Chords for Serge Lama chante Bécaud - L'absent - Olympia 2013
Tempo:
177.5 bpm
Chords used:
E
A
Bm
B
C#m
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Monsieur 100 000 votes, bien sûr, c'est Gilbert Bécaud, nous sommes à l'Olympia, et le nom de Gilbert Bécaud est indissociable de ce lieu.
Il est passé ici, je crois, 33 fois sur cette scène, et ce soir, eh bien, c'est son ami Serge Lama qui a voulu lui rendre hommage.
Allez-y, Serge, allez rejoindre la scène de l'Olympia, vous allez reprendre l'absent.
Charles Aznavour, vous avez aussi bien connu Gilbert Bécaud.
C'est Édith Kias qui vous a présenté tous les deux.
Voici Serge Lama avec l'absent.
[E] [A]
[E]
[Am] [A] [B] Quelle est lourde apportée [E] l 'absence de l [A]'ami,
[E] l'ami qui tous les soirs [F#m] venait
[Bm] [A] à cette [E] table et [A]
qui ne viendra [B] plus.
[F]
[Bm] [F]
[A] La mort est [E] misérable, [A]
[E] qui poignarde le cœur
[Bm] [D]
[A] et qui te déconstruit.
Il m'avait [B] dit un jour,
[E] [Bm]
[E] [A] lorsque je m'en [C#m] irai vers ces [Bm] lointains [D] pays au -delà [A] de la [C#m] terre, vous [E]
ne [B] pleurerez pas, [G] [B]
[F] vous lèverez vos [E]
verres [A]
[B] et vous boirez pour [E] moi, à mon [A] éternité.
Dans le creux de mes nuits, [B]
[D] [Bm]
alors [A] je voudrais bien
[C#m] [Bm] boire à [D] son souvenir pour lui [A] rester [C#m] fidèle,
[D] [E]
[B] mais j'ai [G] trop de chagrin, [E]
[F] [A] et sa voix qui m'appelle se [E] plante [B] comme un [E] clou.
Dans [A] le creux de ma main, alors [Bm] je reste là,
[F#] au bord de mon passé, [E] [A]
silencieux [D] et vaincu [Bm] pendant [E] que sa [A] voix passe, [C#m]
[Bm] et j [Dm]'écoute la vie [B]
[F] s'installer [E] à sa place.
[A]
[B] Place, [E] pourtant,
[A] demeure [C#m]
abandonnée, [F#m] la vie de tous les [Bm] jours [E]
[Bm] promenit [E] ce cul de joie, [A]
veut remplir [Bm] à tout prix le [E] vide [Bm] [E]
[C#m] de l'absence.
[A]
[B] Mais je ne pourrai pas,
[A] avec [E] ces malignances, rendre [B] mon amie [E] la seule [A]
[Bm] qu'elle est lourde à porter, l 'absence de la vie.
[A] [C#m]
[Bm] Qu'elle est lourde à porter,
[E] l'absence de [A] la vie.
[F#m]
[N]
Bécaud est à l'honneur ce soir, grâce à Serge Lama, vous êtes toujours en tournée, le tout de l'album La balade du poète est toujours disponible, il est même disque de platine.
Serge, je vous sens ému, on l'est tous d'ailleurs, l'absence finalement, c'est pour lui, c'est pour Gilbert, j'ai l'impression que vous chantez pour lui.
Je trouve qu'il y a une grande injustice de la postérité par rapport à Gilbert Bécaud, tout le monde est d'accord avec ça, parce que c'est le plus grand compositeur musicien de chansons, avec Berger, et maintenant Goldman.
Et ce chanteur a créé toutes les musiques de tous les genres, dans tous les styles, et un mec de scène extraordinaire, mais oui, mais chaque geste était une mise en scène, parce que c'était l'époque où il y avait 4 projecteurs, faut pas croire, on avait pas ce que vous appelez aujourd'hui des show lights, des machins, on faisait tout nous-mêmes.
D'ailleurs, on vous a vu, Serge, Charles, vous êtes d'accord avec Serge, vous étiez amis avec Bécaud, vous avez écrit pour lui.
Oui, j'ai commencé avec lui, je l'aimais beaucoup.
C'est très particulier, Gilbert.
Il avait et de la jalousie et de l'amitié.
Il est quand même venu me dire un jour, mais en face qu'il était jaloux, il m'a dit comment t'as fait pour faire le même show ?
Je lui suis emmené me chercher, il m'a regardé, il m'a fait je suis jaloux.
C'est parce que chez nous, chez les Arméniens, il y a une chose, il y a la bonne jalousie et la mauvaise jalousie.
Il avait la bonne jalousie, c'est tout à fait différent.
Serge, justement, aujourd'hui, est-ce qu'il fait partie des légendes de la chanson française, Gilbert Bécaud ?
Pour moi, il fait partie des légendes et des très grands.
Vous savez que Gilbert Bécaud, au début des années 50, ça a été une révolution.
C'était Johnny Aguilet.
Quand il est arrivé, jamais personne n'avait chanté de dos.
Il s'asseyait par terre.
Mais quand ça le justifiait, ce n'était pas complètement stupide.
Il en faisait beaucoup, comme on dit dans notre jargon, mais c'était extraordinaire, Gilbert Bécaud.
L'inventivité dans les chansons, à l'intérieur des chansons, la construction de chacune des chansons, les chansons qui sont toutes différentes.
Il y a beaucoup de scénarios.
Et sa manière d'interpréter, elle est importante aussi.
Moi, je suis très inconditionnel.
Grégoire ?
Gilbert Bécaud, c'est le compositeur français qui a été le plus traduit dans le monde.
Et par exemple, il a été repris par Sinatra et par Elvis.
Je crois même qu'il est dans le livre de records pour ça.
Et vous savez qu'à l'Olympia, les femmes arrachaient les fauteuils.
Ma mère était à un concert de Bécaud.
Elle m'a dit qu'elle était choquée et les gens arrachaient les fauteuils.
Il est passé ici, je crois, 33 fois sur cette scène, et ce soir, eh bien, c'est son ami Serge Lama qui a voulu lui rendre hommage.
Allez-y, Serge, allez rejoindre la scène de l'Olympia, vous allez reprendre l'absent.
Charles Aznavour, vous avez aussi bien connu Gilbert Bécaud.
C'est Édith Kias qui vous a présenté tous les deux.
Voici Serge Lama avec l'absent.
[E] [A]
[E]
[Am] [A] [B] Quelle est lourde apportée [E] l 'absence de l [A]'ami,
[E] l'ami qui tous les soirs [F#m] venait
[Bm] [A] à cette [E] table et [A]
qui ne viendra [B] plus.
[F]
[Bm] [F]
[A] La mort est [E] misérable, [A]
[E] qui poignarde le cœur
[Bm] [D]
[A] et qui te déconstruit.
Il m'avait [B] dit un jour,
[E] [Bm]
[E] [A] lorsque je m'en [C#m] irai vers ces [Bm] lointains [D] pays au -delà [A] de la [C#m] terre, vous [E]
ne [B] pleurerez pas, [G] [B]
[F] vous lèverez vos [E]
verres [A]
[B] et vous boirez pour [E] moi, à mon [A] éternité.
Dans le creux de mes nuits, [B]
[D] [Bm]
alors [A] je voudrais bien
[C#m] [Bm] boire à [D] son souvenir pour lui [A] rester [C#m] fidèle,
[D] [E]
[B] mais j'ai [G] trop de chagrin, [E]
[F] [A] et sa voix qui m'appelle se [E] plante [B] comme un [E] clou.
Dans [A] le creux de ma main, alors [Bm] je reste là,
[F#] au bord de mon passé, [E] [A]
silencieux [D] et vaincu [Bm] pendant [E] que sa [A] voix passe, [C#m]
[Bm] et j [Dm]'écoute la vie [B]
[F] s'installer [E] à sa place.
[A]
[B] Place, [E] pourtant,
[A] demeure [C#m]
abandonnée, [F#m] la vie de tous les [Bm] jours [E]
[Bm] promenit [E] ce cul de joie, [A]
veut remplir [Bm] à tout prix le [E] vide [Bm] [E]
[C#m] de l'absence.
[A]
[B] Mais je ne pourrai pas,
[A] avec [E] ces malignances, rendre [B] mon amie [E] la seule [A]
[Bm] qu'elle est lourde à porter, l 'absence de la vie.
[A] [C#m]
[Bm] Qu'elle est lourde à porter,
[E] l'absence de [A] la vie.
[F#m]
[N]
Bécaud est à l'honneur ce soir, grâce à Serge Lama, vous êtes toujours en tournée, le tout de l'album La balade du poète est toujours disponible, il est même disque de platine.
Serge, je vous sens ému, on l'est tous d'ailleurs, l'absence finalement, c'est pour lui, c'est pour Gilbert, j'ai l'impression que vous chantez pour lui.
Je trouve qu'il y a une grande injustice de la postérité par rapport à Gilbert Bécaud, tout le monde est d'accord avec ça, parce que c'est le plus grand compositeur musicien de chansons, avec Berger, et maintenant Goldman.
Et ce chanteur a créé toutes les musiques de tous les genres, dans tous les styles, et un mec de scène extraordinaire, mais oui, mais chaque geste était une mise en scène, parce que c'était l'époque où il y avait 4 projecteurs, faut pas croire, on avait pas ce que vous appelez aujourd'hui des show lights, des machins, on faisait tout nous-mêmes.
D'ailleurs, on vous a vu, Serge, Charles, vous êtes d'accord avec Serge, vous étiez amis avec Bécaud, vous avez écrit pour lui.
Oui, j'ai commencé avec lui, je l'aimais beaucoup.
C'est très particulier, Gilbert.
Il avait et de la jalousie et de l'amitié.
Il est quand même venu me dire un jour, mais en face qu'il était jaloux, il m'a dit comment t'as fait pour faire le même show ?
Je lui suis emmené me chercher, il m'a regardé, il m'a fait je suis jaloux.
C'est parce que chez nous, chez les Arméniens, il y a une chose, il y a la bonne jalousie et la mauvaise jalousie.
Il avait la bonne jalousie, c'est tout à fait différent.
Serge, justement, aujourd'hui, est-ce qu'il fait partie des légendes de la chanson française, Gilbert Bécaud ?
Pour moi, il fait partie des légendes et des très grands.
Vous savez que Gilbert Bécaud, au début des années 50, ça a été une révolution.
C'était Johnny Aguilet.
Quand il est arrivé, jamais personne n'avait chanté de dos.
Il s'asseyait par terre.
Mais quand ça le justifiait, ce n'était pas complètement stupide.
Il en faisait beaucoup, comme on dit dans notre jargon, mais c'était extraordinaire, Gilbert Bécaud.
L'inventivité dans les chansons, à l'intérieur des chansons, la construction de chacune des chansons, les chansons qui sont toutes différentes.
Il y a beaucoup de scénarios.
Et sa manière d'interpréter, elle est importante aussi.
Moi, je suis très inconditionnel.
Grégoire ?
Gilbert Bécaud, c'est le compositeur français qui a été le plus traduit dans le monde.
Et par exemple, il a été repris par Sinatra et par Elvis.
Je crois même qu'il est dans le livre de records pour ça.
Et vous savez qu'à l'Olympia, les femmes arrachaient les fauteuils.
Ma mère était à un concert de Bécaud.
Elle m'a dit qu'elle était choquée et les gens arrachaient les fauteuils.
Key:
E
A
Bm
B
C#m
E
A
Bm
_ Monsieur 100 000 votes, bien sûr, c'est Gilbert Bécaud, nous sommes à l'Olympia, et le nom de Gilbert Bécaud est _ indissociable de ce lieu.
Il est passé ici, je crois, 33 fois sur cette scène, et ce soir, eh bien, c'est son ami Serge Lama qui a voulu lui rendre hommage.
Allez-y, Serge, allez rejoindre la scène de l'Olympia, vous allez reprendre l'absent.
_ Charles Aznavour, vous avez aussi bien connu Gilbert Bécaud.
C'est Édith Kias qui vous a présenté tous les deux.
_ Voici Serge Lama avec l'absent. _ _ _ _ _ _ _
[E] _ _ _ _ [A] _ _ _ _
_ _ _ _ _ [E] _ _ _
_ [Am] _ _ _ [A] _ _ [B] Quelle est lourde apportée [E] _ l _ _ _ _ 'absence de l [A]'ami, _ _ _
_ _ _ _ _ [E] l'ami qui tous les soirs [F#m] venait _ _ _
[Bm] _ _ [A] _ _ _ à cette [E] table _ et [A] _ _ _ _
qui ne viendra [B] plus.
_ [F] _ _ _
_ [Bm] _ _ _ [F] _ _ _
[A] La mort est [E] misérable, _ _ [A] _ _
[E] _ qui poignarde le cœur _
_ _ _ [Bm] _ _ [D] _ _
[A] et qui te _ _ déconstruit.
Il _ _ _ m'avait [B] dit un jour, _
[E] _ _ _ _ [Bm] _ _ _ _
[E] _ _ [A] lorsque je m'en [C#m] irai _ _ vers _ _ ces [Bm] lointains _ [D] pays au _ _ -delà _ _ _ [A] de la [C#m] terre, vous _ [E] _ _ _ _
ne [B] pleurerez pas, [G] _ _ _ [B] _
_ _ [F] vous lèverez vos [E] _ _
_ verres _ [A] _ _ _ _
_ _ [B] et vous boirez pour [E] moi, _ _ _ _ _ _ à mon [A] _ éternité. _ _ _ _ _
Dans le creux de mes nuits, [B] _ _ _ _
[D] _ _ _ [Bm] _ _ _ _
alors [A] je voudrais bien _ _ _
_ _ [C#m] _ _ _ _ [Bm] boire à [D] son souvenir _ _ _ pour lui [A] rester _ [C#m] fidèle, _
[D] _ _ _ [E] _ _ _ _ _
[B] mais j'ai [G] trop de chagrin, _ _ [E] _ _
_ [F] _ _ _ [A] _ et sa voix qui m'appelle _ se [E] plante _ _ [B] comme un [E] clou. _ _ _
_ _ _ _ Dans [A] le creux de ma main, _ _ _ alors _ _ [Bm] je reste là, _ _ _ _
_ _ _ _ [F#] _ au bord de mon passé, _ [E] _ _ _ _ [A] _ _
_ _ _ _ silencieux [D] et _ vaincu [Bm] pendant _ [E] que sa [A] voix passe, [C#m] _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ [Bm] et j [Dm]'écoute la vie _ [B] _ _ _ _
[F] s'installer [E] à sa place. _
_ [A] _ _ _ _ _ _ _
[B] _ Place, [E] _ pourtant, _ _
_ _ _ _ [A] _ demeure [C#m] _
abandonnée, _ [F#m] la vie de tous les [Bm] jours _ [E] _ _ _ _
[Bm] _ _ _ promenit [E] ce cul de _ joie, _ _ _ [A] _ _ _
veut remplir [Bm] à tout prix le [E] vide _ [Bm] _ _ _ [E] _ _ _ _
[C#m] de l'absence.
_ _ [A] _ _
_ _ _ _ [B] Mais je ne pourrai _ pas, _ _ _ _ _
_ [A] avec [E] ces _ malignances, _ _ _ _ _ rendre [B] mon amie [E] _ _ _ _ _ la _ seule [A] _ _ _ _ _
_ _ _ _ [Bm] qu'elle est lourde à porter, _ _ _ _ _ l _ _ _ _ _ _ _ 'absence de la vie.
_ [A] _ _ [C#m] _ _ _
[Bm] Qu'elle est lourde à porter, _ _
_ _ _ [E] l'absence de [A] la _ vie.
_ [F#m] _ _
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_ [N] _ _ _ _ _ _ _
_ _ Bécaud est à l'honneur ce soir, _ _ grâce à Serge Lama, _ vous êtes toujours en tournée, le tout de l'album La balade du poète est toujours disponible, il est même disque de platine. _ _ _ _
_ _ _ Serge, _ _ je vous sens ému, on l'est tous d'ailleurs, l'absence finalement, _ c'est pour lui, c'est pour Gilbert, j'ai l'impression que vous chantez pour lui.
_ Je trouve qu'il y a une grande injustice de la postérité par rapport à Gilbert Bécaud, tout le monde est d'accord avec ça, parce que c'est le plus grand compositeur _ musicien de chansons, avec Berger, et maintenant Goldman.
Et ce chanteur a créé toutes les musiques de tous les genres, dans tous les styles, et un mec de scène extraordinaire, mais oui, mais chaque geste était une mise en scène, parce que c'était l'époque où il y avait 4 projecteurs, faut pas croire, on avait pas ce que vous appelez aujourd'hui des show lights, des machins, on faisait tout nous-mêmes. _
D'ailleurs, on vous a vu, Serge, _ Charles, vous êtes d'accord avec Serge, vous étiez amis avec Bécaud, vous avez écrit pour lui.
Oui, j'ai commencé avec lui, je l'aimais beaucoup. _ _
C'est très particulier, Gilbert.
Il avait et de la jalousie et de l'amitié.
Il est quand même venu me dire un jour, mais en face qu'il était jaloux, il m'a dit comment t'as fait pour faire le même show ?
Je lui suis emmené me chercher, il m'a regardé, il m'a fait je suis jaloux.
C'est parce que chez nous, chez les Arméniens, il y a une chose, il y a la bonne jalousie et la mauvaise jalousie.
Il avait la bonne jalousie, c'est tout à fait différent.
Serge, justement, aujourd'hui, est-ce qu'il fait partie des légendes de la chanson française, Gilbert Bécaud ?
Pour _ _ moi, il fait partie des légendes et des très grands.
Vous savez que Gilbert Bécaud, au début des années 50, ça a été une révolution.
C'était Johnny Aguilet.
Quand il est arrivé, jamais personne n'avait chanté de dos.
Il s'asseyait par terre.
Mais quand ça le justifiait, ce n'était pas complètement _ stupide.
Il en faisait beaucoup, comme on dit dans notre jargon, mais c'était _ extraordinaire, Gilbert Bécaud.
L'inventivité dans les chansons, à l'intérieur des chansons, la construction de chacune des chansons, les chansons qui sont toutes différentes.
Il y a beaucoup de scénarios.
Et sa manière d'interpréter, elle est importante aussi.
Moi, je suis très inconditionnel.
Grégoire ?
Gilbert Bécaud, c'est le compositeur français qui a été le plus traduit dans le monde.
Et par exemple, _ il a été repris par Sinatra et par Elvis.
Je crois même qu'il est dans le livre de records pour ça.
Et vous savez qu'à l'Olympia, les femmes _ arrachaient les fauteuils.
Ma mère était à un concert de Bécaud.
Elle m'a dit qu'elle était choquée et les gens arrachaient les fauteuils. _ _ _ _
Il est passé ici, je crois, 33 fois sur cette scène, et ce soir, eh bien, c'est son ami Serge Lama qui a voulu lui rendre hommage.
Allez-y, Serge, allez rejoindre la scène de l'Olympia, vous allez reprendre l'absent.
_ Charles Aznavour, vous avez aussi bien connu Gilbert Bécaud.
C'est Édith Kias qui vous a présenté tous les deux.
_ Voici Serge Lama avec l'absent. _ _ _ _ _ _ _
[E] _ _ _ _ [A] _ _ _ _
_ _ _ _ _ [E] _ _ _
_ [Am] _ _ _ [A] _ _ [B] Quelle est lourde apportée [E] _ l _ _ _ _ 'absence de l [A]'ami, _ _ _
_ _ _ _ _ [E] l'ami qui tous les soirs [F#m] venait _ _ _
[Bm] _ _ [A] _ _ _ à cette [E] table _ et [A] _ _ _ _
qui ne viendra [B] plus.
_ [F] _ _ _
_ [Bm] _ _ _ [F] _ _ _
[A] La mort est [E] misérable, _ _ [A] _ _
[E] _ qui poignarde le cœur _
_ _ _ [Bm] _ _ [D] _ _
[A] et qui te _ _ déconstruit.
Il _ _ _ m'avait [B] dit un jour, _
[E] _ _ _ _ [Bm] _ _ _ _
[E] _ _ [A] lorsque je m'en [C#m] irai _ _ vers _ _ ces [Bm] lointains _ [D] pays au _ _ -delà _ _ _ [A] de la [C#m] terre, vous _ [E] _ _ _ _
ne [B] pleurerez pas, [G] _ _ _ [B] _
_ _ [F] vous lèverez vos [E] _ _
_ verres _ [A] _ _ _ _
_ _ [B] et vous boirez pour [E] moi, _ _ _ _ _ _ à mon [A] _ éternité. _ _ _ _ _
Dans le creux de mes nuits, [B] _ _ _ _
[D] _ _ _ [Bm] _ _ _ _
alors [A] je voudrais bien _ _ _
_ _ [C#m] _ _ _ _ [Bm] boire à [D] son souvenir _ _ _ pour lui [A] rester _ [C#m] fidèle, _
[D] _ _ _ [E] _ _ _ _ _
[B] mais j'ai [G] trop de chagrin, _ _ [E] _ _
_ [F] _ _ _ [A] _ et sa voix qui m'appelle _ se [E] plante _ _ [B] comme un [E] clou. _ _ _
_ _ _ _ Dans [A] le creux de ma main, _ _ _ alors _ _ [Bm] je reste là, _ _ _ _
_ _ _ _ [F#] _ au bord de mon passé, _ [E] _ _ _ _ [A] _ _
_ _ _ _ silencieux [D] et _ vaincu [Bm] pendant _ [E] que sa [A] voix passe, [C#m] _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ [Bm] et j [Dm]'écoute la vie _ [B] _ _ _ _
[F] s'installer [E] à sa place. _
_ [A] _ _ _ _ _ _ _
[B] _ Place, [E] _ pourtant, _ _
_ _ _ _ [A] _ demeure [C#m] _
abandonnée, _ [F#m] la vie de tous les [Bm] jours _ [E] _ _ _ _
[Bm] _ _ _ promenit [E] ce cul de _ joie, _ _ _ [A] _ _ _
veut remplir [Bm] à tout prix le [E] vide _ [Bm] _ _ _ [E] _ _ _ _
[C#m] de l'absence.
_ _ [A] _ _
_ _ _ _ [B] Mais je ne pourrai _ pas, _ _ _ _ _
_ [A] avec [E] ces _ malignances, _ _ _ _ _ rendre [B] mon amie [E] _ _ _ _ _ la _ seule [A] _ _ _ _ _
_ _ _ _ [Bm] qu'elle est lourde à porter, _ _ _ _ _ l _ _ _ _ _ _ _ 'absence de la vie.
_ [A] _ _ [C#m] _ _ _
[Bm] Qu'elle est lourde à porter, _ _
_ _ _ [E] l'absence de [A] la _ vie.
_ [F#m] _ _
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_ [N] _ _ _ _ _ _ _
_ _ Bécaud est à l'honneur ce soir, _ _ grâce à Serge Lama, _ vous êtes toujours en tournée, le tout de l'album La balade du poète est toujours disponible, il est même disque de platine. _ _ _ _
_ _ _ Serge, _ _ je vous sens ému, on l'est tous d'ailleurs, l'absence finalement, _ c'est pour lui, c'est pour Gilbert, j'ai l'impression que vous chantez pour lui.
_ Je trouve qu'il y a une grande injustice de la postérité par rapport à Gilbert Bécaud, tout le monde est d'accord avec ça, parce que c'est le plus grand compositeur _ musicien de chansons, avec Berger, et maintenant Goldman.
Et ce chanteur a créé toutes les musiques de tous les genres, dans tous les styles, et un mec de scène extraordinaire, mais oui, mais chaque geste était une mise en scène, parce que c'était l'époque où il y avait 4 projecteurs, faut pas croire, on avait pas ce que vous appelez aujourd'hui des show lights, des machins, on faisait tout nous-mêmes. _
D'ailleurs, on vous a vu, Serge, _ Charles, vous êtes d'accord avec Serge, vous étiez amis avec Bécaud, vous avez écrit pour lui.
Oui, j'ai commencé avec lui, je l'aimais beaucoup. _ _
C'est très particulier, Gilbert.
Il avait et de la jalousie et de l'amitié.
Il est quand même venu me dire un jour, mais en face qu'il était jaloux, il m'a dit comment t'as fait pour faire le même show ?
Je lui suis emmené me chercher, il m'a regardé, il m'a fait je suis jaloux.
C'est parce que chez nous, chez les Arméniens, il y a une chose, il y a la bonne jalousie et la mauvaise jalousie.
Il avait la bonne jalousie, c'est tout à fait différent.
Serge, justement, aujourd'hui, est-ce qu'il fait partie des légendes de la chanson française, Gilbert Bécaud ?
Pour _ _ moi, il fait partie des légendes et des très grands.
Vous savez que Gilbert Bécaud, au début des années 50, ça a été une révolution.
C'était Johnny Aguilet.
Quand il est arrivé, jamais personne n'avait chanté de dos.
Il s'asseyait par terre.
Mais quand ça le justifiait, ce n'était pas complètement _ stupide.
Il en faisait beaucoup, comme on dit dans notre jargon, mais c'était _ extraordinaire, Gilbert Bécaud.
L'inventivité dans les chansons, à l'intérieur des chansons, la construction de chacune des chansons, les chansons qui sont toutes différentes.
Il y a beaucoup de scénarios.
Et sa manière d'interpréter, elle est importante aussi.
Moi, je suis très inconditionnel.
Grégoire ?
Gilbert Bécaud, c'est le compositeur français qui a été le plus traduit dans le monde.
Et par exemple, _ il a été repris par Sinatra et par Elvis.
Je crois même qu'il est dans le livre de records pour ça.
Et vous savez qu'à l'Olympia, les femmes _ arrachaient les fauteuils.
Ma mère était à un concert de Bécaud.
Elle m'a dit qu'elle était choquée et les gens arrachaient les fauteuils. _ _ _ _