Chords for Cours de piano technique #1 - les gammes
Tempo:
89.5 bpm
Chords used:
D
G
E
C
Dm
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[C]
[D]
[Dm]
[A] [G]
Voilà probablement une des sonates de Mozart les plus célèbres
parce qu'avec ce surnom qu'elle porte, c'est-à-dire la sonate facile,
c'est souvent une des sonates qu'on donne aux enfants au bout de deux ou trois années de piano.
Or, comme vous avez pu le constater, c'est une sonate dans laquelle on le rencontre très très tôt,
au bout de cinq mesures.
Une gamme qui a l'air comme ça très simple
puisque c'est une gamme en C [B] majeur sur uniquement les touches blanches.
C'est un élément qu'on va retrouver à peu près dans toutes les compositions pianistiques
au travers de toutes les époques, que ce soit l'époque classique, romantique, moderne.
La gamme est un élément fondamental de la technique pianistique.
Voilà pourquoi aujourd'hui j'avais envie de vous parler un petit peu en détail
de cette pratique qui finalement est devenue presque un lieu commun.
On dit faire ses gammes pour à peu près tous les métiers.
Et c'est vrai qu'en tout cas, quand j'ai commencé le piano,
la gamme faisait partie des éléments indispensables à l'apprentissage du piano.
Aujourd'hui, la gamme est un petit peu moins travaillée isolément.
Je pense que l'enseignement évolue plus vers quelque chose qui se sert des pièces,
des œuvres travaillées pour travailler les difficultés.
Et je pense que c'est un petit peu dommage, car nous sommes un peu des artisans.
Et finalement, l'artisan a besoin d'outils différents pour construire son œuvre.
La gamme en fait partie, les arpèges, on en parlera également.
Et ainsi, beaucoup d'autres éléments pianistiques qui reviennent systématiquement.
Donc, il est vrai que si la gamme est travaillée isolément, en amont,
si elle est déjà complètement maîtrisée, c'est quand même autant de temps de gagner
quand vous devez apprendre une œuvre.
Donc, nous allons à présent nous intéresser aux deux difficultés
que nous rencontrons le plus fréquemment face aux gammes dans les œuvres.
En réalité, ces deux difficultés sont l'égalité des doigts,
donc la régularité du son, la régularité tout simplement des doigts,
puisque les doigts n'ont pas la même longueur.
Et l'autre difficulté très souvent rencontrée, c'est la vélocité,
la rapidité avec laquelle on doit jouer parfois certaines gammes.
Les compositeurs ont des exigences, parfois dans certaines œuvres,
on doit arriver à jouer les gammes très rapidement et avec beaucoup d'égalité.
En réalité, tout ça est toujours très lié au passage du pouce.
C'est la première chose que nous allons regarder de près.
Je vais vous montrer ce travail sur la gamme de do majeur,
tout en vous signalant que la gamme de do majeur n'est pas du tout la plus simple,
elle n'utilise que les touches blanches.
La gamme la plus simple, à mon avis, est la gamme de si majeur,
puisqu'elle utilise toutes les touches noires.
[C#] [G#]
[C#] [B] Elle nous permet ainsi d'avoir le relief de la gamme.
Ceci dit, comme pour peut-être les personnes qui n'ont pas de grandes affinités avec des altérations,
je commencerai quand même par la gamme de do majeur.
Nous allons placer la main sur le clavier.
On va en profiter pour revoir un petit peu des notions de position.
On est bien calé sur les deux jambes, le dos est droit.
On essaie de sentir une détente dans les épaules,
parce que c'est vrai que ce n'est pas toujours une position forcément naturelle.
Ensuite, nous allons commencer la gamme.
[C] Par le pouce, la sensation doit être la suivante.
On va au fond de la touche, et en réalité on rebondit au fond de la touche.
Ce qui signifie que le doigt a une double action.
Il va vers le bas et puis il remonte.
Ça ne se voit [D] pas, et c'est un petit peu comme quand vous donnez un coup de pied au fond d'une piscine
pour remonter vers la surface.
C'est-à-dire que vous avez un ressort dans le doigt qui va projeter le doigt vers [Em] le haut.
De cette façon-là, vous n'écrasez pas le son.
C'est là qu'on s'arrête un petit peu maintenant, parce qu'on est donc au premier passage du pouce.
La chose la plus courante, c'est tout simplement que le pouce ne passe pas
parce que la voûte de la main ne tient pas.
Vous allez essayer de regarder et d'observer tout simplement votre main
et de voir quel est l'espace suffisant pour que le pouce puisse faire ce geste,
c'est-à-dire se lever, passer sous la main.
Vous pouvez en effet travailler juste ce geste-là dans l'espace,
en ne quittant pas la touche, en restant bien appuyé sur le troisième doigt.
[Fm] [E] Ensuite, après ce fameux passage du [Fm] pouce, vous replacez votre main face au clavier.
Ne restez pas du tout de travers.
Essayez de replacer directement les doigts en [G] face.
[Am] Et on [Em] continue.
C'est un travail qui s'effectue très [G] lentement, le plus souplement [Em] possible,
en essayant de vérifier sur chaque [Am] note, ou en tout cas après chaque attaque,
que le poignet se [G] détend.
[F]
Quand on redescend, le pouce reste dans la touche et le doigt passe [E] au-dessus.
[D] [C]
Le danger pour le passage du pouce, c'est de bouger le coude.
C'est en général le [D] premier réflexe, [E] malheureusement, que l'on a, c'est d'ouvrir le coude.
Or, ça déstabilise complètement la main,
puisque de cette façon-là, on se retrouve pour le coup [Fm] vraiment comme un crabe,
et pas du tout en face des touches.
Donc, on va travailler la rotation du poignet autour du pouce.
Vous pouvez par exemple jouer le pouce,
et jouer de façon muette, c'est-à-dire simplement placer votre doigt sur la touche sans l'appuyer,
pour travailler cette rotation, et en [D] observant simplement que le coude ne bouge pas,
qu'il n'a pas d'incidence du geste.
Ensuite, vous pouvez travailler ce même passage en jouant les notes,
c'est-à-dire 3, 1, 2, 1, 3, 1, 2, en aller-retour.
Et vous faites la [E] même chose avec le quatrième doigt,
puisque la gamme est composée de 7 notes, nous avons 5 doigts,
donc la gamme en fait utilise 3 [Dm] doigts, puis 4, [D] puis 4.
Donc ça également, vous pouvez le faire, c'est-à-dire simplement avoir l [G]'empreinte,
et mentalement [D] essayer de visualiser [Dm] en un seul coup [D] les notes que vous allez jouer.
Vous allez les jouer aigraînées par la suite.
Vous pouvez simplement faire ce travail par empreinte, en accord, et vous redescendez.
Ça permet d'avoir une vision un peu globale, un peu panoramique de la gamme.
[C] Vous allez faire la même chose évidemment avec la main gauche,
donc toujours le [D] travail lent, au [E] fond, il n'est
[D]
[Dm]
[A] [G]
Voilà probablement une des sonates de Mozart les plus célèbres
parce qu'avec ce surnom qu'elle porte, c'est-à-dire la sonate facile,
c'est souvent une des sonates qu'on donne aux enfants au bout de deux ou trois années de piano.
Or, comme vous avez pu le constater, c'est une sonate dans laquelle on le rencontre très très tôt,
au bout de cinq mesures.
Une gamme qui a l'air comme ça très simple
puisque c'est une gamme en C [B] majeur sur uniquement les touches blanches.
C'est un élément qu'on va retrouver à peu près dans toutes les compositions pianistiques
au travers de toutes les époques, que ce soit l'époque classique, romantique, moderne.
La gamme est un élément fondamental de la technique pianistique.
Voilà pourquoi aujourd'hui j'avais envie de vous parler un petit peu en détail
de cette pratique qui finalement est devenue presque un lieu commun.
On dit faire ses gammes pour à peu près tous les métiers.
Et c'est vrai qu'en tout cas, quand j'ai commencé le piano,
la gamme faisait partie des éléments indispensables à l'apprentissage du piano.
Aujourd'hui, la gamme est un petit peu moins travaillée isolément.
Je pense que l'enseignement évolue plus vers quelque chose qui se sert des pièces,
des œuvres travaillées pour travailler les difficultés.
Et je pense que c'est un petit peu dommage, car nous sommes un peu des artisans.
Et finalement, l'artisan a besoin d'outils différents pour construire son œuvre.
La gamme en fait partie, les arpèges, on en parlera également.
Et ainsi, beaucoup d'autres éléments pianistiques qui reviennent systématiquement.
Donc, il est vrai que si la gamme est travaillée isolément, en amont,
si elle est déjà complètement maîtrisée, c'est quand même autant de temps de gagner
quand vous devez apprendre une œuvre.
Donc, nous allons à présent nous intéresser aux deux difficultés
que nous rencontrons le plus fréquemment face aux gammes dans les œuvres.
En réalité, ces deux difficultés sont l'égalité des doigts,
donc la régularité du son, la régularité tout simplement des doigts,
puisque les doigts n'ont pas la même longueur.
Et l'autre difficulté très souvent rencontrée, c'est la vélocité,
la rapidité avec laquelle on doit jouer parfois certaines gammes.
Les compositeurs ont des exigences, parfois dans certaines œuvres,
on doit arriver à jouer les gammes très rapidement et avec beaucoup d'égalité.
En réalité, tout ça est toujours très lié au passage du pouce.
C'est la première chose que nous allons regarder de près.
Je vais vous montrer ce travail sur la gamme de do majeur,
tout en vous signalant que la gamme de do majeur n'est pas du tout la plus simple,
elle n'utilise que les touches blanches.
La gamme la plus simple, à mon avis, est la gamme de si majeur,
puisqu'elle utilise toutes les touches noires.
[C#] [G#]
[C#] [B] Elle nous permet ainsi d'avoir le relief de la gamme.
Ceci dit, comme pour peut-être les personnes qui n'ont pas de grandes affinités avec des altérations,
je commencerai quand même par la gamme de do majeur.
Nous allons placer la main sur le clavier.
On va en profiter pour revoir un petit peu des notions de position.
On est bien calé sur les deux jambes, le dos est droit.
On essaie de sentir une détente dans les épaules,
parce que c'est vrai que ce n'est pas toujours une position forcément naturelle.
Ensuite, nous allons commencer la gamme.
[C] Par le pouce, la sensation doit être la suivante.
On va au fond de la touche, et en réalité on rebondit au fond de la touche.
Ce qui signifie que le doigt a une double action.
Il va vers le bas et puis il remonte.
Ça ne se voit [D] pas, et c'est un petit peu comme quand vous donnez un coup de pied au fond d'une piscine
pour remonter vers la surface.
C'est-à-dire que vous avez un ressort dans le doigt qui va projeter le doigt vers [Em] le haut.
De cette façon-là, vous n'écrasez pas le son.
C'est là qu'on s'arrête un petit peu maintenant, parce qu'on est donc au premier passage du pouce.
La chose la plus courante, c'est tout simplement que le pouce ne passe pas
parce que la voûte de la main ne tient pas.
Vous allez essayer de regarder et d'observer tout simplement votre main
et de voir quel est l'espace suffisant pour que le pouce puisse faire ce geste,
c'est-à-dire se lever, passer sous la main.
Vous pouvez en effet travailler juste ce geste-là dans l'espace,
en ne quittant pas la touche, en restant bien appuyé sur le troisième doigt.
[Fm] [E] Ensuite, après ce fameux passage du [Fm] pouce, vous replacez votre main face au clavier.
Ne restez pas du tout de travers.
Essayez de replacer directement les doigts en [G] face.
[Am] Et on [Em] continue.
C'est un travail qui s'effectue très [G] lentement, le plus souplement [Em] possible,
en essayant de vérifier sur chaque [Am] note, ou en tout cas après chaque attaque,
que le poignet se [G] détend.
[F]
Quand on redescend, le pouce reste dans la touche et le doigt passe [E] au-dessus.
[D] [C]
Le danger pour le passage du pouce, c'est de bouger le coude.
C'est en général le [D] premier réflexe, [E] malheureusement, que l'on a, c'est d'ouvrir le coude.
Or, ça déstabilise complètement la main,
puisque de cette façon-là, on se retrouve pour le coup [Fm] vraiment comme un crabe,
et pas du tout en face des touches.
Donc, on va travailler la rotation du poignet autour du pouce.
Vous pouvez par exemple jouer le pouce,
et jouer de façon muette, c'est-à-dire simplement placer votre doigt sur la touche sans l'appuyer,
pour travailler cette rotation, et en [D] observant simplement que le coude ne bouge pas,
qu'il n'a pas d'incidence du geste.
Ensuite, vous pouvez travailler ce même passage en jouant les notes,
c'est-à-dire 3, 1, 2, 1, 3, 1, 2, en aller-retour.
Et vous faites la [E] même chose avec le quatrième doigt,
puisque la gamme est composée de 7 notes, nous avons 5 doigts,
donc la gamme en fait utilise 3 [Dm] doigts, puis 4, [D] puis 4.
Donc ça également, vous pouvez le faire, c'est-à-dire simplement avoir l [G]'empreinte,
et mentalement [D] essayer de visualiser [Dm] en un seul coup [D] les notes que vous allez jouer.
Vous allez les jouer aigraînées par la suite.
Vous pouvez simplement faire ce travail par empreinte, en accord, et vous redescendez.
Ça permet d'avoir une vision un peu globale, un peu panoramique de la gamme.
[C] Vous allez faire la même chose évidemment avec la main gauche,
donc toujours le [D] travail lent, au [E] fond, il n'est
Key:
D
G
E
C
Dm
D
G
E
_ _ _ _ _ _ _ [C] _
_ _ _ _ [D] _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ [Dm] _
_ _ [A] _ _ [G] _ _ _ _
_ _ Voilà probablement une des sonates de Mozart les plus célèbres
parce qu'avec ce surnom qu'elle porte, c'est-à-dire la sonate facile,
c'est souvent une des sonates qu'on donne aux enfants au bout de deux ou trois années de piano.
Or, comme vous avez pu le constater, c'est une sonate dans laquelle on le rencontre très très tôt,
au bout de cinq mesures.
_ Une gamme qui a l'air comme ça très simple
puisque c'est une gamme en C [B] majeur sur uniquement les touches blanches.
C'est un élément qu'on va retrouver à peu près dans toutes les compositions pianistiques
au travers de toutes les époques, que ce soit l'époque classique, romantique, moderne.
La gamme est un élément fondamental de la technique pianistique.
Voilà pourquoi aujourd'hui j'avais envie de vous parler un petit peu en détail
de cette pratique qui finalement est devenue presque un lieu commun.
On dit faire ses gammes pour à peu près tous les métiers.
Et c'est vrai qu'en tout cas, quand j'ai commencé le piano,
la gamme faisait partie des éléments indispensables à l'apprentissage du piano.
Aujourd'hui, la gamme est un petit peu moins travaillée isolément.
Je pense que l'enseignement évolue plus vers quelque chose qui se sert des pièces,
des œuvres travaillées pour travailler les difficultés.
Et je pense que c'est un petit peu dommage, car nous sommes un peu des artisans.
Et finalement, l'artisan a besoin d'outils différents pour construire son œuvre.
La gamme en fait partie, les arpèges, on en parlera également.
Et ainsi, beaucoup d'autres éléments pianistiques qui reviennent systématiquement.
Donc, il est vrai que si la gamme est travaillée isolément, en amont,
si elle est déjà complètement maîtrisée, c'est quand même autant de temps de gagner
quand vous devez apprendre une œuvre.
Donc, nous allons à présent nous intéresser aux deux difficultés
que nous rencontrons le plus fréquemment face aux gammes dans les œuvres.
En réalité, ces deux difficultés sont l'égalité des doigts,
donc la régularité du son, la régularité tout simplement des doigts,
puisque les doigts n'ont pas la même longueur.
Et l'autre difficulté très souvent rencontrée, c'est la vélocité,
la rapidité avec laquelle on doit jouer parfois certaines gammes.
Les compositeurs ont des exigences, parfois dans certaines œuvres,
on doit arriver à jouer les gammes très rapidement et avec beaucoup d'égalité.
En réalité, tout ça est toujours très lié au passage du pouce.
C'est la première chose que nous allons regarder de près.
Je vais vous montrer ce travail sur la gamme de do majeur,
tout en vous signalant que la gamme de do majeur n'est pas du tout la plus simple,
elle n'utilise que les touches blanches.
La gamme la plus simple, à mon avis, est la gamme de si majeur,
puisqu'elle utilise toutes les touches noires.
[C#] _ _ _ [G#] _ _ _ _ _
[C#] _ _ _ [B] Elle nous permet ainsi d'avoir le relief de la gamme.
Ceci dit, comme pour peut-être les personnes qui n'ont pas de grandes affinités avec des altérations,
je commencerai quand même par la gamme de do majeur.
Nous allons placer la main sur le clavier.
On va en profiter pour revoir un petit peu des notions de position.
On est bien calé sur les deux jambes, le dos est droit.
On essaie de sentir une détente dans les épaules,
parce que c'est vrai que ce n'est pas toujours une position forcément naturelle.
Ensuite, nous allons commencer la gamme.
[C] Par le pouce, _ _ la sensation doit être la suivante.
On va au fond de la touche, et en réalité on rebondit au fond de la touche.
Ce qui signifie que le doigt a une double action.
Il va vers le bas et puis il remonte.
_ Ça ne se voit [D] pas, et c'est un petit peu comme quand vous donnez un coup de pied au fond d'une piscine
pour remonter vers la surface.
C'est-à-dire que vous avez un ressort dans le doigt qui va projeter le doigt vers [Em] le haut.
De cette façon-là, vous n'écrasez pas le son.
C'est là qu'on s'arrête un petit peu maintenant, parce qu'on est donc au premier passage du pouce.
La chose la plus courante, c'est tout simplement que le pouce ne passe pas
parce que la voûte de la main ne tient pas.
Vous allez essayer de regarder et d'observer tout simplement votre main _
et de voir quel est l'espace suffisant pour que le pouce puisse faire ce geste,
c'est-à-dire se lever, passer sous la main.
Vous pouvez en effet travailler juste ce geste-là dans l'espace,
en ne quittant pas la touche, en restant bien appuyé sur le troisième doigt.
[Fm] _ _ [E] Ensuite, après ce fameux passage du [Fm] pouce, vous replacez votre main face au clavier.
Ne restez pas du tout de travers.
Essayez de _ replacer directement les doigts en [G] face.
_ [Am] Et on [Em] continue.
C'est un travail qui s'effectue très [G] lentement, _ le plus souplement [Em] possible,
en essayant de vérifier sur chaque [Am] note, ou en tout cas après chaque attaque,
que le poignet se [G] détend.
_ _ [F] _ _
Quand on redescend, le pouce reste dans la touche et le doigt passe [E] au-dessus.
_ _ [D] _ _ [C] _
Le danger pour le passage du pouce, c'est de bouger le coude.
C'est en général le [D] premier réflexe, [E] malheureusement, que l'on a, c'est d'ouvrir le coude.
Or, ça déstabilise complètement la main,
puisque de cette façon-là, on se retrouve pour le coup [Fm] vraiment comme un crabe,
et pas du tout en face des touches.
Donc, on va travailler la rotation du poignet autour du pouce.
Vous pouvez par exemple jouer le pouce,
et jouer de façon muette, c'est-à-dire simplement placer votre doigt sur la touche sans l'appuyer,
pour travailler cette rotation, et en [D] observant simplement que le coude ne bouge pas,
qu'il n'a pas d'incidence du geste.
Ensuite, vous pouvez travailler ce même _ passage en jouant les notes,
c'est-à-dire 3, 1, 2, 1, 3, 1, 2, _ _ en aller-retour.
_ Et vous faites la [E] même chose avec le quatrième doigt,
puisque la gamme est composée de 7 notes, nous avons 5 doigts,
donc la gamme en fait utilise 3 [Dm] doigts, puis 4, [D] _ puis 4.
Donc ça également, vous pouvez le faire, c'est-à-dire simplement avoir l [G]'empreinte,
_ et mentalement [D] essayer de visualiser [Dm] en _ _ un seul coup [D] les notes que vous allez jouer.
Vous allez les jouer aigraînées par la suite.
Vous pouvez simplement faire ce travail par empreinte, en accord, _ _ _ et vous redescendez. _
_ _ _ _ Ça permet d'avoir une vision un peu globale, un peu panoramique de la gamme.
[C] Vous allez faire la même chose évidemment avec la main gauche,
donc toujours le [D] travail lent, au [E] fond, il n'est
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_ _ _ _ _ _ _ [Dm] _
_ _ [A] _ _ [G] _ _ _ _
_ _ Voilà probablement une des sonates de Mozart les plus célèbres
parce qu'avec ce surnom qu'elle porte, c'est-à-dire la sonate facile,
c'est souvent une des sonates qu'on donne aux enfants au bout de deux ou trois années de piano.
Or, comme vous avez pu le constater, c'est une sonate dans laquelle on le rencontre très très tôt,
au bout de cinq mesures.
_ Une gamme qui a l'air comme ça très simple
puisque c'est une gamme en C [B] majeur sur uniquement les touches blanches.
C'est un élément qu'on va retrouver à peu près dans toutes les compositions pianistiques
au travers de toutes les époques, que ce soit l'époque classique, romantique, moderne.
La gamme est un élément fondamental de la technique pianistique.
Voilà pourquoi aujourd'hui j'avais envie de vous parler un petit peu en détail
de cette pratique qui finalement est devenue presque un lieu commun.
On dit faire ses gammes pour à peu près tous les métiers.
Et c'est vrai qu'en tout cas, quand j'ai commencé le piano,
la gamme faisait partie des éléments indispensables à l'apprentissage du piano.
Aujourd'hui, la gamme est un petit peu moins travaillée isolément.
Je pense que l'enseignement évolue plus vers quelque chose qui se sert des pièces,
des œuvres travaillées pour travailler les difficultés.
Et je pense que c'est un petit peu dommage, car nous sommes un peu des artisans.
Et finalement, l'artisan a besoin d'outils différents pour construire son œuvre.
La gamme en fait partie, les arpèges, on en parlera également.
Et ainsi, beaucoup d'autres éléments pianistiques qui reviennent systématiquement.
Donc, il est vrai que si la gamme est travaillée isolément, en amont,
si elle est déjà complètement maîtrisée, c'est quand même autant de temps de gagner
quand vous devez apprendre une œuvre.
Donc, nous allons à présent nous intéresser aux deux difficultés
que nous rencontrons le plus fréquemment face aux gammes dans les œuvres.
En réalité, ces deux difficultés sont l'égalité des doigts,
donc la régularité du son, la régularité tout simplement des doigts,
puisque les doigts n'ont pas la même longueur.
Et l'autre difficulté très souvent rencontrée, c'est la vélocité,
la rapidité avec laquelle on doit jouer parfois certaines gammes.
Les compositeurs ont des exigences, parfois dans certaines œuvres,
on doit arriver à jouer les gammes très rapidement et avec beaucoup d'égalité.
En réalité, tout ça est toujours très lié au passage du pouce.
C'est la première chose que nous allons regarder de près.
Je vais vous montrer ce travail sur la gamme de do majeur,
tout en vous signalant que la gamme de do majeur n'est pas du tout la plus simple,
elle n'utilise que les touches blanches.
La gamme la plus simple, à mon avis, est la gamme de si majeur,
puisqu'elle utilise toutes les touches noires.
[C#] _ _ _ [G#] _ _ _ _ _
[C#] _ _ _ [B] Elle nous permet ainsi d'avoir le relief de la gamme.
Ceci dit, comme pour peut-être les personnes qui n'ont pas de grandes affinités avec des altérations,
je commencerai quand même par la gamme de do majeur.
Nous allons placer la main sur le clavier.
On va en profiter pour revoir un petit peu des notions de position.
On est bien calé sur les deux jambes, le dos est droit.
On essaie de sentir une détente dans les épaules,
parce que c'est vrai que ce n'est pas toujours une position forcément naturelle.
Ensuite, nous allons commencer la gamme.
[C] Par le pouce, _ _ la sensation doit être la suivante.
On va au fond de la touche, et en réalité on rebondit au fond de la touche.
Ce qui signifie que le doigt a une double action.
Il va vers le bas et puis il remonte.
_ Ça ne se voit [D] pas, et c'est un petit peu comme quand vous donnez un coup de pied au fond d'une piscine
pour remonter vers la surface.
C'est-à-dire que vous avez un ressort dans le doigt qui va projeter le doigt vers [Em] le haut.
De cette façon-là, vous n'écrasez pas le son.
C'est là qu'on s'arrête un petit peu maintenant, parce qu'on est donc au premier passage du pouce.
La chose la plus courante, c'est tout simplement que le pouce ne passe pas
parce que la voûte de la main ne tient pas.
Vous allez essayer de regarder et d'observer tout simplement votre main _
et de voir quel est l'espace suffisant pour que le pouce puisse faire ce geste,
c'est-à-dire se lever, passer sous la main.
Vous pouvez en effet travailler juste ce geste-là dans l'espace,
en ne quittant pas la touche, en restant bien appuyé sur le troisième doigt.
[Fm] _ _ [E] Ensuite, après ce fameux passage du [Fm] pouce, vous replacez votre main face au clavier.
Ne restez pas du tout de travers.
Essayez de _ replacer directement les doigts en [G] face.
_ [Am] Et on [Em] continue.
C'est un travail qui s'effectue très [G] lentement, _ le plus souplement [Em] possible,
en essayant de vérifier sur chaque [Am] note, ou en tout cas après chaque attaque,
que le poignet se [G] détend.
_ _ [F] _ _
Quand on redescend, le pouce reste dans la touche et le doigt passe [E] au-dessus.
_ _ [D] _ _ [C] _
Le danger pour le passage du pouce, c'est de bouger le coude.
C'est en général le [D] premier réflexe, [E] malheureusement, que l'on a, c'est d'ouvrir le coude.
Or, ça déstabilise complètement la main,
puisque de cette façon-là, on se retrouve pour le coup [Fm] vraiment comme un crabe,
et pas du tout en face des touches.
Donc, on va travailler la rotation du poignet autour du pouce.
Vous pouvez par exemple jouer le pouce,
et jouer de façon muette, c'est-à-dire simplement placer votre doigt sur la touche sans l'appuyer,
pour travailler cette rotation, et en [D] observant simplement que le coude ne bouge pas,
qu'il n'a pas d'incidence du geste.
Ensuite, vous pouvez travailler ce même _ passage en jouant les notes,
c'est-à-dire 3, 1, 2, 1, 3, 1, 2, _ _ en aller-retour.
_ Et vous faites la [E] même chose avec le quatrième doigt,
puisque la gamme est composée de 7 notes, nous avons 5 doigts,
donc la gamme en fait utilise 3 [Dm] doigts, puis 4, [D] _ puis 4.
Donc ça également, vous pouvez le faire, c'est-à-dire simplement avoir l [G]'empreinte,
_ et mentalement [D] essayer de visualiser [Dm] en _ _ un seul coup [D] les notes que vous allez jouer.
Vous allez les jouer aigraînées par la suite.
Vous pouvez simplement faire ce travail par empreinte, en accord, _ _ _ et vous redescendez. _
_ _ _ _ Ça permet d'avoir une vision un peu globale, un peu panoramique de la gamme.
[C] Vous allez faire la même chose évidemment avec la main gauche,
donc toujours le [D] travail lent, au [E] fond, il n'est