Am
E
A
Em
F
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Adieu !
[F] [E]
[B] [A]
[F] [B]
[C] [Am]
Ah !
les haillons courir,
Le pain trempé de [A] pluie,
L'ivresse, les mille [Em] amours
Qui m'ont crucifié,
Elle ne finira d'en point
Cette goule reine
De [F] millions d'âmes et de corps [E] morts
Et qui seront jugés.
Je me revois la peau rongée
Par la boue et la [A] peste,
Des vers plein les cheveux
[Dm] Et les aisselles,
Et [A] encore de plus gros vers dans le cœur,
Étendus parmi [Am] les inconnus sans âge,
Sans sentiment,
J'aurais pu y mourir,
[B] L'affreuse évocation,
J'exècre la [C] misère,
Et je redoute [Am] l'hiver,
Parce que c'est la saison du confort.
Quelquefois je vois au ciel
Des plages sans fin,
[A] Couvertes de blanches,
Nations en joie,
[Em] Un grand vaisseau d'or,
Au [Am]-dessus de moi agitent
Ces pavillons multicolores,
Sous les brises du [E] matin
J'ai créé toutes les fêtes,
[Em] Tous les triomphes,
Tous les drames,
J'ai essayé d'inventer
De [E] nouvelles fleurs,
De nouveaux astres,
[Dm] De nouvelles chaires,
De nouvelles [A] langues,
J'ai cru acquérir des [E] pouvoirs
Surnaturels,
Eh [F] bien, je dois entrer
[B] Mon imagination et mes souvenirs
[Am] Une belle gloire d'artiste
Et de comté remporté.
Moi, moi,
[F] Qui me suis dit ma joange,
Dispensé de [E] toute morale,
Je suis rendu au sol,
Avec un devoir à chercher,
Et la réalité [Dm] rugueuse A étreindre,
[A] Paysan, suis-je trompé ?
La [Am] charité serait-elle
Sœur de la [Dm] mort ?
Pour moi, enfin,
Je demanderai pardon
[B] Pour m'être nourri de [Am] mensonges, Et allons,
Mais pas une main habillée,
Et obliger le secours.
Oui, la renouvelle
Est au moins très sévère,
Car je puis dire que la victoire
M'est acquise,
[E] Les grincements de dents,
Les [Am] sifflements de feu,
Les soupirs [E] empestés se modèrent,
Tous les souvenirs immondes S'effacent,
[Em] Les derniers regrets d'étale,
Des [E] jalousies pour les mendiants,
Les [Dm] brigands, les amis de la mort,
[A] Les arriérés de toutes sortes,
[Am] D'années,
Si je me [A] vengeais,
Il faut être
Absolument
Moderne.
[Em]
Point de cantique,
Tenir [F] le pas gagné,
Dure nuit,
Le sang [Em] séché fume
Sur ma face,
Et je n'ai rien derrière [E] moi
Que cet horrible arbre [Dm] risso,
Le combat spirituel est aussi [Em] brutal
Que la bataille d'hommes,
[Am] Mais la vision de la justice
[A] Est le plaisir de Dieu [B] seul,
Cependant,
[Am] C'est la veille,
Recevons tous les infus de vigueur
Et de tendresse réelle.
Et à l'aurore,
Armés d'une ardente patience,
Nous [A] entrerons
Aux splendides villes,
[Em] Que parlais-je de [Am] Miami,
Un bel avantage,
C'est que je puis [F] rire
Des vieilles amours mensongères,
Et frapper de [E] honte
Ces couples menteurs,
J'ai vu l'enfer des femmes,
Là [Dm]-bas,
Et il me sera loisible
De posséder la vérité,
Dans une âme
Et [Am] un corps.
[E] Avril, April,
Aout 1873
Merci, Arthur.
[F] [E]
[B] [A]
[F] [B]
[C] [Am]
Ah !
les haillons courir,
Le pain trempé de [A] pluie,
L'ivresse, les mille [Em] amours
Qui m'ont crucifié,
Elle ne finira d'en point
Cette goule reine
De [F] millions d'âmes et de corps [E] morts
Et qui seront jugés.
Je me revois la peau rongée
Par la boue et la [A] peste,
Des vers plein les cheveux
[Dm] Et les aisselles,
Et [A] encore de plus gros vers dans le cœur,
Étendus parmi [Am] les inconnus sans âge,
Sans sentiment,
J'aurais pu y mourir,
[B] L'affreuse évocation,
J'exècre la [C] misère,
Et je redoute [Am] l'hiver,
Parce que c'est la saison du confort.
Quelquefois je vois au ciel
Des plages sans fin,
[A] Couvertes de blanches,
Nations en joie,
[Em] Un grand vaisseau d'or,
Au [Am]-dessus de moi agitent
Ces pavillons multicolores,
Sous les brises du [E] matin
J'ai créé toutes les fêtes,
[Em] Tous les triomphes,
Tous les drames,
J'ai essayé d'inventer
De [E] nouvelles fleurs,
De nouveaux astres,
[Dm] De nouvelles chaires,
De nouvelles [A] langues,
J'ai cru acquérir des [E] pouvoirs
Surnaturels,
Eh [F] bien, je dois entrer
[B] Mon imagination et mes souvenirs
[Am] Une belle gloire d'artiste
Et de comté remporté.
Moi, moi,
[F] Qui me suis dit ma joange,
Dispensé de [E] toute morale,
Je suis rendu au sol,
Avec un devoir à chercher,
Et la réalité [Dm] rugueuse A étreindre,
[A] Paysan, suis-je trompé ?
La [Am] charité serait-elle
Sœur de la [Dm] mort ?
Pour moi, enfin,
Je demanderai pardon
[B] Pour m'être nourri de [Am] mensonges, Et allons,
Mais pas une main habillée,
Et obliger le secours.
Oui, la renouvelle
Est au moins très sévère,
Car je puis dire que la victoire
M'est acquise,
[E] Les grincements de dents,
Les [Am] sifflements de feu,
Les soupirs [E] empestés se modèrent,
Tous les souvenirs immondes S'effacent,
[Em] Les derniers regrets d'étale,
Des [E] jalousies pour les mendiants,
Les [Dm] brigands, les amis de la mort,
[A] Les arriérés de toutes sortes,
[Am] D'années,
Si je me [A] vengeais,
Il faut être
Absolument
Moderne.
[Em]
Point de cantique,
Tenir [F] le pas gagné,
Dure nuit,
Le sang [Em] séché fume
Sur ma face,
Et je n'ai rien derrière [E] moi
Que cet horrible arbre [Dm] risso,
Le combat spirituel est aussi [Em] brutal
Que la bataille d'hommes,
[Am] Mais la vision de la justice
[A] Est le plaisir de Dieu [B] seul,
Cependant,
[Am] C'est la veille,
Recevons tous les infus de vigueur
Et de tendresse réelle.
Et à l'aurore,
Armés d'une ardente patience,
Nous [A] entrerons
Aux splendides villes,
[Em] Que parlais-je de [Am] Miami,
Un bel avantage,
C'est que je puis [F] rire
Des vieilles amours mensongères,
Et frapper de [E] honte
Ces couples menteurs,
J'ai vu l'enfer des femmes,
Là [Dm]-bas,
Et il me sera loisible
De posséder la vérité,
Dans une âme
Et [Am] un corps.
[E] Avril, April,
Aout 1873
Merci, Arthur.
Key:
Am
E
A
Em
F
Am
E
A
Adieu ! _ _ _ _ _ _
_ [F] _ _ [E] _ _ _ _ _
_ _ [B] _ _ _ _ _ [A] _
_ _ _ [F] _ _ _ [B] _ _
[C] _ _ [Am] _ _ _ _ _ _
Ah !
les haillons courir,
Le pain trempé de [A] pluie,
L'ivresse, les mille [Em] amours
Qui m'ont crucifié,
Elle ne finira d'en point
Cette goule reine
De [F] millions d'âmes et de corps [E] morts
Et qui seront jugés.
Je me revois la peau rongée
Par la boue et la [A] peste,
Des vers plein les cheveux
[Dm] Et les aisselles,
Et [A] encore de plus gros vers dans le cœur,
Étendus parmi [Am] les inconnus sans âge,
Sans sentiment,
J'aurais pu y mourir,
[B] L'affreuse évocation,
J'exècre la [C] misère,
Et je redoute [Am] l'hiver,
Parce que c'est la saison du confort.
Quelquefois je vois au ciel
Des plages sans fin,
[A] Couvertes de blanches,
Nations en joie,
[Em] Un grand vaisseau d'or,
Au [Am]-dessus de moi agitent
Ces pavillons multicolores,
Sous les brises du [E] matin
J'ai créé toutes les fêtes,
[Em] Tous les triomphes,
Tous les drames,
J'ai essayé d'inventer
De [E] nouvelles fleurs,
De nouveaux astres,
[Dm] De nouvelles chaires,
De nouvelles [A] langues,
J'ai cru acquérir des [E] pouvoirs
Surnaturels,
Eh [F] bien, je dois entrer
[B] Mon imagination et mes souvenirs
[Am] Une belle gloire d'artiste
Et de comté remporté.
_ Moi, moi,
[F] Qui me suis dit ma joange,
Dispensé de [E] toute morale,
Je suis rendu au sol,
Avec un devoir à chercher,
Et la réalité [Dm] rugueuse A étreindre,
[A] Paysan, suis-je trompé ?
La [Am] charité serait-elle
Sœur de la [Dm] mort ?
Pour moi, enfin,
Je demanderai pardon
[B] Pour m'être nourri de [Am] mensonges, Et allons,
Mais pas une main habillée,
Et obliger le secours.
Oui, la renouvelle
Est au moins très sévère,
Car je puis dire que la victoire
M'est acquise,
[E] Les grincements de dents,
Les [Am] sifflements de feu,
Les soupirs [E] empestés se modèrent,
Tous les souvenirs immondes S'effacent,
[Em] Les derniers regrets d'étale,
Des [E] jalousies pour les mendiants,
Les [Dm] brigands, les amis de la mort,
[A] Les arriérés de toutes sortes,
[Am] D'années,
Si je me [A] vengeais,
Il faut être
Absolument
_ Moderne.
[Em] _
Point de cantique,
Tenir [F] le pas gagné,
Dure nuit,
Le sang [Em] séché fume
Sur ma face,
Et je n'ai rien derrière [E] moi
Que cet horrible arbre [Dm] risso,
Le combat spirituel est aussi [Em] brutal
Que la bataille d'hommes,
[Am] Mais la vision de la justice
[A] Est le plaisir de Dieu [B] seul,
Cependant,
[Am] C'est la veille,
Recevons tous les infus de vigueur
Et de tendresse réelle.
Et à l'aurore,
Armés d'une ardente patience,
Nous [A] entrerons
Aux splendides villes,
[Em] Que parlais-je de [Am] Miami,
Un bel avantage,
C'est que je puis [F] rire
Des vieilles amours mensongères,
Et frapper de [E] honte
Ces couples menteurs,
J'ai vu l'enfer des femmes,
Là [Dm]-bas,
Et il me sera loisible
De _ posséder la vérité,
_ Dans une âme
Et [Am] un corps.
_ _ [E] Avril, April,
Aout 1873
Merci, Arthur. _
_ [F] _ _ [E] _ _ _ _ _
_ _ [B] _ _ _ _ _ [A] _
_ _ _ [F] _ _ _ [B] _ _
[C] _ _ [Am] _ _ _ _ _ _
Ah !
les haillons courir,
Le pain trempé de [A] pluie,
L'ivresse, les mille [Em] amours
Qui m'ont crucifié,
Elle ne finira d'en point
Cette goule reine
De [F] millions d'âmes et de corps [E] morts
Et qui seront jugés.
Je me revois la peau rongée
Par la boue et la [A] peste,
Des vers plein les cheveux
[Dm] Et les aisselles,
Et [A] encore de plus gros vers dans le cœur,
Étendus parmi [Am] les inconnus sans âge,
Sans sentiment,
J'aurais pu y mourir,
[B] L'affreuse évocation,
J'exècre la [C] misère,
Et je redoute [Am] l'hiver,
Parce que c'est la saison du confort.
Quelquefois je vois au ciel
Des plages sans fin,
[A] Couvertes de blanches,
Nations en joie,
[Em] Un grand vaisseau d'or,
Au [Am]-dessus de moi agitent
Ces pavillons multicolores,
Sous les brises du [E] matin
J'ai créé toutes les fêtes,
[Em] Tous les triomphes,
Tous les drames,
J'ai essayé d'inventer
De [E] nouvelles fleurs,
De nouveaux astres,
[Dm] De nouvelles chaires,
De nouvelles [A] langues,
J'ai cru acquérir des [E] pouvoirs
Surnaturels,
Eh [F] bien, je dois entrer
[B] Mon imagination et mes souvenirs
[Am] Une belle gloire d'artiste
Et de comté remporté.
_ Moi, moi,
[F] Qui me suis dit ma joange,
Dispensé de [E] toute morale,
Je suis rendu au sol,
Avec un devoir à chercher,
Et la réalité [Dm] rugueuse A étreindre,
[A] Paysan, suis-je trompé ?
La [Am] charité serait-elle
Sœur de la [Dm] mort ?
Pour moi, enfin,
Je demanderai pardon
[B] Pour m'être nourri de [Am] mensonges, Et allons,
Mais pas une main habillée,
Et obliger le secours.
Oui, la renouvelle
Est au moins très sévère,
Car je puis dire que la victoire
M'est acquise,
[E] Les grincements de dents,
Les [Am] sifflements de feu,
Les soupirs [E] empestés se modèrent,
Tous les souvenirs immondes S'effacent,
[Em] Les derniers regrets d'étale,
Des [E] jalousies pour les mendiants,
Les [Dm] brigands, les amis de la mort,
[A] Les arriérés de toutes sortes,
[Am] D'années,
Si je me [A] vengeais,
Il faut être
Absolument
_ Moderne.
[Em] _
Point de cantique,
Tenir [F] le pas gagné,
Dure nuit,
Le sang [Em] séché fume
Sur ma face,
Et je n'ai rien derrière [E] moi
Que cet horrible arbre [Dm] risso,
Le combat spirituel est aussi [Em] brutal
Que la bataille d'hommes,
[Am] Mais la vision de la justice
[A] Est le plaisir de Dieu [B] seul,
Cependant,
[Am] C'est la veille,
Recevons tous les infus de vigueur
Et de tendresse réelle.
Et à l'aurore,
Armés d'une ardente patience,
Nous [A] entrerons
Aux splendides villes,
[Em] Que parlais-je de [Am] Miami,
Un bel avantage,
C'est que je puis [F] rire
Des vieilles amours mensongères,
Et frapper de [E] honte
Ces couples menteurs,
J'ai vu l'enfer des femmes,
Là [Dm]-bas,
Et il me sera loisible
De _ posséder la vérité,
_ Dans une âme
Et [Am] un corps.
_ _ [E] Avril, April,
Aout 1873
Merci, Arthur. _