Hexagone Chords by Renaud
Tempo:
62.7 bpm
Chords used:
D
Em
E
A
Bm
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
Start Jamming...
[D] [Em]
[D] [Em]
[E] Ils s'embrassent au mois de janvier car une nouvelle année commence mais depuis des
éternités, elle a pas tellement [D] changé la France.
Passent les jours et les semaines, y'a que le décor qui évolue, la mentalité est la
même, tous les [Em] tocards, tous les francus.
Ils sont pas lourds en février à se souvenir de Charonne, des matraqueurs assermentés
qui finit en l [D]'air leurs besognes.
La France est un pays de flics, à tous les coins, druillent en assaut pour faire régner
leur République, ils assassinent [Em] impunément.
Quand on exécute au mois de mars de l'autre côté des Pyrénées, un anarchiste du Pays
Basque pour lui apprendre à se [D] révolter.
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent de cette immonde mise à mort, mais ils oublient
que les guillotines chez nous aussi [Em] fonctionnent encore.
Être né sous le signe [D] de l'Hexagone, c'est pas ce qu'on fait de [Em] mieux en ce moment, et
le roi des [D] cons sur son trône, [A] je parierai pas [Em] qu'il est Allemand.
[E] On leur a dit au mois d'avril à la télé, dans les journaux, de pas se découvrir d'un
frile, que le printemps [D] c'était pour bientôt.
Les vieux principes du 16ème siècle et les vieilles traditions débiles, ils les appliquent
tous à la lettre, ils font pitié [Em] ces imbéciles.
Ils se [E] souviennent au mois de mai d'un sang qui coule à rouge et noir, d'une révolution
manquée qui faillit [D] renverser l'histoire.
Je me souviens sur toutes ces moutons effrayés par la liberté, s'en allant voter par millions
pour l'ordre et [E] la sécurité.
Ils commémorent au mois de juin un débarquement de Normandie, ils pensent au brave soldat
ricain qui est venu se [D] faire tuer loin de chez lui.
Ils oublient qu'à l'abri des bombes, les Français criaient vif pétain qu'ils étaient
bien planqués à Londres, qu'il n'y avait pas [Em] beaucoup de gens moulins.
[E] Être né sous [D] le signe de l'Hexagone, c'est pas la [E] gloire en vérité.
Et le roi [D] des cons sur son trône, me dit pas [A] qu'il est [E] portugais.
Ils font la fête au mois de juillet en souvenir d'une révolution qui n'a jamais éliminé
la misère [D] et l'exploitation.
Ils s'abrotent de balles populaires, d'artifices et de flonflon, ils pensent oublier dans la
bière qu'ils sont [Em] gouvernés comme des fions.
Au mois d'août [E] c'est la liberté, après une longue année d'usine, ils crient vive
les congés payés, ils oublient [D] un peu la machine.
En Espagne, en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages et par leur unique
présence, abîmer [Em] tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine un peuple et une liberté, au cœur de l'Amérique latine
ils sont pas [D] nombreux à gueuler.
Un ambassadeur se ramène, bras ouverts, il est accueilli.
Le fascisme s'élague dans la haine à [Em] Santiago comme à Paris.
Être né sous [D] le signe de l'hexagone, c'est vraiment [Em] pas une sinecure.
Et le roi [Bm] des cons sur son [D] trône, il est [Em] français, ça j'en suis sûr.
Fini les vendanges en octobre, le raisin ferme en tantonneau, ils sont très fiers de la
de leur vignoble, leur Côte du [D] Rhône et leur Bordeaux.
Ils exportent le sang de la terre un peu partout à l'étranger, leur pinard et leur camembert,
c'est leur seule [Em] gloire à cet arrêt.
En novembre au salon de l'auto, ils vont [E] admirer par milliers, le dernier modèle de chez Peugeot
qu'ils pourront [D] jamais se payer.
La bagnole, la télé, le tiercé, c'est l'opium du peuple de France.
Lui supprimer, c'est le tuer, c'est une drogue à [Em] accoutumance.
[E] En décembre c'est l'apothéose, la grande bouffe et les petits cadeaux, ils sont toujours
aussi moroses, mais y'a de la joie [D] dans les ghettos.
La terre peut s'arrêter de tourner, ils rateront pas leurs grévillons, moi j'voudrais
tous les voir crever, étouffés de [E] lindes aux marrons.
Etre né sous le signe [D] de l'hectagone, on peut pas dire que ça [E] soit pendant.
Si [Bm] le roi des cons [D] perdait son trône, y'aurait 50 millions de [E] prétendants.
[D] [Em]
[D] [D] [Em] [E]
[D] [Em]
[E] Ils s'embrassent au mois de janvier car une nouvelle année commence mais depuis des
éternités, elle a pas tellement [D] changé la France.
Passent les jours et les semaines, y'a que le décor qui évolue, la mentalité est la
même, tous les [Em] tocards, tous les francus.
Ils sont pas lourds en février à se souvenir de Charonne, des matraqueurs assermentés
qui finit en l [D]'air leurs besognes.
La France est un pays de flics, à tous les coins, druillent en assaut pour faire régner
leur République, ils assassinent [Em] impunément.
Quand on exécute au mois de mars de l'autre côté des Pyrénées, un anarchiste du Pays
Basque pour lui apprendre à se [D] révolter.
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent de cette immonde mise à mort, mais ils oublient
que les guillotines chez nous aussi [Em] fonctionnent encore.
Être né sous le signe [D] de l'Hexagone, c'est pas ce qu'on fait de [Em] mieux en ce moment, et
le roi des [D] cons sur son trône, [A] je parierai pas [Em] qu'il est Allemand.
[E] On leur a dit au mois d'avril à la télé, dans les journaux, de pas se découvrir d'un
frile, que le printemps [D] c'était pour bientôt.
Les vieux principes du 16ème siècle et les vieilles traditions débiles, ils les appliquent
tous à la lettre, ils font pitié [Em] ces imbéciles.
Ils se [E] souviennent au mois de mai d'un sang qui coule à rouge et noir, d'une révolution
manquée qui faillit [D] renverser l'histoire.
Je me souviens sur toutes ces moutons effrayés par la liberté, s'en allant voter par millions
pour l'ordre et [E] la sécurité.
Ils commémorent au mois de juin un débarquement de Normandie, ils pensent au brave soldat
ricain qui est venu se [D] faire tuer loin de chez lui.
Ils oublient qu'à l'abri des bombes, les Français criaient vif pétain qu'ils étaient
bien planqués à Londres, qu'il n'y avait pas [Em] beaucoup de gens moulins.
[E] Être né sous [D] le signe de l'Hexagone, c'est pas la [E] gloire en vérité.
Et le roi [D] des cons sur son trône, me dit pas [A] qu'il est [E] portugais.
Ils font la fête au mois de juillet en souvenir d'une révolution qui n'a jamais éliminé
la misère [D] et l'exploitation.
Ils s'abrotent de balles populaires, d'artifices et de flonflon, ils pensent oublier dans la
bière qu'ils sont [Em] gouvernés comme des fions.
Au mois d'août [E] c'est la liberté, après une longue année d'usine, ils crient vive
les congés payés, ils oublient [D] un peu la machine.
En Espagne, en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages et par leur unique
présence, abîmer [Em] tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine un peuple et une liberté, au cœur de l'Amérique latine
ils sont pas [D] nombreux à gueuler.
Un ambassadeur se ramène, bras ouverts, il est accueilli.
Le fascisme s'élague dans la haine à [Em] Santiago comme à Paris.
Être né sous [D] le signe de l'hexagone, c'est vraiment [Em] pas une sinecure.
Et le roi [Bm] des cons sur son [D] trône, il est [Em] français, ça j'en suis sûr.
Fini les vendanges en octobre, le raisin ferme en tantonneau, ils sont très fiers de la
de leur vignoble, leur Côte du [D] Rhône et leur Bordeaux.
Ils exportent le sang de la terre un peu partout à l'étranger, leur pinard et leur camembert,
c'est leur seule [Em] gloire à cet arrêt.
En novembre au salon de l'auto, ils vont [E] admirer par milliers, le dernier modèle de chez Peugeot
qu'ils pourront [D] jamais se payer.
La bagnole, la télé, le tiercé, c'est l'opium du peuple de France.
Lui supprimer, c'est le tuer, c'est une drogue à [Em] accoutumance.
[E] En décembre c'est l'apothéose, la grande bouffe et les petits cadeaux, ils sont toujours
aussi moroses, mais y'a de la joie [D] dans les ghettos.
La terre peut s'arrêter de tourner, ils rateront pas leurs grévillons, moi j'voudrais
tous les voir crever, étouffés de [E] lindes aux marrons.
Etre né sous le signe [D] de l'hectagone, on peut pas dire que ça [E] soit pendant.
Si [Bm] le roi des cons [D] perdait son trône, y'aurait 50 millions de [E] prétendants.
[D] [Em]
[D] [D] [Em] [E]
Key:
D
Em
E
A
Bm
D
Em
E
_ [D] _ _ _ _ [Em] _ _ _
_ [D] _ _ _ _ _ [Em] _ _
_ [E] Ils s'embrassent au mois de janvier car une nouvelle année commence mais depuis des
éternités, elle a pas tellement [D] changé la France.
_ Passent les jours et les semaines, y'a que le décor qui évolue, la mentalité est la
même, tous les [Em] tocards, tous les francus.
Ils sont pas lourds en février à se souvenir de Charonne, des matraqueurs assermentés
qui finit en l [D]'air leurs besognes.
La France est un pays de flics, à tous les coins, druillent en assaut pour faire régner
leur République, ils assassinent [Em] impunément.
Quand on exécute au mois de mars de l'autre côté des Pyrénées, un anarchiste du Pays
Basque pour lui apprendre à se [D] révolter.
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent de cette immonde mise à mort, mais ils oublient
que les guillotines chez nous aussi [Em] fonctionnent encore.
Être né sous le signe [D] de l'Hexagone, c'est pas ce qu'on fait de [Em] mieux en ce moment, _ et
le roi des [D] cons sur son trône, [A] je parierai pas [Em] qu'il est Allemand.
[E] On leur a dit au mois d'avril à la télé, dans les journaux, de pas se découvrir d'un
frile, que le printemps [D] c'était pour bientôt.
Les vieux principes du 16ème siècle et les vieilles traditions débiles, ils les appliquent
tous à la lettre, ils font pitié [Em] ces imbéciles.
Ils se [E] souviennent au mois de mai d'un sang qui coule à rouge et noir, d'une révolution
manquée qui faillit [D] renverser l'histoire.
Je me souviens sur toutes ces moutons effrayés par la liberté, s'en allant voter par millions
pour l'ordre et [E] la sécurité. _
Ils commémorent au mois de juin un débarquement de Normandie, ils pensent au brave soldat
ricain qui est venu se [D] faire tuer loin de chez lui.
Ils oublient qu'à l'abri des bombes, les Français criaient vif pétain qu'ils étaient
bien planqués à Londres, qu'il n'y avait pas [Em] beaucoup de gens moulins.
[E] Être né sous [D] le signe de l'Hexagone, c'est pas la [E] gloire en vérité.
Et le roi [D] des cons sur son trône, me dit pas [A] qu'il est [E] portugais.
Ils font la fête au mois de juillet en souvenir d'une révolution qui n'a jamais éliminé
la misère [D] et l'exploitation.
_ Ils s'abrotent de balles populaires, d'artifices et de flonflon, ils pensent oublier dans la
bière qu'ils sont [Em] gouvernés comme des fions.
Au mois d'août [E] c'est la liberté, après une longue année d'usine, ils crient vive
les congés payés, ils oublient [D] un peu la machine.
En Espagne, en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages et par leur unique
présence, abîmer [Em] tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine un peuple et une liberté, au cœur de l'Amérique latine
ils sont pas [D] nombreux à gueuler.
_ Un ambassadeur se ramène, bras ouverts, il est accueilli.
Le fascisme s'élague dans la haine à [Em] Santiago comme à Paris.
Être né sous [D] le signe de l'hexagone, c'est vraiment [Em] pas une sinecure.
Et le roi [Bm] des cons sur son [D] trône, il est [Em] français, ça j'en suis sûr.
Fini les vendanges en octobre, le raisin ferme en tantonneau, ils sont très fiers de la
de leur vignoble, leur Côte du [D] Rhône et leur Bordeaux.
Ils exportent le sang de la terre un peu partout à l'étranger, leur pinard et leur camembert,
c'est leur seule [Em] gloire à cet arrêt.
En novembre au salon de l'auto, ils vont [E] admirer par milliers, le dernier modèle de chez Peugeot
qu'ils pourront [D] jamais se payer.
_ La bagnole, la télé, le tiercé, c'est l'opium du peuple de France.
Lui supprimer, c'est le tuer, c'est une drogue à [Em] accoutumance.
[E] En décembre c'est l'apothéose, la grande bouffe et les petits cadeaux, ils sont toujours
aussi moroses, mais y'a de la joie [D] dans les ghettos.
La terre peut s'arrêter de tourner, ils rateront pas leurs grévillons, moi j'voudrais
tous les voir crever, étouffés de [E] lindes aux marrons.
Etre né sous le signe [D] de l'hectagone, on peut pas dire que ça [E] soit pendant.
Si [Bm] le roi des cons [D] perdait son trône, y'aurait 50 millions de [E] prétendants. _ _
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_ [E] Ils s'embrassent au mois de janvier car une nouvelle année commence mais depuis des
éternités, elle a pas tellement [D] changé la France.
_ Passent les jours et les semaines, y'a que le décor qui évolue, la mentalité est la
même, tous les [Em] tocards, tous les francus.
Ils sont pas lourds en février à se souvenir de Charonne, des matraqueurs assermentés
qui finit en l [D]'air leurs besognes.
La France est un pays de flics, à tous les coins, druillent en assaut pour faire régner
leur République, ils assassinent [Em] impunément.
Quand on exécute au mois de mars de l'autre côté des Pyrénées, un anarchiste du Pays
Basque pour lui apprendre à se [D] révolter.
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent de cette immonde mise à mort, mais ils oublient
que les guillotines chez nous aussi [Em] fonctionnent encore.
Être né sous le signe [D] de l'Hexagone, c'est pas ce qu'on fait de [Em] mieux en ce moment, _ et
le roi des [D] cons sur son trône, [A] je parierai pas [Em] qu'il est Allemand.
[E] On leur a dit au mois d'avril à la télé, dans les journaux, de pas se découvrir d'un
frile, que le printemps [D] c'était pour bientôt.
Les vieux principes du 16ème siècle et les vieilles traditions débiles, ils les appliquent
tous à la lettre, ils font pitié [Em] ces imbéciles.
Ils se [E] souviennent au mois de mai d'un sang qui coule à rouge et noir, d'une révolution
manquée qui faillit [D] renverser l'histoire.
Je me souviens sur toutes ces moutons effrayés par la liberté, s'en allant voter par millions
pour l'ordre et [E] la sécurité. _
Ils commémorent au mois de juin un débarquement de Normandie, ils pensent au brave soldat
ricain qui est venu se [D] faire tuer loin de chez lui.
Ils oublient qu'à l'abri des bombes, les Français criaient vif pétain qu'ils étaient
bien planqués à Londres, qu'il n'y avait pas [Em] beaucoup de gens moulins.
[E] Être né sous [D] le signe de l'Hexagone, c'est pas la [E] gloire en vérité.
Et le roi [D] des cons sur son trône, me dit pas [A] qu'il est [E] portugais.
Ils font la fête au mois de juillet en souvenir d'une révolution qui n'a jamais éliminé
la misère [D] et l'exploitation.
_ Ils s'abrotent de balles populaires, d'artifices et de flonflon, ils pensent oublier dans la
bière qu'ils sont [Em] gouvernés comme des fions.
Au mois d'août [E] c'est la liberté, après une longue année d'usine, ils crient vive
les congés payés, ils oublient [D] un peu la machine.
En Espagne, en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages et par leur unique
présence, abîmer [Em] tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine un peuple et une liberté, au cœur de l'Amérique latine
ils sont pas [D] nombreux à gueuler.
_ Un ambassadeur se ramène, bras ouverts, il est accueilli.
Le fascisme s'élague dans la haine à [Em] Santiago comme à Paris.
Être né sous [D] le signe de l'hexagone, c'est vraiment [Em] pas une sinecure.
Et le roi [Bm] des cons sur son [D] trône, il est [Em] français, ça j'en suis sûr.
Fini les vendanges en octobre, le raisin ferme en tantonneau, ils sont très fiers de la
de leur vignoble, leur Côte du [D] Rhône et leur Bordeaux.
Ils exportent le sang de la terre un peu partout à l'étranger, leur pinard et leur camembert,
c'est leur seule [Em] gloire à cet arrêt.
En novembre au salon de l'auto, ils vont [E] admirer par milliers, le dernier modèle de chez Peugeot
qu'ils pourront [D] jamais se payer.
_ La bagnole, la télé, le tiercé, c'est l'opium du peuple de France.
Lui supprimer, c'est le tuer, c'est une drogue à [Em] accoutumance.
[E] En décembre c'est l'apothéose, la grande bouffe et les petits cadeaux, ils sont toujours
aussi moroses, mais y'a de la joie [D] dans les ghettos.
La terre peut s'arrêter de tourner, ils rateront pas leurs grévillons, moi j'voudrais
tous les voir crever, étouffés de [E] lindes aux marrons.
Etre né sous le signe [D] de l'hectagone, on peut pas dire que ça [E] soit pendant.
Si [Bm] le roi des cons [D] perdait son trône, y'aurait 50 millions de [E] prétendants. _ _
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