Chords for Georgio interprète "Ma nuit est un coeur qui bat" de Frida Kahlo
Tempo:
86.1 bpm
Chords used:
Db
Ebm
Gb
Abm
D
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[D]
[Gb] [Abm] [Db]
[Ebm] Ma nuit est comme un grand coeur qui bat, il est [D] 3h30 du matin, ma nuit est sans lune,
ma nuit a de grands yeux qui [Gb] regardent fixement une lumière grise filtrée par les fenêtres,
ma nuit [Abm] pleure et l'oreiller devient humide et [Db] froid, ma nuit est [Ebm] longue et longue et longue,
elle semble toujours s'étirer vers une fin [D] incertaine, ma [Gb] nuit me précipite dans ton absence,
je [Ebm] te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton [Abm] souffle, ton odeur,
ma nuit me [Db] répond vide, ma nuit me donne froid et [Abm] solitude, [Ebm] je cherche un point de contact,
ta peau où [D] es-tu, où es-tu, je me tourne dans tous les sens, l'oreiller est [Ab] humide,
ma joue s'y colle, [Gb] mes cheveux mouillés contre mes tempes, [Abm] ce n'est pas possible que tu ne sois pas
là, [Db]
[Ebm] ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s'écrasent, mon corps ne [Eb] peut pas [D] comprendre,
mon corps te voudrait, [Bb] mon corps s'est allé à mutiler, voudrait un moment s'oublier dans ta
[Abm] chaleur, mon corps appelle quelques [Db] heures de sérénité, ma [Ebm] nuit est un coeur en serre-pierres,
ma nuit sait que j'aime te [Eb] regarder, chaque [D] courbe de ton corps reconnaît ton visage,
j'ai le [Ab] caresser, ma nuit m'étouffe [Ebm] du manque de doigts, ma nuit palpite [Eb] d'amour,
celui que j'essaie de l [Db]'endiguer mais qui palpite dans la [Ab] pénombre, dans [Ebm] chacune de mes fibres,
ma nuit voudrait bien t'appeler mais [Db] elle n'a pas de voix, elle [E] voudrait t'appeler et pourtant
te trouver se [Gb] serrer contre toi, un moment est oublié, ce temps qui [Ebm] massacre, mon corps ne peut
pas comprendre, il a autant besoin de toi que moi, peut-être [Ab] qu'après tout, lui [Ebm] et moi ne forment
aucun, mon corps a besoin de toi, [Db] souvent tu m'as presque guéri, ma nuit se [Gb] creuse jusqu'à ne plus
sentir la chair et le sentiment devient plus fort, [Eb] plus aiguille, déniée de la substance [Db] maternelle,
ma nuit me [Ab] brûle d'amour, [Ebm] il est 4h du matin, ma nuit m [Db]'épuise, elle sait bien que tu me manques
et toute son [Gb] obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence, cette [Ebm] évidence brille comme une
lame dans le noir, ma nuit voudrait [Ab] avoir des ailes qui [Ebm] vaudraient jusqu'à toi, t'envelopperait dans
ton sommeil, [Db] te ramènerait à moi, dans ton sommeil tu me sentirais près de toi [Gb] et tes bras m'enlaceraient
sans que tu te réveilles, ma nuit ne porte pas [Eb] conseil, ma nuit pense à toi, [Db] rêve éveillé, ma nuit
s [Ebm]'attriste et s'égare, ma nuit accentue ma solitude, [D] toutes mes solitudes sont le silence d'entendre
mes voix intérieures, [Bb] ma nuit est longue et longue [Gb] et longue, ma nuit aurait peur [Abm] que le jour n'apparaisse
jamais plus, [Db] mais à la fois ma nuit craint son [Ebm] apparition parce que le jour est un jour artificiel
où [D] chaque heure compte double et sans toi n'est plus vraiment vécu, ma nuit [Bb] se demande si mon jour ne
ressemble pas [Gb] à mes nuits, ce qui expliquerait pourquoi [Abm] je redoute le jour aussi, [Db] ma nuit a envie de
m'habiller, de me pousser [Ebm] dehors pour aller chercher ma femme, ma nuit sait ce que l'on nomme folie,
[A] tout ordre sème des ordres et [D] interdit, ma nuit se demande [Gb] ce qui n'est pas interdit, il n'est pas
interdit de faire corps avec [Ab] elle, ça elle le sait, mais [Db] elle s'occupe plus que de voir une chair faire
[Ebm] corps avec elle au fil de la désespérance, une chair n'est pas [D] faite pour épouser le néant, ma nuit t'aime
de toute sa [Db] profondeur et de ma profondeur elle [Gb] résonne aussi, ma nuit se [Abm] nourrit des co-imaginaires,
[Db] elle elle le peut, moi j [Ebm]'échoue, ma nuit m'observe, son regard est lisse et [Eb] succoule dans chaque chose,
ma nuit voudrait que tu sois là pour succouler entre [Ab] toi aussi avec tendresse, ma nuit t [Gb]'espère, mon corps
t'attend, [Abm] ma nuit voudrait que tu reposes au creux de [Db] mon épaule et que je m'en repose au creux [Ebm] de la
tienne, ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et [Bb] de la mienne, [D] te voir trembler, ouais [Db] trembler
de plaisir, ma nuit [Gb] voudrait voir nos regards et [Abm] avoir nos regards [Db] chargés de désir, ma nuit [Abm] voudrait
tenir entre [Ebm] ses mains chaque spasme, ma nuit se ferait [Db] tous, ma nuit j'ai mis en silence sa solitude
au souvenir de toi, [F] ma nuit est longue et longue et longue, elle perd la tête [Ebm] mais ne peut éloigner
ton image de moi, ne peut engloutir mon [Abm] désir, elle [Ebm] se meurt de ne pas savoir là et ça me [Db] tue, ma nuit
te cherche sans cesse, mon corps ne parvient pas à [Gb] concevoir que quelques roues, une quelconque
géographie nous séparent, [Eb] mon corps devient flou de douleur [Eb] de ne pouvoir reconnaître au milieu de [Ebm] ma
nuit ta silhouette ou ton ombre, mon corps voudrait t'embrasser dans [Db] ton sommeil, mon corps voudrait en
pleine nuit dormir et dans [F] ses ténèbres et te réveiller parce que tu l'embrasserais, ma nuit ne [Ebm] connaît
pas de rêve plus beau que celui-là, ma nuit hurle et déchire [Abm] ses voiles, ma nuit se cogne à son propre
silence mais ton [Db] corps reste introuvable, tu me manques tant et [Gb] tes mots et ta couleur
[B]
[Eb] et tes mots et ta [Ebm] couleur, [Db]
[Gb] [Ebm]
[Db]
[Gb] [B] [Db] le jour va bientôt se [Eb] lever
[Gb] [Abm] [Db]
[Ebm] Ma nuit est comme un grand coeur qui bat, il est [D] 3h30 du matin, ma nuit est sans lune,
ma nuit a de grands yeux qui [Gb] regardent fixement une lumière grise filtrée par les fenêtres,
ma nuit [Abm] pleure et l'oreiller devient humide et [Db] froid, ma nuit est [Ebm] longue et longue et longue,
elle semble toujours s'étirer vers une fin [D] incertaine, ma [Gb] nuit me précipite dans ton absence,
je [Ebm] te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton [Abm] souffle, ton odeur,
ma nuit me [Db] répond vide, ma nuit me donne froid et [Abm] solitude, [Ebm] je cherche un point de contact,
ta peau où [D] es-tu, où es-tu, je me tourne dans tous les sens, l'oreiller est [Ab] humide,
ma joue s'y colle, [Gb] mes cheveux mouillés contre mes tempes, [Abm] ce n'est pas possible que tu ne sois pas
là, [Db]
[Ebm] ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s'écrasent, mon corps ne [Eb] peut pas [D] comprendre,
mon corps te voudrait, [Bb] mon corps s'est allé à mutiler, voudrait un moment s'oublier dans ta
[Abm] chaleur, mon corps appelle quelques [Db] heures de sérénité, ma [Ebm] nuit est un coeur en serre-pierres,
ma nuit sait que j'aime te [Eb] regarder, chaque [D] courbe de ton corps reconnaît ton visage,
j'ai le [Ab] caresser, ma nuit m'étouffe [Ebm] du manque de doigts, ma nuit palpite [Eb] d'amour,
celui que j'essaie de l [Db]'endiguer mais qui palpite dans la [Ab] pénombre, dans [Ebm] chacune de mes fibres,
ma nuit voudrait bien t'appeler mais [Db] elle n'a pas de voix, elle [E] voudrait t'appeler et pourtant
te trouver se [Gb] serrer contre toi, un moment est oublié, ce temps qui [Ebm] massacre, mon corps ne peut
pas comprendre, il a autant besoin de toi que moi, peut-être [Ab] qu'après tout, lui [Ebm] et moi ne forment
aucun, mon corps a besoin de toi, [Db] souvent tu m'as presque guéri, ma nuit se [Gb] creuse jusqu'à ne plus
sentir la chair et le sentiment devient plus fort, [Eb] plus aiguille, déniée de la substance [Db] maternelle,
ma nuit me [Ab] brûle d'amour, [Ebm] il est 4h du matin, ma nuit m [Db]'épuise, elle sait bien que tu me manques
et toute son [Gb] obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence, cette [Ebm] évidence brille comme une
lame dans le noir, ma nuit voudrait [Ab] avoir des ailes qui [Ebm] vaudraient jusqu'à toi, t'envelopperait dans
ton sommeil, [Db] te ramènerait à moi, dans ton sommeil tu me sentirais près de toi [Gb] et tes bras m'enlaceraient
sans que tu te réveilles, ma nuit ne porte pas [Eb] conseil, ma nuit pense à toi, [Db] rêve éveillé, ma nuit
s [Ebm]'attriste et s'égare, ma nuit accentue ma solitude, [D] toutes mes solitudes sont le silence d'entendre
mes voix intérieures, [Bb] ma nuit est longue et longue [Gb] et longue, ma nuit aurait peur [Abm] que le jour n'apparaisse
jamais plus, [Db] mais à la fois ma nuit craint son [Ebm] apparition parce que le jour est un jour artificiel
où [D] chaque heure compte double et sans toi n'est plus vraiment vécu, ma nuit [Bb] se demande si mon jour ne
ressemble pas [Gb] à mes nuits, ce qui expliquerait pourquoi [Abm] je redoute le jour aussi, [Db] ma nuit a envie de
m'habiller, de me pousser [Ebm] dehors pour aller chercher ma femme, ma nuit sait ce que l'on nomme folie,
[A] tout ordre sème des ordres et [D] interdit, ma nuit se demande [Gb] ce qui n'est pas interdit, il n'est pas
interdit de faire corps avec [Ab] elle, ça elle le sait, mais [Db] elle s'occupe plus que de voir une chair faire
[Ebm] corps avec elle au fil de la désespérance, une chair n'est pas [D] faite pour épouser le néant, ma nuit t'aime
de toute sa [Db] profondeur et de ma profondeur elle [Gb] résonne aussi, ma nuit se [Abm] nourrit des co-imaginaires,
[Db] elle elle le peut, moi j [Ebm]'échoue, ma nuit m'observe, son regard est lisse et [Eb] succoule dans chaque chose,
ma nuit voudrait que tu sois là pour succouler entre [Ab] toi aussi avec tendresse, ma nuit t [Gb]'espère, mon corps
t'attend, [Abm] ma nuit voudrait que tu reposes au creux de [Db] mon épaule et que je m'en repose au creux [Ebm] de la
tienne, ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et [Bb] de la mienne, [D] te voir trembler, ouais [Db] trembler
de plaisir, ma nuit [Gb] voudrait voir nos regards et [Abm] avoir nos regards [Db] chargés de désir, ma nuit [Abm] voudrait
tenir entre [Ebm] ses mains chaque spasme, ma nuit se ferait [Db] tous, ma nuit j'ai mis en silence sa solitude
au souvenir de toi, [F] ma nuit est longue et longue et longue, elle perd la tête [Ebm] mais ne peut éloigner
ton image de moi, ne peut engloutir mon [Abm] désir, elle [Ebm] se meurt de ne pas savoir là et ça me [Db] tue, ma nuit
te cherche sans cesse, mon corps ne parvient pas à [Gb] concevoir que quelques roues, une quelconque
géographie nous séparent, [Eb] mon corps devient flou de douleur [Eb] de ne pouvoir reconnaître au milieu de [Ebm] ma
nuit ta silhouette ou ton ombre, mon corps voudrait t'embrasser dans [Db] ton sommeil, mon corps voudrait en
pleine nuit dormir et dans [F] ses ténèbres et te réveiller parce que tu l'embrasserais, ma nuit ne [Ebm] connaît
pas de rêve plus beau que celui-là, ma nuit hurle et déchire [Abm] ses voiles, ma nuit se cogne à son propre
silence mais ton [Db] corps reste introuvable, tu me manques tant et [Gb] tes mots et ta couleur
[B]
[Eb] et tes mots et ta [Ebm] couleur, [Db]
[Gb] [Ebm]
[Db]
[Gb] [B] [Db] le jour va bientôt se [Eb] lever
Key:
Db
Ebm
Gb
Abm
D
Db
Ebm
Gb
_ _ _ _ _ [D] _ _ _
_ [Gb] _ _ _ _ [Abm] _ _ [Db] _
[Ebm] Ma nuit est comme un grand coeur qui bat, il est [D] 3h30 du matin, ma nuit est sans lune,
ma nuit a de grands yeux qui [Gb] regardent fixement une lumière grise filtrée par les fenêtres,
ma nuit [Abm] pleure et l'oreiller devient humide et [Db] froid, ma nuit est [Ebm] longue et longue et longue,
elle semble toujours s'étirer vers une fin [D] incertaine, ma [Gb] nuit me précipite dans ton absence,
je [Ebm] te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton [Abm] souffle, ton odeur,
ma nuit me [Db] répond vide, ma nuit me donne froid et [Abm] solitude, [Ebm] je cherche un point de contact,
ta peau où [D] es-tu, où es-tu, je me tourne dans tous les sens, l'oreiller est [Ab] humide,
ma joue s'y colle, [Gb] mes cheveux mouillés contre mes tempes, [Abm] ce n'est pas possible que tu ne sois pas
là, [Db] _
[Ebm] ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s'écrasent, mon corps ne [Eb] peut pas [D] comprendre,
mon corps te voudrait, [Bb] mon corps s'est allé à mutiler, voudrait un moment s'oublier dans ta
[Abm] chaleur, mon corps appelle quelques [Db] heures de sérénité, ma [Ebm] nuit est un coeur en serre-pierres,
ma nuit sait que j'aime te [Eb] regarder, chaque [D] courbe de ton corps reconnaît ton visage,
j'ai le [Ab] caresser, ma nuit m'étouffe [Ebm] du manque de doigts, ma nuit palpite [Eb] d'amour,
celui que j'essaie de l [Db]'endiguer mais qui palpite dans la [Ab] pénombre, dans [Ebm] chacune de mes fibres,
ma nuit voudrait bien t'appeler mais [Db] elle n'a pas de voix, elle [E] voudrait t'appeler et pourtant
te trouver se [Gb] serrer contre toi, un moment est oublié, ce temps qui [Ebm] massacre, mon corps ne peut
pas comprendre, il a autant besoin de toi que moi, peut-être [Ab] qu'après tout, lui [Ebm] et moi ne forment
aucun, mon corps a besoin de toi, [Db] souvent tu m'as presque guéri, ma nuit se [Gb] creuse jusqu'à ne plus
sentir la chair et le sentiment devient plus fort, [Eb] plus aiguille, déniée de la substance [Db] maternelle,
ma nuit me [Ab] brûle d'amour, [Ebm] il est 4h du matin, ma nuit m [Db]'épuise, elle sait bien que tu me manques
et toute son [Gb] obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence, cette [Ebm] évidence brille comme une
lame dans le noir, ma nuit voudrait [Ab] avoir des ailes qui [Ebm] vaudraient jusqu'à toi, t'envelopperait dans
ton sommeil, [Db] te ramènerait à moi, dans ton sommeil tu me sentirais près de toi [Gb] et tes bras m'enlaceraient
sans que tu te réveilles, ma nuit ne porte pas [Eb] conseil, ma nuit pense à toi, [Db] rêve éveillé, ma nuit
s [Ebm]'attriste et s'égare, ma nuit accentue ma solitude, [D] toutes mes solitudes sont le silence d'entendre
mes voix intérieures, [Bb] ma nuit est longue et longue [Gb] et longue, ma nuit aurait peur [Abm] que le jour n'apparaisse
jamais plus, [Db] mais à la fois ma nuit craint son [Ebm] apparition parce que le jour est un jour artificiel
où [D] chaque heure compte double et sans toi n'est plus vraiment vécu, ma nuit [Bb] se demande si mon jour ne
ressemble pas [Gb] à mes nuits, ce qui expliquerait pourquoi [Abm] je redoute le jour aussi, [Db] ma nuit a envie de
m'habiller, de me pousser [Ebm] dehors pour aller chercher ma femme, ma nuit sait ce que l'on nomme folie,
[A] tout ordre sème des ordres et [D] interdit, ma nuit se demande [Gb] ce qui n'est pas interdit, il n'est pas
interdit de faire corps avec [Ab] elle, ça elle le sait, mais [Db] elle s'occupe plus que de voir une chair faire
[Ebm] corps avec elle au fil de la désespérance, une chair n'est pas [D] faite pour épouser le néant, ma nuit t'aime
de toute sa [Db] profondeur et de ma profondeur elle [Gb] résonne aussi, ma nuit se [Abm] nourrit des co-imaginaires,
[Db] elle elle le peut, moi j [Ebm]'échoue, ma nuit m'observe, son regard est lisse et [Eb] succoule dans chaque chose,
ma nuit voudrait que tu sois là pour succouler entre [Ab] toi aussi avec tendresse, ma nuit t [Gb]'espère, mon corps
t'attend, [Abm] ma nuit voudrait que tu reposes au creux de [Db] mon épaule et que je m'en repose au creux [Ebm] de la
tienne, ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et [Bb] de la mienne, [D] te voir trembler, ouais [Db] trembler
de plaisir, ma nuit [Gb] voudrait voir nos regards et [Abm] avoir nos regards [Db] chargés de désir, ma nuit [Abm] voudrait
tenir entre [Ebm] ses mains chaque spasme, ma nuit se ferait [Db] tous, ma nuit j'ai mis en silence sa solitude
au souvenir de toi, [F] ma nuit est longue et longue et longue, elle perd la tête [Ebm] mais ne peut éloigner
ton image de moi, ne peut engloutir mon [Abm] désir, elle [Ebm] se meurt de ne pas savoir là et ça me [Db] tue, ma nuit
te cherche sans cesse, mon corps ne parvient pas à [Gb] concevoir que quelques roues, une quelconque
géographie nous séparent, [Eb] mon corps devient flou de douleur [Eb] de ne pouvoir reconnaître au milieu de [Ebm] ma
nuit ta silhouette ou ton ombre, mon corps voudrait t'embrasser dans [Db] ton sommeil, mon corps voudrait en
pleine nuit dormir et dans [F] ses ténèbres et te réveiller parce que tu l'embrasserais, ma nuit ne [Ebm] connaît
pas de rêve plus beau que celui-là, ma nuit hurle et déchire [Abm] ses voiles, ma nuit se cogne à son propre
silence mais ton [Db] corps reste introuvable, tu me manques tant et [Gb] tes mots et ta couleur
_ _ [B] _ _
[Eb] et tes mots et ta [Ebm] couleur, _ _ [Db] _ _ _
_ [Gb] _ _ _ _ [Ebm] _ _ _
_ _ _ _ _ [Db] _ _ _
_ [Gb] _ _ _ _ [B] _ [Db] le jour va bientôt se [Eb] lever _ _ _ _ _ _
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_ [Gb] _ _ _ _ [Abm] _ _ [Db] _
[Ebm] Ma nuit est comme un grand coeur qui bat, il est [D] 3h30 du matin, ma nuit est sans lune,
ma nuit a de grands yeux qui [Gb] regardent fixement une lumière grise filtrée par les fenêtres,
ma nuit [Abm] pleure et l'oreiller devient humide et [Db] froid, ma nuit est [Ebm] longue et longue et longue,
elle semble toujours s'étirer vers une fin [D] incertaine, ma [Gb] nuit me précipite dans ton absence,
je [Ebm] te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton [Abm] souffle, ton odeur,
ma nuit me [Db] répond vide, ma nuit me donne froid et [Abm] solitude, [Ebm] je cherche un point de contact,
ta peau où [D] es-tu, où es-tu, je me tourne dans tous les sens, l'oreiller est [Ab] humide,
ma joue s'y colle, [Gb] mes cheveux mouillés contre mes tempes, [Abm] ce n'est pas possible que tu ne sois pas
là, [Db] _
[Ebm] ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s'écrasent, mon corps ne [Eb] peut pas [D] comprendre,
mon corps te voudrait, [Bb] mon corps s'est allé à mutiler, voudrait un moment s'oublier dans ta
[Abm] chaleur, mon corps appelle quelques [Db] heures de sérénité, ma [Ebm] nuit est un coeur en serre-pierres,
ma nuit sait que j'aime te [Eb] regarder, chaque [D] courbe de ton corps reconnaît ton visage,
j'ai le [Ab] caresser, ma nuit m'étouffe [Ebm] du manque de doigts, ma nuit palpite [Eb] d'amour,
celui que j'essaie de l [Db]'endiguer mais qui palpite dans la [Ab] pénombre, dans [Ebm] chacune de mes fibres,
ma nuit voudrait bien t'appeler mais [Db] elle n'a pas de voix, elle [E] voudrait t'appeler et pourtant
te trouver se [Gb] serrer contre toi, un moment est oublié, ce temps qui [Ebm] massacre, mon corps ne peut
pas comprendre, il a autant besoin de toi que moi, peut-être [Ab] qu'après tout, lui [Ebm] et moi ne forment
aucun, mon corps a besoin de toi, [Db] souvent tu m'as presque guéri, ma nuit se [Gb] creuse jusqu'à ne plus
sentir la chair et le sentiment devient plus fort, [Eb] plus aiguille, déniée de la substance [Db] maternelle,
ma nuit me [Ab] brûle d'amour, [Ebm] il est 4h du matin, ma nuit m [Db]'épuise, elle sait bien que tu me manques
et toute son [Gb] obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence, cette [Ebm] évidence brille comme une
lame dans le noir, ma nuit voudrait [Ab] avoir des ailes qui [Ebm] vaudraient jusqu'à toi, t'envelopperait dans
ton sommeil, [Db] te ramènerait à moi, dans ton sommeil tu me sentirais près de toi [Gb] et tes bras m'enlaceraient
sans que tu te réveilles, ma nuit ne porte pas [Eb] conseil, ma nuit pense à toi, [Db] rêve éveillé, ma nuit
s [Ebm]'attriste et s'égare, ma nuit accentue ma solitude, [D] toutes mes solitudes sont le silence d'entendre
mes voix intérieures, [Bb] ma nuit est longue et longue [Gb] et longue, ma nuit aurait peur [Abm] que le jour n'apparaisse
jamais plus, [Db] mais à la fois ma nuit craint son [Ebm] apparition parce que le jour est un jour artificiel
où [D] chaque heure compte double et sans toi n'est plus vraiment vécu, ma nuit [Bb] se demande si mon jour ne
ressemble pas [Gb] à mes nuits, ce qui expliquerait pourquoi [Abm] je redoute le jour aussi, [Db] ma nuit a envie de
m'habiller, de me pousser [Ebm] dehors pour aller chercher ma femme, ma nuit sait ce que l'on nomme folie,
[A] tout ordre sème des ordres et [D] interdit, ma nuit se demande [Gb] ce qui n'est pas interdit, il n'est pas
interdit de faire corps avec [Ab] elle, ça elle le sait, mais [Db] elle s'occupe plus que de voir une chair faire
[Ebm] corps avec elle au fil de la désespérance, une chair n'est pas [D] faite pour épouser le néant, ma nuit t'aime
de toute sa [Db] profondeur et de ma profondeur elle [Gb] résonne aussi, ma nuit se [Abm] nourrit des co-imaginaires,
[Db] elle elle le peut, moi j [Ebm]'échoue, ma nuit m'observe, son regard est lisse et [Eb] succoule dans chaque chose,
ma nuit voudrait que tu sois là pour succouler entre [Ab] toi aussi avec tendresse, ma nuit t [Gb]'espère, mon corps
t'attend, [Abm] ma nuit voudrait que tu reposes au creux de [Db] mon épaule et que je m'en repose au creux [Ebm] de la
tienne, ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et [Bb] de la mienne, [D] te voir trembler, ouais [Db] trembler
de plaisir, ma nuit [Gb] voudrait voir nos regards et [Abm] avoir nos regards [Db] chargés de désir, ma nuit [Abm] voudrait
tenir entre [Ebm] ses mains chaque spasme, ma nuit se ferait [Db] tous, ma nuit j'ai mis en silence sa solitude
au souvenir de toi, [F] ma nuit est longue et longue et longue, elle perd la tête [Ebm] mais ne peut éloigner
ton image de moi, ne peut engloutir mon [Abm] désir, elle [Ebm] se meurt de ne pas savoir là et ça me [Db] tue, ma nuit
te cherche sans cesse, mon corps ne parvient pas à [Gb] concevoir que quelques roues, une quelconque
géographie nous séparent, [Eb] mon corps devient flou de douleur [Eb] de ne pouvoir reconnaître au milieu de [Ebm] ma
nuit ta silhouette ou ton ombre, mon corps voudrait t'embrasser dans [Db] ton sommeil, mon corps voudrait en
pleine nuit dormir et dans [F] ses ténèbres et te réveiller parce que tu l'embrasserais, ma nuit ne [Ebm] connaît
pas de rêve plus beau que celui-là, ma nuit hurle et déchire [Abm] ses voiles, ma nuit se cogne à son propre
silence mais ton [Db] corps reste introuvable, tu me manques tant et [Gb] tes mots et ta couleur
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