Chords for L'Homme Parle - Slam
Tempo:
135.95 bpm
Chords used:
Eb
Gm
G
Dm
Bb
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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[B]
[G]
[Gm] Des larmes coulent lentement sur les plaines de mon âme.
[Eb] Il est l'heure où, alors que les chiens de garde s'affolent, le populo aigri ravale
avec grand cœur ses espoirs utopiques.
L'atmosphère est trompeuse et vicieuse avec ça.
On a rarement vu autant d'audaces despotiques sur [G] nos terres, autant de dérives démagogiques
dans les hautes sphères.
[Eb] Le capitalisme a porté son triomphe aux zénithes et les loups hurlaient à la mort en attendant leur proie.
[Gm] Après tout ce vacarme, la neige [Eb] fondra.
Alors apparaîtra un paysage de désolation, terne, [Bb] [Eb]
vide.
Je pense souvent aux miettes [Gm] de notre société [Eb] et je me perds [Dm] quand je regarde ce que mes
frères ont [Gm] fait.
[Eb] Les fanatiques [F] de tous bords [Bb] étalent aux yeux [Eb] du monde les dérives de la bêtise humaine
et ses fantasmes.
[Gm] Les uns s'entretuent à coups de machette au nom de [Eb] Dieu.
Les autres s'attaquent aux missiles pour élargir leurs frontières.
La solution guerrière a exposé [Bb] ses limites, [Eb] laissant derrière elle les démons antipersonnels
en guise d'eau bénite.
Demain, [Dm] l'humanité a rendez-vous [Gm] avec son destin.
Un [Eb] destin ?
Mais [A] quel destin ?
[Cm]
[F] Au bord du précipice.
[Gm]
[Eb]
[Gm]
[Eb]
[F] [G] [Gm]
[Eb]
[Gm]
[Eb]
[Gm]
Quelques gouttes de pluie, [Eb] mais personne ne les a vues.
[Gm] J'entends des voix ou quelqu'un crie.
[Eb]
Personne ne bouge.
Qui m'aurait cru [Gm] ?
Crois-tu en ce monde merveilleux qui nous est [Eb] promis ?
On devrait se réjouir
mais pourtant je n'ai rien choisi.
Qui décide à ma place une poignée d'hallucinés qui s'endorment dans des palaces ?
Pourtant
je crois en l'homme et en l'humanité.
[Gm] Mais trop souvent je me sens [Eb] trompé.
Tous les jours à la télé mais [Dm] loin de notre réalité, ce [Gm] pavane des incompétents qui,
en pleine [Eb] campagne [G] électorale, nous parlent comme à des [Eb] enfants, deviennent subitement nos frères.
Ces ignorants qui parlent de nous comme s'ils partageaient notre pain, mais s'empressent
le lendemain de briser nos êtres chers pour les truer en le revolving à remplacer [Bb] le [Eb] revolver.
Mon combat a déjà commencé et je rêve à croire que tu es à mes côtés.
Il viendra des pluies douces, il coulera des larmes amères.
Et plus [Dm] personne à la rescousse, plus personne sinon [Gm] la mer.
Allez, j'arrête de m'apitoyer sur notre sort.
[Eb] De toute façon j'entends déjà que ça gronde [D] dehors.
J'explose [Dm] en sanglotant en marage.
Je voudrais tellement pouvoir changer l'ordre des choses.
Mais je ne peux que noircir des pages et des pages.
Déverser ma colère en rimes, en [D] vers, en [Dm] prose.
Tous ces mots destinés juste à nous mentir, pleuvent en trompe sur nos vies comme des furies déchaînées.
[Gm]
Alors je crie en silence et j [Eb]'écris la décadence comme un conteur de belles [Gm] histoires.
Mais personne ne connaît la fin.
Est-ce [Eb] qu'on doit garder un peu d'espoir ?
Tout ce qu'on laisse au bord du chemin.
[Gm] Les gueux, les racailles et les [Eb] triseaux, les femmes, les clandots et les clodos.
Ceux dont le beau monde se fout.
Mais qui sont [Gm] les fous ?
Oui, il y a de l'or au fond des hommes.
Et dehors, il y a [Eb] des hommes.
Et encore, je déraisonne.
Tu voudrais entendre une [C] apienne ?
Mais dans mon cœur, il y a [G] trop de haine.
Je sens la colère [Eb] dehors comme une brise sur ma peau.
L'impression de ne faire qu'un avec l [Gm]'espace.
Je voudrais retrouver ma carapace.
Pour qui sonne le glas [Eb] ?
Pour le monde qui sombre avec l'éclat ?
Une dernière danse pour la terre qui se [Gm] débat.
De Paris à Babylone meurent nos valeurs et des traideurs.
[Eb] Tu leur diras si tu les croises qu'ils ont tiré en plein cœur.
[Gm] Mais où naissent les océans de larmes ?
Que deviennent les morts de faim [Eb] ?
Qui a tiré la larme ?
Personne ne s'en souvient.
Alors [Gm] que je crie, [Eb]
tant que j'ai la force d'élever la voix.
[Gm]
Cette histoire commencera [Eb] par « il était une [F] fois [Gm] ».
On est des femmes, des hommes, des moins que [Eb] rien.
On sait peut-être pas où on [Gm] va, mais on sait ce qu'il y [Eb] a entre nos mains.
[G]
On est des vieux, on est des gosses.
[Eb]
On manque de tout et de rien.
[G]
On n'a [Gm] pas la science infuse ni un pouvoir [Eb] de droit divin.
On est des femmes, des hommes, des militants du quotidien.
[D]
[G]
[Gm] Des larmes coulent lentement sur les plaines de mon âme.
[Eb] Il est l'heure où, alors que les chiens de garde s'affolent, le populo aigri ravale
avec grand cœur ses espoirs utopiques.
L'atmosphère est trompeuse et vicieuse avec ça.
On a rarement vu autant d'audaces despotiques sur [G] nos terres, autant de dérives démagogiques
dans les hautes sphères.
[Eb] Le capitalisme a porté son triomphe aux zénithes et les loups hurlaient à la mort en attendant leur proie.
[Gm] Après tout ce vacarme, la neige [Eb] fondra.
Alors apparaîtra un paysage de désolation, terne, [Bb] [Eb]
vide.
Je pense souvent aux miettes [Gm] de notre société [Eb] et je me perds [Dm] quand je regarde ce que mes
frères ont [Gm] fait.
[Eb] Les fanatiques [F] de tous bords [Bb] étalent aux yeux [Eb] du monde les dérives de la bêtise humaine
et ses fantasmes.
[Gm] Les uns s'entretuent à coups de machette au nom de [Eb] Dieu.
Les autres s'attaquent aux missiles pour élargir leurs frontières.
La solution guerrière a exposé [Bb] ses limites, [Eb] laissant derrière elle les démons antipersonnels
en guise d'eau bénite.
Demain, [Dm] l'humanité a rendez-vous [Gm] avec son destin.
Un [Eb] destin ?
Mais [A] quel destin ?
[Cm]
[F] Au bord du précipice.
[Gm]
[Eb]
[Gm]
[Eb]
[F] [G] [Gm]
[Eb]
[Gm]
[Eb]
[Gm]
Quelques gouttes de pluie, [Eb] mais personne ne les a vues.
[Gm] J'entends des voix ou quelqu'un crie.
[Eb]
Personne ne bouge.
Qui m'aurait cru [Gm] ?
Crois-tu en ce monde merveilleux qui nous est [Eb] promis ?
On devrait se réjouir
mais pourtant je n'ai rien choisi.
Qui décide à ma place une poignée d'hallucinés qui s'endorment dans des palaces ?
Pourtant
je crois en l'homme et en l'humanité.
[Gm] Mais trop souvent je me sens [Eb] trompé.
Tous les jours à la télé mais [Dm] loin de notre réalité, ce [Gm] pavane des incompétents qui,
en pleine [Eb] campagne [G] électorale, nous parlent comme à des [Eb] enfants, deviennent subitement nos frères.
Ces ignorants qui parlent de nous comme s'ils partageaient notre pain, mais s'empressent
le lendemain de briser nos êtres chers pour les truer en le revolving à remplacer [Bb] le [Eb] revolver.
Mon combat a déjà commencé et je rêve à croire que tu es à mes côtés.
Il viendra des pluies douces, il coulera des larmes amères.
Et plus [Dm] personne à la rescousse, plus personne sinon [Gm] la mer.
Allez, j'arrête de m'apitoyer sur notre sort.
[Eb] De toute façon j'entends déjà que ça gronde [D] dehors.
J'explose [Dm] en sanglotant en marage.
Je voudrais tellement pouvoir changer l'ordre des choses.
Mais je ne peux que noircir des pages et des pages.
Déverser ma colère en rimes, en [D] vers, en [Dm] prose.
Tous ces mots destinés juste à nous mentir, pleuvent en trompe sur nos vies comme des furies déchaînées.
[Gm]
Alors je crie en silence et j [Eb]'écris la décadence comme un conteur de belles [Gm] histoires.
Mais personne ne connaît la fin.
Est-ce [Eb] qu'on doit garder un peu d'espoir ?
Tout ce qu'on laisse au bord du chemin.
[Gm] Les gueux, les racailles et les [Eb] triseaux, les femmes, les clandots et les clodos.
Ceux dont le beau monde se fout.
Mais qui sont [Gm] les fous ?
Oui, il y a de l'or au fond des hommes.
Et dehors, il y a [Eb] des hommes.
Et encore, je déraisonne.
Tu voudrais entendre une [C] apienne ?
Mais dans mon cœur, il y a [G] trop de haine.
Je sens la colère [Eb] dehors comme une brise sur ma peau.
L'impression de ne faire qu'un avec l [Gm]'espace.
Je voudrais retrouver ma carapace.
Pour qui sonne le glas [Eb] ?
Pour le monde qui sombre avec l'éclat ?
Une dernière danse pour la terre qui se [Gm] débat.
De Paris à Babylone meurent nos valeurs et des traideurs.
[Eb] Tu leur diras si tu les croises qu'ils ont tiré en plein cœur.
[Gm] Mais où naissent les océans de larmes ?
Que deviennent les morts de faim [Eb] ?
Qui a tiré la larme ?
Personne ne s'en souvient.
Alors [Gm] que je crie, [Eb]
tant que j'ai la force d'élever la voix.
[Gm]
Cette histoire commencera [Eb] par « il était une [F] fois [Gm] ».
On est des femmes, des hommes, des moins que [Eb] rien.
On sait peut-être pas où on [Gm] va, mais on sait ce qu'il y [Eb] a entre nos mains.
[G]
On est des vieux, on est des gosses.
[Eb]
On manque de tout et de rien.
[G]
On n'a [Gm] pas la science infuse ni un pouvoir [Eb] de droit divin.
On est des femmes, des hommes, des militants du quotidien.
[D]
Key:
Eb
Gm
G
Dm
Bb
Eb
Gm
G
[B] _ _ _ _ _ _ _ _
[G] _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ [Gm] Des larmes _ _ coulent lentement sur les plaines de mon âme.
_ [Eb] _ Il est l'heure où, alors que les chiens de garde s'affolent, _ _ _ _ le populo aigri ravale
avec grand cœur ses espoirs utopiques. _ _ _ _ _ _
L'atmosphère est trompeuse et vicieuse avec ça.
_ On a rarement vu autant d'audaces despotiques sur [G] nos terres, _ autant de dérives démagogiques
dans les hautes sphères.
[Eb] _ _ Le capitalisme a porté son triomphe aux zénithes et _ les loups hurlaient à la mort _ en attendant leur proie.
_ _ _ [Gm] _ Après tout ce vacarme, la neige [Eb] fondra.
_ Alors _ apparaîtra un paysage de désolation, _ _ _ terne, [Bb] _ [Eb] _ _
vide.
_ _ _ _ Je pense souvent aux miettes [Gm] de notre société _ [Eb] et je me perds [Dm] quand je regarde ce que mes
frères ont [Gm] fait. _
_ _ _ _ _ [Eb] Les fanatiques [F] de tous bords [Bb] étalent aux yeux [Eb] du monde les dérives de la bêtise humaine
et ses fantasmes.
_ [Gm] Les uns s'entretuent à coups de machette au nom de [Eb] Dieu.
Les autres s'attaquent aux missiles pour élargir leurs frontières.
La solution guerrière a exposé [Bb] ses limites, [Eb] _ laissant derrière elle les démons antipersonnels
en guise d'eau bénite. _ _
_ _ _ _ _ Demain, _ [Dm] l'humanité a rendez-vous [Gm] avec son destin. _
Un _ _ _ [Eb] destin ?
Mais [A] quel destin ?
_ _ [Cm] _ _
_ [F] Au bord du précipice.
[Gm] _ _
_ _ _ _ _ _ [Eb] _ _
_ _ _ _ _ _ [Gm] _ _
_ _ _ _ _ _ [Eb] _ _
_ _ _ _ [F] _ _ [G] _ [Gm] _
_ _ _ _ _ _ [Eb] _ _
_ _ _ _ _ _ [Gm] _ _
_ _ _ _ _ [Eb] _ _ _
_ _ _ _ _ _ [Gm] _
Quelques gouttes de pluie, _ _ _ [Eb] mais personne ne les a vues.
_ _ _ [Gm] J'entends des voix ou quelqu'un crie.
_ _ [Eb] _
Personne ne bouge.
_ Qui m'aurait cru [Gm] ?
Crois-tu en ce monde merveilleux qui nous est [Eb] promis ?
On devrait se réjouir
mais pourtant je n'ai rien choisi.
Qui décide à ma place une poignée d'hallucinés qui s'endorment dans des palaces ?
Pourtant
je crois en l'homme et en l'humanité.
_ [Gm] Mais trop souvent je me sens [Eb] trompé.
Tous les jours à la télé mais [Dm] loin de notre réalité, ce [Gm] pavane des incompétents qui,
en pleine [Eb] campagne [G] électorale, nous parlent comme à des [Eb] enfants, deviennent subitement nos frères. _
_ _ Ces ignorants qui parlent de nous comme s'ils partageaient notre pain, mais s'empressent
le lendemain de briser nos êtres chers pour les truer en le revolving à remplacer [Bb] le [Eb] revolver.
Mon combat a déjà commencé et je rêve à croire que tu es à mes côtés.
Il viendra des pluies douces, il coulera des larmes amères.
Et plus [Dm] personne à la rescousse, plus personne sinon [Gm] la mer.
Allez, j'arrête de m'apitoyer sur notre sort.
[Eb] De toute façon j'entends déjà que ça gronde _ [D] dehors.
J'explose [Dm] en sanglotant en marage.
Je voudrais tellement pouvoir changer l'ordre des choses.
Mais je ne peux que noircir des pages et des pages.
Déverser ma colère en rimes, en [D] vers, en [Dm] prose.
Tous ces mots destinés juste à nous mentir, pleuvent en trompe sur nos vies comme des furies déchaînées.
[Gm] _
Alors je crie en silence et j [Eb]'écris la décadence comme un conteur de belles [Gm] histoires.
Mais personne ne connaît la fin.
Est-ce [Eb] qu'on doit garder un peu d'espoir ?
Tout ce qu'on laisse au bord du chemin.
[Gm] Les gueux, les racailles et les [Eb] triseaux, les femmes, les clandots et les clodos.
Ceux dont le beau monde se fout.
Mais qui sont [Gm] les fous ?
Oui, il y a de l'or au fond des hommes.
Et dehors, il y a [Eb] des hommes.
Et encore, je déraisonne.
Tu voudrais entendre une [C] apienne ?
Mais dans mon cœur, il y a [G] trop de haine.
Je sens la colère [Eb] dehors comme une brise sur ma peau.
L'impression de ne faire qu'un avec l [Gm]'espace.
Je voudrais retrouver ma carapace.
Pour qui sonne le glas [Eb] ?
Pour le monde qui sombre avec l'éclat ?
Une dernière danse pour la terre qui se [Gm] débat.
De Paris à Babylone meurent nos valeurs et des traideurs.
[Eb] Tu leur diras si tu les croises qu'ils ont tiré en plein cœur.
[Gm] Mais où naissent les océans de larmes ?
Que deviennent les morts de faim [Eb] ?
Qui a tiré la larme ?
Personne ne s'en souvient.
Alors [Gm] que je _ _ crie, _ _ _ [Eb] _
tant que j'ai la force d'élever la voix.
[Gm] _
Cette histoire _ _ commencera [Eb] par « il était une [F] fois _ [Gm] ».
On est des femmes, des hommes, des moins que [Eb] rien.
On sait peut-être pas où on [Gm] va, mais on sait ce qu'il y [Eb] a entre _ nos _ mains.
_ [G]
On est des vieux, on est des gosses.
[Eb] _
On manque de tout et de rien.
_ _ [G]
On n'a [Gm] pas la science infuse ni un pouvoir [Eb] de droit divin.
On est des femmes, des hommes, des militants du quotidien.
[D] _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
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_ _ _ _ _ _ [Gm] Des larmes _ _ coulent lentement sur les plaines de mon âme.
_ [Eb] _ Il est l'heure où, alors que les chiens de garde s'affolent, _ _ _ _ le populo aigri ravale
avec grand cœur ses espoirs utopiques. _ _ _ _ _ _
L'atmosphère est trompeuse et vicieuse avec ça.
_ On a rarement vu autant d'audaces despotiques sur [G] nos terres, _ autant de dérives démagogiques
dans les hautes sphères.
[Eb] _ _ Le capitalisme a porté son triomphe aux zénithes et _ les loups hurlaient à la mort _ en attendant leur proie.
_ _ _ [Gm] _ Après tout ce vacarme, la neige [Eb] fondra.
_ Alors _ apparaîtra un paysage de désolation, _ _ _ terne, [Bb] _ [Eb] _ _
vide.
_ _ _ _ Je pense souvent aux miettes [Gm] de notre société _ [Eb] et je me perds [Dm] quand je regarde ce que mes
frères ont [Gm] fait. _
_ _ _ _ _ [Eb] Les fanatiques [F] de tous bords [Bb] étalent aux yeux [Eb] du monde les dérives de la bêtise humaine
et ses fantasmes.
_ [Gm] Les uns s'entretuent à coups de machette au nom de [Eb] Dieu.
Les autres s'attaquent aux missiles pour élargir leurs frontières.
La solution guerrière a exposé [Bb] ses limites, [Eb] _ laissant derrière elle les démons antipersonnels
en guise d'eau bénite. _ _
_ _ _ _ _ Demain, _ [Dm] l'humanité a rendez-vous [Gm] avec son destin. _
Un _ _ _ [Eb] destin ?
Mais [A] quel destin ?
_ _ [Cm] _ _
_ [F] Au bord du précipice.
[Gm] _ _
_ _ _ _ _ _ [Eb] _ _
_ _ _ _ _ _ [Gm] _ _
_ _ _ _ _ _ [Eb] _ _
_ _ _ _ [F] _ _ [G] _ [Gm] _
_ _ _ _ _ _ [Eb] _ _
_ _ _ _ _ _ [Gm] _ _
_ _ _ _ _ [Eb] _ _ _
_ _ _ _ _ _ [Gm] _
Quelques gouttes de pluie, _ _ _ [Eb] mais personne ne les a vues.
_ _ _ [Gm] J'entends des voix ou quelqu'un crie.
_ _ [Eb] _
Personne ne bouge.
_ Qui m'aurait cru [Gm] ?
Crois-tu en ce monde merveilleux qui nous est [Eb] promis ?
On devrait se réjouir
mais pourtant je n'ai rien choisi.
Qui décide à ma place une poignée d'hallucinés qui s'endorment dans des palaces ?
Pourtant
je crois en l'homme et en l'humanité.
_ [Gm] Mais trop souvent je me sens [Eb] trompé.
Tous les jours à la télé mais [Dm] loin de notre réalité, ce [Gm] pavane des incompétents qui,
en pleine [Eb] campagne [G] électorale, nous parlent comme à des [Eb] enfants, deviennent subitement nos frères. _
_ _ Ces ignorants qui parlent de nous comme s'ils partageaient notre pain, mais s'empressent
le lendemain de briser nos êtres chers pour les truer en le revolving à remplacer [Bb] le [Eb] revolver.
Mon combat a déjà commencé et je rêve à croire que tu es à mes côtés.
Il viendra des pluies douces, il coulera des larmes amères.
Et plus [Dm] personne à la rescousse, plus personne sinon [Gm] la mer.
Allez, j'arrête de m'apitoyer sur notre sort.
[Eb] De toute façon j'entends déjà que ça gronde _ [D] dehors.
J'explose [Dm] en sanglotant en marage.
Je voudrais tellement pouvoir changer l'ordre des choses.
Mais je ne peux que noircir des pages et des pages.
Déverser ma colère en rimes, en [D] vers, en [Dm] prose.
Tous ces mots destinés juste à nous mentir, pleuvent en trompe sur nos vies comme des furies déchaînées.
[Gm] _
Alors je crie en silence et j [Eb]'écris la décadence comme un conteur de belles [Gm] histoires.
Mais personne ne connaît la fin.
Est-ce [Eb] qu'on doit garder un peu d'espoir ?
Tout ce qu'on laisse au bord du chemin.
[Gm] Les gueux, les racailles et les [Eb] triseaux, les femmes, les clandots et les clodos.
Ceux dont le beau monde se fout.
Mais qui sont [Gm] les fous ?
Oui, il y a de l'or au fond des hommes.
Et dehors, il y a [Eb] des hommes.
Et encore, je déraisonne.
Tu voudrais entendre une [C] apienne ?
Mais dans mon cœur, il y a [G] trop de haine.
Je sens la colère [Eb] dehors comme une brise sur ma peau.
L'impression de ne faire qu'un avec l [Gm]'espace.
Je voudrais retrouver ma carapace.
Pour qui sonne le glas [Eb] ?
Pour le monde qui sombre avec l'éclat ?
Une dernière danse pour la terre qui se [Gm] débat.
De Paris à Babylone meurent nos valeurs et des traideurs.
[Eb] Tu leur diras si tu les croises qu'ils ont tiré en plein cœur.
[Gm] Mais où naissent les océans de larmes ?
Que deviennent les morts de faim [Eb] ?
Qui a tiré la larme ?
Personne ne s'en souvient.
Alors [Gm] que je _ _ crie, _ _ _ [Eb] _
tant que j'ai la force d'élever la voix.
[Gm] _
Cette histoire _ _ commencera [Eb] par « il était une [F] fois _ [Gm] ».
On est des femmes, des hommes, des moins que [Eb] rien.
On sait peut-être pas où on [Gm] va, mais on sait ce qu'il y [Eb] a entre _ nos _ mains.
_ [G]
On est des vieux, on est des gosses.
[Eb] _
On manque de tout et de rien.
_ _ [G]
On n'a [Gm] pas la science infuse ni un pouvoir [Eb] de droit divin.
On est des femmes, des hommes, des militants du quotidien.
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