Chords for Grand Corps Malade et Richard Bohringer - Course Contre la Honte (audio)
Tempo:
135.95 bpm
Chords used:
Cm
Ab
Fm
Eb
D
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[Cm]
[Fm]
[Cm] [D]
[Cm] Eh, tonton, est-ce que t'as regardé dehors ?
Sur l'avenir de nos enfants, il pleut de
plus en plus fort.
[Ab] Quand je pense à eux, pourtant, j'aimerais chanter un autre thème, [Cm] mais je suis plus trop serein.
[Fm] Je fais pas confiance au système.
[Cm] Ce système fait des enfants, mais il les laisse sur le chemin, et il [Ab] oublie que s'il
existe, c'est pour gérer des êtres humains.
On avance tous tête baissée, sans se soucier du plan final.
[Cm] Ce système entasse des gosses, et [Ab] il les regarde crever la dalle.
[Cm] Tonton, on est du bon côté, mais ce qu'on voit, on ne peut le nier.
J'ai grandi au milieu [Ab] de ceux que le système a oubliés.
On vit sur le même sol, mais les fins de mois n'ont pas le même parfum.
[Cm] Et chaque année monte un peu plus, la [Ab] rumeur décrève la fin.
[Cm] Le système a décidé qu'il n'y avait pas de place pour tout le monde.
Tonton, t'as entendu les [Ab] cris dehors ?
C'est bien notre futur qui gronde.
Le système s'est retourné contre l'homme perdu dans ses ambitions.
[Cm] L'égalité est en travaux.
[Fm] Et il y a beaucoup trop de déviations.
[Cm] Eh, tonton, on va faire comment [Ab] ?
Eh, dis-moi, tonton, [Fm] on va faire comment ?
[Cm] Est-ce que les hommes ont voulu ça ?
Est-ce qu'ils maîtrisent leur rôle [Ab] ?
Ou est-ce que la machine s'est emballée et qu'on a perdu le contrôle [Eb] ?
Est-ce qu'il y a encore quelqu'un, [Ab] quelque part, qui décide de quelque chose [Cm] ?
Ou est-ce qu'on est tous pieds [Ab] et poings liés en attendant que tout [Eb] explose [Cm] ?
Difficile de me rassurer, tonton, je te rappelle au [Ab] passage,
que l'homme descend bel et bien du singe, pas du sage.
[Eb] C'est bien l'homme [Ab] qui regarde mourir la moitié de ses frères,
[Cm] qui arrache les derniers [Ab] arbres et qui bruit l'atmosphère.
[Cm] Il y a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l'échiquier.
[Ab] L'avenir n'a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquier.
C'est les marchés qui nous gouvernent, mais tous ces chiffres sont irréels.
[Cm] On est dirigé par des graphiques, c'est [Ab] de la branlette à grande échelle.
[Cm] Eh, tonton, on va faire comment, tu peux me dire ?
[Ab] Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l'air qu'on respire.
C'est une route sans issue, c'est ce qu'aujourd'hui tout nous démontre.
[Cm] On va tout droit vers la défaite dans cette [Ab] course contre la honte.
[Bb]
[Cm] Eh, tonton, on va faire [Ab] comment ?
Dis-moi, tonton, on va faire comment [Fm] ?
[Cm]
[Ab]
[Fm] Entre
[Cm] le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur dîner,
[Ab] est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés ?
Dans le viseur de la souffrance, il y a de plus en plus de cibles,
pour [Fm] l'avenir, pour les [Eb] enfants.
[Ab] Essayons de ne pas rester [Cm] insensibles.
Ma petite gueule [Fm] d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
[Ab] on va rien lâcher, on va aimer,
regarder derrière pour [Eb] rien oublier,
ni [Abm] les yeux bleus, ni les regards [Cm] noirs.
On perdra rien, peut-être bien un peu,
mais ce [Eb] qu'il y a devant, c'est si grand.
[Ab]
Ma petite gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
[Cm] t'as bien le temps d'avoir [Eb] le chagrin éternel [F] ?
S'ils veulent pas le [Cm] reconstruire, le Nouveau Monde,
on se mettra au boulot.
Faudra de l'utopie et du courage.
Faudra remettre les pendules à l'heure,
leur [Ab] dire qu'on n'a pas le même tic-tac que nous.
Il est [Cm] plutôt du côté du cœur.
[Ab] Fini qu'on [Cm] t'arboure du vide, du rien dedans.
Ma gueule d'amour, mon petit [Ab] pote d'azur,
il est des jours où je peux rien faire pour toi.
Les conneries, je les ai faites,
et c'est un chagrin qui s [Cm]'efface pas.
Faut pas manquer [Ab] beaucoup pour plus être le héros.
[Cm] Faut pas beaucoup, je te jure, petit frère,
pour freiner un temps.
Va [Fm] falloir [Ab] chanter l'amour encore plus fort.
Y aura des révolutions qu'on voudra pas,
et d'autres qui prennent leur temps.
Pourtant, c'est urgent.
Où est la banque ?
Faut que je mette une [Cm] bombe.
Une bombe désodorante.
Une bombe désodorante pour les [Ab] mauvaises odeurs
du fric qui dévore.
Pas de place pour les gentils, les paumés de la vie.
Chez ces gens-là, [Cm] on aime pas, on compte.
[Ab] Un p'tit [Cm] gueule d'amour, mon boulot, mon ami satanique.
Petit frère, putain, on va le [Ab] reconstruire, ce monde.
Pour ça, tonton, faut lui tendre la main.
Tonton, il peut rien faire si t'y crois pas.
[Cm]
Alors faudra se regarder, [Ab] se découvrir.
Jamais se [Cm] quitter.
On va rien lâcher, on va rester groupés.
Y a les frères, [Ab] les cousines, les cousins,
y a les p'tits, de la voisine,
y a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien,
les allumés qui s [Fm]'enflamment pour faire les malins.
Y a la mamie qui peut pas les aider,
[Cm] qui a rien appris dans les livres,
mais qui sait toute la vie.
A force de plus croire [Ab] en rien, c'est la vie qui désespère.
Faut aimer pour être aimé, faut donner pour recevoir.
Viens vers la lumière, petit frère,
ta vie, [Cm] c'est comme du gruyère,
mais personne t'a le dit, t'as une belle âme.
[Ab] Ma p'tite gueule d'amour, mon polo,
mon ami châtaigne, on va rien lâcher,
on va aimer, regarder derrière.
Pour rien [Cm] oublier.
[Ab]
[Fm]
[Cm]
[Ab]
[Fm]
[Cm]
[Ab]
[Fm]
[Ab]
[Fm]
[Cm] [D]
[Cm] Eh, tonton, est-ce que t'as regardé dehors ?
Sur l'avenir de nos enfants, il pleut de
plus en plus fort.
[Ab] Quand je pense à eux, pourtant, j'aimerais chanter un autre thème, [Cm] mais je suis plus trop serein.
[Fm] Je fais pas confiance au système.
[Cm] Ce système fait des enfants, mais il les laisse sur le chemin, et il [Ab] oublie que s'il
existe, c'est pour gérer des êtres humains.
On avance tous tête baissée, sans se soucier du plan final.
[Cm] Ce système entasse des gosses, et [Ab] il les regarde crever la dalle.
[Cm] Tonton, on est du bon côté, mais ce qu'on voit, on ne peut le nier.
J'ai grandi au milieu [Ab] de ceux que le système a oubliés.
On vit sur le même sol, mais les fins de mois n'ont pas le même parfum.
[Cm] Et chaque année monte un peu plus, la [Ab] rumeur décrève la fin.
[Cm] Le système a décidé qu'il n'y avait pas de place pour tout le monde.
Tonton, t'as entendu les [Ab] cris dehors ?
C'est bien notre futur qui gronde.
Le système s'est retourné contre l'homme perdu dans ses ambitions.
[Cm] L'égalité est en travaux.
[Fm] Et il y a beaucoup trop de déviations.
[Cm] Eh, tonton, on va faire comment [Ab] ?
Eh, dis-moi, tonton, [Fm] on va faire comment ?
[Cm] Est-ce que les hommes ont voulu ça ?
Est-ce qu'ils maîtrisent leur rôle [Ab] ?
Ou est-ce que la machine s'est emballée et qu'on a perdu le contrôle [Eb] ?
Est-ce qu'il y a encore quelqu'un, [Ab] quelque part, qui décide de quelque chose [Cm] ?
Ou est-ce qu'on est tous pieds [Ab] et poings liés en attendant que tout [Eb] explose [Cm] ?
Difficile de me rassurer, tonton, je te rappelle au [Ab] passage,
que l'homme descend bel et bien du singe, pas du sage.
[Eb] C'est bien l'homme [Ab] qui regarde mourir la moitié de ses frères,
[Cm] qui arrache les derniers [Ab] arbres et qui bruit l'atmosphère.
[Cm] Il y a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l'échiquier.
[Ab] L'avenir n'a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquier.
C'est les marchés qui nous gouvernent, mais tous ces chiffres sont irréels.
[Cm] On est dirigé par des graphiques, c'est [Ab] de la branlette à grande échelle.
[Cm] Eh, tonton, on va faire comment, tu peux me dire ?
[Ab] Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l'air qu'on respire.
C'est une route sans issue, c'est ce qu'aujourd'hui tout nous démontre.
[Cm] On va tout droit vers la défaite dans cette [Ab] course contre la honte.
[Bb]
[Cm] Eh, tonton, on va faire [Ab] comment ?
Dis-moi, tonton, on va faire comment [Fm] ?
[Cm]
[Ab]
[Fm] Entre
[Cm] le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur dîner,
[Ab] est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés ?
Dans le viseur de la souffrance, il y a de plus en plus de cibles,
pour [Fm] l'avenir, pour les [Eb] enfants.
[Ab] Essayons de ne pas rester [Cm] insensibles.
Ma petite gueule [Fm] d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
[Ab] on va rien lâcher, on va aimer,
regarder derrière pour [Eb] rien oublier,
ni [Abm] les yeux bleus, ni les regards [Cm] noirs.
On perdra rien, peut-être bien un peu,
mais ce [Eb] qu'il y a devant, c'est si grand.
[Ab]
Ma petite gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
[Cm] t'as bien le temps d'avoir [Eb] le chagrin éternel [F] ?
S'ils veulent pas le [Cm] reconstruire, le Nouveau Monde,
on se mettra au boulot.
Faudra de l'utopie et du courage.
Faudra remettre les pendules à l'heure,
leur [Ab] dire qu'on n'a pas le même tic-tac que nous.
Il est [Cm] plutôt du côté du cœur.
[Ab] Fini qu'on [Cm] t'arboure du vide, du rien dedans.
Ma gueule d'amour, mon petit [Ab] pote d'azur,
il est des jours où je peux rien faire pour toi.
Les conneries, je les ai faites,
et c'est un chagrin qui s [Cm]'efface pas.
Faut pas manquer [Ab] beaucoup pour plus être le héros.
[Cm] Faut pas beaucoup, je te jure, petit frère,
pour freiner un temps.
Va [Fm] falloir [Ab] chanter l'amour encore plus fort.
Y aura des révolutions qu'on voudra pas,
et d'autres qui prennent leur temps.
Pourtant, c'est urgent.
Où est la banque ?
Faut que je mette une [Cm] bombe.
Une bombe désodorante.
Une bombe désodorante pour les [Ab] mauvaises odeurs
du fric qui dévore.
Pas de place pour les gentils, les paumés de la vie.
Chez ces gens-là, [Cm] on aime pas, on compte.
[Ab] Un p'tit [Cm] gueule d'amour, mon boulot, mon ami satanique.
Petit frère, putain, on va le [Ab] reconstruire, ce monde.
Pour ça, tonton, faut lui tendre la main.
Tonton, il peut rien faire si t'y crois pas.
[Cm]
Alors faudra se regarder, [Ab] se découvrir.
Jamais se [Cm] quitter.
On va rien lâcher, on va rester groupés.
Y a les frères, [Ab] les cousines, les cousins,
y a les p'tits, de la voisine,
y a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien,
les allumés qui s [Fm]'enflamment pour faire les malins.
Y a la mamie qui peut pas les aider,
[Cm] qui a rien appris dans les livres,
mais qui sait toute la vie.
A force de plus croire [Ab] en rien, c'est la vie qui désespère.
Faut aimer pour être aimé, faut donner pour recevoir.
Viens vers la lumière, petit frère,
ta vie, [Cm] c'est comme du gruyère,
mais personne t'a le dit, t'as une belle âme.
[Ab] Ma p'tite gueule d'amour, mon polo,
mon ami châtaigne, on va rien lâcher,
on va aimer, regarder derrière.
Pour rien [Cm] oublier.
[Ab]
[Fm]
[Cm]
[Ab]
[Fm]
[Cm]
[Ab]
[Fm]
[Ab]
Key:
Cm
Ab
Fm
Eb
D
Cm
Ab
Fm
[Cm] _ _ _ _ _ _ _ _
[Fm] _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ [Cm] _ _ [D] _
[Cm] _ Eh, tonton, est-ce que t'as regardé dehors ?
Sur l'avenir de nos enfants, il pleut de
plus en plus fort. _
[Ab] Quand je pense à eux, pourtant, j'aimerais chanter un autre thème, [Cm] mais je suis plus trop serein.
[Fm] Je fais pas confiance au système. _
[Cm] _ Ce système fait des enfants, mais il les laisse sur le chemin, et il [Ab] oublie que s'il
existe, c'est pour gérer des êtres humains. _
On avance tous tête baissée, sans se soucier du plan final.
[Cm] Ce système entasse des gosses, et [Ab] il les regarde crever la dalle. _
[Cm] _ Tonton, on est du bon côté, mais ce qu'on voit, on ne peut le nier. _
J'ai grandi au milieu [Ab] de ceux que le système a oubliés.
On vit sur le même sol, mais les fins de mois n'ont pas le même parfum.
[Cm] Et chaque année monte un peu plus, la [Ab] rumeur décrève la fin. _ _
[Cm] Le système a décidé qu'il n'y avait pas de place pour tout le monde.
Tonton, t'as entendu les [Ab] cris dehors ?
C'est bien notre futur qui gronde. _
Le système s'est retourné contre l'homme perdu dans ses ambitions.
[Cm] L'égalité est en travaux.
[Fm] Et il y a beaucoup trop de déviations.
[Cm] _ Eh, tonton, _ _ _ on va faire comment [Ab] ? _ _ _ _
_ _ _ _ _ Eh, dis-moi, tonton, [Fm] on va faire comment _ ? _ _
[Cm] Est-ce que les hommes ont voulu ça ?
Est-ce qu'ils maîtrisent leur rôle [Ab] ?
Ou est-ce que la machine s'est emballée et qu'on a perdu le contrôle [Eb] ?
Est-ce qu'il y a encore quelqu'un, [Ab] quelque part, qui décide de quelque chose [Cm] ?
Ou est-ce qu'on est tous pieds [Ab] et poings liés en attendant que tout [Eb] explose [Cm] ?
Difficile de me rassurer, tonton, je te rappelle au [Ab] passage,
que l'homme descend bel et bien du singe, pas du sage.
[Eb] C'est bien l'homme [Ab] qui regarde mourir la moitié de ses frères,
[Cm] qui arrache les derniers [Ab] arbres et qui bruit l'atmosphère. _
[Cm] Il y a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l'échiquier.
[Ab] L'avenir n'a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquier.
C'est les marchés qui nous gouvernent, mais tous ces chiffres sont irréels.
[Cm] On est dirigé par des graphiques, c'est [Ab] de la branlette à grande échelle. _
[Cm] Eh, tonton, on va faire comment, tu peux me dire ?
[Ab] Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l'air qu'on respire.
C'est une route sans issue, c'est ce qu'aujourd'hui tout nous démontre.
[Cm] On va tout droit vers la défaite dans cette [Ab] course contre la honte.
[Bb] _
[Cm] Eh, tonton, _ _ _ _ _ on va faire [Ab] comment ? _ _ _ _
_ _ _ _ Dis-moi, tonton, on va faire comment [Fm] ? _ _ _ _ _ _
[Cm] _ _ _ _ _ _ _ _
_ [Ab] _ _ _ _ _ _ _
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[Fm] Entre _ _ _ _ _ _
[Cm] le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur dîner,
[Ab] est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés ?
Dans le viseur de la souffrance, il y a de plus en plus de cibles,
pour [Fm] l'avenir, pour les [Eb] enfants.
[Ab] Essayons de ne pas rester [Cm] insensibles.
_ _ _ _ _ Ma petite gueule [Fm] d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne, _ _
[Ab] on va rien lâcher, on va aimer,
regarder derrière pour [Eb] rien oublier,
ni [Abm] les yeux bleus, ni les regards [Cm] noirs.
_ On perdra rien, peut-être bien un peu,
mais ce [Eb] qu'il y a devant, c'est si grand.
_ [Ab] _
Ma petite gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne, _
[Cm] t'as bien le temps d'avoir [Eb] le chagrin éternel [F] ?
S'ils veulent pas le [Cm] reconstruire, le Nouveau Monde,
on se mettra au boulot.
_ Faudra de l'utopie et du courage.
Faudra remettre les pendules à l'heure,
leur [Ab] dire qu'on n'a pas le même tic-tac que nous.
Il est [Cm] plutôt du côté du cœur.
_ [Ab] _ _ Fini qu'on [Cm] t'arboure du vide, du rien dedans.
Ma gueule d'amour, mon petit [Ab] pote d'azur,
il est des jours où je peux rien faire pour toi.
Les conneries, je les ai faites,
et c'est un chagrin qui s [Cm]'efface pas.
Faut pas manquer [Ab] beaucoup pour plus être le héros.
[Cm] Faut pas beaucoup, je te jure, petit frère,
pour freiner un temps.
Va [Fm] falloir [Ab] chanter l'amour encore plus fort.
Y aura des révolutions qu'on voudra pas,
et d'autres qui prennent leur temps.
Pourtant, c'est urgent.
_ Où est la banque ?
Faut que je mette une [Cm] bombe.
Une bombe désodorante.
Une bombe désodorante pour les [Ab] mauvaises odeurs
du fric qui dévore.
Pas de place pour les gentils, les paumés de la vie.
_ Chez ces gens-là, [Cm] on aime pas, on compte.
[Ab] _ Un p'tit [Cm] gueule d'amour, mon boulot, mon ami satanique.
Petit frère, putain, on va le [Ab] reconstruire, ce monde.
Pour ça, tonton, faut lui tendre la main.
_ Tonton, il peut rien faire si t'y crois pas.
[Cm] _
Alors faudra se regarder, [Ab] se découvrir.
Jamais se [Cm] quitter.
On va rien lâcher, on va rester groupés.
Y a les frères, [Ab] les cousines, les cousins,
y a les p'tits, de la voisine,
y a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien,
les allumés qui s [Fm]'enflamment pour faire les malins.
Y a la mamie qui peut pas les aider,
[Cm] qui a rien appris dans les livres,
mais qui sait toute la vie.
A force de plus croire [Ab] en rien, c'est la vie qui désespère. _
Faut aimer pour être aimé, faut donner pour recevoir.
Viens vers la lumière, petit frère,
ta vie, [Cm] c'est comme du gruyère,
mais personne t'a le dit, t'as une belle âme.
[Ab] Ma p'tite gueule d'amour, mon polo,
mon ami châtaigne, on va rien lâcher,
on va aimer, _ regarder derrière.
Pour rien [Cm] oublier. _ _ _ _ _ _ _
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[Cm] _ _ _ _ _ _ _ _
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[Cm] _ Eh, tonton, est-ce que t'as regardé dehors ?
Sur l'avenir de nos enfants, il pleut de
plus en plus fort. _
[Ab] Quand je pense à eux, pourtant, j'aimerais chanter un autre thème, [Cm] mais je suis plus trop serein.
[Fm] Je fais pas confiance au système. _
[Cm] _ Ce système fait des enfants, mais il les laisse sur le chemin, et il [Ab] oublie que s'il
existe, c'est pour gérer des êtres humains. _
On avance tous tête baissée, sans se soucier du plan final.
[Cm] Ce système entasse des gosses, et [Ab] il les regarde crever la dalle. _
[Cm] _ Tonton, on est du bon côté, mais ce qu'on voit, on ne peut le nier. _
J'ai grandi au milieu [Ab] de ceux que le système a oubliés.
On vit sur le même sol, mais les fins de mois n'ont pas le même parfum.
[Cm] Et chaque année monte un peu plus, la [Ab] rumeur décrève la fin. _ _
[Cm] Le système a décidé qu'il n'y avait pas de place pour tout le monde.
Tonton, t'as entendu les [Ab] cris dehors ?
C'est bien notre futur qui gronde. _
Le système s'est retourné contre l'homme perdu dans ses ambitions.
[Cm] L'égalité est en travaux.
[Fm] Et il y a beaucoup trop de déviations.
[Cm] _ Eh, tonton, _ _ _ on va faire comment [Ab] ? _ _ _ _
_ _ _ _ _ Eh, dis-moi, tonton, [Fm] on va faire comment _ ? _ _
[Cm] Est-ce que les hommes ont voulu ça ?
Est-ce qu'ils maîtrisent leur rôle [Ab] ?
Ou est-ce que la machine s'est emballée et qu'on a perdu le contrôle [Eb] ?
Est-ce qu'il y a encore quelqu'un, [Ab] quelque part, qui décide de quelque chose [Cm] ?
Ou est-ce qu'on est tous pieds [Ab] et poings liés en attendant que tout [Eb] explose [Cm] ?
Difficile de me rassurer, tonton, je te rappelle au [Ab] passage,
que l'homme descend bel et bien du singe, pas du sage.
[Eb] C'est bien l'homme [Ab] qui regarde mourir la moitié de ses frères,
[Cm] qui arrache les derniers [Ab] arbres et qui bruit l'atmosphère. _
[Cm] Il y a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l'échiquier.
[Ab] L'avenir n'a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquier.
C'est les marchés qui nous gouvernent, mais tous ces chiffres sont irréels.
[Cm] On est dirigé par des graphiques, c'est [Ab] de la branlette à grande échelle. _
[Cm] Eh, tonton, on va faire comment, tu peux me dire ?
[Ab] Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l'air qu'on respire.
C'est une route sans issue, c'est ce qu'aujourd'hui tout nous démontre.
[Cm] On va tout droit vers la défaite dans cette [Ab] course contre la honte.
[Bb] _
[Cm] Eh, tonton, _ _ _ _ _ on va faire [Ab] comment ? _ _ _ _
_ _ _ _ Dis-moi, tonton, on va faire comment [Fm] ? _ _ _ _ _ _
[Cm] _ _ _ _ _ _ _ _
_ [Ab] _ _ _ _ _ _ _
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[Fm] Entre _ _ _ _ _ _
[Cm] le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur dîner,
[Ab] est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés ?
Dans le viseur de la souffrance, il y a de plus en plus de cibles,
pour [Fm] l'avenir, pour les [Eb] enfants.
[Ab] Essayons de ne pas rester [Cm] insensibles.
_ _ _ _ _ Ma petite gueule [Fm] d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne, _ _
[Ab] on va rien lâcher, on va aimer,
regarder derrière pour [Eb] rien oublier,
ni [Abm] les yeux bleus, ni les regards [Cm] noirs.
_ On perdra rien, peut-être bien un peu,
mais ce [Eb] qu'il y a devant, c'est si grand.
_ [Ab] _
Ma petite gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne, _
[Cm] t'as bien le temps d'avoir [Eb] le chagrin éternel [F] ?
S'ils veulent pas le [Cm] reconstruire, le Nouveau Monde,
on se mettra au boulot.
_ Faudra de l'utopie et du courage.
Faudra remettre les pendules à l'heure,
leur [Ab] dire qu'on n'a pas le même tic-tac que nous.
Il est [Cm] plutôt du côté du cœur.
_ [Ab] _ _ Fini qu'on [Cm] t'arboure du vide, du rien dedans.
Ma gueule d'amour, mon petit [Ab] pote d'azur,
il est des jours où je peux rien faire pour toi.
Les conneries, je les ai faites,
et c'est un chagrin qui s [Cm]'efface pas.
Faut pas manquer [Ab] beaucoup pour plus être le héros.
[Cm] Faut pas beaucoup, je te jure, petit frère,
pour freiner un temps.
Va [Fm] falloir [Ab] chanter l'amour encore plus fort.
Y aura des révolutions qu'on voudra pas,
et d'autres qui prennent leur temps.
Pourtant, c'est urgent.
_ Où est la banque ?
Faut que je mette une [Cm] bombe.
Une bombe désodorante.
Une bombe désodorante pour les [Ab] mauvaises odeurs
du fric qui dévore.
Pas de place pour les gentils, les paumés de la vie.
_ Chez ces gens-là, [Cm] on aime pas, on compte.
[Ab] _ Un p'tit [Cm] gueule d'amour, mon boulot, mon ami satanique.
Petit frère, putain, on va le [Ab] reconstruire, ce monde.
Pour ça, tonton, faut lui tendre la main.
_ Tonton, il peut rien faire si t'y crois pas.
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Alors faudra se regarder, [Ab] se découvrir.
Jamais se [Cm] quitter.
On va rien lâcher, on va rester groupés.
Y a les frères, [Ab] les cousines, les cousins,
y a les p'tits, de la voisine,
y a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien,
les allumés qui s [Fm]'enflamment pour faire les malins.
Y a la mamie qui peut pas les aider,
[Cm] qui a rien appris dans les livres,
mais qui sait toute la vie.
A force de plus croire [Ab] en rien, c'est la vie qui désespère. _
Faut aimer pour être aimé, faut donner pour recevoir.
Viens vers la lumière, petit frère,
ta vie, [Cm] c'est comme du gruyère,
mais personne t'a le dit, t'as une belle âme.
[Ab] Ma p'tite gueule d'amour, mon polo,
mon ami châtaigne, on va rien lâcher,
on va aimer, _ regarder derrière.
Pour rien [Cm] oublier. _ _ _ _ _ _ _
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