Chords for Grand Corps Malade et Richard Bohringer - Course contre la honte (Live dans les gares)
Tempo:
75.65 bpm
Chords used:
Cm
Ab
Fm
F
G
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
Start Jamming...
[Em] [G] [N]
[Fm]
[C] Un jour on était [N] à une terrasse de café avec Richard Boranger et on discutait et on
s'est dit tiens, on va essayer de faire un texte de cette discussion, ça s'appelle
La course contre la honte.
[Cm]
[Ab]
[Cm]
[F] [Cm] Écoutons.
Est-ce que t'as regardé dehors [Fm] ?
Sur l'avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort.
[Ab] Quand je pense à eux pourtant j'aimerais chanter un autre thème, [D] mais je suis [Cm] plus
trop serein, je fais pas [F] confiance au système.
[Cm] Ce système fait des enfants mais il les laisse sur le chemin et il oublie [Fm] que s'il existe
c'est pour gérer des êtres humains.
[Ab] On avance tous tête baissée sans se soucier du plan final.
[Cm] Ce système entasse des gosses et il [G] les regarde crever la dalle.
[Cm] Tonton on est du bon côté mais ce qu'on voit on ne peut le nier.
J [Ab]'ai grandi au milieu de ceux que le système a oublié.
On vit sur le même sol mais les fins de mois n'ont pas le même [D] parfum.
[Cm] Et chaque année monte un peu plus la rumeur des crèves [F] la fin.
[Cm] Le système a décidé qu'il n'y avait pas de place pour tout le monde.
[Ab] Tonton t'as entendu les cris dehors ?
C'est bien notre futur qui gronde.
Le système s'est retourné contre l'homme perdu dans ses ambitions.
[Cm] L'égalité est en travaux et il y a beaucoup [F] trop de déviations.
[G] [C] Eh tonton, [Bb] on va [Ab] faire comment ?
Dis-moi tonton, on [Fm] va faire comment [F] ?
[G] [Cm] Est-ce que les hommes ont voulu ça ?
Est-ce qu'ils maîtrisent leur rôle [Fm] ?
Ou est-ce que la machine s'est emballée et qu'on a perdu le contrôle [Ab] ?
Est-ce qu'il y a encore quelqu'un quelque part qui décide de quelque chose [Cm] ?
Ou est-ce qu'on est tous pieds et poings liés en [Dm] attendant que tout explose ?
[Cm]
Difficile de me rassurer tonton, je te rappelle au passage
[Ab] que l'homme descend bel et bien du singe, pas du sage.
Et c'est bien l'homme qui regarde mourir la moitié de ses frères,
[Cm] qui arrache les derniers arbres et qui [Dm] pourrit l'atmosphère.
[Cm] Il y a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l'échiquier.
[Ab] L'avenir n'a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquier.
C'est les marchés qui nous gouvernent et tous ces chiffres sont irréels.
[Cm] On est dirigé par les graphiques, c'est [Dm] de la branlette à grande échelle.
[Cm] Eh tonton, on va faire comment ?
Tu peux me dire [Ab] ?
Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l'air qu'on respire.
C'est une route sans issue, c'est ce qu'aujourd'hui tout [D] nous démontre.
[Cm] On va tout droit vers la défaite dans [Dm] cette course contre la honte.
[C] Eh tonton, [Gm] [Ab] on va faire comment ?
Dis-moi tonton, [Db] on va faire [F] comment [G] ?
[C]
[Ab]
[Fm] [F] [G] [Cm] Entre le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur dîner,
[Ab] est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés ?
Dans le viseur de la souffrance, il y a de plus en plus de cibles
pour l [Cm]'avenir, pour les enfants.
Essayons de [F] ne pas rester insensibles.
[Cm]
Ma petite [Fm] gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
on ne va [Ab] rien lâcher, on va aimer regarder derrière pour rien oublier.
[Cm] Ni les yeux bleus, ni les [Dm] regards noirs.
[Cm] On ne perdra rien, peut-être bien un peu, mais ce qui [Ab] avance est tellement grand.
Ma petite gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
tu as bien le temps d'avoir le chagrin [Cm] éternel.
S'ils ne veulent [Gm] pas reconstruire le nouveau monde, on se [Cm] mettra au boulot.
Il faudra glutter du [Ab] courage, il faudra remettre les pendules à l'heure,
leur dire qu'on n'a pas le même tic-tac [Fm] que nous.
Il est plutôt du [F] côté du cœur.
Finis [Cm] le compte à rebours de vie, que tu n'as rien dedans.
Ma gueule d'amour, mon petit pote d'azur,
[Ab] il y a des jours où je ne peux rien faire pour toi.
Les conneries, je les ai faites.
C'est un chagrin qui ne s [Cm]'efface pas.
Il ne faut pas manquer [Gm] beaucoup pour ne plus être le héros.
[Cm] Il ne faut pas beaucoup.
Je te jure, je te jure, petit [Bb] frère,
il faut freiner un temps.
[Fm] Il va falloir chanter l [Ab]'amour encore plus fort.
Il y aura des révolutions qu'on ne voudra [Fm] pas,
et d'autres [F] qui prennent leur [G] temps.
Pourtant, [Gm] c'est urgent.
[Cm]
[G] Où est la banque ?
Il faut que je [Bb] mette une bombe, [Ab] une bombe désodorante,
une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric [Db] qui débordent.
Pas de place [F] pour les gentils, [G] pour les paumés de la vie.
[C] Chez ces gens-là, on n'aime pas, [Ab] on compte.
Ma petite gueule d'amour, mon polo, mon ami Chatey,
[Fm] petit frère [F] putain, [G] on va reconstruire ce [C] monde.
Pour ça, tonton, il faut [Gm] lui tendre la main.
[Ab] Tonton, il ne peut rien faire s'il n'y croit pas.
Alors, il faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter.
[Fm] On ne va [F] rien lâcher.
[G] On va [Gm] rester groupés.
[C] Il y a les frères, les cousines, les cousins.
[Ab] Il y a les petits de la voisine.
Il y a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien,
des allumiers qui s [Fm]'enflamment pour faire les malins.
[G] Il y a la manie qui ne peut pas [Cm] les aider,
qui n'a rien appris dans les livres,
[Fm] mais qui s'est toute la vie [Bb] à [Ab] force de ne plus croire en rien.
C'est [D] la vie qui [Ab] désespère.
Il faut [Fm] aimer pour [F] être aimé.
[G] Il faut donner pour recevoir.
[C] Viens, viens vers les lumières, [Fm] petit frère.
Ta vie, c'est comme du gruyère,
[Ab] mais personne ne te le dit que tu as une belle âme.
Ma petite gueule d'amour, [Fm] mon polo, mon [G] ami Chatey,
on ne va rien [Cm] lâcher.
On va aimer, [Fm]
regarder derrière pour rien, rien [Bb] oublier.
[F] [Fm]
[F] [G] [Gm] [C]
[D] [N]
Merci beaucoup.
Merci encore, Richard.
Merci.
Merci à tous.
Merci à tous.
Merci à vous.
[Fm]
[C] Un jour on était [N] à une terrasse de café avec Richard Boranger et on discutait et on
s'est dit tiens, on va essayer de faire un texte de cette discussion, ça s'appelle
La course contre la honte.
[Cm]
[Ab]
[Cm]
[F] [Cm] Écoutons.
Est-ce que t'as regardé dehors [Fm] ?
Sur l'avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort.
[Ab] Quand je pense à eux pourtant j'aimerais chanter un autre thème, [D] mais je suis [Cm] plus
trop serein, je fais pas [F] confiance au système.
[Cm] Ce système fait des enfants mais il les laisse sur le chemin et il oublie [Fm] que s'il existe
c'est pour gérer des êtres humains.
[Ab] On avance tous tête baissée sans se soucier du plan final.
[Cm] Ce système entasse des gosses et il [G] les regarde crever la dalle.
[Cm] Tonton on est du bon côté mais ce qu'on voit on ne peut le nier.
J [Ab]'ai grandi au milieu de ceux que le système a oublié.
On vit sur le même sol mais les fins de mois n'ont pas le même [D] parfum.
[Cm] Et chaque année monte un peu plus la rumeur des crèves [F] la fin.
[Cm] Le système a décidé qu'il n'y avait pas de place pour tout le monde.
[Ab] Tonton t'as entendu les cris dehors ?
C'est bien notre futur qui gronde.
Le système s'est retourné contre l'homme perdu dans ses ambitions.
[Cm] L'égalité est en travaux et il y a beaucoup [F] trop de déviations.
[G] [C] Eh tonton, [Bb] on va [Ab] faire comment ?
Dis-moi tonton, on [Fm] va faire comment [F] ?
[G] [Cm] Est-ce que les hommes ont voulu ça ?
Est-ce qu'ils maîtrisent leur rôle [Fm] ?
Ou est-ce que la machine s'est emballée et qu'on a perdu le contrôle [Ab] ?
Est-ce qu'il y a encore quelqu'un quelque part qui décide de quelque chose [Cm] ?
Ou est-ce qu'on est tous pieds et poings liés en [Dm] attendant que tout explose ?
[Cm]
Difficile de me rassurer tonton, je te rappelle au passage
[Ab] que l'homme descend bel et bien du singe, pas du sage.
Et c'est bien l'homme qui regarde mourir la moitié de ses frères,
[Cm] qui arrache les derniers arbres et qui [Dm] pourrit l'atmosphère.
[Cm] Il y a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l'échiquier.
[Ab] L'avenir n'a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquier.
C'est les marchés qui nous gouvernent et tous ces chiffres sont irréels.
[Cm] On est dirigé par les graphiques, c'est [Dm] de la branlette à grande échelle.
[Cm] Eh tonton, on va faire comment ?
Tu peux me dire [Ab] ?
Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l'air qu'on respire.
C'est une route sans issue, c'est ce qu'aujourd'hui tout [D] nous démontre.
[Cm] On va tout droit vers la défaite dans [Dm] cette course contre la honte.
[C] Eh tonton, [Gm] [Ab] on va faire comment ?
Dis-moi tonton, [Db] on va faire [F] comment [G] ?
[C]
[Ab]
[Fm] [F] [G] [Cm] Entre le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur dîner,
[Ab] est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés ?
Dans le viseur de la souffrance, il y a de plus en plus de cibles
pour l [Cm]'avenir, pour les enfants.
Essayons de [F] ne pas rester insensibles.
[Cm]
Ma petite [Fm] gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
on ne va [Ab] rien lâcher, on va aimer regarder derrière pour rien oublier.
[Cm] Ni les yeux bleus, ni les [Dm] regards noirs.
[Cm] On ne perdra rien, peut-être bien un peu, mais ce qui [Ab] avance est tellement grand.
Ma petite gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
tu as bien le temps d'avoir le chagrin [Cm] éternel.
S'ils ne veulent [Gm] pas reconstruire le nouveau monde, on se [Cm] mettra au boulot.
Il faudra glutter du [Ab] courage, il faudra remettre les pendules à l'heure,
leur dire qu'on n'a pas le même tic-tac [Fm] que nous.
Il est plutôt du [F] côté du cœur.
Finis [Cm] le compte à rebours de vie, que tu n'as rien dedans.
Ma gueule d'amour, mon petit pote d'azur,
[Ab] il y a des jours où je ne peux rien faire pour toi.
Les conneries, je les ai faites.
C'est un chagrin qui ne s [Cm]'efface pas.
Il ne faut pas manquer [Gm] beaucoup pour ne plus être le héros.
[Cm] Il ne faut pas beaucoup.
Je te jure, je te jure, petit [Bb] frère,
il faut freiner un temps.
[Fm] Il va falloir chanter l [Ab]'amour encore plus fort.
Il y aura des révolutions qu'on ne voudra [Fm] pas,
et d'autres [F] qui prennent leur [G] temps.
Pourtant, [Gm] c'est urgent.
[Cm]
[G] Où est la banque ?
Il faut que je [Bb] mette une bombe, [Ab] une bombe désodorante,
une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric [Db] qui débordent.
Pas de place [F] pour les gentils, [G] pour les paumés de la vie.
[C] Chez ces gens-là, on n'aime pas, [Ab] on compte.
Ma petite gueule d'amour, mon polo, mon ami Chatey,
[Fm] petit frère [F] putain, [G] on va reconstruire ce [C] monde.
Pour ça, tonton, il faut [Gm] lui tendre la main.
[Ab] Tonton, il ne peut rien faire s'il n'y croit pas.
Alors, il faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter.
[Fm] On ne va [F] rien lâcher.
[G] On va [Gm] rester groupés.
[C] Il y a les frères, les cousines, les cousins.
[Ab] Il y a les petits de la voisine.
Il y a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien,
des allumiers qui s [Fm]'enflamment pour faire les malins.
[G] Il y a la manie qui ne peut pas [Cm] les aider,
qui n'a rien appris dans les livres,
[Fm] mais qui s'est toute la vie [Bb] à [Ab] force de ne plus croire en rien.
C'est [D] la vie qui [Ab] désespère.
Il faut [Fm] aimer pour [F] être aimé.
[G] Il faut donner pour recevoir.
[C] Viens, viens vers les lumières, [Fm] petit frère.
Ta vie, c'est comme du gruyère,
[Ab] mais personne ne te le dit que tu as une belle âme.
Ma petite gueule d'amour, [Fm] mon polo, mon [G] ami Chatey,
on ne va rien [Cm] lâcher.
On va aimer, [Fm]
regarder derrière pour rien, rien [Bb] oublier.
[F] [Fm]
[F] [G] [Gm] [C]
[D] [N]
Merci beaucoup.
Merci encore, Richard.
Merci.
Merci à tous.
Merci à tous.
Merci à vous.
Key:
Cm
Ab
Fm
F
G
Cm
Ab
Fm
[Em] _ _ _ [G] _ _ [N] _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ [Fm] _ _
[C] _ Un jour on était [N] à une terrasse de café avec Richard Boranger et on discutait et on
s'est dit tiens, on va essayer de faire un texte de cette discussion, ça s'appelle
La course contre la honte.
[Cm] _
_ _ _ _ _ [Ab] _ _ _
_ _ _ _ _ _ [Cm] _ _
_ [F] [Cm] Écoutons.
Est-ce que t'as regardé dehors [Fm] ?
Sur l'avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort.
[Ab] Quand je pense à eux pourtant j'aimerais chanter un autre thème, [D] mais je suis [Cm] plus
trop serein, je fais pas [F] confiance au système.
[Cm] Ce système fait des enfants mais il les laisse sur le chemin et il oublie [Fm] que s'il existe
c'est pour gérer des êtres humains.
[Ab] On avance tous tête baissée sans se soucier du plan final.
[Cm] Ce système entasse des gosses et il [G] les regarde crever la dalle.
[Cm] Tonton on est du bon côté mais ce qu'on voit on ne peut le nier.
J [Ab]'ai grandi au milieu de ceux que le système a oublié.
On vit sur le même sol mais les fins de mois n'ont pas le même [D] parfum.
[Cm] Et chaque année monte un peu plus la rumeur des crèves [F] la fin.
[Cm] Le système a décidé qu'il n'y avait pas de place pour tout le monde.
[Ab] Tonton t'as entendu les cris dehors ?
C'est bien notre futur qui gronde.
Le système s'est retourné contre l'homme perdu dans ses ambitions.
[Cm] L'égalité est en travaux et il y a beaucoup [F] trop de déviations.
[G] [C] Eh tonton, _ [Bb] on va [Ab] faire comment ? _ _ _
Dis-moi tonton, on [Fm] va faire comment [F] ?
[G] _ [Cm] Est-ce que les hommes ont voulu ça ?
Est-ce qu'ils maîtrisent leur rôle [Fm] ?
Ou est-ce que la machine s'est emballée et qu'on a perdu le contrôle [Ab] ?
Est-ce qu'il y a encore quelqu'un quelque part qui décide de quelque chose [Cm] ?
Ou est-ce qu'on est tous pieds et poings liés en [Dm] attendant que tout explose ?
[Cm]
Difficile de me rassurer tonton, je te rappelle au passage
[Ab] que l'homme descend bel et bien du singe, pas du sage.
Et c'est bien l'homme qui regarde mourir la moitié de ses frères,
[Cm] qui arrache les derniers arbres et qui [Dm] pourrit l'atmosphère.
[Cm] Il y a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l'échiquier.
[Ab] L'avenir n'a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquier.
C'est les marchés qui nous gouvernent et tous ces chiffres sont irréels.
[Cm] On est dirigé par les graphiques, c'est [Dm] de la branlette à grande échelle.
[Cm] Eh tonton, on va faire comment ?
Tu peux me dire [Ab] ?
Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l'air qu'on respire.
C'est une route sans issue, c'est ce qu'aujourd'hui tout [D] nous démontre.
[Cm] On va tout droit vers la défaite dans [Dm] cette course contre la honte.
[C] Eh tonton, _ [Gm] [Ab] on va faire comment ? _ _
Dis-moi tonton, [Db] on va faire [F] comment [G] ?
_ [C] _
_ _ _ [Ab] _ _ _ _ _
_ _ _ [Fm] _ [F] _ [G] _ [Cm] Entre le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur dîner,
[Ab] est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés ?
Dans le viseur de la souffrance, il y a de plus en plus de cibles
pour l [Cm]'avenir, pour les enfants.
Essayons de [F] ne pas rester insensibles.
[Cm] _
_ Ma petite [Fm] gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
on ne va [Ab] rien lâcher, on va aimer regarder derrière pour rien oublier.
[Cm] Ni les yeux bleus, ni les [Dm] regards noirs.
[Cm] On ne perdra rien, peut-être bien un peu, mais ce qui [Ab] avance est tellement grand.
Ma petite gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
tu as bien le temps d'avoir le chagrin [Cm] éternel.
S'ils ne veulent [Gm] pas reconstruire le nouveau monde, on se [Cm] mettra au boulot.
Il faudra glutter du [Ab] courage, il faudra remettre les pendules à l'heure,
leur dire qu'on n'a pas le même tic-tac [Fm] que nous.
Il est plutôt du [F] côté du cœur.
Finis [Cm] le compte à rebours de vie, que tu n'as rien dedans.
Ma gueule d'amour, mon petit pote d'azur,
[Ab] il y a des jours où je ne peux rien faire pour toi.
Les conneries, je les ai faites.
C'est un chagrin qui ne s [Cm]'efface pas.
Il ne faut pas manquer [Gm] beaucoup pour ne plus être le héros.
[Cm] Il ne faut pas beaucoup.
Je te jure, je te jure, petit [Bb] frère,
il faut freiner un temps.
[Fm] Il va falloir chanter l [Ab]'amour encore plus fort.
Il y aura des révolutions qu'on ne voudra [Fm] pas,
et d'autres [F] qui prennent leur [G] temps.
Pourtant, [Gm] c'est urgent.
[Cm]
[G] Où est la banque ?
Il faut que je [Bb] mette une bombe, [Ab] une bombe désodorante,
une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric [Db] qui débordent.
Pas de place [F] pour les gentils, [G] pour les paumés de la vie.
[C] Chez ces gens-là, on n'aime pas, [Ab] on compte.
Ma petite gueule d'amour, mon polo, mon ami Chatey,
[Fm] petit frère [F] putain, [G] on va reconstruire ce [C] monde.
Pour ça, tonton, il faut [Gm] lui tendre la main.
[Ab] Tonton, il ne peut rien faire s'il n'y croit pas.
Alors, il faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter.
[Fm] On ne va [F] rien lâcher.
[G] On va [Gm] rester groupés.
[C] Il y a les frères, les cousines, les cousins.
[Ab] Il y a les petits de la voisine.
Il y a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien,
des allumiers qui s [Fm]'enflamment pour faire les malins.
[G] Il y a la manie qui ne peut pas [Cm] les aider,
qui n'a rien appris dans les livres,
[Fm] mais qui s'est toute la vie [Bb] à [Ab] force de ne plus croire en rien.
C'est [D] la vie qui [Ab] désespère.
Il faut [Fm] aimer pour [F] être aimé.
[G] Il faut donner pour recevoir.
[C] Viens, viens vers les lumières, [Fm] petit frère.
Ta vie, c'est comme du gruyère,
[Ab] mais personne ne te le dit que tu as une belle âme.
Ma petite gueule d'amour, [Fm] mon polo, mon [G] ami Chatey,
on ne va rien [Cm] lâcher.
On va aimer, [Fm]
regarder derrière pour rien, rien [Bb] oublier.
[F] _ [Fm] _ _
_ [F] _ _ [G] _ [Gm] _ [C] _ _ _
_ [D] _ _ _ [N] _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ Merci beaucoup.
Merci encore, Richard.
Merci.
Merci à tous.
Merci à tous.
_ Merci à vous. _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ [Fm] _ _
[C] _ Un jour on était [N] à une terrasse de café avec Richard Boranger et on discutait et on
s'est dit tiens, on va essayer de faire un texte de cette discussion, ça s'appelle
La course contre la honte.
[Cm] _
_ _ _ _ _ [Ab] _ _ _
_ _ _ _ _ _ [Cm] _ _
_ [F] [Cm] Écoutons.
Est-ce que t'as regardé dehors [Fm] ?
Sur l'avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort.
[Ab] Quand je pense à eux pourtant j'aimerais chanter un autre thème, [D] mais je suis [Cm] plus
trop serein, je fais pas [F] confiance au système.
[Cm] Ce système fait des enfants mais il les laisse sur le chemin et il oublie [Fm] que s'il existe
c'est pour gérer des êtres humains.
[Ab] On avance tous tête baissée sans se soucier du plan final.
[Cm] Ce système entasse des gosses et il [G] les regarde crever la dalle.
[Cm] Tonton on est du bon côté mais ce qu'on voit on ne peut le nier.
J [Ab]'ai grandi au milieu de ceux que le système a oublié.
On vit sur le même sol mais les fins de mois n'ont pas le même [D] parfum.
[Cm] Et chaque année monte un peu plus la rumeur des crèves [F] la fin.
[Cm] Le système a décidé qu'il n'y avait pas de place pour tout le monde.
[Ab] Tonton t'as entendu les cris dehors ?
C'est bien notre futur qui gronde.
Le système s'est retourné contre l'homme perdu dans ses ambitions.
[Cm] L'égalité est en travaux et il y a beaucoup [F] trop de déviations.
[G] [C] Eh tonton, _ [Bb] on va [Ab] faire comment ? _ _ _
Dis-moi tonton, on [Fm] va faire comment [F] ?
[G] _ [Cm] Est-ce que les hommes ont voulu ça ?
Est-ce qu'ils maîtrisent leur rôle [Fm] ?
Ou est-ce que la machine s'est emballée et qu'on a perdu le contrôle [Ab] ?
Est-ce qu'il y a encore quelqu'un quelque part qui décide de quelque chose [Cm] ?
Ou est-ce qu'on est tous pieds et poings liés en [Dm] attendant que tout explose ?
[Cm]
Difficile de me rassurer tonton, je te rappelle au passage
[Ab] que l'homme descend bel et bien du singe, pas du sage.
Et c'est bien l'homme qui regarde mourir la moitié de ses frères,
[Cm] qui arrache les derniers arbres et qui [Dm] pourrit l'atmosphère.
[Cm] Il y a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l'échiquier.
[Ab] L'avenir n'a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquier.
C'est les marchés qui nous gouvernent et tous ces chiffres sont irréels.
[Cm] On est dirigé par les graphiques, c'est [Dm] de la branlette à grande échelle.
[Cm] Eh tonton, on va faire comment ?
Tu peux me dire [Ab] ?
Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l'air qu'on respire.
C'est une route sans issue, c'est ce qu'aujourd'hui tout [D] nous démontre.
[Cm] On va tout droit vers la défaite dans [Dm] cette course contre la honte.
[C] Eh tonton, _ [Gm] [Ab] on va faire comment ? _ _
Dis-moi tonton, [Db] on va faire [F] comment [G] ?
_ [C] _
_ _ _ [Ab] _ _ _ _ _
_ _ _ [Fm] _ [F] _ [G] _ [Cm] Entre le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur dîner,
[Ab] est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés ?
Dans le viseur de la souffrance, il y a de plus en plus de cibles
pour l [Cm]'avenir, pour les enfants.
Essayons de [F] ne pas rester insensibles.
[Cm] _
_ Ma petite [Fm] gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
on ne va [Ab] rien lâcher, on va aimer regarder derrière pour rien oublier.
[Cm] Ni les yeux bleus, ni les [Dm] regards noirs.
[Cm] On ne perdra rien, peut-être bien un peu, mais ce qui [Ab] avance est tellement grand.
Ma petite gueule d'amour, mon Polo, mon ami Châtaigne,
tu as bien le temps d'avoir le chagrin [Cm] éternel.
S'ils ne veulent [Gm] pas reconstruire le nouveau monde, on se [Cm] mettra au boulot.
Il faudra glutter du [Ab] courage, il faudra remettre les pendules à l'heure,
leur dire qu'on n'a pas le même tic-tac [Fm] que nous.
Il est plutôt du [F] côté du cœur.
Finis [Cm] le compte à rebours de vie, que tu n'as rien dedans.
Ma gueule d'amour, mon petit pote d'azur,
[Ab] il y a des jours où je ne peux rien faire pour toi.
Les conneries, je les ai faites.
C'est un chagrin qui ne s [Cm]'efface pas.
Il ne faut pas manquer [Gm] beaucoup pour ne plus être le héros.
[Cm] Il ne faut pas beaucoup.
Je te jure, je te jure, petit [Bb] frère,
il faut freiner un temps.
[Fm] Il va falloir chanter l [Ab]'amour encore plus fort.
Il y aura des révolutions qu'on ne voudra [Fm] pas,
et d'autres [F] qui prennent leur [G] temps.
Pourtant, [Gm] c'est urgent.
[Cm]
[G] Où est la banque ?
Il faut que je [Bb] mette une bombe, [Ab] une bombe désodorante,
une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric [Db] qui débordent.
Pas de place [F] pour les gentils, [G] pour les paumés de la vie.
[C] Chez ces gens-là, on n'aime pas, [Ab] on compte.
Ma petite gueule d'amour, mon polo, mon ami Chatey,
[Fm] petit frère [F] putain, [G] on va reconstruire ce [C] monde.
Pour ça, tonton, il faut [Gm] lui tendre la main.
[Ab] Tonton, il ne peut rien faire s'il n'y croit pas.
Alors, il faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter.
[Fm] On ne va [F] rien lâcher.
[G] On va [Gm] rester groupés.
[C] Il y a les frères, les cousines, les cousins.
[Ab] Il y a les petits de la voisine.
Il y a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien,
des allumiers qui s [Fm]'enflamment pour faire les malins.
[G] Il y a la manie qui ne peut pas [Cm] les aider,
qui n'a rien appris dans les livres,
[Fm] mais qui s'est toute la vie [Bb] à [Ab] force de ne plus croire en rien.
C'est [D] la vie qui [Ab] désespère.
Il faut [Fm] aimer pour [F] être aimé.
[G] Il faut donner pour recevoir.
[C] Viens, viens vers les lumières, [Fm] petit frère.
Ta vie, c'est comme du gruyère,
[Ab] mais personne ne te le dit que tu as une belle âme.
Ma petite gueule d'amour, [Fm] mon polo, mon [G] ami Chatey,
on ne va rien [Cm] lâcher.
On va aimer, [Fm]
regarder derrière pour rien, rien [Bb] oublier.
[F] _ [Fm] _ _
_ [F] _ _ [G] _ [Gm] _ [C] _ _ _
_ [D] _ _ _ [N] _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ Merci beaucoup.
Merci encore, Richard.
Merci.
Merci à tous.
Merci à tous.
_ Merci à vous. _ _
_ _ _ _ _ _ _ _