La Mémoire Et La Mer Chords by Léo Ferré
Tempo:
121 bpm
Chords used:
Em
Bm
B
F#
E
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[B]
La marée, je [Em] l'ai dans le cœur, qui me remonte comme un signe.
[E] Je meurs de ma petite [Bm] sœur, de mon enfant et de mon [Em] cygne.
Un bateau, ça dépend [C] comment, la rime au port [B] de justesse.
Il pleure de mon [Bm] firmament des années-lumières et [E] j'en laisse.
Je suis [B] le fantôme gerzé, [Am]
celui qui vient les soirs de frime
te lancer la brume [Em] en baiser et te ramasser dans ses rimes
[Em] comme le trémaille de [F#] juillet où luisait le loup [B] solitaire,
celui que je [E] voyais briller
[Bm] aux doigts [F#] du sable de la [B] terre.
[Em]
Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur [E] parole,
qui gueule dans [D] le désert des goémons [Bm] de [E] Nécropole.
Je suis [Em] sûr que la vie [C] est là avec ses poumons de [D] flanel.
Quand ils [Bm] pleurent de ces temps-là, le froid tout gris qui nous [E] appelle.
Je me souviens des [Am] soirs là-bas et des sprints gagnés sur l [B]'écume.
Cette bave des [G] chevaux rats, aux rats des rocs qui se [Em] consument,
aux langes des plaisirs [F#] perdus, aux rumeurs d'une autre [G] habitude.
Mes désirs dès lors [Em] ne sont plus [E]
[D] qu'un chagrin [F#] de ma [F#]
solitude.
[Em]
Et le diable des soirs conquis, avec ses pâleurs de [E] rescousse,
le squal des [Bm] paradis, dans le milieu mouillé de [Em] mousse,
revient fille verte des fjords, [C]
revient violon des [Bm] violonades.
Dans le port fanfare les corps pour le retour des [E] camarades,
[B] dans le château parfum rare [Am] des salants, dans le poivre-feu des [A] chersures.
Quand j'allais, [G] géométrisant mon âme au creux de ta [Em] blessure,
dans le désordre de [F#] ton cul, poissé dans les draps d'aube fine,
je voyais un [Em] vitrail de pluie.
[E]
[D] Et toi, fille [D] verte, mon [F#] spleen,
les
[Em] [B]
[Bm] coquillages figurants, sous les [Em] sunlights cassés,
[Bm] liquide joues de la castagnette, tant qu'on dirait l'Espagne,
[Em] livide dieu des granites.
Ayez pitié de leur vocation de [D] parure,
quand le couteau vient s [Bm]'immiscer dans leur castagnette figure.
[B] Et je voyais ce qu'on [Am] pressant, quand on pressant l [Bm]'entrevoyure
entre les persiennes du sang [G] et que les globules figurent,
[Em] une mathématique [F#] bleue dans cette mer jamais étale,
[G] d'où me remonte peu à peu
[E]
[D] cette [F#] mémoire des [G] étoiles.
Cette [Em]
rumeur qui vient de là, [Em] sous l'arc-opère,
où je m [B]'aveugle ses mains qui me font du flafla,
[Bm] ses mains ruminantes qui [Em] me
Cette rumeur me suit longtemps [C] comme un mendiant sous l [B]'anathème,
comme l'ombre [Bm] qui perd son temps à dessiner mon théorème.
Et [B]
sur mon maquillage [Am] roux, s'en vient battre comme une porte,
[Bm] cette rumeur qui va [Em] debout dans la rue aux musiques [Em] mortes.
C'est fini la mer, c'est [F#] fini, sur la plage le sable [Bm] baigne,
comme des moutons d 'infini,
quand
[F#]
[D] la mer [F#]
bergère [B] m [Bm]'appelle.
[Bm]
[Em]
La marée, je [Em] l'ai dans le cœur, qui me remonte comme un signe.
[E] Je meurs de ma petite [Bm] sœur, de mon enfant et de mon [Em] cygne.
Un bateau, ça dépend [C] comment, la rime au port [B] de justesse.
Il pleure de mon [Bm] firmament des années-lumières et [E] j'en laisse.
Je suis [B] le fantôme gerzé, [Am]
celui qui vient les soirs de frime
te lancer la brume [Em] en baiser et te ramasser dans ses rimes
[Em] comme le trémaille de [F#] juillet où luisait le loup [B] solitaire,
celui que je [E] voyais briller
[Bm] aux doigts [F#] du sable de la [B] terre.
[Em]
Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur [E] parole,
qui gueule dans [D] le désert des goémons [Bm] de [E] Nécropole.
Je suis [Em] sûr que la vie [C] est là avec ses poumons de [D] flanel.
Quand ils [Bm] pleurent de ces temps-là, le froid tout gris qui nous [E] appelle.
Je me souviens des [Am] soirs là-bas et des sprints gagnés sur l [B]'écume.
Cette bave des [G] chevaux rats, aux rats des rocs qui se [Em] consument,
aux langes des plaisirs [F#] perdus, aux rumeurs d'une autre [G] habitude.
Mes désirs dès lors [Em] ne sont plus [E]
[D] qu'un chagrin [F#] de ma [F#]
solitude.
[Em]
Et le diable des soirs conquis, avec ses pâleurs de [E] rescousse,
le squal des [Bm] paradis, dans le milieu mouillé de [Em] mousse,
revient fille verte des fjords, [C]
revient violon des [Bm] violonades.
Dans le port fanfare les corps pour le retour des [E] camarades,
[B] dans le château parfum rare [Am] des salants, dans le poivre-feu des [A] chersures.
Quand j'allais, [G] géométrisant mon âme au creux de ta [Em] blessure,
dans le désordre de [F#] ton cul, poissé dans les draps d'aube fine,
je voyais un [Em] vitrail de pluie.
[E]
[D] Et toi, fille [D] verte, mon [F#] spleen,
les
[Em] [B]
[Bm] coquillages figurants, sous les [Em] sunlights cassés,
[Bm] liquide joues de la castagnette, tant qu'on dirait l'Espagne,
[Em] livide dieu des granites.
Ayez pitié de leur vocation de [D] parure,
quand le couteau vient s [Bm]'immiscer dans leur castagnette figure.
[B] Et je voyais ce qu'on [Am] pressant, quand on pressant l [Bm]'entrevoyure
entre les persiennes du sang [G] et que les globules figurent,
[Em] une mathématique [F#] bleue dans cette mer jamais étale,
[G] d'où me remonte peu à peu
[E]
[D] cette [F#] mémoire des [G] étoiles.
Cette [Em]
rumeur qui vient de là, [Em] sous l'arc-opère,
où je m [B]'aveugle ses mains qui me font du flafla,
[Bm] ses mains ruminantes qui [Em] me
Cette rumeur me suit longtemps [C] comme un mendiant sous l [B]'anathème,
comme l'ombre [Bm] qui perd son temps à dessiner mon théorème.
Et [B]
sur mon maquillage [Am] roux, s'en vient battre comme une porte,
[Bm] cette rumeur qui va [Em] debout dans la rue aux musiques [Em] mortes.
C'est fini la mer, c'est [F#] fini, sur la plage le sable [Bm] baigne,
comme des moutons d 'infini,
quand
[F#]
[D] la mer [F#]
bergère [B] m [Bm]'appelle.
[Bm]
[Em]
Key:
Em
Bm
B
F#
E
Em
Bm
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La marée, je [Em] l'ai dans le cœur, qui me remonte comme un signe.
[E] Je meurs de ma petite [Bm] sœur, de mon enfant et de mon [Em] cygne.
Un bateau, ça dépend [C] comment, la rime au port [B] de justesse.
Il pleure de mon [Bm] firmament des années-lumières et [E] j'en laisse.
Je suis [B] le fantôme gerzé, [Am]
celui qui vient les soirs de frime
te lancer la brume [Em] en baiser et te ramasser dans ses rimes
[Em] comme le trémaille de [F#] juillet où luisait le loup [B] solitaire,
celui que je [E] voyais _ _ briller _ _ _ _
_ _ _ [Bm] aux doigts [F#] du sable de la [B] terre.
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Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur [E] parole,
qui gueule dans [D] le désert des goémons [Bm] de [E] Nécropole.
Je suis [Em] sûr que la vie [C] est là avec ses poumons de [D] flanel.
Quand ils [Bm] pleurent de ces temps-là, le froid tout gris qui nous [E] appelle.
Je me souviens des [Am] soirs là-bas et des sprints gagnés sur l [B]'écume.
Cette bave des [G] chevaux rats, aux rats des rocs qui se [Em] consument,
aux langes des plaisirs [F#] perdus, aux rumeurs d'une autre [G] habitude.
Mes désirs dès lors [Em] ne sont plus _ _ _ _ [E] _ _
_ _ _ [D] qu'un chagrin [F#] de ma [F#] _ _
solitude.
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_ _ _ _ Et le diable des soirs conquis, avec ses pâleurs de [E] rescousse,
le squal des [Bm] paradis, dans le milieu mouillé de [Em] mousse,
revient fille verte des fjords, _ [C]
revient violon des [Bm] violonades.
Dans le port _ fanfare les corps pour le retour des [E] camarades,
[B] dans le château parfum rare [Am] des salants, dans le poivre-feu des [A] chersures.
Quand j'allais, _ [G] géométrisant mon âme au creux de ta [Em] blessure,
dans le désordre de [F#] ton cul, poissé dans les draps d'aube fine,
je voyais un [Em] vitrail de _ _ pluie.
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_ _ _ [D] _ Et toi, fille [D] verte, mon [F#] spleen,
_ les _ _ _
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_ [Bm] coquillages figurants, sous les [Em] sunlights cassés,
[Bm] liquide joues de la castagnette, tant qu'on dirait l'Espagne,
[Em] livide dieu des granites.
Ayez pitié de leur vocation de [D] parure,
quand le couteau vient s [Bm]'immiscer dans leur _ castagnette figure.
[B] Et je voyais ce qu'on [Am] pressant, quand on pressant l _ [Bm]'entrevoyure
entre les persiennes du sang [G] et que les globules figurent,
[Em] une _ mathématique [F#] bleue dans cette mer jamais étale,
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_ [D] _ cette [F#] mémoire des [G] étoiles. _
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_ _ _ _ rumeur qui vient de là, [Em] sous l'arc-opère,
où je m [B]'aveugle ses mains qui me font du flafla,
[Bm] ses mains _ ruminantes qui [Em] me_
Cette rumeur me suit longtemps [C] comme un mendiant sous l [B]'anathème,
comme l'ombre [Bm] qui perd son temps à dessiner mon théorème.
Et _ [B]
sur mon maquillage [Am] roux, s'en vient battre comme une porte,
[Bm] cette rumeur qui va [Em] debout dans la rue aux musiques [Em] mortes.
C'est fini la mer, c'est [F#] fini, sur la plage le sable [Bm] baigne,
comme des moutons d _ 'infini,
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bergère [B] m [Bm]'appelle.
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La marée, je [Em] l'ai dans le cœur, qui me remonte comme un signe.
[E] Je meurs de ma petite [Bm] sœur, de mon enfant et de mon [Em] cygne.
Un bateau, ça dépend [C] comment, la rime au port [B] de justesse.
Il pleure de mon [Bm] firmament des années-lumières et [E] j'en laisse.
Je suis [B] le fantôme gerzé, [Am]
celui qui vient les soirs de frime
te lancer la brume [Em] en baiser et te ramasser dans ses rimes
[Em] comme le trémaille de [F#] juillet où luisait le loup [B] solitaire,
celui que je [E] voyais _ _ briller _ _ _ _
_ _ _ [Bm] aux doigts [F#] du sable de la [B] terre.
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Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur [E] parole,
qui gueule dans [D] le désert des goémons [Bm] de [E] Nécropole.
Je suis [Em] sûr que la vie [C] est là avec ses poumons de [D] flanel.
Quand ils [Bm] pleurent de ces temps-là, le froid tout gris qui nous [E] appelle.
Je me souviens des [Am] soirs là-bas et des sprints gagnés sur l [B]'écume.
Cette bave des [G] chevaux rats, aux rats des rocs qui se [Em] consument,
aux langes des plaisirs [F#] perdus, aux rumeurs d'une autre [G] habitude.
Mes désirs dès lors [Em] ne sont plus _ _ _ _ [E] _ _
_ _ _ [D] qu'un chagrin [F#] de ma [F#] _ _
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_ _ _ _ Et le diable des soirs conquis, avec ses pâleurs de [E] rescousse,
le squal des [Bm] paradis, dans le milieu mouillé de [Em] mousse,
revient fille verte des fjords, _ [C]
revient violon des [Bm] violonades.
Dans le port _ fanfare les corps pour le retour des [E] camarades,
[B] dans le château parfum rare [Am] des salants, dans le poivre-feu des [A] chersures.
Quand j'allais, _ [G] géométrisant mon âme au creux de ta [Em] blessure,
dans le désordre de [F#] ton cul, poissé dans les draps d'aube fine,
je voyais un [Em] vitrail de _ _ pluie.
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_ _ _ [D] _ Et toi, fille [D] verte, mon [F#] spleen,
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_ [Bm] coquillages figurants, sous les [Em] sunlights cassés,
[Bm] liquide joues de la castagnette, tant qu'on dirait l'Espagne,
[Em] livide dieu des granites.
Ayez pitié de leur vocation de [D] parure,
quand le couteau vient s [Bm]'immiscer dans leur _ castagnette figure.
[B] Et je voyais ce qu'on [Am] pressant, quand on pressant l _ [Bm]'entrevoyure
entre les persiennes du sang [G] et que les globules figurent,
[Em] une _ mathématique [F#] bleue dans cette mer jamais étale,
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où je m [B]'aveugle ses mains qui me font du flafla,
[Bm] ses mains _ ruminantes qui [Em] me_
Cette rumeur me suit longtemps [C] comme un mendiant sous l [B]'anathème,
comme l'ombre [Bm] qui perd son temps à dessiner mon théorème.
Et _ [B]
sur mon maquillage [Am] roux, s'en vient battre comme une porte,
[Bm] cette rumeur qui va [Em] debout dans la rue aux musiques [Em] mortes.
C'est fini la mer, c'est [F#] fini, sur la plage le sable [Bm] baigne,
comme des moutons d _ 'infini,
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