Chords for Leçon de piano n°1 : Les notes qui s'aiment
Tempo:
92.15 bpm
Chords used:
C
G
F
D
Am
Tuning:Standard Tuning (EADGBE)Capo:+0fret
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Quand je joue cette note, si on a une oreille un petit peu exercée, on doit entendre celle-ci,
la deuxième à l'octave qui résonne.
Vous l'entendez ?
Je vous aide un tout petit peu.
Deuxième harmonique, laquelle est-elle ?
Eh bien, c'est un sol, le sol à l'octave.
Je résume, j'appuie sur le DO, j'entends la première harmonique et puis la deuxième
harmonique, le SOL.
Une troisième harmonique se cache, mais oui.
Et cette troisième harmonique, c'est encore un DO, une octave au-dessus.
Quoiqu'en je joue un DO, j'ai toutes celles-ci qui sonnent en même temps ?
Eh oui.
Un petit exercice, là où une oreille [G] pas vraiment exercée peut capter qu'il y a d'autres
notes, eh bien, c'est quand on entend une grosse cloche d'église.
On entend parfois un accord sur une cloche.
Eh bien, sur un piano, ça doit [C] être la même chose.
Donc là, nous avons nos trois harmoniques.
Eh bien, on va aller sur une quatrième.
Et la quatrième harmonique, tout d'un coup, ça va être un MI.
Le MI qui va donner le caractère majeur ou mineur d'un accord.
Caractère majeur, là, je suis gai.
[D] [C] Et tout d'un coup, si je joue la tierce en mineur, [Cm] oh là là, vous voyez tout de suite
la différence ?
[C] Regardez, là tout va bien.
[Cm] Et puis là, il y a quelque chose d'un peu mélancolique.
[Gm] Eh oui, Beethoven était triste, il s'est fait larguer par une [Ab] comtesse.
Donc, fatalement, c'est grâce à cette comtesse qu'il a largué qu'on a [Cm] eu un chef-d'œuvre,
la sonate au clair de lune.
[Eb]
Vous imaginez, si elle était restée avec lui, cette conne, il aurait fait ça.
[C]
Beaucoup moins bien, on est d'accord.
On recommence avec le DO et ses harmoniques.
Voilà toutes les notes qui se cachent derrière mon DO.
Encore une fois, seule une oreille exercée peut écouter toutes ces notes.
Mais ça nous donne quoi ?
Ça veut dire que quand je joue un DO, j'ai un accord parfait
majeur qui est suggéré.
DO, MI, SOL, DO.
Et ces notes vont être les aimants, vont être les fondamentaux, vont être les piliers
autour desquels les autres notes de la gamme vont tourner.
C'est-à-dire que si je prends le RÉ, [C] qu'est-ce qu'il fait le RÉ ?
Il a très envie d'aller
sur [Am] l'aimant qui est à côté de lui, [D] le DO.
[C] Ça s'appelle une résolution.
Ça s'appelle aussi « Yes the dead » des Beatles.
[E] [Am] [G]
[C] [D]
Qu'est-ce que fait un musicien ?
Qu'est-ce que fait un compositeur, un mélodiste ?
Finalement, il ne fait que suivre les lois naturelles et physiques [G] de la musique.
[C]
Le FA, lui, [F] il a très envie d'aller [C] sur le MI.
[Am] [F] [F] [C]
Faisant ça, il fait une résolution également.
[F] Accord de FA va [C] sur le MI.
On raconte que Jean-Sébastien Bach, avant [Am] de s'endormir, demandait à ses enfants de
leur jouer du clavecin.
[D]
[G] [C] [D]
Un jour, que c'était Carl Philippe Emmanuel qui s'y collait, [G] c'était un peu une corvée
pour les enfants, tout d'un coup il entend Jean-Sébastien qui s'endort.
Qu'est-ce qu'il fait à ce moment-là ?
Carl Philippe s'en va.
Mais cet accord irrésolu va réveiller Jean-Sébastien et il va être obligé d'aller au clavecin
pour résoudre et pour pouvoir s'endormir à nouveau.
Le LA, lui, qu'est-ce qu'il fait ?
Il a très envie d'aller vers le SOL.
[C] [Bb] Merci Chopin [A] !
[Dm]
Encore une fois, le musicien suit les règles naturelles que lui impose la musique.
Le SI, qui n'est qu'un demi-ton du DO, il a très [G] envie d'aller [C] sur le DO.
[G]
[C] [Em] [B]
[D] Non, ce n'est pas une chute de [Eb] Bach, c'était Maxime Le [C] Forestier.
Voilà, les règles de la musique, en fait, sont pliées à l'intérieur d'une seule
note, le DO.
Et le travail que va faire Pythagore, c'est que ça va être le premier à théoriser
un phénomène naturel.
Pour ça, qu'est-ce qu'il fait ?
Eh bien, il va tendre une corde sur un morceau de bois pour qu'elle résonne bien.
Il la fait sonner et il obtient une note, disons un DO.
On va simplifier.
Puis, il divise la corde par deux.
Et là, il va obtenir un DO à l'octave.
Il divise la corde par… [Fm] il va obtenir un FA.
Il divise la [C]
corde… il va obtenir un SOL.
Il la divise ainsi quatre fois.
Or, quatre, c'était un chiffre sacré pour lui.
C'était le chiffre qui expliquait la création du monde.
Au début, il y a le 1, le 1 est le tout, l'univers.
Et puis, le 1 se sépare en deux, créant une polarité sexuelle.
Et le 2 va copuler pour engendrer le 3.
Le 3, chiffre dû créer, qui se meut dans les quatre éléments, la terre, l'air,
le feu et l'eau.
L'addition du tout redonne le 1.
1 plus 2 plus 3 plus 4 égale 10, égale 1 à nouveau.
Ainsi, par ce qu'il appelle la « tetradkis », puisque « tetra » ça veut dire quatre
en grec, il explique la création du monde.
Or, qu'est-ce qu'il fait en faisant vibrer sa corde ?
Il associe simplement des notes de musique aux chiffres.
Et tout d'un coup, il nous compose juste la musique de la création du monde.
Avec quatre accords, deux fois DO, [F] FA [G] et puis SOL, qui sont les accords de la cadence parfaite.
[F] Mais qui sont [G] également les accords [C] du blues.
[F] [G] [C]
[G] [E] [F]
[C]
Moralité, Dieu était bien un joueur de blues.
[D] [A]
la deuxième à l'octave qui résonne.
Vous l'entendez ?
Je vous aide un tout petit peu.
Deuxième harmonique, laquelle est-elle ?
Eh bien, c'est un sol, le sol à l'octave.
Je résume, j'appuie sur le DO, j'entends la première harmonique et puis la deuxième
harmonique, le SOL.
Une troisième harmonique se cache, mais oui.
Et cette troisième harmonique, c'est encore un DO, une octave au-dessus.
Quoiqu'en je joue un DO, j'ai toutes celles-ci qui sonnent en même temps ?
Eh oui.
Un petit exercice, là où une oreille [G] pas vraiment exercée peut capter qu'il y a d'autres
notes, eh bien, c'est quand on entend une grosse cloche d'église.
On entend parfois un accord sur une cloche.
Eh bien, sur un piano, ça doit [C] être la même chose.
Donc là, nous avons nos trois harmoniques.
Eh bien, on va aller sur une quatrième.
Et la quatrième harmonique, tout d'un coup, ça va être un MI.
Le MI qui va donner le caractère majeur ou mineur d'un accord.
Caractère majeur, là, je suis gai.
[D] [C] Et tout d'un coup, si je joue la tierce en mineur, [Cm] oh là là, vous voyez tout de suite
la différence ?
[C] Regardez, là tout va bien.
[Cm] Et puis là, il y a quelque chose d'un peu mélancolique.
[Gm] Eh oui, Beethoven était triste, il s'est fait larguer par une [Ab] comtesse.
Donc, fatalement, c'est grâce à cette comtesse qu'il a largué qu'on a [Cm] eu un chef-d'œuvre,
la sonate au clair de lune.
[Eb]
Vous imaginez, si elle était restée avec lui, cette conne, il aurait fait ça.
[C]
Beaucoup moins bien, on est d'accord.
On recommence avec le DO et ses harmoniques.
Voilà toutes les notes qui se cachent derrière mon DO.
Encore une fois, seule une oreille exercée peut écouter toutes ces notes.
Mais ça nous donne quoi ?
Ça veut dire que quand je joue un DO, j'ai un accord parfait
majeur qui est suggéré.
DO, MI, SOL, DO.
Et ces notes vont être les aimants, vont être les fondamentaux, vont être les piliers
autour desquels les autres notes de la gamme vont tourner.
C'est-à-dire que si je prends le RÉ, [C] qu'est-ce qu'il fait le RÉ ?
Il a très envie d'aller
sur [Am] l'aimant qui est à côté de lui, [D] le DO.
[C] Ça s'appelle une résolution.
Ça s'appelle aussi « Yes the dead » des Beatles.
[E] [Am] [G]
[C] [D]
Qu'est-ce que fait un musicien ?
Qu'est-ce que fait un compositeur, un mélodiste ?
Finalement, il ne fait que suivre les lois naturelles et physiques [G] de la musique.
[C]
Le FA, lui, [F] il a très envie d'aller [C] sur le MI.
[Am] [F] [F] [C]
Faisant ça, il fait une résolution également.
[F] Accord de FA va [C] sur le MI.
On raconte que Jean-Sébastien Bach, avant [Am] de s'endormir, demandait à ses enfants de
leur jouer du clavecin.
[D]
[G] [C] [D]
Un jour, que c'était Carl Philippe Emmanuel qui s'y collait, [G] c'était un peu une corvée
pour les enfants, tout d'un coup il entend Jean-Sébastien qui s'endort.
Qu'est-ce qu'il fait à ce moment-là ?
Carl Philippe s'en va.
Mais cet accord irrésolu va réveiller Jean-Sébastien et il va être obligé d'aller au clavecin
pour résoudre et pour pouvoir s'endormir à nouveau.
Le LA, lui, qu'est-ce qu'il fait ?
Il a très envie d'aller vers le SOL.
[C] [Bb] Merci Chopin [A] !
[Dm]
Encore une fois, le musicien suit les règles naturelles que lui impose la musique.
Le SI, qui n'est qu'un demi-ton du DO, il a très [G] envie d'aller [C] sur le DO.
[G]
[C] [Em] [B]
[D] Non, ce n'est pas une chute de [Eb] Bach, c'était Maxime Le [C] Forestier.
Voilà, les règles de la musique, en fait, sont pliées à l'intérieur d'une seule
note, le DO.
Et le travail que va faire Pythagore, c'est que ça va être le premier à théoriser
un phénomène naturel.
Pour ça, qu'est-ce qu'il fait ?
Eh bien, il va tendre une corde sur un morceau de bois pour qu'elle résonne bien.
Il la fait sonner et il obtient une note, disons un DO.
On va simplifier.
Puis, il divise la corde par deux.
Et là, il va obtenir un DO à l'octave.
Il divise la corde par… [Fm] il va obtenir un FA.
Il divise la [C]
corde… il va obtenir un SOL.
Il la divise ainsi quatre fois.
Or, quatre, c'était un chiffre sacré pour lui.
C'était le chiffre qui expliquait la création du monde.
Au début, il y a le 1, le 1 est le tout, l'univers.
Et puis, le 1 se sépare en deux, créant une polarité sexuelle.
Et le 2 va copuler pour engendrer le 3.
Le 3, chiffre dû créer, qui se meut dans les quatre éléments, la terre, l'air,
le feu et l'eau.
L'addition du tout redonne le 1.
1 plus 2 plus 3 plus 4 égale 10, égale 1 à nouveau.
Ainsi, par ce qu'il appelle la « tetradkis », puisque « tetra » ça veut dire quatre
en grec, il explique la création du monde.
Or, qu'est-ce qu'il fait en faisant vibrer sa corde ?
Il associe simplement des notes de musique aux chiffres.
Et tout d'un coup, il nous compose juste la musique de la création du monde.
Avec quatre accords, deux fois DO, [F] FA [G] et puis SOL, qui sont les accords de la cadence parfaite.
[F] Mais qui sont [G] également les accords [C] du blues.
[F] [G] [C]
[G] [E] [F]
[C]
Moralité, Dieu était bien un joueur de blues.
[D] [A]
Key:
C
G
F
D
Am
C
G
F
_ _ _ _ _ _ _
Quand je joue cette note, si on a une oreille un petit peu exercée, on doit entendre celle-ci,
la deuxième à l'octave qui résonne. _ _
Vous l'entendez ?
Je vous aide un tout petit peu. _ _ _
_ _ _ Deuxième harmonique, laquelle est-elle ?
Eh bien, c'est un sol, le sol à l'octave. _ _ _ _
Je résume, j'appuie sur le DO, j'entends la première harmonique et puis la deuxième
harmonique, le SOL.
Une troisième harmonique se cache, mais oui.
_ _ _ Et cette troisième harmonique, c'est encore un DO, une octave au-dessus. _ _ _ _ _
Quoiqu'en je joue un DO, j'ai toutes celles-ci qui sonnent en même temps ?
Eh oui.
Un petit exercice, là où une oreille [G] pas vraiment exercée peut capter qu'il y a d'autres
notes, eh bien, c'est quand on entend une grosse cloche d'église.
On entend parfois un accord sur une cloche.
Eh bien, sur un piano, ça doit [C] être la même chose.
_ Donc là, nous avons nos trois harmoniques.
Eh bien, on va aller sur une quatrième.
Et la quatrième harmonique, tout d'un coup, ça va être un MI.
Le MI qui va donner le caractère majeur ou mineur d'un accord.
_ Caractère majeur, _ là, je suis gai.
[D] _ _ _ [C] Et tout d'un coup, si je joue la tierce en mineur, [Cm] _ oh là là, vous voyez tout de suite
la différence ?
[C] _ Regardez, là tout va bien.
[Cm] Et puis là, il y a quelque chose d'un peu mélancolique. _ _ _ _ _
_ _ _ [Gm] Eh oui, Beethoven était triste, il s'est fait larguer par une [Ab] comtesse.
Donc, fatalement, c'est grâce à cette comtesse qu'il a largué qu'on a [Cm] eu un chef-d'œuvre,
la sonate au clair de lune.
_ _ [Eb]
Vous imaginez, si elle était restée avec lui, cette conne, il aurait fait ça.
[C] _ _ _
Beaucoup moins bien, on est d'accord.
On recommence avec le DO et ses harmoniques.
Voilà toutes les notes qui se cachent derrière mon DO. _ _ _
Encore une fois, seule une oreille exercée peut écouter toutes ces notes.
Mais ça nous donne quoi ?
Ça veut dire que quand je joue un DO, j'ai un accord parfait
majeur qui est suggéré.
DO, MI, SOL, DO.
Et ces notes vont être les aimants, vont être les fondamentaux, vont être les piliers
autour desquels les autres notes de la gamme vont tourner.
C'est-à-dire que si je prends le RÉ, [C] qu'est-ce qu'il fait le RÉ ?
Il a très envie d'aller
sur [Am] l'aimant qui est à côté de lui, [D] le DO.
_ [C] _ Ça s'appelle une résolution.
_ Ça s'appelle aussi « Yes the dead » des Beatles. _ _
_ [E] _ _ _ [Am] _ _ _ [G] _
_ _ [C] _ _ _ _ _ [D] _
_ _ _ _ _ _ Qu'est-ce que fait un musicien ?
Qu'est-ce que fait un compositeur, un mélodiste ?
Finalement, il ne fait que suivre les lois naturelles et physiques [G] de la musique.
_ [C]
Le FA, lui, [F] il a très envie d'aller [C] sur le MI. _ _
_ [Am] _ _ [F] _ _ [F] _ _ [C] _
Faisant ça, il fait une résolution également.
[F] Accord de FA va [C] sur le MI.
On raconte que Jean-Sébastien Bach, avant [Am] de s'endormir, demandait à ses enfants de
leur jouer du clavecin.
[D] _ _ _
_ [G] _ _ _ [C] _ _ [D] _ _
_ Un jour, que c'était Carl Philippe Emmanuel qui s'y collait, [G] c'était un peu une corvée
pour les enfants, tout d'un coup il entend Jean-Sébastien qui s'endort.
Qu'est-ce qu'il fait à ce moment-là ?
Carl Philippe s'en va.
Mais cet accord irrésolu va réveiller Jean-Sébastien et il va être obligé d'aller au clavecin
_ _ pour résoudre et pour pouvoir s'endormir à nouveau.
Le LA, lui, qu'est-ce qu'il fait ?
Il a très envie d'aller vers le SOL. _ _
_ [C] _ _ _ _ [Bb] Merci Chopin [A] !
[Dm] _ _ _ _ _ _ _
_ Encore une fois, le musicien suit les règles naturelles que lui impose la musique.
Le SI, qui n'est qu'un demi-ton du DO, il a très [G] envie d'aller _ [C] sur le DO.
[G] _ _
[C] _ _ _ _ [Em] _ _ _ [B] _
_ _ [D] _ _ Non, ce n'est pas une chute de [Eb] Bach, c'était Maxime Le [C] Forestier.
Voilà, les règles de la musique, en fait, sont pliées à l'intérieur d'une seule
note, le DO.
Et le travail que va faire Pythagore, c'est que ça va être le premier à théoriser
un phénomène naturel.
Pour ça, qu'est-ce qu'il fait ?
Eh bien, il va tendre une corde sur un morceau de bois pour qu'elle résonne bien.
Il la fait sonner et il obtient une note, disons un DO.
On va simplifier.
Puis, il divise la corde par deux.
Et là, il va obtenir un DO à l'octave.
Il divise la corde par… [Fm] il va obtenir un FA.
Il divise la [C]
corde… il va obtenir un SOL.
Il la divise ainsi quatre fois.
Or, quatre, c'était un chiffre sacré pour lui.
C'était le chiffre qui expliquait la création du monde.
Au début, il y a le 1, le 1 est le tout, l'univers.
Et puis, le 1 se sépare en deux, créant une polarité sexuelle.
Et le 2 va copuler pour engendrer le 3.
Le 3, chiffre dû créer, qui se meut dans les quatre éléments, la terre, l'air,
le feu et l'eau.
L'addition du tout redonne le 1.
1 plus 2 plus 3 plus 4 égale 10, égale 1 à nouveau.
Ainsi, par ce qu'il appelle la « tetradkis », puisque « tetra » ça veut dire quatre
en grec, il explique la création du monde.
Or, qu'est-ce qu'il fait en faisant vibrer sa corde ?
Il associe simplement des notes de musique aux chiffres.
Et tout d'un coup, il nous compose juste la musique de la création du monde.
Avec quatre accords, deux fois DO, [F] FA [G] et puis SOL, qui sont les accords de la cadence parfaite.
[F] Mais qui sont [G] également les accords _ [C] _ du blues.
[F] _ _ _ [G] _ _ _ [C] _
_ _ [G] _ _ [E] _ _ _ [F] _
_ _ _ _ _ _ _ [C] _
_ Moralité, Dieu était bien un joueur de blues. _
[D] _ _ [A] _ _ _ _ _ _
Quand je joue cette note, si on a une oreille un petit peu exercée, on doit entendre celle-ci,
la deuxième à l'octave qui résonne. _ _
Vous l'entendez ?
Je vous aide un tout petit peu. _ _ _
_ _ _ Deuxième harmonique, laquelle est-elle ?
Eh bien, c'est un sol, le sol à l'octave. _ _ _ _
Je résume, j'appuie sur le DO, j'entends la première harmonique et puis la deuxième
harmonique, le SOL.
Une troisième harmonique se cache, mais oui.
_ _ _ Et cette troisième harmonique, c'est encore un DO, une octave au-dessus. _ _ _ _ _
Quoiqu'en je joue un DO, j'ai toutes celles-ci qui sonnent en même temps ?
Eh oui.
Un petit exercice, là où une oreille [G] pas vraiment exercée peut capter qu'il y a d'autres
notes, eh bien, c'est quand on entend une grosse cloche d'église.
On entend parfois un accord sur une cloche.
Eh bien, sur un piano, ça doit [C] être la même chose.
_ Donc là, nous avons nos trois harmoniques.
Eh bien, on va aller sur une quatrième.
Et la quatrième harmonique, tout d'un coup, ça va être un MI.
Le MI qui va donner le caractère majeur ou mineur d'un accord.
_ Caractère majeur, _ là, je suis gai.
[D] _ _ _ [C] Et tout d'un coup, si je joue la tierce en mineur, [Cm] _ oh là là, vous voyez tout de suite
la différence ?
[C] _ Regardez, là tout va bien.
[Cm] Et puis là, il y a quelque chose d'un peu mélancolique. _ _ _ _ _
_ _ _ [Gm] Eh oui, Beethoven était triste, il s'est fait larguer par une [Ab] comtesse.
Donc, fatalement, c'est grâce à cette comtesse qu'il a largué qu'on a [Cm] eu un chef-d'œuvre,
la sonate au clair de lune.
_ _ [Eb]
Vous imaginez, si elle était restée avec lui, cette conne, il aurait fait ça.
[C] _ _ _
Beaucoup moins bien, on est d'accord.
On recommence avec le DO et ses harmoniques.
Voilà toutes les notes qui se cachent derrière mon DO. _ _ _
Encore une fois, seule une oreille exercée peut écouter toutes ces notes.
Mais ça nous donne quoi ?
Ça veut dire que quand je joue un DO, j'ai un accord parfait
majeur qui est suggéré.
DO, MI, SOL, DO.
Et ces notes vont être les aimants, vont être les fondamentaux, vont être les piliers
autour desquels les autres notes de la gamme vont tourner.
C'est-à-dire que si je prends le RÉ, [C] qu'est-ce qu'il fait le RÉ ?
Il a très envie d'aller
sur [Am] l'aimant qui est à côté de lui, [D] le DO.
_ [C] _ Ça s'appelle une résolution.
_ Ça s'appelle aussi « Yes the dead » des Beatles. _ _
_ [E] _ _ _ [Am] _ _ _ [G] _
_ _ [C] _ _ _ _ _ [D] _
_ _ _ _ _ _ Qu'est-ce que fait un musicien ?
Qu'est-ce que fait un compositeur, un mélodiste ?
Finalement, il ne fait que suivre les lois naturelles et physiques [G] de la musique.
_ [C]
Le FA, lui, [F] il a très envie d'aller [C] sur le MI. _ _
_ [Am] _ _ [F] _ _ [F] _ _ [C] _
Faisant ça, il fait une résolution également.
[F] Accord de FA va [C] sur le MI.
On raconte que Jean-Sébastien Bach, avant [Am] de s'endormir, demandait à ses enfants de
leur jouer du clavecin.
[D] _ _ _
_ [G] _ _ _ [C] _ _ [D] _ _
_ Un jour, que c'était Carl Philippe Emmanuel qui s'y collait, [G] c'était un peu une corvée
pour les enfants, tout d'un coup il entend Jean-Sébastien qui s'endort.
Qu'est-ce qu'il fait à ce moment-là ?
Carl Philippe s'en va.
Mais cet accord irrésolu va réveiller Jean-Sébastien et il va être obligé d'aller au clavecin
_ _ pour résoudre et pour pouvoir s'endormir à nouveau.
Le LA, lui, qu'est-ce qu'il fait ?
Il a très envie d'aller vers le SOL. _ _
_ [C] _ _ _ _ [Bb] Merci Chopin [A] !
[Dm] _ _ _ _ _ _ _
_ Encore une fois, le musicien suit les règles naturelles que lui impose la musique.
Le SI, qui n'est qu'un demi-ton du DO, il a très [G] envie d'aller _ [C] sur le DO.
[G] _ _
[C] _ _ _ _ [Em] _ _ _ [B] _
_ _ [D] _ _ Non, ce n'est pas une chute de [Eb] Bach, c'était Maxime Le [C] Forestier.
Voilà, les règles de la musique, en fait, sont pliées à l'intérieur d'une seule
note, le DO.
Et le travail que va faire Pythagore, c'est que ça va être le premier à théoriser
un phénomène naturel.
Pour ça, qu'est-ce qu'il fait ?
Eh bien, il va tendre une corde sur un morceau de bois pour qu'elle résonne bien.
Il la fait sonner et il obtient une note, disons un DO.
On va simplifier.
Puis, il divise la corde par deux.
Et là, il va obtenir un DO à l'octave.
Il divise la corde par… [Fm] il va obtenir un FA.
Il divise la [C]
corde… il va obtenir un SOL.
Il la divise ainsi quatre fois.
Or, quatre, c'était un chiffre sacré pour lui.
C'était le chiffre qui expliquait la création du monde.
Au début, il y a le 1, le 1 est le tout, l'univers.
Et puis, le 1 se sépare en deux, créant une polarité sexuelle.
Et le 2 va copuler pour engendrer le 3.
Le 3, chiffre dû créer, qui se meut dans les quatre éléments, la terre, l'air,
le feu et l'eau.
L'addition du tout redonne le 1.
1 plus 2 plus 3 plus 4 égale 10, égale 1 à nouveau.
Ainsi, par ce qu'il appelle la « tetradkis », puisque « tetra » ça veut dire quatre
en grec, il explique la création du monde.
Or, qu'est-ce qu'il fait en faisant vibrer sa corde ?
Il associe simplement des notes de musique aux chiffres.
Et tout d'un coup, il nous compose juste la musique de la création du monde.
Avec quatre accords, deux fois DO, [F] FA [G] et puis SOL, qui sont les accords de la cadence parfaite.
[F] Mais qui sont [G] également les accords _ [C] _ du blues.
[F] _ _ _ [G] _ _ _ [C] _
_ _ [G] _ _ [E] _ _ _ [F] _
_ _ _ _ _ _ _ [C] _
_ Moralité, Dieu était bien un joueur de blues. _
[D] _ _ [A] _ _ _ _ _ _